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Infos citoyennes

09/11/22
Pas d’avion pour aller au travail

La réalité du terrain, fait que les travailleurs de l’éducation nationale dans les communes éloignées, l’avion reste la meilleure alternative pour se rendre au travail . Cependant pour un bassin de vie d’environ 30 000 habitants, il est inadmissible qu’un avion ne puisse accueillir que 16 personnes par vol avec 10kg en soute. Quand on sait que les hôpitaux, les spécialistes et certaines infrastructures scolaires,  dministratives, alimentaires ou de divertissement se trouvent soit à une journée de pirogue, soit à 45 minutes de vol. La population a d’ailleurs exprimé son ras de bol car ils sont les laissés pour compte de ce territoire.

À chaque vacance scolaire, le personnel se retrouve dans les mêmes difficultés pour parvenir à leur poste ou rentrer auprès de leurs proches car il n’y a plus de places dans les vols. Ils sont soit obligés d’anticiper des mois à l’avance leurs réservations, contraints de voyager des heures en pirogue ou encore se résigner à rester dans la commune. Ces difficultés à se déplacer sur un seul et même territoire, engendrent des absences ou encore des frustrations pour ceux qui n’ont pas pu avoir de vol. Le personnel est malmené par le rectorat alors qu’il devrait être protégé. Suite à la sortie de piste d’un avion à Maripasoula, la direction générale d’aviation civile stipule qu’il n’y aura pas de vols vers la commune jusqu’à nouvel ordre.

Le rectorat exige que le personnel regagne leur poste en pirogue :

  • sur un fleuve classé non navigable
  • sans considérer leurs enfants en bas âges qui voyagent avec eux
  • sans les courses alimentaires qu’ils ont acheté durant leurs congés

Face à la préoccupation des collègues, la DAASEN leur suggère :

  • de contacter leurs assurances pour savoir s’ils sont couverts en cas d’accident sur le fleuve
  • de voir leur médecin s’ils ne peuvent pas prendre la pirogue
  • de se nourrir avec d’autres produits en attendant

Cette traversée n’est pas sans risques et nous comprenons la réticence des collègues. D’ailleurs il y a quelques jours de cela, une pirogue avec des enseignants a chaviré. Heureusement, il n’y a pas eu de victimes. Tout cela montre que notre territoire doit être désenclavé URGEMMENT.

➢ L’État doit prendre ses responsabilités face au non désenclavement de la Guyane. Pourquoi les aéronefs d’État ne sont pas mis à disposition des fonctionnaires d’État au lieu de laisser des centaines d’élèves sans enseignants ?
➢ Le rectorat doit prendre ses responsabilités car leurs réponses sont irrespectueuses vis à vis des préoccupations des collègues. Où est passé le mot BIENVEILLANCE que prône l’Éducation Nationale à tout bout de champ ?
➢ La CTG doit prendre ses responsabilités car il en va de la réussite des élèves guyanais. Force est de constater l’urgence de l’évolution statutaire pour désenclaver notre territoire !!
➢ Nous comptons sur l’appui de nos députés pour mettre le gouvernement français face à leurs manquements !!

Dans l’attente de routes et d’une desserte aérienne digne des guyanais, nous exigeons
qu’un dispositif soit mis en place pour que le personnel de l’éducation puisse se déplacerlibrement sur le territoire.

Le STEG-UTG apporte son soutien aux collègues.

Au vu des réponses insatisfaisantes de l’administration, nous préconisons aux collègues
de faire un sitting solidaire devant le rectorat dans l’attente d’une meilleure solution.

Pour une école qui nous ressemble : Juste et Solidaire !


The reality on the ground means that national education workers in remote towns, the plane remains the best alternative to get to work. However, for a living area of ​​approximately 30,000 inhabitants, it is unacceptable that an aircraft can only accommodate 16 people per flight with 10kg in the hold. When we know that hospitals, specialists and certain school infrastructures,  administrative, food or entertainment are either a day's journey by canoe or a 45-minute flight. The population has also expressed its displeasure because they are the left behind of this territory.

During each school holiday, staff find themselves in the same difficulty to reach their post or return to their loved ones because there are no more seats on the flights. They are either forced to anticipate their reservations months in advance, forced to travel for hours by canoe or resign themselves to staying in the town. These difficulties in traveling on one and the same territory, generate absences or even frustrations for those who could not have a flight. The staff is abused by the rectorate when they should be protected. Following the runway excursion of a plane in Maripasoula, the Directorate General of Civil Aviation stipulates that there will be no flights to the town until further notice.

The rectorate demands that staff return to their posts by canoe:

  • on a river classified as not navigable
  • without considering their young children traveling with them
  • without the groceries they bought during their holidays

Faced with the concern of colleagues, DAASEN suggests to them:

  • to contact their insurance to find out if they are covered in the event of an accident on the river
  • to see their doctor if they can't take the canoe
  • to eat with other products while waiting

This crossing is not without risks and we understand the reluctance of colleagues. Moreover, a few days ago, a canoe with teachers capsized. Fortunately, there were no casualties. All this shows that our territory must be opened up URGENTLY.

➢ The State must take its responsibilities in the face of the non-opening up of French Guiana. Why aren't state aircraft available to state officials instead of leaving hundreds of students without teachers?
➢ The rectorate must take its responsibilities because their answers are disrespectful with respect to the concerns of colleagues. Where has the word BIENVEILLANCE gone that National Education advocates all the time?
➢ The CTG must take its responsibilities because the success of Guyanese students depends on it. It is clear that there is an urgent need for statutory changes to open up our territory!!
➢ We are counting on the support of our deputies to confront the French government with their shortcomings!!

Waiting for roads and an air service worthy of Guyanese, we demand
that a system be put in place so that education personnel can move freely on the territory.

STEG-UTG supports colleagues.

In view of the unsatisfactory responses from the administration, we recommend to colleagues
to do a solidarity sitting in front of the rectorate while waiting for a better solution.

For a school that looks like us: Fair and Solidarity!

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