Le préfet suit l’avis du CODERST et refuse la demande de la société REXMA
Le préfet a notifié ce jour [14 octobre] à la société REXMA le rejet de sa demande d’ouverture de travaux miniers pour le site dit « crique Limonade ». Ce refus, proposé par le conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (CODERST) qui s’était réuni le 2 septembre 2015, est motivé essentiellement par les insuffisances constatées dans l’évaluation des impacts sur l’environnement de l’exploitation envisagée.
L’instruction a permis de mettre en évidence le fait que le porteur de projet avait produit une étude d’impact falsifiée et insincère. En effet, une centaine de modifications ont été apportées à la version initiale de l’étude d’impact élaborée par le bureau d’études, dans le but d’amoindrir les conséquences de l’exploitation sur l’écosystème de la crique. Ces manipulations ont délibérément atténué les impacts potentiels de l’exploitation, privant par là-même le public d’une consultation transparente et viciant la procédure d’instruction administrative.
Plus de 90 % des dossiers présentés font l’objet d’une décision positive du préfet, ce qui témoigne de la volonté de la plupart des professionnels de se conformer aux règles, mais aussi de l’efficacité de l’accompagnement de la profession par les services instructeurs, DEAL et Office National des Forêts, ainsi que par le pôle technique minier de Guyane (PTMG).
L’État souhaite accompagner de manière dynamique le développement d’un secteur minier légal, productif et responsable. Il rappelle la nécessité pour les professionnels de respecter leurs engagements : l’avenir prometteur de la filière aurifère en Guyane passera par le développement de projets respectueux des règles économiques, mais aussi sociales et environnementales.
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