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Infos citoyennes

19/07/22
Les hôpitaux attendent les nouveaux infirmiers !

Mercredi, les 52 nouveaux diplômés de l’Institut de formation en soins infirmiers (Ifsi) ont été récompensés, lors d’une cérémonie à l’Encre, à Cayenne. Christophe Robert, directeur du centre hospitalier de Cayenne, les a encouragés à rejoindre les hôpitaux « dès ces grandes vacances », en annonçant une prime à ceux qui démarrerait le travail avant la rentrée : « Les hôpitaux guyanais ont besoin de vous. Chaque jour, vous suivez l’impact d’une crise profonde sur notre système hospitalier. Après une crise sanitaire majeure, qu’on continue de gérer, il y a un manque de professionnels de santé. La Guyane est en plein développement, avec des défis majeurs comme la création d’un CHU territorial, à court terme. Je sais que certains rêvent de vacances mais vous verrez, c’est bien. On vous proposera des conditions intéressantes. Il va falloir casser la tirelire pour recruter tout le monde. » La plupart des nouveaux diplômés ont déjà signé un contrat ou en ont un qui les attend. « On critique souvent l’université pour sa capacité à former des chômeurs. Ici, on forme des personnes qui sont embauchés, qui sont insérées avant même d’être diplômés », s’est réjoui Antoine Primerose, président de l’Université de Guyane. C’est la raison pour laquelle une hausse des effectifs a été décidée depuis plusieurs années. Elle commencera à faire sentir ses effets : à la rentrée, ils seront 90 élèves en 3e année, 80 en 2e année. Pour la première année, où les affectations sont en cours, l’objectif est de 105 élèves plus 20 à Saint-Laurent du Maroni en cas d’ouverture de l’Ifsi de l’ouest.

Shirley Abakamofou, Saint-Laurent du Maroni : « Je travaille déjà au Chog, en réanimation »

« Je suis en formation professionnelle. Je fais déjà partie du Chog où je suis aide-soignante en réanimation. Ma famille m’a encouragée à suivre la formation d’infirmière. Elle m’a accompagnée pendant toute la formation. Je voulais acquérir plus de compétences, apporter mon énergie à la population, surtout dans l’ouest où elle a besoin de professionnels de santé. »

Lydia Charles-Bernard, Rémire-Montjoly : « Une évolution professionnelle »

« Je suis professionnelle au centre hospitalier de Cayenne, en chirurgie non programmée. J’étais aide-soignante. J’ai travaillé dix ans en Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Ce diplôme, c’est une évolution professionnelle. Je vais rester à l’hôpital, qui en a besoin. La Guyane en a besoin. Étant Guyanaise, pour moi, c’est normal ! »

Laurine Bunch, Saint-Laurent du Maroni : « Avec le Chog, on doit discuter »

« Je suis déjà au Chog. Je viens de Saint-Laurent du Maroni. J’ai effectué tous mes stages d’étude à l’hôpital de Saint-Laurent : en médecine, en psychiatrie, aux urgences, en gynécologie. Je ne sais pas encore dans quel service je vais travailler. On doit en discuter. On doit aussi convenir de la date à laquelle je vais commencer. »

Lucie Conseil, Matoury : « En réanimation, après les vacances »

« Je vais travailler en réanimation au CHC. Je vais démarrer le 5 septembre. Avant, je prends des vacances. Travailler en réanimation, c’est ce que j’ai toujours voulu. J’ai effectué mon stage de 15 semaines dans ce service. J’ai apprécié l’équipe, la réactivité, la nature des soins, la prise en charge globale des patients. »

Théo Guinard, Cayenne : « J’ai un contrat à Toulouse »

« J’ai un contrat qui commence en Métropole. Avant cela, j’ai tous les préparatifs du déménagement qui m’attendent. Je travaillerai à Toulouse, au bloc opératoire. J’ai profité de la mutation de mon père en Guyane pour venir suivre la formation et découvrir le territoire. »

Julie Jean-Paul, Saint-Laurent du Maroni : « Je pense commencer mi-août au Chog »

« Je pense commencer à travailler à la mi-août, dans un service de médecine, au Chog. Je veux un peu me reposer parce que les trois années de formation ont été intenses. J’aime ce service parce qu’on y voit l’ensemble des pathologies, qu’on y réalise tout type de soins. Je pense que c’est le meilleur service pour commencer, quand on est jeune diplômé. J’ai effectué une partie de mes stages au Chog, les autres à Cayenne. »

Noémie Licius, Cayenne : « Je rentre chez moi, en Guadeloupe »

« Après le diplôme, je rentre chez moi, en Guadeloupe. C’est Parcoursup qui m’a amenée en Guyane. Cela fait trois ans que je suis loin de ma famille. Je vais travailler en réanimation et aux urgences, dans les hôpitaux de Guadeloupe. J’aime bien cette activité et j’ai hâte de rentrer dans le bain. Cela permet d’acquérir tout de suite des compétences. »

Cattaleen Mangatal, Cayenne : « J’ai effectué des demandes »

« J’aimerais bien travailler à l’hôpital de Cayenne mais il y a quelques problèmes administratifs à régler. J’ai posé des demandes. Mon mari travaille à Cayenne mais normalement, je dois être en Martinique. J’aimerais travailler en chirurgie programmée ou non programmée. Si je ne peux pas, il faudra que je retourne en Martinique. »

Ségolène Pied-Tibère, Rémire-Montjoly : « Je commence en novembre en réanimation néonatale »

« Je commence en novembre, en réanimation néonatale. J’ai toujours aimé travailler avec les enfants. J’ai fait un stage en soins intensifs de néonatalogie et ça a conforté mon choix initial. Je toujours été attirée par le petite enfance. Dès la première année, j’ai axé mes stages sur les enfants, avec la pédiatrie et la néonatalogie. C’est une passion. »

Yannick Thalès, Cayenne : « Je suis déjà recruté au CHK, aux urgences »

« Je suis déjà recruté au CHK (centre hospitalier de Kourou). J’y ai effectué mon dernier stage, aux urgences, et j’ai saisi l’opportunité. J’ai toujours été attiré par les urgences. Je suis sapeur-pompier volontaire. J’ai été ambulancier. Pour moi, c’est la suite logique ! Mon premier stage aux urgences de Cayenne a fini de conforter mon choix. »

Djergea René-Juste, Cayenne : « Je pars pour me spécialiser »

« Commencer à travailler dès demain ? Peut-être que non. Je compte partir en septembre en Métropole, pour me spécialiser comme puéricultrice. J’ai toujours voulu travailler avec les enfants. Je savais que je devrais partir pour me spécialiser. J’ai fait beaucoup de stage à l’hôpital de Cayenne, en pédiatrie, à l’Umit (unité des maladies infectieuses et tropicales), mais aussi en clinique privée, à Saint-Paul. »

Sarah Martinez-Julien, Cayenne, major de promotion : « Les opportunités sont enthousiasmantes »

« J’étais aide-soignante dans le sud de la France, aux urgences. Ça a été la révélation ! J’ai entamé mon parcours d’infirmière en Métropole et, en deuxième année, on est venus en Guyane, avec mon mari. J’ai demandé un transfert et j’ai effectué mes deux dernières années ici. J’ai travaillé en soins critiques. Je ne sais pas encore où je vais continuer. Peut-être les urgences ! J’ai des projets de DU (diplôme universitaire). Je pense rester en Guyane. Tout est fait pour qu’on trouve un emploi en sortie de diplôme. Les opportunités sont enthousiasmantes. »

Cet article est issu de la Lettre pro de l’Agence régionale de santé. Vous pouvez vous y abonner en remplissant le formulaire suivant : https://forms.sbc28.com/5a8bed50b85b5350ef1cd117/t13M7zUZQi2XMq5E3DdnhQ/0WQoeDwjRXqJblCpKbLDzA/form.html  


On Wednesday, the 52 new graduates of the Nursing Training Institute (Ifsi) were rewarded during a ceremony at Ink, in Cayenne. Christophe Robert, director of the Cayenne hospital center, encouraged them to join the hospitals “from these summer holidays”, by announcing a bonus for those who would start work before the start of the school year: “Guiana hospitals need you. Every day, you follow the impact of a deep crisis on our hospital system. After a major health crisis, which we continue to manage, there is a lack of health professionals. French Guiana is in full development, with major challenges such as the creation of a territorial CHU, in the short term. I know some people dream of a vacation, but you'll see, it's good. We will offer you attractive conditions. We will have to break the piggy bank to recruit everyone. Most new graduates have already signed a contract or have one waiting for them. “The university is often criticized for its ability to train unemployed people. Here, we train people who are hired, who are integrated even before graduating, “said Antoine Primerose, president of the University of French Guiana. This is the reason why an increase in the number of staff has been decided for several years. It will begin to make its effects felt: at the start of the school year, there will be 90 pupils in 3rd year, 80 in 2nd year. For the first year, where the assignments are in progress, the objective is 105 students plus 20 in Saint-Laurent du Maroni in the event of the opening of Ifsi in the west.

Shirley Abakamofou, Saint-Laurent du Maroni: “I already work at the Chog, in intensive care”

“I am in vocational training. I am already part of the Chog where I am an intensive care nurse. My family encouraged me to take the nursing course. She accompanied me throughout the training. I wanted to acquire more skills, bring my energy to the population, especially in the west where they need health professionals. »

Lydia Charles-Bernard, Rémire-Montjoly: “Professional development”

“I am a professional at the Cayenne hospital center, in unscheduled surgery. I was a caregiver. I worked for ten years in an Ehpad (accommodation establishment for dependent elderly people). This diploma is a professional development. I will stay in the hospital, who needs it. French Guiana needs it. Being Guyanese, for me, it's normal! »

Laurine Bunch, Saint-Laurent du Maroni: "With the Chog, we have to discuss"

“I'm already at the Chog. I come from Saint-Laurent du Maroni. I did all my internships at the Saint-Laurent hospital: in medicine, psychiatry, emergencies, gynecology. I don't know yet in which department I will work. We have to discuss it. We also have to agree on the date on which I will start. »

Lucie Conseil, Matoury: "In intensive care, after the holidays"

“I will work in intensive care at the CHC. I will start on September 5th. Before, I take vacations. Working in intensive care is what I have always wanted. I did my 15-week internship in this service. I appreciated the team, the responsiveness, the nature of the care, the overall care of the patients. »

Théo Guinard, Cayenne: "I have a contract in Toulouse"

“I have a contract that starts in Metropolitan France. Before that, I have all the preparations for the move waiting for me. I will work in Toulouse, in the operating room. I took advantage of my father's transfer to French Guiana to come and follow the training and discover the territory. »

Julie Jean-Paul, Saint-Laurent du Maroni: “I plan to start mid-August at the Chog”

“I plan to start working in mid-August, in a medical service, at the Chog. I want to rest a bit because the three years of training have been intense. I like this service because we see all the pathologies there, we carry out all types of care. I think it's the best service to start, when you're a young graduate. I did part of my internships at Chog, the others in Cayenne. »

Noémie Licius, Cayenne: "I'm going home, to Guadeloupe"

“After graduation, I go home to Guadeloupe. It was Parcoursup that brought me to French Guiana. I have been away from my family for three years. I will work in intensive care and emergencies, in hospitals in Guadeloupe. I like this activity and I can't wait to get into the bath. This allows you to acquire skills immediately. »

Cattaleen Mangatal, Cayenne: “I made requests”

“I would like to work at the Cayenne hospital but there are some administrative problems to solve. I made requests. My husband works in Cayenne but normally I have to be in Martinique. I would like to work in scheduled or unscheduled surgery. If I can't, I'll have to go back to Martinique. »

Ségolène Pied-Tibère, Rémire-Montjoly: “I start in November in neonatal intensive care”

“I start in November, in neonatal intensive care. I have always loved working with children. I did an internship in neonatology intensive care and that confirmed my initial choice. I have always been drawn to early childhood. From the first year, I focused my internships on children, with pediatrics and neonatology. It's a passion. »

Yannick Thalès, Cayenne: “I have already been recruited at the CHK, in the emergency room”

“I have already been recruited at the CHK (Kourou hospital center). I did my last internship there, in the emergency room, and I seized the opportunity. I have always been drawn to emergencies. I am a volunteer firefighter. I was a paramedic. For me, this is the logical next step! My first internship in the emergency room of Cayenne ended up confirming my choice. »

Djergea René-Juste, Cayenne: "I'm leaving to specialize"

“Start working tomorrow? Maybe not. I plan to leave in September in Metropolitan France, to specialize as a childcare worker. I have always wanted to work with children. I knew I should leave to specialize. I did a lot of internships at the Cayenne hospital, in pediatrics, at Umit (unit of infectious and tropical diseases), but also in a private clinic, in Saint-Paul. »

Sarah Martinez-Julien, Cayenne, valedictorian: "The opportunities are exciting"

“I was a nursing assistant in the south of France, in the emergency room. It was the revelation! I started my career as a nurse in Metropolitan France and, in the second year, we came to French Guiana, with my husband. I asked for a transfer and I did my last two years here. I worked in critical care. I don't know yet where I will continue. Maybe emergencies! I have DU (university diploma) projects. I plan to stay in French Guiana. Everything is done to find a job after graduation. The opportunities are exciting. »

This article is from the Regional Health Agency's Newsletter. You can subscribe by filling out the following form: https://forms.sbc28.com/5a8bed50b85b5350ef1cd117/t13M7zUZQi2XMq5E3DdnhQ/0WQoeDwjRXqJblCpKbLDzA/form.html
 

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