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Infos citoyennes

24/09/15
Suite aux événements au Centre Hospitalier de Cayenne

Réaction des syndicats :

« Bain de sang » aux Urgences du Centre Hospitalier André Rosemon : 
une faute inexcusable de l’Employeur


La CDTG-CFDT tient à assurer les personnels du service des Urgences et au-delà, l’ensemble des personnels du CHAR, de son entier soutien. 
La CDTG-CFDT : 

  • attend que la Direction instruise autant de dossiers d’accident de travail que nécessaire et octroie la protection fonctionnelle à tous les salariés agressés et traumatisés, rappelle que les élus de sa section CHAR sont allés jusqu’à boycotter une réunion de CHSCT en juin parce que la Direction - enfermée depuis longtemps dans des certitudes totalement déconnectées des réalités – s’exonérait de toutes ses obligations quant à la santé et la sécurité des personnels, 
  • affirme que les mesures prises sont loin de régler les difficultés accumulées au fil de plusieurs années de choix très contestables de dépenses privilégiant les embauches discrétionnaires au dépend de l’achat de fournitures, de la maintenance des matériels, l’entretien et la sécurisation des locaux, du respect des normes d’hygiène, 
  • réclame le passage immédiat de la Commission de sécurité et d’accessibilité, 
  • considère que la question du maintien du Directeur à son poste est posée, 
  • espère que le Conseil d’Administration plusieurs fois interpellé saura enfin faire valoir l’intérêt des patients, 
  • attend du Préfet qu’il prenne toutes mesures utiles à la sécurisation des agents des services publics et décline en Guyane l’accord-cadre signé en 2013 concernant la prévention des risques psycho-sociaux dans les fonctions publiques.

Réaction des autorités

Nouvelles mesures de sécurité au Centre Hospitalier de Cayenne
Suite aux graves événements survenus dans la nuit du samedi 19 septembre au dimanche 20 septembre 2015 au sein du service des Urgences du Centre Hospitalier de Cayenne, la direction, en concertation avec l'ensemble des services de l'État, a acté de différentes mesures à court et moyen termes, telles que détaillées ci-après.


A titre liminaire, il est réaffirmé que sera désormais pratiquée une politique de tolérance zéro vis-à-vis de toutes les situations d’incivilité et a fortiori, de violence, qui surviendraient dans l’établissement. Tout acte de cette nature  sera systématiquement recensé et fera l'objet d'un dépôt de plainte en bonne et due forme.

Les mesures immédiatement prises dès le 21 septembre : 

  • Le renforcement des contrôles d'accès au service des Urgences par la mise en place de barrières et d’un vigile pour filtrer les entrées et surveiller les couloirs.
  • Le renforcement des patrouilles de la police nationale.
  • Le renforcement des équipes de nuit des Urgences les 21 et 22 septembre.
  • Le filtrage des accompagnants.

Les mesures complémentaires en cours de mise en œuvre : 

  • Affichage des droits et devoirs des usagers, de la réglementation des accès au service des Urgences,
  • Vérification et sécurisation de tous les accès au service,
  • Désignation d’un référent à la Direction des Ressources Humaines (DRH) pour l’accompagnement des agents dans leur démarche juridique et pour leur prise en charge psychosociale,
  • Commande de matériels de protection. 

Les mesures à moyen terme (octobre à décembre 2015) :

  • Un groupe de travail, associant les personnels et des représentants du CHSCT proposera des mesures au travers d’un plan de sécurisation générale. Ce plan d’action fera l’objet d’un rétroplanning et comportera trois grands chapitres :
  • Les mesures de sécurisation physique : gardiennage des sites, vidéo-protection, fermeture des périmètres sensibles, contrôle d’accès, moyens d’alerte,
  • Les mesures organisationnelles : procédures d’accueil du public, audit et contrôle des conditions de sécurité, vigilance et alerte, secours, coordination avec les forces de l’ordre, pilotage du dispositif,
  • Les mesures de soutien aux personnels : connaissance et application du dispositif, soutien psychologique, soutien juridique.

Ce plan d’actions sera exécuté avec l’appui des services compétents de l’État qui apporteront leur aide à la conception du dispositif, à son financement et à sa mise en œuvre au quotidien.

Ainsi une convention sera signée prochainement entre le Centre Hospitalier et la Police Nationale pour rendre opérationnel un partenariat resserré qui abordera, entre autre, les points suivants : la vidéosurveillance, une expertise en matière de diagnostic et de suivi, la
désignation  d’un  référent  sécurité,  un  système  d’alerte,  la  facilitation  des  dépôts  de  plainte,  etc.  Cette  convention  permettra  également d'envisager de doter l’établissement d’un dispositif de surveillance permanente par les forces de l’ordre de l’établissement hospitalier.

C’est à ces conditions que l’ensemble des personnels hospitaliers pourront poursuivre dans la sérénité leurs missions au service de la population.


 

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