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Infos citoyennes

03/06/25
Vers de nouvelles possibilités d’implantation pour les officines

Le dispositif « territoires fragiles », dont le décret a été publié l’an dernier, permet de nouvelles ouvertures de pharmacie d’officine, dans les territoires au sein desquels l’accès au médicament pour la population n’est pas assuré de manière satisfaisante. La liste de ses territoires a été discutée entre l’ARS, le conseil départemental de l’Ordre des pharmaciens et les syndicats d’officinaux. Mercredi, la Csos a émis un avis favorable. Cette liste doit désormais être validée par le directeur général de l’ARS.

La Guyane compte 53 pharmacies d’officine. Ce réseau est concentré sur le littoral, dans les centres-villes et les centres commerciaux. Ce maillage autour des zones commerciales et non autour de la population ne permet pas un accès satisfaisant au médicament pour une partie de la population, en particulier celle dépourvue de moyen de transport. Le dispositif « territoires fragiles », dont le décret a été publié le 7 juillet 2024, permettra de nouvelles ouvertures et donnera accès à certaines aides.

La liste de ces territoires sera publiée par le directeur général de l’Agence régionale de santé. Ils peuvent couvrir jusqu’à 40 % de la population. Leur découpage peut correspondre à une commune, un quartier, quelques rues… Ces derniers mois, la liste a été travaillée avec le conseil départemental de l’Ordre des pharmaciens et avec les syndicats d’officinaux. Mercredi, elle a été présentée aux membres de la commission spécialisée de l’offre de soins (Csos), qui ont émis un avis favorable.

Trois critères ont été retenus pour proposer qu’une commune soit classée en territoire fragile :

  • Ne pas avoir de pharmacie d’officine. C’est le cas d’Awala-Yalimapo, Iracoubo, Montsinéry-Tonnégrande, Régina et Roura.
  • Ne pas être accessible par la route. C’est le cas de Camopi, Grand-Santi, Maripasoula, Ouanary, Papaïchton, Saint-Elie et Saül. Apatou a été ajouté à cette liste.
  • N’avoir qu’une pharmacie générant un chiffre d’affaires inférieur à 1 million d’euros auprès de l’Assurance maladie. C’est le cas de Mana, Saint-Georges et Sinnamary.

Dans les six autres communes de Guyane (Cayenne, Kourou, Macouria, Matoury, Rémire-Montjoly et Saint-Laurent-du-Maroni), un quatrième critère a été ajouté à un niveau infracommunal : vivre dans un quartier éloigné de plus de dix minutes en voiture d’une pharmacie. C’est ainsi que sont proposés :

  • A Kourou : le Dégrad saramaca ;
  • A Macouria et Kourou : la portion de RN1 et les écarts situés entre le bourg de Tonate et le rond-point Café ;
  • A Matoury : Concorde, La Désirée, Sainte-Rose-de-Lima, Stoupan et les écarts jusqu’à Roura ;
  • A Saint-Laurent-du-Maroni : Saint-Louis, Terre rouge, Saint-Jean-du-Maroni, les écarts de la route d’Apatou, Fatima, les portions de la RN1 et du CD9 jusqu’à Mana.

Le fait de choisir l’un des territoires fragiles qui figurera dans la liste publiée par l’ARS permettra au pharmacien de s’installer librement et d’accéder à des mesures incitatives, notamment une aide de 20 000 euros de la Sécurité sociale et éventuellement une aide de l’ARS si elle le décide. L’an dernier par exemple, l’Agence a accompagné la création de la pharmacie de Grand-Santi.

 

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