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27/12/22
Avec son centre périscolaire, le Chog a retiré une épine du pied de bien des agents

Inauguré juste avant les fêtes, le nouveau centre périscolaire accueille déjà plus de 70 enfants de 3 à 12 ans, de 12h30 à 20h, avec service de ramassage scolaire. Un service essentiel pour les agents, qui rencontraient auparavant de sérieux problèmes de garde d’enfants, et devaient récupérer ceux-ci à l’école à midi puis les faire garder. Un frein à l’attractivité qui vient donc de se lever, pour le plus grand bonheur des petits et des grands.

Depuis la rentrée de septembre, la petite Lahyna, 5 ans, ne va plus chez sa nounou après l’école. Quand elle sort de l’école La Persévérance, à Saint-Laurent du Maroni, le bus la conduit directement au centre hospitalier de l’ouest guyanais Franck Joly (Chog) dans le nouveau centre périscolaire « Ti Moun Nou Koté». Sa mère et son beau-père, agent au Chog, ont opté pour cette solution comme les parents d’un peu plus de 70 autres enfants, et bientôt près d’une centaine. Pour la plupart ce sont des enfants du personnel, mais le centre accueille aussi des enfants extérieurs. Le tarif est lié au quotient familial et dégressif pour les fratries, et les enfants sont gardés soit au mois soit de façon ponctuelle selon les besoins des parents.

« Nous avions reçu des mails sur nos boîtes professionnelles nous annonçant l’ouverture de ce centre », se rappelle son beau-père, David Pulchérie, technicien dans le froid au Chog. Lui et sa compagne n’ont pas hésité à choisir cette option. Les raisons ? « Les horaires d’accueil des enfants, le fait que les repas sont assurés, que l’on peut récupérer les enfants assez tard », liste-t-il. Un bus affrété par l’hôpital la récupère devant son école tous les jours, sauf le mercredi où cet établissement privé n’a pas les mêmes horaires que les écoles publiques. C’est désormais le seul jour où les parents doivent s’organiser pour récupérer Lahyna. « Avec la nounou, il fallait courir, amener à manger, la récupérer à 16 heures. Le centre périscolaire est plus cher mais les agents s’en occupent davantage, lui font à manger et nous permettent de la récupérer plus tard. »

David Pulchérie la récupère après le travail, généralement vers 17 heures ou 18 heures, quelques fois plus tard : le centre est ouvert jusqu’à 20 heures. « C’est pratique pour les soignants », souligne-t-il. Il constate aussi que la petite Lahyna « adore » le centre. « A chaque fois qu’on va la chercher, elle est en train de s’amuser. Ils jouent au ballon, au basket, leur font faire leurs devoirs. La nounou, avec trois ou quatre enfants, n’y arrivaient pas. ».

Le centre périscolaire a été inauguré officiellement juste avant les fêtes, en présence de l’équipe projet, du directeur du CHOG, de la directrice générale de l’ARS, et de représentants de la sous-préfecture, de la DGCOPOP, de la mairie de Saint-Laurent et de la CAF. Les enfants ont chanté une chanson pour célébrer l’ouverture, aidés par les animatrices.

« Le projet a été conduit en des temps record, a souligné le directeur Didier Guidoni, par une équipe interne animée par Fouad Lakhal, chargé de mission. Il a reçu le soutien de Jehan Olivier Maignien podologue et représentant syndical, qui a permis de faire un lien permanent avec les familles de soignants. Enfin, le recrutement d’une directrice aguerrie, Mme Lecointre, a permis le démarrage dans les délais du centre périscolaire ».

Situé dans un bâtiment dédié auparavant à la pédopsychiatrie, les locaux étaient déjà adaptés aux enfants mais ont fait l’objet de travaux d’amélioration. Le centre périscolaire encore plusieurs projets de développement : un jardin pédagogique a été installé, qui permet aux enfants de planter des herbes aromatiques, et un carbet sera prochainement construit pour agrandir l’espace de jeu.

Ce genre d’initiatives rend un grand service aux agents de l’établissement. Il est de nature à les fidéliser : dans le cadre des travaux préparatoires à une conciergerie pour les professionnels de santé (lire la Lettre pro du 14 juin), ces derniers ont cité les problèmes de garde d’enfants parmi leurs principales difficultés. Pour les enfants plus petits, la direction du Chog réfléchit d’ores et déjà à la création ou la réservation de places de crèche.

Inaugurated just before the holidays, the new extracurricular center already welcomes more than 70 children aged 3 to 12, from 12:30 p.m. to 8 p.m., with school bus service. An essential service for the agents, who had previously had serious childcare problems, and had to pick them up from school at noon and then have them looked after. A brake on attractiveness that has just been lifted, to the delight of young and old alike.

Since the start of the school year in September, little Lahyna , 5, no longer goes to her nanny after school. When she leaves La Persévérance school, in Saint-Laurent du Maroni, the bus takes her directly to the hospital center in western French Guiana Franck Joly (Chog) in the new after-school center " Ti Moun Nou Koté". His mother and stepfather, an agent at the Chog, opted for this solution like the parents of just over 70 other children, and soon nearly a hundred. Most of them are children of the staff, but the center also welcomes children from outside. The price is linked to the family quotient and decreasing for siblings, and the children are looked after either monthly or on an ad hoc basis depending on the needs of the parents.

“We had received emails on our professional mailboxes announcing the opening of this center,” recalls his father-in-law, David Pulchérie, cold technician at Chog. He and his companion did not hesitate to choose this option. The reasons? "The childcare hours, the fact that meals are provided, that we can pick up the children quite late", he lists. A bus chartered by the hospital picks her up in front of her school every day, except Wednesdays when this private establishment does not have the same timetables as public schools. Now is the only day the parents have to organize to get Lahyna back. “With the nanny, we had to run, bring food, pick her up at 4 p.m. . »

David Pulchérie picks her up after work, usually around 5 or 6 p.m., sometimes later: the center is open until 8 p.m. "It's convenient for caregivers," he says. He also notes that little Lahyna “loves” the center. "Every time we pick her up, she's having fun. They play ball, basketball, make them do their homework. The nanny, with three or four children, could not manage it. ».

The extracurricular center was officially inaugurated just before the holidays, in the presence of the project team, the director of CHOG, the director general of ARS, and representatives of the sub-prefecture, the DGCOPOP, the town hall of Saint-Laurent and the CAF. The children sang a song to celebrate the opening, helped by the animators.

“ The project was carried out in record time, underlined the director Didier Guidoni, by an internal team led by Fouad Lakhal, project manager. He received the support of Jehan Olivier Maignien, podiatrist and union representative, who made it possible to establish a permanent link with the families of caregivers. Finally, the recruitment of a seasoned director, Ms. Lecointre, has enabled the extracurricular center to start up on time."

Located in a building previously dedicated to child psychiatry, the premises were already suitable for children but have been the subject of improvement works. The extracurricular center still has several development projects: an educational garden has been installed, which allows children to plant aromatic herbs, and a carbet will soon be built to enlarge the play area.

These kinds of initiatives are a great service to the agents of the establishment. It is likely to retain them: as part of the preparatory work for a concierge service for health professionals (read the Professional letter of June 14), the latter cited childcare problems among their main difficulties. For smaller children, the management of Chog is already thinking about creating or reserving crèche places.