aller au menu  |  aller au contenu

connexion  |  inscription

Infos citoyennes

29/07/20
La libéralisation des tests s’applique aussi en Guyane

Depuis ce week-end, il est possible de se faire dépister en laboratoire ou site dédié (drive) sans prescription médicale. Davantage de professions sont aussi autorisées à réaliser le prélèvement naso-pharyngé pour la détection du Covid-19. Hier soir, médecins, biologistes, infirmiers libéraux, associations, CGSS et ARS ont fait le point sur les implications de ces nouveautés.

La possibilité de se faire dépister sans prescription médicale et l’élargissement du prélèvement naso-pharyngé à de nouvelles professions génèrent de nombreuses questions. Une vingtaine de professionnels de santé ont échangé sur le sujet, hier soir, autour de l’Agence régionale de santé et de la Caisse générale de sécurité sociale.



Il a d’abord été rappelé qu’il n’est possible de se faire dépister sans prescription que dans un laboratoire ou sur un site dédié de type drive. Un patient qui nécessite un prélèvement à domicile par un infirmier, par exemple parce qu’il est dans l’incapacité de se déplacer, devra avoir une prescription médicale.

L’un des défis posés par la libéralisation du dépistage est celui du suivi des patients qui n’ont pas été orientés vers le dépistage par un médecin. La plupart sont en mesure d’indiquer un médecin traitant au laboratoire. Dans le cas contraire, plusieurs pistes vont être étudiées pour garantir leur suivi : orientation vers la plateforme Médaviz, suivi sur Véyé mo santé ou par une cellule dédiée…

Avec environ 4000 tests réalisés par semaine pour une capacité de 8000 tests en Guyane, les capacités des laboratoires ne sont pas saturées. Les situations varient toutefois sur le territoire. Le drive de Saint-Laurent du Maroni a ainsi connu une forte croissance ces dernières semaines, tandis que la demande diminue à Cayenne. Hier soir, un laboratoire a fait, en revanche, état de difficultés en termes de ressources humaines. L’autorisation donnée à plusieurs professions de réaliser le prélèvement naso-pharyngé en vue du dépistage du Covid-19 devrait apporter de la souplesse. L’ARS s’est engagée à aider les laboratoires à entrer en contact avec ces professionnels.

Le test reste en effet un élément majeur de la stratégie « protéger, tester, isoler ». Sur ce point, le Dr Jacques Breton, président de l’URPS médecins, qui animait la réunion d’hier soir au côté de Clara de Bort, directrice générale de l’ARS, s’est félicité que la Guyane ait « testé dix fois plus (que les autres régions). Nous avons les courbes de mortalité les plus faibles de France. Je tiens à féliciter les soignants et les équipes administratives. Evidemment, nous pouvons toujours faire mieux. La partie n’est pas gagnée. »


Since this weekend, it is possible to be tested in a laboratory or a dedicated site (drive) without a medical prescription. More professions are also authorized to perform the nasopharyngeal swab for the detection of Covid-19. Yesterday evening, doctors, biologists, liberal nurses, associations, CGSS and ARS took stock of the implications of these novelties.

The possibility of getting tested without a medical prescription and the extension of nasopharyngeal sampling to new professions raise many questions. About twenty health professionals discussed the subject last night around the Regional Health Agency and the General Social Security Fund.

It was first recalled that it is only possible to be tested without prescription in a laboratory or on a dedicated drive-type site. A patient who requires a home sample by a nurse, for example because he is unable to move, will need a medical prescription.

One of the challenges posed by liberalization of screening is that of monitoring patients who have not been referred for screening by a physician. Most are able to direct a doctor to the laboratory. Otherwise, several avenues will be studied to ensure their follow-up: referral to the Médaviz platform, follow-up on "Véyé mo santé" or by a dedicated unit, etc.

With around 4,000 tests carried out per week for a capacity of 8,000 tests in French Guiana, the laboratory capacities are not saturated. However, the situations vary in the territory. The drive of Saint-Laurent du Maroni has thus experienced strong growth in recent weeks, while demand is declining in Cayenne. Yesterday evening, a laboratory, however, reported difficulties in terms of human resources. The authorization given to several professions to perform the nasopharyngeal swab for Covid-19 screening should provide flexibility. The ARS is committed to helping laboratories get in touch with these professionals.

Testing remains a major element of the “protect, test, isolate” strategy. On this point, Dr Jacques Breton, president of the URPS physicians, who led the meeting last night alongside Clara de Bort, director general of the ARS, welcomed the fact that French Guiana had "tested ten times more (than other regions). We have the weakest mortality curves in France. I would like to congratulate the caregivers and the administrative teams. Obviously, we can always do better. The game is not won. "
 

Raccourcis  




passer une petite annonce



passer une annonce de covoiturage





passer une annonce d’emploi












associations, postez vos actualités


participez au courrier des lecteurs

La Guyane c’est ici 

La qualité de l’Air avec
ATMO


 

Photothèque

Lancements 2022
Lancements 2022
Vol 259 Ariane 5

Annonceurs

Régie publicitaire