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Infos citoyennes

06/06/23
Dengue : à Kourou, on passe au labo sans ordo

Dans la ville spatiale et jusqu’au 30 juin, il n’est plus nécessaire d’avoir une ordonnance de son médecin pour effectuer un test de dengue PCR et/ou sérologique dans les deux laboratoires privés. L’objectif est de faciliter le dépistage, alors qu’un foyer épidémique a été identifié dans la commune. Cette innovation sera évaluée à l’issue de cette période. En cas de succès, elle pourra être renouvelée lors d’épisodes épidémiques.

C’est une première ! Depuis hier et jusqu’au 30 juin, il n’est plus nécessaire d’avoir une prescription de son médecin pour effectuer un test PCR et/ou sérologique contre la dengue, dans les laboratoires privés de Kourou. Il était autour de 8 heures, quand de premiers habitants ont profité du dispositif, chez Biosoleil et Eurofins (ex-Carage). En pratique, la personne qui veut être testée contre la dengue se présente au laboratoire, est enregistrée à l’accueil. Elle répond à un questionnaire sur ses symptômes, ses voyages récents et les contacts qu’elle a pu avoir avec le virus. Dans les prochains jours, des bénévoles recrutés par la mairie aideront la personne à le remplir. Suit la prise de sang puis le résultat, communiqué en général dans les quarante-huit heures par le laboratoire. Ces mêmes résultats sont transmis à Santé publique France pour le suivi de la situation épidémiologique. Tout le monde peut se présenter au laboratoire, sans qu’il soit nécessaire d’être affilié à la Sécurité sociale ou d’avoir sa carte Vitale. Les tests seront pris en charge par la Sécurité sociale.

« En ne passant plus chez le médecin, nous espérons que les habitants n’hésiteront pas à se faire tester en cas de symptômes ou si un proche est malade. Nous espérons ainsi détecter plus rapidement les cas et donc avoir une meilleure visibilité sur la circulation du virus. Nous pourrons ainsi réagir plus rapidement, en lançant les mesures de lutte anti-vectorielle », explique Mathilde Hangard, ingénieure d’études sanitaires à l’ARS. Dans le même temps, un plateau d’appel est mis en place à l’ARS pour appeler les personnes positives. « Cela permettra de leur redonner leur résultat, de leur suggérer de consulter leur médecin traitant, de surveiller les symptômes et de proposer des mesures de protection individuelle comme dormir sous moustiquaire et utiliser des répulsifs », poursuit-elle. Hier matin, avec Marion Guyot, épidémiologiste à Santé publique France, elle est passée dans les cabinets de médecine de ville et dans les pharmacies d’officine pour expliquer le dispositif aux professionnels de santé et disposer des affiches.

« Nous reprenons un dispositif qui a fonctionné pendant une épidémie majeure, le Covid. Nous aurons ainsi une vision en temps réel de la dengue, sans que les gens se demandent s’ils vont se faire tester ou pas. C’est une maladie vectorielle. Il est donc important de circonscrire rapidement les foyers épidémiques. Jamais nous n’avions fait ça », se réjouit le Marc Lédy, codirecteur des laboratoires Biosoleil.

Pour avoir une chance d’empêcher une nouvelle épidémie de démarrer, il est également indispensable, sur l’ensemble du territoire, de faire faire un prélèvement dès qu’une personne présente des symptômes de dengue et que les laboratoires signalent SANS DELAI, les cas positifs à l’ARS.

La revue Viruses publie un panorama des arbovirus circulant en Guyane

Dengue, chikungunya, zika, fièvre jaune, virus Oropouche, Tonate et Mayaro. Des chercheurs de l’hôpital de Cayenne, de l’Institut Pasteur de Guyane et de Santé publique France publie un panorama des principaux arbovirus circulant sur le territoire, dans la revue Viruses. « Cet article a pour but de résumer les connaissances actuelles sur ces arbovirus en Guyane française et de discuter des défis posés par l’émergence ou la réémergence des arbovirus », expliquent les auteurs.

Outre ces sept arbovirus, ils discutent des défis à venir : les facteurs favorisant les épidémies, le contrôle vectoriel, le risque d’introduction d’Aedes albopictus, l’un des moustiques les plus invasifs au monde, en Guyane, l’émergence possible de nouveaux arbovirus… « Les mesures de contrôle efficaces sont entravées par la présentation clinique non spécifique de ces maladies, ainsi que par la résistance du moustique Aedes aegypti aux insecticides, soulignent-ils. Malgré la forte séroprévalence de certains virus, la possibilité de nouvelles épidémies ne peut être exclue. Par conséquent, une surveillance épidémiologique active est nécessaire pour identifier les épidémies potentielles, et un système de surveillance sentinelle adéquat ainsi qu'un large panel de diagnostic virologique sont en cours de développement afin d'améliorer la gestion de la maladie. »


In the space city and until June 30, it is no longer necessary to have a prescription from your doctor to carry out a PCR and/or serological dengue test in the two laboratories private. The objective is to facilitate screening, when an epidemic focus has been identified in the municipality. This innovation will be evaluated at the end of this period. If successful, it may be renewed during epidemic episodes.

This is a first! Since yesterday and until June 30, it is no longer necessary to have a prescription from your doctor to carry out a PCR and/or serological test against dengue, in the private laboratories of Kourou. It was around 8 a.m. when the first residents took advantage of the device, at Biosoleil and Eurofins (formerly Carage). In practice, the person who wants to be tested against dengue goes to the laboratory, is registered at the reception. She answers a questionnaire about her symptoms, her recent travels and the contact she may have had with the virus. In the next few days, volunteers recruited by the town hall will help the person to fill it out. Follows the blood test and then the result, generally communicated within forty-eight hours by the laboratory. These same results are transmitted to Public Health France for the monitoring of the epidemiological situation. Anyone can come to the laboratory, without it being necessary to be affiliated with Social Security or to have their Vitale card. The tests will be paid for by Social Security.

“By no longer going to the doctor, we hope that residents will not hesitate to get tested in the event of symptoms or if a loved one is sick. We hope to detect cases more quickly and therefore have better visibility on the circulation of the virus. We will thus be able to react more quickly, by launching vector control measures,” explains Mathilde Hangard, health studies engineer at the ARS. At the same time, a call center is set up at the ARS to call positive people. “This will give them their result back, suggest they see their GP, monitor symptoms and suggest personal protective measures like sleeping under mosquito nets and using repellents,” she continues. Yesterday morning, with Marion Guyot, epidemiologist at Public Health France, she went to town medicine cabinets and community pharmacies to explain the device to health professionals and display posters.

“We are taking over a device that worked during a major epidemic, the Covid. We will thus have a real-time vision of dengue fever, without people wondering whether they are going to be tested or not. It is a vector disease. It is therefore important to quickly circumscribe epidemic foci. We've never done that," rejoices Marc Lédy, co-director of the Biosoleil laboratories.

To have a chance of preventing a new epidemic from starting, it is also essential, throughout the territory, to have a sample taken as soon as a person shows symptoms of dengue and that the laboratories report WITHOUT DELAY , ARS positive cases.

The journal Viruses publishes an overview of arboviruses circulating in French Guiana

Dengue fever, chikungunya, zika, yellow fever, Oropouche virus, Tonate and Mayaro. Researchers from Cayenne Hospital, the Institut Pasteur de Guyane and Public Health France publish an overview of the main arboviruses circulating in the territory, in Viruses review. “This article aims to summarize current knowledge about these arboviruses in French Guiana and discuss the challenges posed by the emergence or re-emergence of arboviruses,” the authors explain.

In addition to these seven arboviruses, they discuss the challenges ahead: factors favoring epidemics, vector control, the risk of introduction of Aedes albopictus, one of the most invasive mosquitoes in the world, in Guyana, the possible emergence of new arboviruses… “Effective control measures are hampered by the non-specific clinical presentation of these diseases, as well as by the resistance of the Aedes aegypti mosquito to insecticides, they point out. Despite the high seroprevalence of some viruses, the possibility of new epidemics cannot be excluded. Therefore, active epidemiological surveillance is needed to identify potential outbreaks, and an adequate sentinel surveillance system and a wide panel of virological diagnostics are being developed to improve disease management. »< /p>

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