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Infos citoyennes

24/03/25
De nouvelles autorisations de soins médicaux et de réadaptation attribuées aux établissements

L’ARS a attribué plusieurs autorisations d’activité de SMR au CHC et au Chog, ainsi qu’aux cliniques Saint-Paul, Saint-Adrien, la Canopée et à la future clinique du Fleuve, dans le cadre de la réforme des autorisations. Celle-ci rend obligatoire le développement de l’activité d’hôpital de jour. Une nouvelle fenêtre devrait être ouverte en fin d’année pour inciter au développement d’activité d’expertise et de plateau technique spécialisé.

La semaine dernière, l’Agence Régionale de Santé a accordé plusieurs autorisations d’activité de soins médicaux et de réadaptation (SMR, anciennement SSR). Les établissements avaient déposé leurs dossiers lors d’une fenêtre ouverte du 29 juin au 15 septembre 2024.

Ces nouvelles autorisations auront plusieurs impacts. Elles permettront d’abord un véritable développement de l’hôpital de jour (HDJ) : la réforme rend obligatoire, sauf dérogation, de permettre l’hospitalisation complète et l’hospitalisation à temps partiel.

Ces nouvelles autorisations vont permettre à la clinique La Canopée, à Cayenne, de développer certaines activités comme la prise en charge des patients en état végétatif chronique, et de mettre en service son plateau technique spécialisé avec la première balnéothérapie de Guyane.

La réforme des autorisations de SMR a créé plusieurs mentions ou modalités :

  • Polyvalent
  • Gériatrique
  • Pédiatrique
  • Cancer
  • Digestif, endocrinologie et nutrition

Les établissements qui disposaient d’un SMR non spécialisé ont dû déposer une nouvelle demande pour s’inscrire dans les nouvelles mentions, et notamment le SMR polyvalent.

En zone 1 du projet régional de santé (Île-de-Cayenne) :

  • L’autorisation du CHC est renouvelée avec la mention « SMR polyvalent » ;
  • Les autorisations de la clinique Saint-Paul sont renouvelées avec les mentions « SMR polyvalent » et « SMR digestif » ;
  • La clinique Saint-Adrien obtient la mention « SMR gériatrique » ;
  • La clinique La Canopée obtient les mentions « SMR polyvalent » et « SMR pédiatrique ». Sur le territoire, il s’agit du seul établissement avec cette mention qui permet la prise en charge de patient de moins de 15 ans.

En zone 2 (reste du territoire) :

  • Le Chog obtient les mentions « SMR polyvalent » et « SMR gériatrique » ;
  • La future clinique du Fleuve obtient les mentions « SMR polyvalent » et « SMR pédiatrique ».

En 2023, d’autres autorisations de SMR spécialisées avaient été accordées : conduites addictives à la SAS Canopée (Cayenne), système nerveux au CHC et cardiovasculaire et locomoteur pour Manoir de Berry (à Rémire-Montjoly). L’ARS prévoit d’ouvrir une nouvelle fenêtre de demande d’autorisation en fin d’année, afin d’inciter les acteurs à développer des activités d’expertise et des plateaux techniques spécialisés (prise en charge post-réanimation, accompagnement à la conduite automobile des patients amputés…).

Après celui de Saint-Paul, la Guyane aura un second exosquelette au CHC

« C’est une sorte d’armure dans lequel les patients qui n’ont aucune mobilité se glissent » et qui vont leur permettre de se mouvoir. C’est en ces termes que Vael Gandour, masseur-kinésithérapeute à l’hôpital privé Saint-Paul, à Cayenne, décrit l’exosquelette. L’établissement s’en est doté il y a un an pour son service de soins médicaux et de réadaptation (SMR). Le Centre Hospitalier de Cayenne recevra le même en avril pour une mise en service après une période de formation et de configuration.

En un an, entre vingt et trente patients ont pu l’utiliser, généralement pour deux ou trois séances de quarante-cinq minutes par semaine. « Le robot associe plusieurs activités que nous pouvions déjà faire. Il permet deux choses : verticaliser et mobiliser les membres, explique Vael Gandour, masseur-kinésithérapeute à Saint-Paul. La verticalisation permet de lutter contre la stase du bol alimentaire, de lutter contre les escarres, d’augmenter la densité osseuse. Le côté ludique, innovant et robotisé intéresse beaucoup les patients mais il ne fera jamais marcher un paralytique. Le vrai progrès interviendra si le prix baisse et que ce genre d’appareil est installé un jour à domicile. » Pour la clinique, l’acquisition de l’appareil et son installation ont coûté environ 300 000 euros. Depuis le 31 décembre, sur arrêté de l’Agence régionale de santé, la clinique Saint-Paul est éligible à la rémunération forfaitaire pour son plateau de rééducation intensive des membres inférieurs. L’établissement a d’autres projets, qu’il s’agisse de balnéothérapie ou d’isocynétisme.

Si le robot permet de se déplacer, ses stabilisateurs permettent aussi de réaliser des activités à l’arrêt, « par exemple pour jouer au ping-pong, illustre Vael Gandour. Cela permet de faire faire aux patients des activités qu’ils ne faisaient plus. » Une démonstration avait été réalisée lors de sa mise en service. L’appareil peut être utilisé chez des patients adultes présentant une paraplégie motrice complète ou incomplète, ou une hémiplégie secondaire à un accident vasculaire cérébral ou toute autre cause de lésion cérébrale acquise. Les rares contrindications sont liées à la taille et à la corpulence du patient, à la paralysie spastique ou à la paralysie flasque. « Actuellement, nous sommes cinq professionnels formés sur le territoire : masseur-kinésithérapeute, ergothérapeute, moniteur d’activité physique adaptée et psychomotricien. Chaque métier peut utiliser l’exosquelette en fonction de son approche. »

Au CHC, plusieurs projets avant l’extension du SMR

Dans les nombreuses opérations à tiroirs en cours au Centre Hospitalier de Cayenne, le service de soins médicaux et de réadaptation (SMR) est concerné. Il doit passer de 12 à 23 lits, en reprenant les locaux utilisés par la cardiologie, quand celle-ci déménagera, indique le Dr Véronique Larance, cheffe du service.

Après la constitution d’une équipe mobile intra-hospitalière, la filière travaille sur un projet d’équipe territoriale. Une mission d’évaluation sera réalisée dans les prochaines semaines au Chog et dans les CDPS et hôpitaux de proximité du Maroni. La filière travaille également sur un projet d’éducation thérapeutique du patient (ETP) post-AVC.

En matière d’équipement, outre l’exosquelette attendu en avril, le service s’est doté du Virtualis, un appareil de réalité virtuelle pour la rééducation. Il a également déposé un dossier pour l’installation d’un plateau de préparation du retour à la conduite automobile.

 

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