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Infos citoyennes

11/06/20
Les drives pourront davantage prélever

Alors que l’épidémie s’accélère en Guyane, les centres de prélèvement continuent de s’adapter pour répondre aux demandes de tests. Les laboratoires privés se renforcent tandis que l’ARS, avec l’aide des IDEL de l’Île-de-Cayenne, a créé un centre de prélèvement pour accueillir des cas contacts et les patients à qui les drives ne pourraient pas fournir de rendez-vous.

Tester, tester, tester ! Dans le cadre du déconfinement et de l’accélération de l’épidémie sur le territoire, la Guyane s’adapte au mot d’ordre de l’OMS. Avec ses corolaires – le traçage et l’isolement- le test permet de repérer le plus tôt possible les malades à risque de développer une forme grave de Covid-19 et l’émergence de nouveaux cluster. Et ainsi d’éviter le débordement du système de santé, de protéger les plus fragiles et les soignants, en première ligne dans la lutte contre l’épidémie. Aujourd’hui, plus de 200 tests sont effectués par jour sur le territoire.

Les drives, ouverts depuis lundi dernier, évoluent pour répondre à l’augmentation des besoins. « Ces deux premières semaines, c’était un peu un essai, témoigne Marc Ledy, patron des laboratoires privés Biosoleil. On a beaucoup de demande. On essaie d’augmenter. Les taux de positivité sont élevés, mais trouver des patients infectés, c’est ce qui nous stimule. Le but n’est pas de tester le copain du copain du copain d’un prescripteur. » Le laboratoire de l’avenue Léopold-Héder, à Cayenne, a fait l’acquisition d’un second automate. Marc Ledy espère qu’il entrera en service dans une quinzaine de jours.

Didier Musso, pour les laboratoires Eurofins, confirme que les patients « appellent beaucoup sur le numéro du laboratoire pour des renseignements ». Le premier jour de fonctionnement du drive, 7 personnes sont venues se faire prélever. Le lendemain 20. Au bout de 5 jours, il recrutait une infirmière de plus afin de doubler le rythme des prélèvements dès ce matin.

Sur son drive de Montjoly, les patients munis d’une prescription de test et ayant un rendez-vous attendent dans une file distincte des autres patients du laboratoire. Après avoir fourni les renseignements administratifs, les patients qui le nécessitent passent par une première tente pour une prise de sang, puis une seconde pour le prélèvement naso-pharyngé. « On fait du plus propre au plus sale. »



A Kourou, ceux qui nécessitent une prise de sang sont invités à d’abord effectuer le test RT-PCR du Covid-19, puis à revenir pour la prise de sang en cas de résultat négatif. Cela permet d’accélérer considérablement le débit du drive. Lundi matin, Alexandre, patient symptomatique de Macouria, témoignait avoir passé « 3 minutes » entre son entrée et sa sortie du parking du pôle omnisports de Kourou, où a été installé le drive. « Je suis resté dans la voiture. L’infirmière a pris les renseignements administratifs, nom, prénom, numéro de Sécurité sociale. Elle a fait le prélèvement, puis photographié mon ordonnance. Le plus long, ça a été de faire une photo nette ! »

La mise en place de ces drives, en plus de celui de l’Institut Pasteur de Cayenne, n’a pas empêché les délais de s’allonger pour obtenir un rendez-vous. Cela alors qu’un test dans les vingt-quatre heures est recommandé pour les patients symptomatiques. Pour réduire ces délais, l’ARS a créé un centre de prélèvement face à la maison médicale de garde. Ne doivent s’y rendre que des cas contacts sur invitation du centre d’appel de l’ARS ou du Dr Stéphanie Thomas, médecin libérale à Rémire-Montjoly, qui a accepté de participer au suivi des cas contacts.

Désormais, ce centre pourra accueillir les patients des drives lorsque ceux-ci ne seront pas en mesure de fournir un rendez-vous dans les 24 heures pour un cas symptomatiques ou, pour les cas contacts, dans les 7 jours suivant le contact avec un patient déclaré positif. Et réaliser des prélèvements au rythme de 15 par heure et par file.

Ce dispositif n’est pas là pour concurrencer les laboratoires privés et de l’Institut Pasteur. « Nous passons d’abord par eux. Mais s’ils sont débordés, ils pourront nous envoyer les patients à qui ils ne peuvent pas fournir de rendez-vous dans les vingt-quatre heures », insiste Alexandre de la Volpilière, directeur général adjoint de l’ARS.

Lors de ces derniers échanges avec les laboratoires privés, Alexandre de la Volpilière les a aussi rassurés sur les moyens matériels de tester. Côté réactifs, « cela commence à être plus souple en Métropole », souligne Marc Ledy. Pour ce qui est des écouvillons, le territoire en a actuellement de 16 000 à 17 000. « Nous pourrons vous aider. »


As the epidemic accelerates in French Guiana, the sampling centers continue to adapt to respond to requests for tests. Private laboratories are being strengthened while the ARS, with the help of IDELs in Cayenne, has created a collection center to accommodate contact cases and patients for whom the drives could not provide appointments.

Test, test, test! As part of the deconfinement and the acceleration of the epidemic on the territory, French Guiana is adapting to the watchword of the WHO. With its corollaries - tracing and isolation - the test makes it possible to identify as soon as possible the patients at risk of developing a serious form of Covid-19 and the emergence of new clusters. And thus to avoid the overflow of the health system, to protect the most vulnerable and the caregivers, on the front line in the fight against the epidemic. Today, more than 200 tests are carried out daily in the territory.

The drives, open since last Monday, are evolving to meet the increasing needs. "These first two weeks were a bit of a test," says Marc Ledy, boss of the private Biosoleil laboratories. We have a lot of demand. We are trying to increase. The positivity rates are high, but finding infected patients is what keeps us going. The purpose is not to test the friend of the friend of the friend of a prescriber. The laboratory on Avenue Léopold-Héder, in Cayenne, has acquired a second automated system. Marc Ledy hopes it will enter service in a fortnight.

Didier Musso, for the Eurofins laboratories, confirms that patients "call the laboratory number a lot for information". On the first day of operation of the drive, 7 people came to be sampled. The next day 20. After 5 days, he recruited an additional nurse in order to double the rate of the samples this morning.

On his drive to Montjoly, patients with a test prescription and having an appointment wait in a separate queue from other patients in the laboratory. After providing the administrative information, patients who require it go through a first tent for a blood test, then a second for the nasopharyngeal sample. “We do the cleanest to the dirtiest. "

In Kourou, those requiring a blood test are invited to first perform the Covid-19 RT-PCR test, and then return for the blood test in the event of a negative result. This significantly speeds up the drive throughput. Monday morning, Alexandre, a symptomatic patient from Macouria, testified that he spent "3 minutes" between entering and leaving the parking lot at the Kourou sports center, where the drive was installed. "I stayed in the car. The nurse took the administrative information, surname, first name, Social Security number. She took the sample and then photographed my prescription. The longest thing was to take a sharp photo! "

The installation of these drives, in addition to that of the Pasteur Institute in Cayenne, did not prevent the delays from getting longer to obtain an appointment. This while a test within twenty-four hours is recommended for symptomatic patients. To reduce these delays, the ARS created a collection center opposite the medical on-call center. There should only be contact cases at the invitation of the ARS call center or Dr Stéphanie Thomas, a liberal doctor at Rémire-Montjoly, who has agreed to participate in monitoring contact cases.

From now on, this center will be able to accommodate patients for drives when they will not be able to provide an appointment within 24 hours for a symptomatic case or, for contact cases, within 7 days of contact with a patient. declared positive. And take samples at a rate of 15 per hour and per line.

This device is not there to compete with private laboratories and the Institut Pasteur. "We go through them first. But if they are overwhelmed, they can send us the patients to whom they cannot provide an appointment within twenty-four hours, " insists Alexandre de la Volpilière, deputy director general of ARS.

During these last discussions with private laboratories, Alexandre de la Volpilière also reassured them about the material means to test. In terms of reagents, "it's starting to be more flexible in mainland France," says Marc Ledy. As for swabs, the territory currently has between 16,000 and 17,000. “We can help you. "
 

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