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Infos citoyennes

23/02/22
Pour la Croix-Rouge française : 9 mois de vaccination, 25 sites, 5 000 doses

L’antenne cayennaise de l’association est déjà intervenue sur 25 sites, sur une bande littorale allant de Roura à Saint-Elie. Les 17 salariés du pôle Covid proposent du dépistage, la vaccination et un accompagnement à l’ouverture des droits sociaux. Dans les quartiers où les habitants ont l’habitude de rencontrer les associations, la confiance se crée plus facilement au moment de recevoir son vaccin.

C’était le 4 mai 2021 dans le secteur de Soula, à Macouria. L’antenne cayennaise de la Croix-Rouge française (CRf) administrait sa première dose de vaccin contre le Covid-19. Moins de neuf mois plus tard, elle a franchi la barre des 5 000 vaccinations, tandis que son homologue de Saint-Laurent du Maroni continue de mener des opérations dans l’ouest, pour sa part.

Parmi les vaccinés du premier jour de la Croix-Rouge, le maire de Macouria Gilles Adelson avait montré l’exemple. Pendant plusieurs mois, l’association s’est alors installée chaque semaine dans un quartier différent : à Soula donc, à Cogneau-Lamirande et Balata (Matoury), ainsi que piste Tarzan (Cayenne). Elle y retournait un mois plus tard pour les deuxièmes doses, ainsi que pour de nouvelles premières injections. S’est ajouté le vendredi au Village chinois (Cayenne). En août, quand la demande a faibli, l’Agence Régionale de Santé a sollicité la Croix Rouge pour amener le vaccin sur d’autres sites, sur une bande allant de Roura à Saint-Elie. L’association a alors constitué deux équipes mobiles de vaccination, et compte 17 salariés dans son pôle Covid. « Au total, nous avons déjà mené des opérations sur 25 sites », comptabilise Noémie Lavaud, coordinatrice du pôle Covid à la Croix-Rouge.

« On nous pose encore beaucoup de questions sur le vaccin »

Mercredi dernier, par exemple, une équipe s’est installée sous le carbet du bourg de Montsinéry. Comme ailleurs, une maraude a précédé, la veille, pour informer les habitants de l’opération, répondre à leurs questions, distribuer des masques. « On nous pose encore beaucoup de questions sur le vaccin, les risques, les messages qui circulent sur les réseaux sociaux, constate Noémie Lavaud. Même si cela fait deux ans que nous sommes dans la crise, beaucoup de gens sont encore perdus. Désormais, il y a aussi les questions sur les délais entre les doses, le rappel, le passe sanitaire. » A Montsinéry-Tonnégrande, le centre communal d’action sociale (CCAS) avait également communiqué sur sa venue. Il s’agissait déjà de la quatrième opération dans la commune. Plusieurs dizaines de personnes se sont présentées aux premières. Cette fois-ci, quelques habitants en profitent pour effectuer leur rappel.

La veille, la pluie avait douché les éventuels candidats au vaccin, à Bagdad (Matoury). Seuls une dizaine s’étaient présentés, en majorité pour une première dose. En revanche, dans le week-end, la Croix-Rouge avait vacciné une soixantaine de personnes. Souvent de nouvelles têtes par rapport aux précédentes opérations. La plupart du temps, l’association propose à la fois le dépistage et la vaccination, ainsi qu’un accompagnement à l’ouverture des droits sociaux. « Pendant la dernière vague, nous avons fait énormément de dépistage, se souvient la coordinatrice. Nous avons aussi enregistré une forte hausse sur la vaccination, notamment les premières doses. Les personnes posaient des questions aux infirmières, voyaient comment ça se passe. Quand elles étaient négatives, elles se laissaient souvent convaincre de se faire vacciner. »

« La plupart ont fait leurs autres vaccins avec la Croix-Rouge »

Les opérations qui attirent le plus de volontaires restent celles dans les quartiers où la Croix-Rouge et Médecins du Monde ont l’habitude d’intervenir, ainsi que celles opérées dans les locaux de l’Association franco-dominicaine de Guyane. Un mercredi après-midi sur deux, une équipe s’installe à Balata. Par réflexe, le Dr Karl Kpossou, médecin coordinateur à la Croix-Rouge, feuillette le carnet de vaccination des personnes qui se présentent sur l’opération. « Pour la plupart, je constate qu’ils ont fait les autres vaccins avec la Croix-Rouge. »

C’est le cas de Roméo James. Pendant plusieurs années, il a fréquenté la Croix-Rouge à Saint-Laurent du Maroni. Installé depuis peu à Matoury, ce quadragénaire a profité de sa présence dans le quartier pour se faire vacciner contre le Covid-19. « J’ai l’habitude avec eux. J’ai fait mes autres vaccins et j’allais déjà les voir quand j’étais malade. » Son voisin, plus âgé et qui habite aussi le quartier, a fait le même choix. « Effectivement, certains nous disent que c’est parce que c’est la Croix-Rouge qu’ils viennent se faire vacciner, confirme Lola Marini, infirmière. Certains viennent nous voir depuis longtemps. On a aussi des personnes qui viennent depuis le bourg pour se faire vacciner. »

Noémie Lavaud confirme : « Les quartiers où nos opérations marchent le mieux sont ceux où les habitants ont l’habitude de voir les associations, que ce soit la Croix-Rouge ou Médecins du Monde. A Matoury, nous effectuons beaucoup de maraudes et la mairie aussi, ce qui nous aide. Dans d’autres communes, on a plus de mal à créer ce lien. »

Des visites à domicile pour les personnes positives sans droits ouverts

A l’image de Véyé Mo Santé ou de la cellule Covid du Chog, la Croix-Rouge propose des visites à domicile pour les personnes sans droits ouverts et testées positives au Covid-19. Il s’agit du dispositif DAS-VAD, pour Dépistage, annonce, suivi et visite à domicile. « En plus des tests que nous réalisons, tous les jours, l’ARS nous envoie les résultats positifs des laboratoires et de l’hôpital de Cayenne pour les personnes sans droits ouverts, détaille Noémie Lavaud, coordinatrice du pôle Covid à la Croix-Rouge. Nous leur annonçons le résultat, en plus du SMS qu’elles ont parfois reçu et nous leur proposons une visite à domicile pour tester l’entourage, les enfants, parfois les voisins. Nous leur proposons de l’aide alimentaire pour la durée de l’isolement, ainsi que du gel et des masques. » La vague omicron a généré de nombreuses demandes de visite. Depuis fin janvier le reflux de l’épidémie, il n’y en a pas eu de nouvelle.

Cet article est issu de la Lettre pro de l’Agence régionale de santé. Vous pouvez vous y abonner en remplissant le formulaire suivant : https://forms.sbc28.com/5a8bed50b85b5350ef1cd117/t13M7zUZQi2XMq5E3DdnhQ/0WQoeDwjRXqJblCpKbLDzA/form.html  


The Cayenne branch of the association has already intervened on 25 sites, on a coastal strip from Roura to Saint-Elie. The 17 employees of the Covid division offer screening, vaccination and support for the opening of social rights. In neighborhoods where residents are used to meeting associations, trust is created more easily when receiving their vaccine.

It was May 4, 2021 in the Soula sector, in Macouria. The Cayenne branch of the French Red Cross (CRf) administered its first dose of vaccine against Covid-19. Less than nine months later, she has passed the 5,000 vaccination mark, while its counterpart in Saint-Laurent du Maroni continues to carry out operations in the west, for its part.

Among those vaccinated on the first day of the Red Cross, the mayor of Macouria Gilles Adelson had set an example. For several months, the association then moved to a different neighborhood each week: in Soula, in Cogneau-Lamirande and Balata (Matoury), as well as Tarzan track (Cayenne). She returned there a month later for the second doses, as well as for new first injections. Was added on Friday at the Chinese Village (Cayenne). In August, when demand waned, the Regional Health Agency asked the Red Cross to bring the vaccine to other sites, on a strip from Roura to Saint-Elie. The association then set up two mobile vaccination teams, and has 17 employees in its Covid division. “In total, we have already carried out operations on 25 sites”, counts Noémie Lavaud, coordinator of the Covid pole at the Red Cross.

“We still get a lot of questions about the vaccine”

Last Wednesday, for example, a team set up under the carbet in the town of Montsinéry. As elsewhere, a marauding preceded, the day before, to inform the inhabitants of the operation, answer their questions, distribute masks. “We are still asked a lot of questions about the vaccine, the risks, the messages circulating on social networks, notes Noémie Lavaud. Even though we have been in crisis for two years, many people are still lost. From now on, there are also questions about the delays between doses, the reminder, the health pass. In Montsinéry-Tonnegrande, the municipal center for social action (CCAS) had also communicated about his arrival. This was already the fourth operation in the town. Several dozen people showed up for the premieres. This time, some residents take the opportunity to carry out their recall.

The day before, the rain had showered the possible candidates for the vaccine, in Baghdad (Matoury). Only a dozen showed up, mostly for a first dose. On the other hand, in the weekend, the Red Cross had vaccinated about sixty people. Often new faces compared to previous operations. Most of the time, the association offers both screening and vaccination, as well as support for the opening of social rights. “During the last wave, we did a lot of screening, remembers the coordinator. We also recorded a strong increase in vaccination, especially the first doses. People asked the nurses questions, saw how things were going. When they were negative, they were often persuaded to get vaccinated."

"Most have had their other vaccinations with the Red Cross"

The operations that attract the most volunteers remain those in the neighborhoods where the Red Cross and Médecins du Monde are used to operating, as well as those carried out in the premises of the Franco-Dominican Association of French Guiana. Every other Wednesday afternoon, a team sets up in Balata. By reflex, Dr. Karl Kpossou, coordinating doctor at the Red Cross, leafs through the vaccination record of people who present themselves for the operation. “For the most part, I see that they have done the other vaccines with the Red Cross."

This is the case of Romeo James. For several years, he attended the Red Cross in Saint-Laurent du Maroni. Recently settled in Matoury, this forty-year-old took advantage of his presence in the neighborhood to be vaccinated against Covid-19. "I'm used to them. I had my other vaccines and was already going to see them when I was sick. His older neighbour, who also lives in the neighborhood, made the same choice. “Indeed, some tell us that it is because it is the Red Cross that they come to be vaccinated, confirms Lola Marini, nurse. Some have been coming to see us for a long time. We also have people who come from the town to be vaccinated."

Noémie Lavaud confirms:The neighborhoods where our operations work best are those where the inhabitants are used to seeing associations, whether it is the Red Cross or Médecins du Monde. In Matoury, we carry out a lot of patrols and the town hall too, which helps us. In other municipalities, it is more difficult to create this link."

Home visits for positive people without open rights

Like Véyé Mo Santé or the Covid cell of Chog, the Red Cross offers home visits for people without open rights and who have tested positive for Covid-19. This is the DAS-VAD device, for Screening, announcement, follow-up and home visit. “In addition to the tests that we carry out, every day, the ARS sends us the positive results of the laboratories and the hospital of Cayenne for people without open rights, details Noémie Lavaud, coordinator of the Covid pole at the Red Cross. We announce the result to them, in addition to the SMS they have sometimes received and we offer them a home visit to test the entourage, the children, sometimes the neighbours. We offer them food aid for the duration of the isolation, as well as gel and masks." The omicron wave generated many requests for visits. Since the end of January the ebb of the epidemic, there has been no news.

This article is from the Professional Letter of the Regional Health Agency. You can subscribe to it by filling out the following form: https://forms.sbc28.com/5a8bed50b85b5350ef1cd117/t13M7zUZQi2XMq5E3DdnhQ/0WQoeDwjRXqJblCpKbLDzA/form.html
 

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