L’institut Pasteur de la Guyane a confirmé ce week-end une infection par le virus de la fièvre jaune sur le territoire guyanais. C’est le deuxième cas en moins d’un an après celui diagnostiqué en août 2017. Selon les premières investigations, il s’agit d’une contamination locale survenue dans la zone forestière autour de la rivière Comté chez un patient non vacciné. Actuellement dans un état grave, il a été transféré dans un hôpital parisien.
La fièvre jaune est une maladie virale aiguë qui se transmet par la piqûre d’un moustique infecté, et peut donner lieu à des formes graves et potentiellement mortelles.
L’Agence régionale de santé, Santé publique France, la Collectivité territoriale de Guyane et leurs partenaires locaux mettent en place toutes les mesures nécessaires pour prévenir l’apparition de nouveaux cas. La Direction de la démoustication a déjà commencé ses opérations de démoustication sur les lieux fréquentés par le malade : domicile autour de la Comté, Centre
hospitalier de Cayenne et aéroport. Ce nouveau cas confirme que la fièvre jaune est bien présente sur l’ensemble de la Guyane, particulièrement sur les zones forestières y compris celles du littoral. Cela justifie l’obligation vaccinale sur l’ensemble du département.
La vaccination est la principale mesure de prévention contre la fièvre jaune. Le vaccin est sûr et très efficace. Une seule dose suffit généralement à conférer une immunité durable et une protection à vie contre la maladie. Il donne en 30 jours une protection immunitaire efficace à 99% des sujets vaccinés.
Il est possible de se faire vacciner chez la plupart des médecins généralistes et dans les centres suivants : CPS de la Croix Rouge, CDPS du Centre hospitalier de Cayenne, centres PMI de la CTG, consultation du voyageur au Centre hospitalier de Cayenne.
La liste des médecins et des centres est disponible sur le site ARS Guyane : https://www.guyane.ars.sante.fr/fievre-jaune.
Se protéger individuellement et collectivement contre les moustiques
Pour l’ensemble de la population, mais en particulier pour ceux présentant une contre-indication à la vaccination, la protection contre le moustique est essentielle par des mesures individuelles et collectives :
- en zone urbanisée comme en forêt, se protéger des piqures de moustiques en portant des vêtements longs, en utilisant des répulsifs cutanés (en respectant les précautions d’emploi, en particulier chez l’enfant et la femme enceinte) ainsi que des moustiquaires, en particulier de berceau chez le nouveau-né et le nourrisson.
- protéger l’habitat (moustiquaires, diffuseurs électriques, tortillons….).
- détruire les larves ainsi que les gites potentiels de reproduction des moustiques autour et dans l’habitat (en supprimant, les soucoupes sous les pots de fleurs et en vidant au moins une fois par semaine tous les récipients contenant de l’eau stagnante : détritus, gouttières…).
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