La cellule Covid de l’établissement organise des réunions d’information dans les services. Près de 20 % des personnels du centre hospitalier ont déjà reçu au moins leur première injection. La cellule COVID sillonne les services pour échanger avec les équipes.
« Je me serais bien fait vacciner, mais on n’a pas de recul. » Ces doutes d’une auxiliaire de puériculture, le Dr Mohamed Sakho ne les entend pas pour la première fois. Depuis une semaine, le responsable du centre de vaccination du Chog et ses collègues de la cellule Covid de l’établissement passent de service en service pour informer les professionnels de santé sur la vaccination. « Il y a beaucoup de fake news. On ne va pas renoncer à informer à cause de ça. Notre devoir, c’est de protéger la population, c’est d’être du côté de la science car la vaccination a sauvé des vies en éradiquant la variole, en réduisant le nombre de cas de poliomyélite », souligne le Dr Sakho.
Les urgences, la réanimation, la médecine générale, les médiateurs culturels… le Dr Sakho ne compte plus les professionnels de l’établissement avec qui il a échangé sur le sujet. Hier matin, c’était avec l’hémodialyse ; l’après-midi, à la maternité. « En hémodialyse, les soignants étaient très concernés car ils sont confrontés à des patients qui souffrent d’insuffisance rénale, à des patients qui risquent de faire des formes graves de Covid-19. »
A la maternité, les soignants sont moins sollicités par les mamans. « Certaines craignent que le vaccin soit obligatoire. En revanche, si on leur disait qu’avec le vaccin, on n’aurait plus à porter le masque, elles adhéreraient. » Catherine Lavielle, de la cellule Covid, les rassure : « Le vaccin contre le Covid ne fait pas partie du calendrier vaccinal. » En revanche, le vaccin ne dispense pas de porter le masque. « Mais comme je suis vacciné, vous êtes sûrs que ce n’est pas moi qui vous transmettrai le Covid. On casse une possible chaîne de transmission », souligne le Dr Sakho.
Aujourd’hui, le responsable du centre de vaccination évalue à « 15 à 20 % » la proportion des professionnels de santé du Chog qui ont reçu une première injection. « Selon les services, la sensibilité n’est pas la même. Beaucoup d’idées reçues circulent sur les réseaux sociaux. Elles jouent avec les peurs des gens. La peur est souvent plus forte que la vérité. Alors c’est notre rôle d’apporter les explications. » Et si jamais ses interlocuteurs expriment encore quelques réticences, le médecin a conservé, dans la mémoire de son téléphone portable, la vidéo du moment où il a reçu le vaccin. La démonstration par l’exemple.
The facility's Covid unit organizes information meetings in the departments. Nearly 20% of hospital staff have already received at least their first injection. The COVID cell travels through the services to discuss with the teams.
"I would have liked to have had the vaccine, but we have no hindsight." These doubts of a childcare assistant, Dr. Mohamed Sakho does not hear them for the first time. For the past week, the head of the Chog vaccination center and his colleagues in the facility's Covid cell have been going from service to service to inform healthcare professionals about the vaccination. There is a lot of fake news. We are not going to give up informing because of that. "Our duty is to protect the population, to be on the side of science because vaccination has saved lives by eradicating smallpox, reducing the number of polio cases ", said Dr Sakho.
Emergencies, intensive care, general medicine, cultural mediators ... Dr Sakho no longer counts the professionals of the establishment with whom he spoke on the subject. Yesterday morning it was with hemodialysis; in the afternoon, in the maternity ward. “In hemodialysis, caregivers were very concerned because they are dealing with patients with kidney failure, patients who are at risk of severe forms of Covid-19. "
At the maternity ward, caregivers are less solicited by mothers. “Some fear that the vaccine is mandatory. On the other hand, if we told them that with the vaccine, we would no longer have to wear the mask, they would adhere. " Catherine Lavielle, reassures them. " The vaccine against Covid is not part of the vaccination schedule. On the other hand, the vaccine does not exempt from wearing the mask. " But since I am vaccinated, you are sure that it is not me who will transmit the Covid to you. We are breaking a possible chain of transmission, ” underlines Dr Sakho.
Today, the person in charge of the vaccination center estimates at "15 to 20%" the proportion of health professionals in Chog who have received a first injection. "Depending on the service, the sensitivity is not the same. A lot of misconceptions are circulating on social networks. They play with people's fears. Fear is often stronger than the truth. So it's our role to provide the explanations." And if ever his interlocutors still express some reluctance, the doctor has kept, in the memory of his cell phone, the video of the moment when he received the vaccine. Demonstration by example.
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