Le numéro 26 de la revue “Délits d’encre” éditée par les éditions du Petit Pavé vient de paraître. Il porte sur Damas et la Négritude. Le principal contributeur de ce numéro est le poète, journaliste et universitaire franco-congolais Thierry Sinda. Au sommaire « Léon-Gontran Damas, sève créole et négritude », présentation de l’association des Amis de Léon Damas (ASSALD) présidée par Eugenie Rezaire, poème biographique d’Henri Moucle sur Raphaël Elizé, le premier maire de couleur de la France métropolitaine, et poème hommage : « Poupées-noires-savantes-créoles » dédié à Eugenie Rezaire et aux autres membres féminins de l’ASSALD.
10 €. A commander en ligne : www.petitpave.fr
Résumé
Le mot négritude, selon les manuels, est apparu pour la première fois sous la plume d’Aimé Césaire dans les années 30, dans la revue « L’étudiant Noir », elle-même créée à Paris dans les années 30. La Négritude devient, dans les années 40, un courant littéraire et politique rassemblant des écrivains noirs francophones revendiquant l’identité noire et sa culture.
Ces écrivains et intellectuels noirs (Damas, Césaire, Senghor, Diop...) ont pour objectif de rendre la dignité aux peuples noirs après des années de frustration culturelle et politique. La Négritude avait comme double objectif de réhabiliter le « nègre » en valorisant son histoire, sa culture et participer ainsi à la construction de la civilisation universelle, ce qui est à l’opposé du communautarisme abondamment médiatisé de nos jours.
Consacrer un numéro de délit d’encre à « Damas et la Négritude » et donc au « Déni de l’Histoire Africaine » reste de nos jours un délit.
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