LES EXPULSES DE CHATON DU 23 OCTOBRE 2014
Il y a une semaine le spectacle fortement médiatisé de l’expulsion des squatters de l’ancienne caserne de la gendarmerie française située à l’anse Châton a mis Cayenne et par écho l’ensemble de la Guyane en émoi.
Tous les observateurs reconnaissent l’importance du phénomène du « squat « en Guyane en général et dans l’ile de Cayenne en particulier, et les difficultés à le résoudre globalement.
Pourquoi Chaton ? Pourquoi maintenant ? Dans quelles conditions juridiques et financières?
Les représentants de l’état français, notamment le préfet et le directeur des finances publiques se sont fourvoyés à nous fournir des explications pour nous convaincre du bien fondé de la procédure.
Ces explications ont rajoutés du trouble et de la cacophonie à une situation de terrain remarquable par son exubérance.
Nous notons que selon ces informations actuellement à la disposition du grand public, sans vouloir nous ériger en procureur il existe une forte présomption de délit d’initié ou/et d’abus de biens sociaux.
Nous ne nous faisons aucune illusion, notre récente histoire nous enseigne quand dans une affaire politico financière où les représentants à haut niveau de l’état français sont peu ou prou impliqués, la justice coloniale reste de marbre, au moins jusqu’au moment de leur mutation vers d’autres cieux.
Nous attendons sereinement le dénouement de ce nouvel imbroglio foncier en appelant le peuple Guyanais à la vigilance et en dénonçant les nombreuses tentatives de manipulation de l’opinion publique Guyanaise par l’ensemble des acteurs concernés
Le Secrétaire Général,
Jean Victor CASTOR
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