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Infos citoyennes

19/12/22
Les scientifiques lancent un cri d’alarme : le fleuve Maroni se meurt !

Les scientifiques sont extrêmement inquiets pour la survie biologique du Maroni mais également pour ses habitants. Ils demandent, en urgence, la mise en place d’une coopération technique et politique entre la France et le Suriname pour enrayer la dégradation du Maroni-Lawa.

En effet, de récentes missions scientifiques sur le Maroni conduisent au constat d’un appauvrissement drastique du fleuve, en termes de diversité et de quantité des espèces rencontrées. Conséquences de l’activité minière.

Lors de sa dernière réunion, les 29 et 30 novembre derniers, le conseil scientifique du Parc amazonien de Guyane a pris acte des résultats de ces missions, et adopté une motion (en annexe) visant à alerter les autorités publiques sur cette situation, ses causes et ses conséquences.

Cette perte de biodiversité sur le fleuve frontière est en lien direct avec les boues charriées par le fleuve, conduisant à une pollution sédimentaire d’amont en aval du fleuve.

L’origine de ces boues est clairement établie : elles proviennent des sites d’orpaillage situés sur le bassin versant, de part et d’autre de la frontière, en bordure immédiate du fleuve ou sur les affluents du Maroni : les photos satellites sont éloquentes. Elles montrent les déforestations traduisant l’exploitation minière au Suriname, et l’orpaillage illégal en Guyane.

Les conséquences, au-delà des enjeux purement environnementaux, touchent directement les populations du fleuve : la ressource en poissons disparaît, et la qualité sanitaire des eaux est catastrophique.

Le conseil scientifique appelle donc les pouvoirs publics à une prise urgente de mesures.

Voir l'annexe.


Scientists are extremely concerned for the biological survival of the Maroni but also for its inhabitants. They urgently request the establishment of a technical and political cooperation between France and Suriname to stop the degradation of the Maroni-Lawa.

Indeed, recent scientific missions on the Maroni have revealed a drastic impoverishment of the river, in terms of diversity and quantity of species encountered. Consequences of mining activity.

At its last meeting, on November 29 and 30, the Scientific Council of the Amazonian Park of French Guiana took note of the results of these missions, and adopted a motion (attached) to alert the public authorities to this situation, its causes and consequences.

This loss of biodiversity on the border river is directly related to the sludge carried by the river, leading to sedimentary pollution from upstream to downstream of the river.

The origin of this sludge is clearly established: it comes from gold washing sites located in the watershed, on both sides of the border, on the immediate border of the river or on the tributaries of the Maroni: satellite photos speak for themselves. They show the deforestation resulting from mining in Suriname and illegal gold panning in French Guyana.

The consequences, beyond the purely environmental stakes, directly affect the populations of the river: the fish resource disappears, and the sanitary quality of the water is catastrophic.

The scientific council therefore calls on the public authorities to take urgent measures.

See appendix.

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