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Infos citoyennes

01/07/22
Régulation des urgences de nuit au Chog pour préserver l’offre de soin pour les cas graves

Depuis mercredi, l’hôpital de Saint-Laurent du Maroni réserve l’accès aux urgences, la nuit, aux pompiers, aux gendarmes et au Smur, ainsi qu’aux patients qui ont contacté le centre 15 (Samu) au préalable, en raison du manque d’infirmiers. L’établissement, dont deux tiers des passages aux urgences la nuit relèvent de la médecine générale, a déploré plusieurs annulations de recrutement ces derniers jours. Douze promesses d’embauche sont prévues pour septembre, ce qui fait espérer une réouverture complète du service à la fin des grandes vacances.

Lundi soir, six personnes ont été blessées par balle dans une fusillade, à Saint-Laurent du Maroni. Elles ont été transportées aux urgences du centre hospitalier de l’ouest guyanais (Chog) qui avait annoncé, quelques heures plus tôt, que l’accueil de nuit serait régulé à partir du surlendemain en raison du manque de personnel infirmier. « On a mobilisé les deux infirmiers qui étaient là. On en a mobilisé qui sont descendus (des services d’hospitalisation) pour aider et on a rappelé des médecins. L’équipe a fait un travail extraordinaire », salue Didier Guidoni.

Si les fusillades d’une telle ampleur sont, heureusement, rares, les difficultés des urgences du Chog devraient durer toutes les grandes vacances, a souligné le directeur de l’établissement, mardi lors d’une conférence de presse avec Clara de Bort, directrice générale de l’ARS. « L’effectif cible des urgences est de 28 infirmiers, afin d’en avoir cinq en journée et quatre la nuit. En ce moment, nous en avons dix, parfois douze. Nous n’avons donc plus que deux infirmiers la nuit. Ils ne peuvent pas prendre en charge tout le monde. Surtout quand il y a un Smur qui part avec un infirmier et un médecin. » La profession infirmière est la plus en tension actuellement. « Du côté des médecins et des aides-soignants, nous avons les effectifs pour tenir les lignes », précise Didier Guidoni.

Les enfants de moins de 10 ans et les femmes enceintes systématiquement admis

Depuis mercredi, donc, l’accès aux urgences du Chog est régulé la nuit. A compter de 19 heures le soir et jusqu’à 7 heures le lendemain, les urgences ne sont accessibles qu’aux pompiers, aux gendarmes et au Smur, ainsi qu’aux patients qui ont contacté le centre 15 (Samu) au préalable. Cette mesure ne concerne ni les enfants de moins de 10 ans, ni les femmes enceintes qui sont accueillis sans restriction. Le vigile en poste à l’entrée de l’établissement est en contact permanent avec un médecin pour le cas où une personne se présente spontanément et qu’un avis médical soit nécessaire pour décider de la faire rentrer ou de lui demander de revenir le lendemain matin.

« La situation est très délicate en Guyane, dans l’ouest guyanais et un peu partout en France », rappelle Clara de Bort. Comme le montre cette carte publiée par FranceTVInfoen début de mois, de nombreux services d’urgence sont touchés par les difficultés de personnel. Cette semaine, les trois hôpitaux de Mayenne ont systématisé la régulation des urgences pour les deux prochains mois, tout comme les hôpitaux de Montauban et Moissac (Tarn-et-Garonne) ; l’hôpital de Lavaur (Tarn) a fermé les siennes la nuit pour deux semaines ; celles de Manosque (Alpes de Haute-Provence) le seront pendant plusieurs nuits en juillet ; les urgences adultes de Poissy (Yvelines) ont fermé de samedi à mardi.

« Garantir les soins et des conditions de travail supportables »

« Nous devons prendre des dispositions pour garantir les urgences durant les grandes vacances, poursuit Clara de Bort. Elles sont donc réservées le soir aux urgences sérieuses, pour ne pas submerger les soignants qui sont en poste. L’objectif est de garantir les soins et de garantir des conditions de travail supportables (…) Ce n’est pas de gaité de cœur que nous prenons cette décision. Mais l’absolue nécessité, c’est de préserver l’offre de soins pour les cas graves. »

Les personnes qui se présentent aux urgences du Chog, la nuit, pour un motif de médecine générale sont donc invitées à attendre le lendemain pour consulter. Selon Didier Guidoni, une trentaine de personnes se présentent chaque nuit aux urgences du Chog mais « les deux tiers relèvent de la médecine générale. C’est chez comme ailleurs. » A Cayenne toutefois, où l’offre libérale est plus importante et ou une garde médicale est assurée par les libéraux une partie de la nuit, le Pr Jean Pujo, chef des urgences, les évalue à un tiers.

Des recrutements annulés ; aucun soignant suspendu

Outre les difficultés structurelles de recrutement, le Chog a dû faire face à plusieurs annulations de recrutements prévus à l’amorce des grandes vacances. En revanche, l’obligation vaccinale n’est pas en cause puisqu’aucun professionnel n’est suspendu dans l’établissement, a précisé son directeur. « Nous avons douze promesses d’embauche pour septembre, mais aucune pour août ni pour juillet », poursuit Didier Guidoni qui espère donc rouvrir complètement les urgences « fin août ou début septembre ». En attendant, une réunion s’est tenue lundi avec les services d’hospitalisation pour leur demander « d’accepter les patients des urgences le plus rapidement possible ». Enfin, le rapport « Braun » sur les urgences est attendu pour aujourd’hui (lire ci-dessous). « Nous utiliserons toutes les mesures qui auront été présentées et approuvées », insiste Clara de Bort.

Cet article est issu de la Lettre pro de l’Agence régionale de santé. Vous pouvez vous y abonner en remplissant le formulaire suivant : https://forms.sbc28.com/5a8bed50b85b5350ef1cd117/t13M7zUZQi2XMq5E3DdnhQ/0WQoeDwjRXqJblCpKbLDzA/form.html  


Since Wednesday, the Saint-Laurent du Maroni hospital has reserved access to emergencies, at night, for firefighters, gendarmes and Smur, as well as for patients who have contacted center 15 (Samu) beforehand, due to the lack of nurses. The establishment, of which two thirds of emergency visits at night are in general medicine, has deplored several recruitment cancellations in recent days. Twelve job offers are scheduled for September, which raises hopes of a full reopening of the service at the end of the long holidays.

Monday evening, six people were shot and injured in a shootout in Saint-Laurent du Maroni. They were transported to the emergency room of the western Guiana hospital center (Chog), which had announced, a few hours earlier, that night reception would be regulated from the next day due to the lack of nursing staff. “We mobilized the two nurses who were there. We mobilized some who came down (from the hospital wards) to help and we called back doctors. The team did an extraordinary job,” says Didier Guidoni.

If the shootings of such magnitude are, fortunately, rare, the difficulties of the emergencies of the Chog should last all the long holidays, underlined the director of the establishment, Tuesday during a press conference with Clara de Bort, director General of the ARS. “The target workforce for emergencies is 28 nurses, in order to have five during the day and four at night. Right now we have ten, sometimes twelve. So we only have two nurses left at night. They can't accommodate everyone. Especially when there's a Smur leaving with a nurse and a doctor. The nursing profession is currently the most strained. “As for the doctors and nursing assistants, we have the staff to hold the lines”, specifies Didier Guidoni.

Children under 10 and pregnant women systematically admitted

Since Wednesday, therefore, access to the Chog emergency room has been regulated at night. From 7 p.m. in the evening and until 7 a.m. the next day, emergencies are only accessible to firefighters, gendarmes and Smur, as well as to patients who have contacted center 15 (Samu) beforehand. This measure does not concern children under the age of 10 or pregnant women who are welcomed without restriction. The guard stationed at the entrance to the establishment is in constant contact with a doctor in the event that a person presents himself spontaneously and that medical advice is necessary to decide whether to bring him in or ask him to come back the next day. morning.

“The situation is very delicate in French Guiana, in western French Guiana and all over France”, recalls Clara de Bort. As this map published by FranceTVInfo earlier this month shows, many emergency services are affected by staffing difficulties. This week, the three hospitals of Mayenne have systematized the regulation of emergencies for the next two months, as have the hospitals of Montauban and Moissac (Tarn-et-Garonne); the Lavaur hospital (Tarn) closed its own at night for two weeks; those of Manosque (Alpes de Haute-Provence) will be for several nights in July; adult emergencies in Poissy (Yvelines) closed from Saturday to Tuesday.

“Guaranteeing care and bearable working conditions”

“We have to make arrangements to guarantee emergencies during the long holidays,” continues Clara de Bort. They are therefore reserved in the evening for serious emergencies, so as not to overwhelm the caregivers who are on duty. The objective is to guarantee care and to guarantee bearable working conditions (…) We are not taking this decision lightly. But the absolute necessity is to preserve the supply of care for serious cases. »

People who come to the Chog emergency room at night for general medical reasons are therefore invited to wait until the next day to consult. According to Didier Guidoni, around thirty people come to the Chog emergency room every night, but “two thirds are in general medicine. It's like anywhere else. In Cayenne, however, where the liberal offer is greater and where medical care is provided by the liberals for part of the night, Professor Jean Pujo, head of emergencies, estimates them at a third.

Canceled recruitments; no carers suspended

In addition to the structural difficulties of recruitment, the Chog had to deal with several cancellations of recruitments planned at the start of the long holidays. On the other hand, the vaccination obligation is not in question since no professional is suspended in the establishment, specified its director. “We have twelve job promises for September, but none for August or July”, continues Didier Guidoni who therefore hopes to completely reopen the emergencies “at the end of August or the beginning of September”. In the meantime, a meeting was held on Monday with the hospital services to ask them "to accept emergency patients as quickly as possible". Finally, the “Braun” report on emergencies is due today (read below). “We will use all the measures that have been presented and approved,” insists Clara de Bort.

This article is from the Regional Health Agency's Newsletter. You can subscribe by filling out the following form: https://forms.sbc28.com/5a8bed50b85b5350ef1cd117/t13M7zUZQi2XMq5E3DdnhQ/0WQoeDwjRXqJblCpKbLDzA/form.html
 

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