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Infos citoyennes

19/04/21
Pendant la crise du Covid-19, les outils numériques en santé sont en plein boom

Avec la nécessité de limiter les déplacements et le risque d’exposition avec les personnes contagieuses, les outils numériques sont plébiscités depuis le début de la pandémie. La santé n’est pas à l’écart, comme le montre les expériences de la téléconsultation, des messageries ou des dossiers patients informatisés. Alors que démarre la troisième vague, la téléconsultation est une solution qu'il ne faut pas hésiter à proposer à ses patients.

Il y a un an, quand l’épidémie de Covid-19 a démarré en Guyane, le Dr Jérémie Bouche, médecin généraliste à Rémire-Montjoly, n’était « pas favorable » à la téléconsultation. « J’avais peur qu’on perde beaucoup d’informations. » Un an plus tard, il fait partie des médecins convaincus par cet outil et qui continue de l’utiliser. « Beaucoup moins que pendant la première vague. Entre 0 et 5 par semaine », témoignait-il mi-mars 2021, au moment où les contaminations étaient au plus bas.

En Guyane, la téléconsultation a connu un coup d’accélérateur pendant la première vague. Pour éviter les déplacements de patients, potentiellement contagieux, dans les cabinets, la Garde médicale de Cayenne (GMC) et le GCS Guyasis ont mis sur pied, à titre expérimental, une permanence de téléconsultation, avec la solution Médaviz financée par l’ARS. Confidentielle à son lancement début avril, son utilisation a suivi l’évolution de l’épidémie en Guyane :

  • le premier mois, 240 téléconsultations ont été réalisées ;
  • 153 le deuxième mois ;
  • Puis au minimum 147 par semaine lors de la première vague, avec un record à 264 téléconsultations entre les 22 et 29 juin, qui correspondent au pic de l’épidémie ;
  •  Sa fréquentation a ensuite baissé au rythme du reflux épidémique. Décision a été prise de l'arrêter le 31 août, les appels étant devenus très rares.
     

L’équipe de téléconsultation, composée de 14 médecins à son lancement, s’est étoffée pour en compter jusqu’à 21. La plupart continuent de l'utiliser. « La plateforme a été créée en quinze jours et a donc essuyé les dysfonctionnements inévitables. La télémédecine peut offrir une solution à l'isolement et au vieillissement de la population, au suivi des malades dans les zones isolées et de ceux présentant des pathologies lourdes ou chroniques, souligne le Dr Jean-Charles Gardrat, désormais ancien président de la GMC et à l’origine de la plateforme. Elle a su remplir son rôle au moment du pic épidémique. Cette plateforme peut initier de nombreux autres projets adaptés aux particularités de la Guyane : communes isolées et faible couverture médicale. Il est tout à fait envisageable d'ouvrir des salles de consultation bien équipées et sécurisés dans des centres de santé, des pharmacies ou dans des cabinets d’infirmiers libéraux. »

Aujourd’hui, le Dr Bouche privilégie la téléconsultation pour deux types de patients principalement :

  • « Pour des personnes qui ont de la fièvre ou qui ont fait un test et ont des symptômes. Par précaution, ils préfèrent ne pas venir au cabinet. C’est très bien ;
  • Pour le suivi de certains patients. Que les personnes diabétiques, que l’on voit quatre fois par an, réalise une fois une téléconsultation pour regarder les résultats d’analyse, c’est adapté. »
     

L’expérimentation de la plateforme de téléconsultation s’est achevée mais de nombreux médecins ont désormais intégré un outil de téléconsultation. Nombre d'entre eux continuent d'utiliser Médaviz, mais d'autres solutions peuvent être proposées. « J’ai mon planning de rendez-vous et, au milieu, je peux avoir une téléconsultation. » Plus rarement, certains utilisent Qare ou Maiia.

Aujourd'hui en Guyane, environ 70 professionnels de santé - médecins généralistes, spécialistes ou sage-femmes - proposent de la téléconsultation.

En cette période de reprise épidémique, les médecins sont invités à faire connaître largement à leurs patients le ou les outils de téléconsultation qu’ils ont choisis.


With the need to limit travel and the risk of exposure with contagious people, digital tools have been popular since the start of the pandemic. Health is not on the sidelines, as experiences with teleconsultation, messaging or computerized patient records show. As the third wave begins, teleconsultation is a solution that you should not hesitate to offer to your patients.

A year ago, when the Covid-19 epidemic started in French Guiana, Dr Jérémie Bouche, general practitioner in Rémire-Montjoly, was "not in favor" of teleconsultation. “I was worried that we would lose a lot of information." A year later, he is one of the doctors convinced by this tool and who continues to use it. “Much less than during the first wave. Between 0 and 5 per week,” he testified in mid-March 2021, when contamination was at its lowest.

In French Guiana, teleconsultation gained momentum during the first wave. To prevent potentially contagious patient travel in practices, the Cayenne Medical Guard (GMC) and GCS Guyasis have set up, on an experimental basis, a teleconsultation service, with the Medaviz solution funded by the ARS. Confidential when it was launched in early April, its use has followed the evolution of the epidemic in French Guiana:

  •     the first month, 240 teleconsultations were carried out;
  •     153 the second month;
  •     Then at least 147 per week during the first wave, with a record of 264 teleconsultations between June 22 and 29, which corresponds to the peak of the epidemic;
  •      Its attendance then fell to the rhythm of the epidemic reflux. Decision was taken to arrest him on August 31, as appeals have become very rare.

The teleconsultation team, made up of 14 doctors when it was launched, has grown to 21. Most continue to use it. “The platform was created in two weeks and therefore suffered from the inevitable dysfunctions. Telemedicine can offer a solution to the isolation and aging of the population, to monitoring patients in isolated areas and those with serious or chronic pathologies, underlines Dr Jean-Charles Gardrat, now former president of the GMC and at the origin of the platform. It was able to fulfill its role at the time of the epidemic peak. This platform can initiate many other projects adapted to the particularities of French Guiana: isolated municipalities and poor medical coverage. It is quite possible to open well-equipped and secure consultation rooms in health centers, pharmacies or in private nurses' offices. "

Today, Dr. Bouche favors teleconsultation for two types of patients mainly:

  •     “For people who have a fever or who have been tested and have symptoms. As a precaution, they prefer not to come to the office. It is very good ;
  •     For the follow-up of certain patients. It is fine for people with diabetes, who are seen four times a year, to do a teleconsultation once to look at the test results. "

Experimentation with the teleconsultation platform has ended, but many doctors have now integrated a teleconsultation tool. Many of them continue to use Medaviz, but other solutions may be proposed. "I have my appointment schedule and in the middle I can have a teleconsultation. More rarely, some use Qare or Maiia.

Today in French Guiana, around 70 health professionals - general practitioners, specialists or midwives - offer teleconsultation.

In this period of epidemic recovery, physicians are encouraged to make their patients widely aware of the teleconsultation tool (s) they have chosen.
 

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