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17/03/22
Pêche illégale : 6 tapouilles interceptées dans les eaux territoriales françaises

Le vendredi 11 mars, dans le cadre d’une opération de police des pêches, le patrouilleur Antilles-Guyane « La Résolue » a intercepté dans les eaux territoriales françaises, une tapouille brésilienne, le Simbad 1, avec à son bord 6 personnes. Ces derniers se sont opposées au contrôle de l’équipe de visite par des tirs de mortiers d’artifice. Les militaires sont néanmoins parvenus à monter à bord. Un individu, ainsi que l’embarcation, contenant 1,5 tonne de poisson, dont des espèces protégées (requins et raies), et 20 kg de vessies natatoires ont été appréhendés.

Dans le même temps, une tapouille « mère », le « Comte Emmanuel », avec à son bord 8 personnes, a été interceptée en train de se diriger vers son filet pour le récupérer. Les marins présents à bord ont opposé une résistance très violente à l’approche des militaires des forces armées en Guyane, par des jets de divers objets (planches, pierres, bonbonnes de gaz). Les militaires ont été contraints de riposter par des tirs de gomme cogne, faisant trois blessés. Ces derniers ont par la suite été transférés à bord de la vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) « Organabo » vers le centre hospitalier de Cayenne. Le reste de l’équipage a été interpellé et le navire, contenant à son bord 1 tonne de poisson et 7 km de filets, saisi.

Sur ordre de la Direction générale des territoires et de la mer (DGTM) des services de l’État, les 2 tapouilles ont ensuite été déroutées vers le port du Larivot.

Concernant les suites administratives et judiciaires, le « Simbad 1 » a été ramené à quai au port du Larivot le samedi 12 mars, en vue d’être détruit, sur décision du juge des libertés et de la détention. Quant au « Compte Emmanuel », le juge a aussi ordonné sa saisie et destruction.

2 personnes dont le capitaine du « Simbad 1 » ont été remises à la brigade de gendarmerie maritime de Cayenne puis placées en garde-à-vue. Le capitaine du « Comte Emmanuel » a par la suite fait l’objet d’une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel. Il a été condamné à 20 mois de prison donc 8 fermes, et maintenu en détention pour faits de violence sur agents de la force publique et rébellion en réunion avec arme. Les 4 autres membres d’équipage non-violents du « Comte Emmanuel » ont quant à eux été remis à la police aux frontières pour être reconduits au Brésil.

Concernant les 3 individus blessés, auteurs des violences contre l’armée française, l’un d’entre eux a été placé en garde à vue dès sa sortie d’hôpital.

En parallèle, la VCSM « Organabo » de la gendarmerie maritime, assistée par l’ERF « Caouanne » en patrouille à proximité de la frontière, a intercepté 4 embarcations brésiliennes en action de pêche illégale. Leur action a permis de saisir 2 tonnes de poissons et près de 11 km de filets.

On Friday March 11, as part of a fisheries police operation, the Antilles-French Guiana patrol boat “La Résolue” intercepted in French territorial waters a Brazilian squib, the Simbad 1, with 6 people on board. The latter opposed the control of the visiting team by firing fireworks. The soldiers nevertheless managed to board. An individual, as well as the boat, containing 1.5 tonnes of fish, including protected species (sharks and rays), and 20 kg of swim bladders were apprehended.

At the same time, a “mother” tapouille, the “Count Emmanuel”, with 8 people on board, was intercepted heading towards his net to retrieve it. The sailors on board offered very violent resistance to the approach of the soldiers of the armed forces in French Guiana, by throwing various objects (planks, stones, gas cylinders). The soldiers were forced to retaliate with rubber bullets, injuring three. The latter were then transferred aboard the coastal maritime surveillance launch (VCSM) "Organabo" to the hospital center in Cayenne. The rest of the crew was arrested and the ship, containing 1 ton of fish and 7 km of nets, seized.

On the orders of the General Directorate of Territories and the Sea (DGTM) of the State services, the 2 tapouilles were then diverted to the port of Larivot.

Concerning the administrative and judicial follow-up, the "Simbad 1" was brought back to the quay at the port of Larivot on Saturday March 12, with a view to being destroyed, by decision of the judge of freedoms and detention. As for the "Count Emmanuel", the judge also ordered its seizure and destruction.

2 people including the captain of "Simbad 1" were handed over to the Cayenne maritime gendarmerie brigade and then placed in police custody. The captain of "Count Emmanuel" was subsequently the subject of an immediate appearance before the criminal court. He was sentenced to 20 months in prison, therefore 8 firm, and kept in detention for acts of violence against law enforcement officers and rebellion in a meeting with a weapon. The other 4 non-violent crew members of “Count Emmanuel” were handed over to the border police to be taken back to Brazil.

Regarding the 3 injured individuals, perpetrators of violence against the French army, one of them was placed in police custody upon leaving hospital.

At the same time, the VCSM "Organabo" of the maritime gendarmerie, assisted by the ERF "Caouanne" on patrol near the border, intercepted 4 Brazilian boats engaged in illegal fishing. Their action made it possible to seize 2 tonnes of fish and nearly 11 km of nets.