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Infos citoyennes

25/05/21
La Croix-Blanche acteur incontournable de la lutte contre le Covid-19

Depuis le premier jour de l’épidémie en Guyane, les secouristes participent à la gestion de crise. Depuis deux mois, ils accueillent toutes les personnes qui vont se faire vacciner à l’Encre, à Cayenne.

Habituellement, un mois de mai, pour les secouristes de la Croix-Blanche, est synonyme de semi-marathon de Macouria, de fêtes des personnes âgées, de rassemblements sportifs de collégiens ou de spectacles dans les salles de Guyane. L’année est généralement rythmée par le carnaval en janvier-février, les fêtes communales pendant les grandes vacances ou encore le Tour cycliste de Guyane fin août. Mais ça, c’était avant.

Depuis un peu plus d’un an, les secouristes se sont partagés entre les centres d’isolement des malades, l’accueil des passagers à l’aéroport ou des automobilistes au point de contrôle routier de Régina, et actuellement le centre de vaccination de l’Encre. Avec ses 70 secouristes bénévoles et les 4 salariés répartis sur tout le territoire, la Croix-Blanche s’est vite révélée comme un des acteurs de la lutte contre l’épidémie de Covid-19 en Guyane. « Depuis les premiers jours, nous enchaînons les missions, confirme son président Marcel Dauphin. Ce que nous faisions habituellement, pour le moment, c’est impossible » en raison des restrictions sanitaires pour les activités culturelles et sportives.

Depuis deux mois, les milliers de personnes qui se sont fait vacciner à l’Encre ont été accueillis par les secouristes. Deux se tiennent à l’entrée depuis le premier jour. « On vérifie sur la liste qu’ils ont bien rendez-vous. On vérifie les autorisations parentales pour les mineurs. Désormais, à ceux qui viennent sans rendez-vous, on dit de patienter et on les fait passer dès qu’il y a la possibilité. Parfois, des personnes sont excitées parce qu’elles ne veulent pas attendre, alors on les calme. L’essentiel, c’est de bien gérer le flux pour que le centre ne soit pas débordé », liste le président. Depuis le départ des sapeurs-pompiers pour le centre de vaccination du Progt, à Matoury, la Croix-Blanche réalise aussi le pré-accueil administratif. « On distribue les formulaires et on aide les personnes à les remplir. Il y a souvent des étrangers qui ne comprennent pas le français, alors les secouristes leur donnent un coup de main. »

Mais si leur présence au centre de vaccination les a mis en pleine lumière, les secouristes interviennent depuis le premier jour dans la lutte contre le Covid-19. Quand les malades qui ne pouvaient pas s’isoler chez eux ont été hébergés à l’hôtel du Fleuve, à Sinnamary, « nous étions là 7J/7. On accueillait les patients, on les encadrait. Il y a eu jusqu’à 150 personnes. On a géré quelques malaises la nuit. On faisait le lien avec les sapeurs-pompiers. »

Lorsque la présence des secouristes est requise, c’est l’état-major interministériel de zone (Emiz, préfecture) qui sollicite la Croix-Blanche. Et c’est l’Agence régionale de santé (ARS) qui l’indemnise. « Cela me permet de donner des vacations à mes secouristes. Ils viennent souvent sur leurs jours de repos voire posent des congés. » Et en un an, ça n’a pas arrêté. Après Sinnamary, ils ont encadré un dispositif d’isolement similaire et l’aval hospitalier à l’hôtel Mercure de Kourou. Ou encore l’isolement au collège de Saint-Georges. L’information aux automobilistes qui voulaient franchir le point de contrôle routier de Régina, l’an dernier à la fin du confinement. Et plus récemment l’aide aux passagers qui devaient effectuer un autotest à l’aéroport Félix-Eboué.

Pour que tout se passe bien, cet ancien commandant des sapeurs-pompiers se veut vigilant sur les recrutements. « Il est hors de question de recruter à tout-va. Je repère les personnes lors des formations aux premiers secours. Il faut qu’elles aient envie d’aider les autres. »

- Les prises de premier rendez-vous repartent à la hausse

Marcel Dauphin, le président de la Croix-Blanche, l’a constaté : « Il y a eu plus de monde ce week-end que d’habitude » au centre de vaccination de l’Encre, à Cayenne. Dimanche, 620 personnes (première et seconde doses) se sont fait vacciner. Hier, le rythme n’a guère faibli. « J’avais prévu trois secouristes de la Croix-Blanche. Heureusement que je suis venu aussi. » Sa collègue Jacqueline Ephraïm note que « depuis ce week-end, on a une vague de jeunes qui arrivent. On a beaucoup de mineurs accompagnés de leurs parents. Quelque part, il y a une prise de conscience. »

Ce sentiment d’une nouvelle dynamique dans la prise de premier rendez-vous se confirme aussi dans les données de la semaine dernière : 2 590 premières injections ont été réalisées contre 2 284 la semaine précédente, soit une augmentation de 13,4 %. Dans le détail,

  • L’Encre passe de 1 137 à 1 236 (+ 8,7 %) ;
  • Le Progt de 292 à 382 (+ 30 %) ;
  • Le Chog de 292 à 388 (+ 32,9 %) ;
  • Le CHK, qui avait moins baissé ces dernières semaines, de 478 à 500 (+4,6 %).
            

Ce n’est qu’un début toutefois. Marcel Dauphin constate encore de fortes réticences. « Il y a trop de fake news qui retardent la campagne. C’est le seul traitement que l’on a aujourd’hui. On ne peut pas aller contre des scientifiques qui travaillent sur les vaccins contre les coronavirus depuis des années ! Ici, on a le vaccin le plus efficace. Il faut y aller, si on veut s’en sortir. Beaucoup de gens appréhendent le vaccin, alors si en plus, certaines personnes racontent n’importe quoi… Autour de moi, j’ai encore beaucoup de réfractaires. Je me suis fait vacciner très vite. Je leur explique, je leur montre que je ne suis pas mort et qu’il ne m’ait pas poussé trois bras. Et psychologiquement, c’est plus confortable. Je me sens protégé. »


Since the first day of the epidemic in French Guiana, rescuers have been involved in crisis management. For the past two months, they have been welcoming all those who are going to be vaccinated with Ink, in Cayenne.

Usually, a month of May, for the rescuers of the Croix-Blanche, is synonymous with the Macouria half-marathon, senior citizens' parties, sports gatherings of college students or shows in the halls of French Guiana. The year is generally punctuated by carnival in January-February, municipal festivals during the summer holidays or the French Guiana Cycling Tour at the end of August. But that was before.

For a little over a year, rescuers have been divided between the isolation centers for the sick, the reception of passengers at the airport or motorists at the Regina road checkpoint, and currently the vaccination center of Ink. With its 70 volunteer rescuers and 4 employees spread across the country, the Croix-Blanche quickly emerged as one of the players in the fight against the Covid-19 epidemic in French Guiana. “Since the early days, we have been carrying out missions, confirms its president Marcel Dauphin. What we used to do, at the moment, is impossible" due to health restrictions for cultural and sporting activities.

For two months, the thousands of people who have been vaccinated with EnCre have been greeted by rescuers. Two have been standing at the entrance since day one. "We check the list that they have a date. Parental permissions are checked for minors. From now on, those who come without an appointment are told to wait and are passed on as soon as possible. Sometimes people get excited because they don't want to wait, so we calm them down. The key is to manage the flow well so that the center is not overwhelmed, " said the president. Since the departure of the firefighters for the vaccination center of Progt, in Matoury, the Croix-Blanche has also carried out the administrative pre-reception. “We distribute the forms and help people fill them out. There are often foreigners who do not understand French, so rescuers give them a hand. "

But if their presence at the vaccination center has brought them to light, rescuers have been intervening since day one in the fight against Covid-19. When the sick who could not isolate themselves at home were accommodated at the Hotel du Fleuve in Sinnamary, "we were there 7 days a week. We welcomed patients, we supervised them. There were up to 150 people. We managed some discomfort at night. We made the link with the firefighters. "

When the presence of rescuers is required, it is the interministerial zone staff (Emiz, prefecture) which requests the White Cross. And it is the Regional Health Agency (ARS) that compensates him. “This allows me to give vacations to my rescuers. They often come on their days off or even take time off." And in a year, it hasn't stopped. After Sinnamary, they supervised a similar isolation device and hospital downstream at the Mercure hotel in Kourou. Or the isolation at the college of Saint-Georges. Information for motorists who wanted to pass through the Regina checkpoint last year after lockdown ended. And more recently, assistance to passengers who had to perform a self-test at Félix-Eboué airport.

So that everything goes well, this former commander of the firefighters wants to be vigilant about recruitments. “It is out of the question to recruit all the way. I spot people during first aid training. They have to want to help others."

- First appointment bookings are on the rise

Marcel Dauphin, president of the Croix-Blanche, observed: "There were more people this weekend than usual" at the Encre vaccination center in Cayenne. On Sunday, 620 people (first and second doses) were vaccinated. Yesterday, the pace hardly slackened. "I had planned three rescue workers from the White Cross. Fortunately, I came too." Her colleague Jacqueline Ephraïm notes that "since this weekend, we have had a wave of young people arriving. We have a lot of minors accompanied by their parents. Somewhere there is awareness."

This feeling of a new dynamic in making first appointments is also confirmed in the data from last week: 2,590 first injections were given against 2,284 the previous week, an increase of 13.4%. In details,

  • Encre goes from 1,137 to 1,236 (+ 8.7%);
  • The Progt from 292 to 382 (+ 30%);
  • Le Chog from 292 to 388 (+ 32.9%);
  • The CHK, which had fallen less in recent weeks, from 478 to 500 (+ 4.6%).

This is only the beginning, however. Marcel Dauphin still notes strong reservations.There is too much fake news delaying the campaign. This is the only treatment we have today. We cannot go against scientists who have been working on coronavirus vaccines for years! Here we have the most effective vaccine. We have to go, if we want to get out. A lot of people are apprehensive about the vaccine, so if on top of that, some people are telling nonsense ... Around me, I still have a lot of refractories. I got vaccinated very quickly. I explain to them, I show them that I am not dead and that he did not push me three arms. And psychologically, it's more comfortable. I feel protected. "
 

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