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Infos citoyennes

08/07/22
Covid 19 : quelles solutions face aux nouvelles vagues ?

Dans l’Hexagone, la septième vague de Covid-19 marque le début de ces grandes vacances, avec plus de 200 000 contaminations enregistrées chaque jour. En Guyane, l’épidémie est stable, à un niveau élevé. Tout cela alors que les hôpitaux connaissent des tensions sur leurs ressources humaines et que la faible couverture vaccinale de la Guyane fait craindre un impact sur les établissements de santé, comme c’est le cas en Martinique. Plusieurs solutions existent pour se protéger, notamment des formes graves : l’antiviral Paxlovid pour les personnes positives depuis moins de 5 jours et à risque de forme grave de Covid-19 ; le deuxième rappel vaccinal pour les personnes de plus de 60 ans ayant reçu leur premier rappel depuis plus de six mois ; le masque, les gestes barrières et la distanciation sociale pour tout le monde. En revanche, beaucoup d’anticorps monoclonaux ont perdu de leur efficacité face aux nouveaux variants. Quant aux anticorps conférés par une contamination, ils protègent très peu contre les nouvelles souches ; les cas de réinfection à court délai se multiplient.

Le Paxlovid : pour les cas confirmés à risque de forme grave

Depuis cette semaine, les pharmacies et les laboratoires de biologie médicale reçoivent les flyers et affiches pour que les personnes qui se font tester aient le réflexe du traitement précoce contre le Covid-19. Bilingue français-portugais, ils expliquent : « Vous venez de faire un test Covid. Si vous êtes positif et que vous êtes à risque, le Covid peut-être grave. Mais il existe un médicament efficace à prendre dès le début de la maladie (dans les 5 jours après le début des symptômes). Si vous êtes à risque de forme grave : contactez vite votre médecin ! »

Cet antiviral, c’est le Paxlovid. Depuis mai, « il est disponible en prescription directe par les médecins de ville, sans contrainte », rappelle le Dr Stanley Carroll dans un courrier adressé à ses confrères fin juin. Tous les grossistes en disposent donc toutes les pharmacies peuvent en délivrer. Il présente un intérêt très particulier dans nos régions de population sous-vaccinée et à fortes comorbidités. »

« Ce traitement doit être instauré dans les 5 premiers jours suivant l’apparition des symptômes chez les sujets (majeurs) à risque testés positifs Covid », rappelle le Dr Carroll (lire également la Lettre pro du 4 février et le message DGS-Urgent suivant). Dans un essai clinique, il s’est révélé efficace à 88 % contre les hospitalisations et les décès, dans cette population. En revanche, il n’a montré aucun bénéfice pour les patients « standard ». Pfizer a arrêté son essai sur ce sujet le mois dernier, faute de résultats probants. Un autre essai d’utilisation de Paxlovid en prophylaxie, chez des personnes ayant un cas confirmé dans leur foyer, n’a pas non plus montré d’efficacité.

S’il est simple à utiliser (3 comprimés à prendre par voie orale, 2 fois par jour pendant 5 jours), le Paxlovid souffre de nombreuses contre-indications en raison de ses interactions avec d’autres médicaments. Sur son site internet, la Société française de pharmacologie et thérapeutique rappelle cette liste mais fournit également des recommandations en insistant : « Le risque d'interactions médicamenteuses ne doit pas constituer un frein à l'utilisation du Nirmatrelvir/Ritonavir chez le patient pouvant bénéficier de ce traitement antiviral. A l'exception de quelques situations particulières ou la co-prescription est impossible, il est possible soit : de maintenir le traitement du patient, de l'interrompre pendant la durée du traitement antiviral, ou d'adapter les posologies des médicaments co-prescrits avec le Nirmatrelvir/Ritonavir. »

La 4e dose de vaccin : pour les plus de 60 ans

Depuis avril, le deuxième rappel (4e dose) de vaccin est accessible à toutes les personnes de plus de 60 ans qui ont reçu leur troisième dose depuis plus de six mois, précise ce message DGS-Urgent. Pour les personnes âgées de 80 ans et plus, pour les résidents en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et en unité de soins de longue durée (USLD), et pour les personnes immunodéprimées, l’écart entre le premier rappel et le deuxième reste de 3 mois. Les personnes ayant attrapé le Covid-19 au moins 3 mois après leur 1er rappel n’ont pas besoin de 2e rappel. Les personnes ayant attrapé le Covid-19 moins de 3 mois après leur 1er rappel sont invitées à faire un 2e rappel. Il est à réaliser 6 mois après la maladie.

En Guyane, 950 personnes ont reçu leur quatrième dose, dont 167 la semaine dernière. Près de 40 000 personnes ont reçu leur troisième dose, dont un peu plus de 5 000 personnes âgées de 60 ans et plus. Même en soustrayant celles qui l’ont reçu ou ont été infectées depuis moins de six mois, il reste donc de nombreuses personnes éligibles au deuxième rappel. Dans Amelipro, les médecins traitants peuvent obtenir la liste de leurs patients éligibles au rappel et la date de celui-ci, rappelle l’Assurance maladie. De son côté, l’Agence régionale de santé a écrit cette semaine aux responsables d’Ehpad et d’USLD pour les sensibiliser au 2e rappel.

Les études récentes suggèrent une baisse progressive dans le temps de l’efficacité des vaccins, quels qu’ils soient, contre le Covid-19. Cette baisse de l’efficacité est constatée vis-à-vis de l’infection et des formes symptomatiques de Covid-19, mais également des formes graves ainsi que des hospitalisations et du risque de décès. A l’inverse, une nouvelle stimulation immunitaire par une injection de vaccin, même si elle confère une protection limitée contre l’infection, présente une efficacité réelle contre les risques d’hospitalisation et de formes graves, y compris avec le variant omicron.

Dans une étude dont les résultats ont été publiés hier, le groupement d’intérêt scientifique Epi-Phare (Cnam-ANSM) constate une efficacité de 85 % de la première dose de rappel contre les hospitalisations pendant lavague delta et de 81 % pendant la première vague omicron, à partir des données de 37 millions de Français qui avaient reçu au moins deux doses de vaccin au 31 janvier. L’efficacité était maximale entre un et deux mois après l’injection, avant de baisser à partir de trois mois. Des données des Centers for Diseases Control (CDC) américains montrent que les personnes ayant reçu une dose de rappel (ligne bleu foncé) avaient dix fois moins de risque de décéder du Covid-19 que les non-vaccinés (ligne noire), et les personnes ayant reçu deux doses de rappel (ligne violette)… 42 fois moins de risque que les non-vaccinés. 

Anticorps monoclonaux : à la peine face à omicron

La plupart des anticorps monoclonaux ont perdu toute efficacité face au variant omicron. C’est le cas notamment de Ronapreve, qui ne doit pas être utilisé. Reste principalement Evusheld. Selon des essais in vitro, il conserve une activité neutralisante contre omicron. Celle-ci se révèle d’ailleurs meilleure contre BA.5 (majoritaire en Guyane) et BA.2 (minoritaire) que contre BA.1, qui circulait en janvier.

Dans un avis, la Haute Autorité de santé (HAS) rappelle qu’Evusheld est « indiqué en prophylaxie pré-exposition du Covid-19 chez les patients adultes et les adolescents (âgés de 12 ans et plus pesant au moins 40 kg) :

  • Ayant un déficit de l’immunité lié à une pathologie ou à des traitements et faiblement ou non répondeurs  après un schéma vaccinal complet conformément aux recommandations en vigueur ;
  • Ou non éligibles à la vaccination et qui sont à haut risque de forme sévère de Covid-19.

Evusheld n'est pas destinée à être utilisée comme substitut de la vaccination contre le Sars-CoV-2.

Une précédente contamination : ça ne protège plus guère contre une réinfection

Les « Covid Party », c'est fini ! Les sous-variants d’omicron ne protègent plus guère les uns des autres. Tomber malade n’empêche donc plus d’être réinfecté parfois seulement un mois après par un nouveau sous-variant (outre le risque de développer une forme grave). En étudiant les anticorps de 30 patients infectés durant la vague omicron, hospitalisés mais non admis en réanimation, les chercheurs américains indiquent que « les titres en anticorps neutralisants contre BA.4/BA.5 et BA.2.12.1 étaient respectivement environ 37 % et 10 % inférieurs à ceux contre BA.2, écrivent-ils dans le New England Journal of Medicine. Parmi ces 30 patients infectés par BA.1, deux n’étaient pas vaccinés. Ils avaient des anticorps neutralisants contre tous les variants, à l’exception de BA.4/BA.5. En revanche, les patients qui avaient reçu un rappel avaient des anticorps neutralisants contre l’ensemble des variants testés. Dans l'ensemble, ces résultats montrent que l'infection pendant la vague BA.1 ne semble pas offrir une protection efficace contre les sous-lignées nouvellement apparues (…) La vaccination de rappel a permis d'obtenir des titres d'anticorps neutralisants suffisants contre les sous-variants BA.4/5 et BA.2.12.1, bien que dans une moindre mesure que contre BA.1 et BA.2.4,5 Ces résultats soulignent l'importance de la vaccination de rappel pour la protection contre les variants émergents. »

Dans une autre étude, présentée sur le blog Réalités biomédicales, « il s’avère que les personnes antérieurement infectées par la souche ancestrale durant la première vague, puis ayant été infectés pendant la vague omicron, n’ont pas eu de stimulation de leur immunité cellulaire T contre omicron ! (…) Les résultats montrent qu’omicron passe, plus encore qu’on ne le pensait, sous les radars du système immunitaire. Celui-ci aurait ainsi un mal fou à se souvenir de ce variant. L’infection par omicron n’induit donc pas sur le plan immunologique l’équivalent d’une dose vaccinale. » Ce qui explique la fréquence des infections et réinfections.

Masque, gestes barrières et distanciation sociale : des réflexes à retrouver



S’il existe désormais un traitement pour les patients à risque de forme grave et si les rappels se révèlent efficaces dans les premiers mois, il ne faut pas oublier quelques réflexes, au moment où les contaminations repartent à la hausse dans l’Hexagone. Le masque se révèle efficace contre les infections. Si le gouvernement n’envisage pas de le rendre à nouveau obligatoire, des municipalités envisagent de le faire. C’est le cas de la ville de Nice, où il sera à nouveau obligatoire dans les transports en commun à partir de lundi. Eviter les embrassades, notamment avec les personnes les plus à risque, se laver régulièrement les mains, aérer les pièces et respecter la distanciation sociale sont des réflexes qui peuvent être utiles en ce moment. Par exemple, au moment de passer huit heures dans l'avion avec 300 autres personnes !

Cet article est issu de la Lettre pro de l’Agence régionale de santé. Vous pouvez vous y abonner en remplissant le formulaire suivant : https://forms.sbc28.com/5a8bed50b85b5350ef1cd117/t13M7zUZQi2XMq5E3DdnhQ/0WQoeDwjRXqJblCpKbLDzA/form.html  


In France, the seventh wave of Covid-19 marks the start of these great holidays, with more than 200,000 contaminations recorded each day. In French Guiana, the epidemic is stable, at a high level. All this while hospitals are experiencing pressure on their human resources and the low vaccination coverage of French Guiana raises fears of an impact on health establishments, as is the case in Martinique. Several solutions exist to protect yourself, in particular from severe forms: the antiviral Paxlovid for people who have been positive for less than 5 days and at risk of a severe form of Covid-19; the second booster shot for people over 60 who received their first booster over six months ago; the mask, barrier gestures and social distancing for everyone. On the other hand, many monoclonal antibodies have lost their effectiveness in the face of new variants. As for the antibodies conferred by a contamination, they protect very little against the new strains; cases of reinfection at short notice are increasing.

Paxlovid: for confirmed cases at risk of severe form

Since this week, pharmacies and medical biology laboratories have been receiving flyers and posters so that people who get tested have the reflex of early treatment against Covid-19. Bilingual French-Portuguese, they explain: “You have just taken a Covid test. If you are positive and you are at risk, the Covid can be serious. But there is an effective drug to take from the very beginning of the disease (within 5 days after the onset of symptoms). If you are at risk of a serious form: contact your doctor quickly! »

This antiviral is Paxlovid. Since May, “it has been available for direct prescription by city doctors, without constraint”, recalls Dr. Stanley Carroll in a letter sent to his colleagues at the end of June. All wholesalers have it, so all pharmacies can deliver it. It is of very particular interest in our regions with an under-vaccinated population and high comorbidities. »

"This treatment must be initiated within the first 5 days following the onset of symptoms in (adult) subjects at risk who test positive for Covid", recalls Dr Carroll (also read the Professional letter of February 4 and the following DGS-Urgent message ). In a clinical trial, it was found to be 88% effective against hospitalizations and deaths in this population. On the other hand, it showed no benefit for “standard” patients. Pfizer stopped its trial on this subject last month, for lack of convincing results. Another trial using Paxlovid for prophylaxis, in people with a confirmed case in their household, also failed to show efficacy.

Although it is simple to use (3 tablets to be taken orally, twice a day for 5 days), Paxlovid suffers from numerous contraindications due to its interactions with other drugs. On its website, the French Society of Pharmacology and Therapeutics recalls this list but also provides recommendations, insisting: "The risk of drug interactions should not constitute an obstacle to the use of Nirmatrelvir / Ritonavir in patients who can benefit from this antiviral treatment. With the exception of a few specific situations where co-prescription is impossible, it is possible either: to maintain the patient's treatment, to interrupt it for the duration of the antiviral treatment, or to adapt the dosages of the co-prescribed drugs with Nirmatrelvir/Ritonavir. »

The 4th dose of vaccine: for people over 60

Since April, the second booster (4th dose) of vaccine has been accessible to all people over 60 who have received their third dose for more than six months, specifies this DGS-Urgent message. For people aged 80 and over, for residents in a residential facility for dependent elderly people (Ehpad) and in a long-term care unit (USLD), and for immunocompromised people, the difference between the first reminder and the second rest for 3 months. People who caught Covid-19 at least 3 months after their 1st booster do not need a 2nd booster. People who caught Covid-19 less than 3 months after their 1st reminder are invited to do a 2nd reminder. It is to be carried out 6 months after the illness.

In French Guiana, 950 people received their fourth dose, including 167 last week. Nearly 40,000 people received their third dose, including just over 5,000 people aged 60 and over. Even subtracting those who have received it or have been infected for less than six months, there are still many people eligible for the second booster. In Amelipro, treating physicians can obtain the list of their patients eligible for the recall and the date of the recall, recalls Health Insurance. For its part, the Regional Health Agency wrote this week to the managers of Ehpad and USLD to make them aware of the 2nd reminder.

Recent studies suggest a gradual decline over time in the effectiveness of vaccines, whatever they are, against Covid-19. This drop in effectiveness is observed with regard to infection and symptomatic forms of Covid-19, but also severe forms as well as hospitalizations and the risk of death. Conversely, a new immune stimulation by a vaccine injection, even if it confers limited protection against the infection, presents a real effectiveness against the risks of hospitalization and serious forms, including with the omicron variant.

In a study whose results were published yesterday, the Epi-Phare scientific interest group (Cnam-ANSM) noted an 85% effectiveness of the first booster dose against hospitalizations during the delta wave and 81% during the first omicron wave, based on data from 37 million French people who had received at least two doses of vaccine as of January 31. Efficacy peaked between one and two months after the injection, before declining after three months. Data from the US Centers for Diseases Control (CDC) shows that people who received a booster dose (dark blue line) had ten times less risk of dying from Covid-19 than the non-vaccinated (black line), and the people who received two booster doses (purple line)… 42 times less risk than the non-vaccinated.



Monoclonal antibodies: struggling with omicron

Most monoclonal antibodies have lost all efficacy against the omicron variant. This is particularly the case with Ronapreve, which should not be used. Remain mainly Evusheld. According to in vitro tests, it retains neutralizing activity against omicron. This is also better against BA.5 (majority in French Guiana) and BA.2 (minority) than against BA.1, which circulated in January.

In an opinion, the High Authority for Health (HAS) recalls that Evusheld is “indicated for pre-exposure prophylaxis of Covid-19 in adult patients and adolescents (aged 12 and over weighing at least 40 kg):

    Having an immunity deficiency linked to a pathology or treatments and weak or non-responsive after a complete vaccination schedule in accordance with the recommendations in force;
    Or not eligible for vaccination and who are at high risk of severe form of Covid-19.

Evusheld is not intended for use as a substitute for vaccination against Sars-CoV-2.

A previous contamination: it no longer protects against reinfection

The “Covid Parties” are over! The omicron subvariants no longer provide much protection from each other. Falling ill therefore no longer prevents being reinfected sometimes only a month later by a new sub-variant (in addition to the risk of developing a serious form). By studying the antibodies of 30 patients infected during the omicron wave, hospitalized but not admitted to intensive care, the American researchers indicate that “the titers of neutralizing antibodies against BA.4/BA.5 and BA.2.12.1 were respectively approximately 37% and 10% lower than those against BA.2, they write in the New England Journal of Medicine. Among these 30 patients infected with BA.1, two were not vaccinated. They had neutralizing antibodies against all variants except BA.4/BA.5. On the other hand, the patients who had received a booster had neutralizing antibodies against all the variants tested. Taken together, these results show that infection during the BA.1 wave does not appear to provide effective protection against the newly emerged sublines (…) Booster vaccination achieved neutralizing antibody titers sufficient against the BA.4/5 and BA.2.12.1 subvariants, although to a lesser extent than against BA.1 and BA.2.4.5 These results underline the importance of booster vaccination for protection against emerging variants. »

In another study, presented on the blog Réalités biomédicales, “it turns out that people who were previously infected with the ancestral strain during the first wave, and who were then infected during the omicron wave, did not have their immunity boosted. T cell against omicron! (…) The results show that omicron passes, even more than we thought, under the radar of the immune system. He would therefore have a hard time remembering this variant. Infection with omicron therefore does not immunologically induce the equivalent of a vaccine dose. This explains the frequency of infections and reinfections.

Mask, barrier gestures and social distancing: reflexes to find



If there is now a treatment for patients at risk of a serious form and if the reminders prove to be effective in the first months, we must not forget a few reflexes, when contaminations are on the rise again in France. The mask is effective against infections. If the government does not plan to make it mandatory again, municipalities are considering doing so. This is the case of the city of Nice, where it will again be compulsory in public transport from Monday. Avoiding hugs, especially with people most at risk, washing your hands regularly, airing the rooms and respecting social distancing are reflexes that can be useful at this time. For example, when spending eight hours on the plane with 300 other people!

This article is from the Regional Health Agency's Newsletter. You can subscribe by filling out the following form: https://forms.sbc28.com/5a8bed50b85b5350ef1cd117/t13M7zUZQi2XMq5E3DdnhQ/0WQoeDwjRXqJblCpKbLDzA/form.html
 

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