aller au menu  |  aller au contenu

connexion  |  inscription

Infos citoyennes

17/05/21
Les évacuations sanitaires stratégiques sont prêtes à redémarrer

Le plan Stratévac a été enclenché ce week-end par l’ARS. Ce dispositif avait déjà été utilisé durant la première vague. Treize patients de Guyane avaient été pris en charge aux Antilles. Dès aujourd’hui, les médecins pourront décider de transférer un patient vers la Martinique, si son état est suffisamment stable pour supporter le voyage.

Depuis trois semaines, deux patients sont admis en moyenne chaque jour en réanimation pour Covid-19. C’est autant qu’au pic de la deuxième vague. Mais en janvier, ce rythme n’avait duré que les quinze derniers jours et le pic des contaminations étaient déjà franchi, ce qui n’est peut-être pas le cas cette fois-ci.

Samedi, il ne restait que deux lits disponibles sur l’ensemble du territoire. Ce malgré les six armés par l’armée depuis lundi dernier. Le risque que les services de réanimation des trois centres hospitaliers soient débordés, qu’il faille choisir quel patient serait admis en réanimation et lequel ne le serait pas était réel. Après une réunion, samedi, de la cellule de crise du groupement hospitalier de territoire (GHT), Clara de Bort, directrice générale de l’ARS, a décidé la reprise des évacuations sanitaires stratégiques.

« Nous savons que malheureusement, le nombre de patients atteints de forme grave de Covid-19 va continuer d’augmenter, compte tenu de l’augmentation des contaminations et de la faible couverture vaccinale, a souligné Clara de Bort, hier au micro de Guyane la 1ère. Il est important de conserver des lits disponibles 24h/24. Nous avons énormément de malades. Avec les contaminations que nous constatons depuis plusieurs semaines, il était écrit que nous aurions beaucoup de patients graves. »

A compter d’aujourd’hui donc, des patients de réanimation atteints de Covid-19 pourront être transférés vers la Martinique. Les médecins des centres hospitaliers de Guyane détermineront quels patients peuvent y être conduits. Il s’agit de patients dont l’état est stable, à qui le voyage en avion n’entraînera pas de perte de chance, et qui ne sont pas susceptibles de sortir de réanimation à court terme. A la différence de la première vague, cette fois-ci, ce sont les personnels du CHU de Martinique qui viendront en Guyane prendre en charge les patients et les transférer aux Antilles.

« Les soignants font des choses extraordinaires, avec énormément d’heures supplémentaires, en annulant leurs congés, en annulant leurs formations, poursuit Clara de Bort. Mais les personnels soignants ne peuvent pas tout. Il faut absolument que l’on arrête de se contaminer les uns les autres en se testant, en s’isolant et en se vaccinant. On ne peut pas seulement compter sur les personnels de soins pour prendre en charge les conséquences de nos actes. »

♦ Le Samu Martinique en renfort

Le dispositif Stratévac de cette troisième vague connaît une modification par rapport à ce qui avait été mis en place durant la première vague. Les équipes du centre hospitalier de Cayenne bénéficieront du renfort d’une équipe du Samu de Martinique.

Ainsi, lorsqu’une ou plusieurs évacuations stratégiques seront décidées, une équipe du Samu Martinique (un médecin et un infirmier, plus son matériel) viendra en Guyane par ligne régulière la veille des évacuations. L’hôpital de Cayenne se chargera de son transport et de son hébergement jusqu’au lendemain. L’équipe antillaise viendra en réanimation prendre en charge son patient. Si un second patient doit être transféré, celui-ci sera pris en charge par une équipe et le matériel du Samu de Guyane. Le ou les patients seront transférés jusqu’à la base aérienne de l’Armée de l’air, à Matoury, par les ambulances Louisor. Le ou les patients seront alors acheminés en Casa militaire jusqu’en Martinique. En effet, il n’est pas possible de transporter des patients atteints de Covid-19 sur les lignes régulières. L’avion de l’armée sera décontaminé sur place ; les soignants de Martinique rentreront chez eux ; ceux de Guyane passeront une nuit sur place et reviendront à son bord le lendemain.

« C’est une organisation qui n’aurait pas été possibles, sans des partenaires inhabituels pour les  évacuations sanitaires, explique le Dr Pierre Sallerin, du Samu 973 : les Forces armées en Guyane, les ARS Guyane et Martinique, et la préfecture à travers l’état-major interministériel de zone. »


The Stratévac plan was launched this weekend by the ARS. This device had already been used during the first wave. Thirteen patients from French Guiana had been treated in the Antilles. As of today, doctors will be able to decide to transfer a patient to Martinique, if his condition is stable enough to withstand the trip.

For three weeks, two patients have been admitted on average each day in intensive care for Covid-19. This is as much as at the peak of the second wave. But by January, this pace had only lasted for the last fortnight and the peak of contaminations had already been crossed, which may not be the case this time around.

As of Saturday, there were only two beds available nationwide. This despite the six armed by the army since last Monday. The risk that the intensive care units of the three hospitals would be overwhelmed, that it would be necessary to choose which patient would be admitted to intensive care and which would not, was real. After a meeting on Saturday of the crisis unit of the territorial hospital group (GHT), Clara de Bort, director general of the ARS, decided to resume strategic medical evacuations.

"We know that unfortunately, the number of patients with severe form of Covid-19 will continue to increase, given the increase in contamination and the low vaccination coverage," said Clara de Bort, yesterday at the microphone of Guyane La 1ère. It is important to keep beds available 24 hours a day. We have a lot of sick people. With the contaminations that we have been seeing for several weeks, it was written that we would have a lot of serious patients."

As of today, ICU patients with Covid-19 can be transferred to Martinique. Doctors from French Guiana hospitals will determine which patients can be taken there. These are patients whose condition is stable, who will not lose their luck with air travel, and who are not likely to recover from intensive care in the short term. Unlike the first wave, this time, it is the staff of the Martinique University Hospital who will come to French Guiana to take care of the patients and transfer them to the West Indies.

"The caregivers are doing extraordinary things, with a lot of overtime, canceling their leave, canceling their training," says Clara de Bort. But caregivers cannot do everything. It is imperative that we stop infecting each other by testing, isolating and vaccinating. We cannot only rely on healthcare personnel to take charge of the consequences of our actions. "

♦ Samu Martinique as reinforcement

The Stratévac device for this third wave has undergone a modification compared to what was put in place during the first wave. The teams from the Cayenne hospital center will benefit from the support of a Martinique Samu team.

Thus, when one or more strategic evacuations are decided, a team from Samu Martinique (a doctor and a nurse, plus his equipment) will come to French Guiana by regular line the day before the evacuations. Cayenne Hospital will take care of his transport and accommodation until the next day. The West Indian team will come to intensive care to take care of his patient. If a second patient has to be transferred, he will be taken care of by a team and equipment from the Samu in French Guiana. The patient (s) will be transferred to the Air Force base in Matoury by Louisor ambulances. The patient (s) will then be transported to Casa Militaire as far as Martinique. Indeed, it is not possible to transport patients with Covid-19 on regular lines. The army plane will be decontaminated on site; Martinique caregivers will return home; those from French Guiana will spend a night there and return on board the next day.

"It is an organization that would not have been possible without unusual partners for medical evacuations," explains Dr Pierre Sallerin, of Samu 973: the Armed Forces in French Guyana, the ARS Guyana and Martinique, and the prefecture in through the interministerial zone staff. "

Raccourcis  




passer une petite annonce



passer une annonce de covoiturage





passer une annonce d’emploi












associations, postez vos actualités


participez au courrier des lecteurs

La Guyane c’est ici 

La qualité de l’Air avec
ATMO


 

Photothèque

Lancements 2022
Lancements 2022
Vol 259 Ariane 5

Annonceurs

Régie publicitaire