L'intensification de la coopération maritime franco-brésilienne permet de lutter avec efficacité contre les activités de pêche illégale.
Les autorités brésiliennes et françaises échangent régulièrement des informations, permettant l'établissement d'une relation forte de part et d’autre de la délimitation maritime afin de lutter conjointement contre l'action de pêche illicite.
Le dynamisme de cette coopération s’est illustré la semaine dernière avec le déploiement non programmé et immédiat d’un patrouilleur brésilien dans l’embouchure de l’Oyapock. Cette décision a été prise par le 4 ème district naval du Brésil en réaction à la transmission d’observations de pêcheurs illégaux brésiliens dans les eaux guyanaises.
Mobilisé du 9 au 12 juillet, le patrouilleur « BRACUI » est venu renforcer le dispositif côté français où se sont succèdés le patrouilleur de la marine nationale « LA GRACIEUSE » et la vedette des douanes « DF 21 ALIZE ».
Au cours de cette opération, 3 navires ont été contrôlés côté français et 9 navires ont été contrôlés côté brésilien. Un des navires contrôlés par le « BRACUI » a été saisi.
Il s’agit de la 3 ème opération conjointe avec la marine brésilienne en 2014. Au total cette année, 49 navires ont été traités par la marine brésilienne dans leurs eaux et selon leur législation. Ces opérations vont se poursuivre dans les mois qui suivent. En parallèle de la lutte en mer, des échanges avec la police fédérale brésilienne rendent 107 armateurs brésiliens susceptibles de poursuites par la justice brésilienne.
Depuis la fin de l’année 2013, bien que le niveau de pêche illégale soit plus faible que l’année passée, les services de l’État restent mobilisés à l’Est et à l’Ouest, et la coopération régionale se renforce, pour lutter contre cette pratique.
Source : Préfecture de Guyane
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