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Infos citoyennes

29/06/21
Améliorer le port du masque au travail, un enjeu majeur en cas de reprise épidémique

En Guyane, une contamination sur cinq se produit sur le lieu de travail, là où le port du masque semble en baisse. Tels sont deux des principaux enseignements de l’enquête ContaCovid, réalisée par Santé publique France pour le compte de l’Agence régionale de santé. L’enquête, qui se poursuit jusqu’à demain, souligne aussi la bonne acceptation des mesures de freinage de l’épidémie.

Mieux comprendre les contaminations et aider la prise de décision en cas de nouvelles vagues. Tels sont les objectifs de l’enquête ContaCovid, menée par Santé publique France (SpF), en Guyane. Cinquante-trois premiers entretiens ont été menés en mars, à un moment où l’épidémie était au plus bas, auprès de personnes ayant contracté le Covid-19, pour connaître les modalités de leur infection, leur rapport au masque, leur opinion sur les mesures de freinage et sur la vaccination. Entre le 23 avril et le 2 juin, 440 cas confirmés de Covid-19, soit 8 % des personnes infectées pendant cette période, ont été interrogées à leur tour pour voir si les réponses différaient lorsque l’épidémie est au plus haut.

80% déclarent ne pas avoir porté le masque au moment de la contamination

« Les modalités de contamination sont globalement les mêmes : le domicile et la sphère professionnelle sont les deux principaux lieux de contamination », souligne Luisiane Carvalho, de Santé publique France.  La moitié des contaminations ont lieu au domicile, selon les répondants, et une sur cinq sur le lieu de travail. Dans le même temps, les personnes interrogées sont moins nombreuses à porter le masque en milieu professionnel, selon leurs déclarations. Elles étaient 68 % en mars, alors que l’épidémie était au plus bas. Elles ne sont plus que 57 % dans le deuxième volet de l’enquête, qui correspond au pic de cette troisième vague. Globalement, le port du masque est un réel levier pour accélérer la descente de notre troisième vague et freiner l’arrivée de la quatrième: une sur cinq seulement portait le masque au moment de sa contamination, selon les déclarations des personnes interrogées. Ce n’était guère mieux en mars (27 %).

Le masque davantage porté chez les proches et dans la rue

Bonne nouvelle néanmoins : le port du masque semble s’améliorer lors des visites à la famille ou aux amis C’est une progression très intéressante, car ce port du masque dans la sphère privée peut sensiblement limiter les contaminations de proches fragiles. Les personnes interrogées signalent aussi le porter davantage dans la rue, et quasiment toutes indiquent le porter dans les magasins.

Les mesures de freinage bien acceptées…

Réalisé au moment le couvre-feu était renforcé, où les restaurants et les écoles fermaient, ce second volet analyse aussi l’appréciation des mesures de freinage auprès des personnes interrogées. Le couvre-feu (67 %) et la fermeture anticipée des restaurants (69 %) sont bien vécus par plus de deux tiers des personnes interrogées ; la limitation des activités culturelles et sportives (53 %) et l’interdiction des rassemblement de plus de 6 personnes par plus de la moitié (51 %). Ceux qui disent les vivre mal sont minoritaires : respectivement 19, 17, 33 et 23 %.

… et jugées nécessaires

De la même manière, les répondants sont une majorité à juger ces mesures nécessaires :

- 64 % estiment le couvre-feu tout à fait ou plutôt nécessaires ;
- 69 % approuvent la fermeture anticipée des bars et restaurants. C’est davantage qu’au mois de mars, quand l’épidémie était au plus bas ;
- 73 % valident l’interdiction des rassemblement de plus de 6 personnes. Là aussi, l’approbation est en hausse ;
- La limitation des activités sportives et culturelles est la mesure qui fait le plus débat : 55 % la jugent nécessaire ; 45 %, non.

Vaccination : une évolution sensible du positionnement

Concernant la vaccination, les opinions défavorables demeurent majoritaires : 71% des personnes positives interrogées n’accepteraient pas de se faire vacciner si cela leur était proposé au moment de l’enquête (proportion identique à mars). La raison la fréquente de ce refus est le « manque de confiance dans le vaccin » contre la Covid-19 (58% vs 56% en mars).

Néanmoins, le fait d’être « contre la vaccination d’une manière générale » diminue fortement. En mars, 25% des participants refusant la vaccination « de manière générale », alors que sur la période d’avril à juin, ce motif n’est avancé plus que par 4% des participants. Cela traduit une forte évolution du positionnement des personnes défavorables au vaccin.

Désormais les personnes ne sont presque plus défavorables d’une manière générale, mais préfèrent davantage utiliser « un autre moyen de prévention » (29% des répondants, contre 4% en mars).

L’enquête se poursuit

Les deux enquêteurs chargés d’appeler des personnes vont poursuivre les entretiens jusqu’à demain. A l’issue, Santé publique France entamera une analyse des résultats. Il s’agira d’établir des profils des répondants, en fonction de leurs données socio-démographiques telles l’âge (36 ans en moyenne), le lieu de résidence (à 69 % dans l’agglomération cayennaise), l’état de santé (22 % ont déclaré un problème de santé durable ou une maladie chronique), l’activité ou le niveau d’études.

Cet article est issu de la Lettre pro de l’Agence régionale de santé. Vous pouvez vous y abonner en remplissant le formulaire suivant : https://forms.sbc28.com/5a8bed50b85b5350ef1cd117/t13M7zUZQi2XMq5E3DdnhQ/0WQoeDwjRXqJblCpKbLDzA/form.html


In French Guiana, one in five contamination occurs in the workplace, where the wearing of a mask seems to be on the decline. These are two of the main findings of the ContaCovid survey, carried out by Public Health France on behalf of the Regional Health Agency. The investigation, which continues until tomorrow, also underlines the good acceptance of the measures to curb the epidemic.

Better understanding contaminations and helping decision-making in the event of new waves, these are the objectives of the ContaCovid survey, conducted by Santé publique France (SpF), in French Guyana. Fifty-three first interviews were conducted in March, at a time when the epidemic was at its lowest, with people who had contracted Covid-19, to find out the terms of their infection, their relationship to the mask, their opinion on the braking measures and on vaccination. Between April 23 and June 2, 440 confirmed cases of Covid-19, or 8% of those infected during this period, were in turn interviewed to see if responses differed when the epidemic is at its highest.

80% say they did not wear the mask at the time of the contamination

"The methods of contamination are generally the same: the home and the professional sphere are the two main places of contamination", underlines Luisiane Carvalho, of Public Health France. Half of the contaminations take place at home, according to the respondents, and one in five at the workplace. At the same time, fewer people questioned wear the mask in the workplace, according to their statements. They were 68% in March, when the epidemic was at its lowest. They are only 57% in the second part of the survey, which corresponds to the peak of this third wave. Overall, wearing a mask is a real lever to accelerate the descent of our third wave and slow down the arrival of the fourth: only one in five wore the mask at the time of its contamination, according to the statements of those interviewed. It was not much better in March (27%).

The mask worn more among relatives and in the street

Good news, however: wearing a mask seems to be improving when visiting family or friends. This is a very interesting progression, because wearing a mask in the private sphere can significantly limit the contamination of fragile relatives. Respondents also report wearing it more on the streets, and almost all report wearing it in stores.

Braking measures well accepted ...

Carried out when the curfew was tightened, when restaurants and schools were closing, this second part also analyzes the assessment of the braking measures among the people questioned. The curfew (67%) and the early closure of restaurants (69%) are well received by more than two-thirds of those questioned; the restriction of cultural and sports activities (53%) and the prohibition of gatherings of more than 6 people by more than half (51%). Those who say they live badly are in the minority: 19, 17, 33 and 23% respectively.

... and deemed necessary

Likewise, a majority of respondents consider these measures necessary:

- 64% believe the curfew is quite or somewhat necessary;
- 69% approve the early closure of bars and restaurants. This is more than in March, when the epidemic was at its lowest;
- 73% validate the ban on gatherings of more than 6 people. Again, approval is on the rise;
- The limitation of sporting and cultural activities is the measure which is the most debated: 55% consider it necessary; 45%, no.

Vaccination: a significant change in positioning

Regarding vaccination, unfavorable opinions remain in the majority: 71% of positive people questioned would not agree to be vaccinated if it was offered to them at the time of the survey (same proportion as in March). The frequent reason for this refusal is the “lack of confidence in the vaccine” against Covid-19 (58% vs 56% in March).

However, the fact of being "against vaccination in general" decreases sharply. In March, 25% of participants refused vaccination "in general", while over the period from April to June, this reason was only advanced by 4% of participants. This reflects a strong change in the positioning of people who are unfavorable to the vaccine.

People are now hardly unfavorable in general, but prefer to use "another means of prevention" more (29% of respondents, against 4% in March).

The investigation continues

The two investigators assigned to call people will continue the interviews until tomorrow. Afterwards, Public Health France will begin an analysis of the results. It will be a question of establishing profiles of the respondents, according to their socio-demographic data such as age (36 years old on average), place of residence (at 69% in the Cayenne conurbation), state of health (22% reported a lasting health problem or chronic illness), activity or level of education.

This article is from the Professional Letter of the Regional Health Agency. You can subscribe to it by filling out the following form: https://forms.sbc28.com/5a8bed50b85b5350ef1cd117/t13M7zUZQi2XMq5E3DdnhQ/0WQoeDwjRXqJblCpKbLDzA/form.html 
 

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