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Infos citoyennes

03/11/20
Une part significative des cas actuels de Covid-19 sont des cas importés

Santé publique France a mené la semaine dernière une enquête pour comprendre l’origine des contaminations actuellement déclarées en Guyane. Un échantillon de 22 personnes a été appelé pour un échange approfondi. Parmi elles, sept arrivaient de l’Hexagone ou des Antilles ou étaient des cas secondaires d’un cas importé de ces zones-là. Il est donc essentiel que les personnes arrivant en Guyane limitent au maximum leurs contacts pendant la semaine qui suit leur arrivée, même si elles ont présenté un résultat négatif avant d’embarquer. On leur conseille aussi fortement de réaliser un second test sept jours après celui effectué pour le vol. Des actions sont menées en ce sens à l’aéroport Félix-Eboué depuis samedi.

Ne pas revivre une crise des cas importés comme en mars-avril-mai. Tel est un des principaux objectifs de la période actuelle, où le Covid-19 circule à bas bruit en Guyane mais où la deuxième vague a démarré dans les zones avec lesquelles le territoire est le plus connecté : l’Hexagone et les Antilles. « Le risque majeur, c’est maintenant : le confinement n’a pas encore fait ses effets dans l’Hexagone et les gens n’ont pas annulé leurs billets d’avion», prévient Clara de Bort, directrice générale de l’ARS Guyane.

En effet, même si les voyageurs en provenance de Paris doivent impérativement présenter un résultat négatif d’un test PCR ou antigénique pour embarquer, le risque demeure que certains d’entre eux soient porteurs du virus, du fait :

  • Soit d’un résultat « faux négatif »
  • Soit d’une contamination postérieure au prélèvement réalisé 72h avant le vol.

Ainsi, alors que la situation épidémiologique de la Guyane s’améliore continument depuis septembre, l’arrivée de personnes contaminées pourrait fragiliser notre territoire. Ce risque est d’autant plus élevé que des personnes, se croyant abusivement négatives, pourraient diminuer leur vigilance et multiplier les contacts, dans un territoire qui n’est plus soumis aux restrictions.

La semaine dernière, Santé publique France (SpF) a réalisé une « enquête flash » sur la nature des contaminations actuellement déclarées en Guyane. Cette enquête s’ajoute aux opérations classiques de Contact tracing, réalisées par l’Assurance Maladie depuis juillet (appel des cas positifs, recueil des sujets contact, appel des sujets contacts).

Là, il s’agissait de comprendre finement l’origine des contaminations que nous connaissons aujourd’hui en Guyane. Un échantillon de 22 personnes a été appelé pour un échange approfondi. Parmi elles, sept arrivaient de l’Hexagone ou des Antilles ou étaient des cas secondaires d’un cas importé de ces zones-là (conjoint, famille, collègue d’une personne rentrant de métropole).

Cette enquête n’a pas vocation à tirer des enseignements de portée générale, rappelle SpF. Mais ce chiffre doit nous mettre en garde.

Ce travail de back-tracing n’était plus effectué depuis juin : au moment du pic épidémique, le nombre élevé de cas ne permet plus de mener une enquête détaillée auprès de chaque patient et de recouper les enquêtes de tous les cas pour trouver les points communs. Ce travail très poussé était mené au début de l’épidémie quand les cas étaient peu nombreux, et a permis de retarder le démarrage de la vague. C’est ce travail qui a permis à l’époque de repérer par exemple que plusieurs personnes positives s’étaient rendues Cité Arc-en-ciel pour diverses activités au cours des jours précédant leur résultat.

Ce travail de backtracing poussé ne peut plus être assuré quand il y a des cas partout. Quand un territoire est massivement touché, il n’est plus possible de trouver à coup une origine unique et quasi certaine : tout le monde croise tout le temps des personnes potentiellement contagieuses. Lorsque la vague est forte, la recherche de l’origine des contaminations est donc abandonnée, et les forces sont réorientées sur d’autres activités clé, comme celles relatives à la protection des personnes fragiles, à l’augmentation de l’offre de soins etc.

Mais la situation change de nouveau.. La circulation virale modérée actuelle en Guyane et la reprise épidémique dans l’Hexagone et aux Antilles justifient de reprendre ce travail d’enquête et d’analyse qualitative, pour mieux comprendre ce qui se passe et prendre des mesures adaptées, destinées à repousser le plus possible une perspective de 2e vague. Cette enquête flash sera donc renouvelée cette semaine.

Les résultats illustrent l’importance de se concentrer sur l’aéroport Félix-Eboué. Dès les résultats de l’enquête obtenus, l’ARS a décidé de relancer immédiatement une opération de prévention, ciblée sur les arrivants. Depuis samedi, des agents de l’ARS accueillent les passagers à leur arrivée sur le territoire. Plusieurs messages sont communiqués :

  • L’importance d’opter pour l’isolement volontaire, en évitant absolument les réunions familiales et professionnelles, les sorties au bar ou au restaurant pendant les sept jours suivants l’arrivée sur le territoire ;
  • L’intérêt d’effectuer un nouveau test, sept jours après le test négatif qui a permis de voyager jusqu’en Guyane, c’est-à-dire en moyenne quatre jours après le retour sur le territoire.

Ces messages aux personnes arrivant en Guyane seront multipliés, notamment avec le retour des vacances scolaires. Des discussions ont démarré avec les opérateurs téléphoniques et les compagnies, pour qu’ils relaient ces messages aux personnes arrivant sur le territoire. L’ARS Guyane ouvrira, sur son site internet, une page spéciale pour les voyageurs arrivant sur le territoire. Les jours qui viennent sont cruciaux pour retarder ou éviter un rebond épidémique brutal. L’ARS compte beaucoup sur les professionnels de santé pour relayer ces nouveaux réflexes de prévention auprès de leurs patients, dont les proches sont actuellement sur le retour.


Public Health France conducted a survey last week to understand the origin of the contaminations currently reported in French Guiana. A sample of 22 people was called for an in-depth discussion. Among them, seven came from France or the West Indies or were secondary cases of a case imported from these areas. It is therefore essential that people arriving in French Guiana limit their contact as much as possible during the week following their arrival, even if they presented a negative result before boarding. They are also strongly advised to perform a second test seven days after the one performed for the flight. Actions have been taken in this direction at Félix-Eboué airport since Saturday.

Do not relive a crisis of imported cases as in March-April-May. This is one of the main objectives of the current period, when the Covid-19 circulates quietly in French Guiana but where the second wave has started in the areas with which the territory is most connected: France and the West Indies. "The major risk is now: confinement has not yet taken effect in France and people have not canceled their plane tickets", warns Clara de Bort, director general of the ARS French Guiana.

Indeed, even if travelers from Paris must imperatively show a negative result of a PCR or antigen test to board, the risk remains that some of them are carriers of the virus, due to:

  •     Or a "false negative" result
  •     Or contamination subsequent to the sample taken 72 hours before the flight.

Thus, while the epidemiological situation in French Guiana has improved continuously since September, the arrival of infected people could weaken our territory. This risk is even higher as people, believing themselves to be abusively negative, could decrease their vigilance and increase contacts, in a territory that is no longer subject to restrictions.

Last week, Public Health France (SpF) carried out a “flash survey” on the nature of the contaminations currently declared in French Guyana. This investigation is in addition to the classic Contact tracing operations, carried out by the Health Insurance since July (call of positive cases, collection of contact subjects, call of contact subjects).

There, it was a question of understanding in detail the origin of the contaminations that we know today in French Guiana. A sample of 22 people was called for an in-depth discussion. Among them, seven arrived from France or the West Indies or were secondary cases of a case imported from these areas (spouse, family, colleague of a person returning from metropolitan France).

This survey is not intended to draw general lessons, says SpF. But this figure should warn us.

This back-tracing work had not been carried out since June: at the time of the epidemic peak, the high number of cases no longer made it possible to carry out a detailed investigation of each patient and to cross-check the investigations of all the cases to find the points. common. This very extensive work was carried out at the start of the epidemic when there were few cases, and made it possible to delay the start of the wave. It was this work that allowed the time to spot, for example, that several positive people had visited Arc-en-Ciel City for various activities in the days preceding their results.

This extensive backtracing work can no longer be carried out when there are cases everywhere. When a territory is massively affected, it is no longer possible to suddenly find a single and almost certain origin: everyone comes across potentially contagious people all the time. When the wave is strong, the search for the origin of contamination is therefore abandoned, and forces are redirected to other key activities, such as those relating to the protection of vulnerable people, to the increase in the supply of care. etc.

But the situation is changing again. The current moderate viral circulation in French Guiana and the epidemic resumption in France and the West Indies justify resuming this work of investigation and qualitative analysis, to better understand what is happening and take appropriate measures intended to push back as much as possible a prospect of the second wave. This flash survey will therefore be repeated this week.

The results illustrate the importance of focusing on Félix-Eboué Airport. As soon as the results of the investigation were obtained, the ARS decided to immediately relaunch a prevention operation, targeting the new arrivals. Since Saturday, ARS agents have greeted passengers as they arrive in the territory. Several messages are communicated:

  • The importance of opting for voluntary isolation, absolutely avoiding family and professional meetings, going out to bars or restaurants during the seven days following arrival in the territory;
  •     The value of performing a new test, seven days after the negative test which made it possible to travel to French Guiana, that is to say on average four days after returning to the territory.

These messages to people arriving in French Guiana will be multiplied, especially with the return of school holidays. Discussions have started with telephone operators and companies, so that they relay these messages to people arriving in the territory. ARS French Guyana will open a special page on its website for travelers arriving in the territory. The coming days are crucial in delaying or avoiding a sudden epidemic rebound. The ARS relies heavily on healthcare professionals to relay these new prevention reflexes to their patients, whose relatives are currently returning.
 

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