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26/12/23
Les élèves infirmiers, aides-soignants et auxiliaires de puériculture fêtent leur réussite aux examens…

Une cérémonie de remise des diplômes a été organisée la semaine dernière, en l’honneur des élèves de l’Institut de formation aux soins de Guyane. Le taux de réussite est de 90 % chez les infirmiers et de 100 % dans les deux autres formations.

C’était un peu Noël avant l’heure, vendredi dernier, pour les élèves fraîchement diplômés des instituts de formation en soins infirmiers (Ifsi), d’aides-soignants (Ifas) et d’auxiliaires de puériculture (Ifap) de Guyane. Une cérémonie s’est déroulée à l’amphithéâtre de l’université, pour leur remettre leur diplôme, avec uniformes, discours, félicitations des proches... Avec 100 % de réussite chez les élèves aides-soignants et auxiliaires de puériculture, et 90 % chez les élèves infirmiers, « le bilan de cette année de formation est positif », se réjouit Tadéa Stephenson, directrice de l’Institut de formation en santé. Au total : 57 nouveaux infirmiers ont été diplômés, 21 nouveaux aides-soignants et 19 nouveaux auxiliaires de puériculture.

Les perspectives sont importantes pour les nouveaux diplômés. « Ces professionnels sont déjà en poste puisque la diplomation a eu lieu en juillet », souligne la directrice. Ce que confirme Andy Ajodhia, qui a rejoint le service polyvalent d’aide et de soins à domicile (Spasad) de l’Ebène, à Cayenne, dans ce reportage de Guyane la 1ère (à compter de 5’18) : « C’est une profession assez demandée. On a le choix de travailler où on le souhaite. » Il a fait le choix du domicile : « A domicile, on rentre dans l’intimité de la personne. On doit s’adapter à ses habitudes de vie, à sa routine. Ça m’a plu. » Et s’il a choisi ce métier, c’est parce qu’une proche « qui est déjà dans le milieu m’a donné le goût du métier. Je me suis dit Pourquoi pas ? »

L’année prochaine, Tadéa Stephenson compte ouvrir l’école de formation des infirmiers anesthésistes (Iade) et un département de formation continue pour les professionnels déjà en poste. L’Agence régionale de santé (ARS) et les services déconcentrés de l’Etat, la Collectivité territoriale (CTG) les acteurs de la formation, les enseignants et les acteurs du système de santé ont défini un plan territorial de développement de l’offre de soins sanitaire, médico-sociale et médico-technique, à mettre en œuvre d’ici à 2028. L’objectif est de rapprocher davantage l’offre de former suffisamment de professionnels pour couvrir les besoins de la Guyane.

… 21 médiateurs en santé aussi

Quelques heures avant les élèves infirmiers, aides-soignants et auxiliaires de puériculture, les 21 étudiants du DU de médiation en santé avaient eux aussi reçu leur diplôme. La formation, dirigée par le Pr Mathieu Nacher, est supervisée au niveau pédagogique par les associations Ader et le Comède. Petite particularité de cette cinquième promotion : le cursus a été suivi par des étudiants du littoral mais aussi par ceux de la plateforme d’accompagnement et de formation des médiateurs des territoires de l’intérieur (PAFMTI, lire la Lettre pro du 20 décembre 2022).

« C’est l’occasion dans le cadre de cette formation de partager et d’intégrer les réalités du territoire de la Guyane et d’y capter les enjeux de santé, par votre intermédiaire médiateurs et médiatrices selon vos bassins de vie », ont souligné les coordinateurs pédagogiques en s’adressant aux étudiants. « La médiation en santé en Guyane est un exercice stimulant et complexe, en raison du contexte multiculturel, avec parfois peu de relais, parfois de l’isolement, et une promiscuité de la vie professionnelle et personnelle selon le lieu d’exercice. »

Ces nouveaux diplômés, pour la plupart déjà en poste, vont pouvoir s’appuyer sur les enseignements reçus. « Nous essayons d’apporter les connaissances, les outils et la mise en pratique pour vous préparer à ce métier qui a pour mission de ramener le public vers le système de santé et le parcours de soin, de permettre l’accès aux droits de santé des usagers tout en travaillant sur les représentations en santé mais aussi de relayer les besoins et solutions adaptées au territoire de la Guyane et à ses spécificités. »

A graduation ceremony was organized last week, in honor of the students of the Guiana Healthcare Training Institute. The success rate is 90% among nurses and 100% in the other two training courses.

It was a bit like Christmas before its time, last Friday, for students who had recently graduated from nursing training institutes (Ifsi) and nursing assistants (Ifas) and childcare assistants (Ifap) from Guyana. A ceremony took place at the university amphitheater to present them with their diploma, with uniforms, speeches, congratulations from loved ones... With 100% success among the nursing assistant and childcare assistant students, and 90 % among nursing students, “the results of this year of training are positive”, rejoices Tadéa Stephenson, director of the Health Training Institute. In total: 57 new nurses were qualified, 21 new nursing assistants and 19 new childcare assistants.

Prospects are important for new graduates. “These professionals are already in post since the graduation took place in July,” underlines the director. This is confirmed by Andy Ajodhia, who joined the multipurpose home help and care service (Spasad) of Ebène, in Cayenne, in thisreport from Guyane la 1ère (from 5'18): “ It's a fairly sought-after profession. We have the choice to work where we want.” He made the choice of home: “At home, we enter into the privacy of the person. You have to adapt to your lifestyle and your routine. I liked it.” And if he chose this profession, it’s because a close friend “who is already in the industry gave me a taste for the profession. I said to myselfWhy not??»

Next year, Tadéa Stephenson plans to open the training school for nurse anesthetists (Iade) and a continuing education department for professionals already in post. The Regional Health Agency (ARS) and the decentralized State services, the Territorial Collectivity (CTG), training stakeholders, teachers and health system stakeholders have defined a territorial plan for the development of the offer health, medico-social and medico-technical care, to be implemented by 2028. The objective is to bring the offer closer to training enough professionals to cover the needs of Guyana.

… 21 health mediators too

A few hours before the nursing students, caregivers and childcare assistants, the 21 students from the DU in health mediation had also received their diploma. The training, directed by Professor Mathieu Nacher, is supervised at the educational level by the Ader and Comède associations. Small particularity of this fifth promotion: the course was followed by students from the coast but also by those from the support and training platform for mediators from the interior territories (PAFMTI, read the Pro letter of December 20, 2022).

“ This is an opportunity as part of this training to share and integrate the realities of the territory of Guyana and to understand the health issues, through you mediators according to your areas of life”, underlined the educational coordinators when addressing the students. “Health mediation in Guyana is a stimulating and complex exercise, due to the multicultural context, with sometimes few relays, sometimes isolation, and promiscuity of professional and personal life depending on the place of exercise. »

These new graduates, most of whom are already in employment, will be able to draw on the lessons received. “We try to provide the knowledge, tools and practice to prepare you for this profession whose mission is to bring the public back to the health system and the care pathway, to allow access to rights health of users while working on health representations but also to relay the needs and solutions adapted to the territory of Guyana and its specificities. »