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Infos citoyennes

13/03/08
Conseil National du Sida

L’épidémie d’infection à VIH en Guyane : un problème politique

Cinq ans après le précédent rapport du Conseil national du sida sur la lutte contre l’épidémie d’infection à VIH en Guyane, des obstacles limitent toujours les efforts des acteurs de la santé publique.

La Guyane est en situation d’épidémie généralisée : plus de 1 % des femmes enceintes sont infectées par le VIH, situation similaire à celle de certains pays d’Afrique.

La stigmatisation et la discrimination dont font toujours l’objet les personnes vivant avec le VIH constituent des barrières au dépistage, à la prévention et à la prise en charge.

Face à la persistance de cette situation inacceptable du point de vue des objectifs de santé tant nationaux qu’internationaux de la France, il a semblé nécessaire au Conseil national du sida de se rendre à nouveau dans ce département afin de rencontrer les acteurs de la lutte contre le sida.

Le rapport préparé à la suite de cette mission et l’avis suivi de recommandations qui en est issu seront présentés à la presse le lundi 17 mars à 10h00, dans les locaux du CNS, 39/43 quai André Citroën, 75015 Paris.

Pour une action politique résolue à la hauteur des enjeux

Particulièrement grave par rapport aux autres régions françaises les plus touchées, l’épidémie en Guyane est cohérente avec le contexte épidémiologique de la région. La réponse à l’épidémie doit être définie en fonction de ce contexte plus qu’en référence au cadre métropolitain. Il est nécessaire de s’inspirer des modèles promus dans les pays d’épidémie généralisée.

L’engagement public des élites guyanaises dans la lutte contre le sida est impératif pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination. L’ensemble des acteurs de la vie culturelle, sociale, économique doit s’engager dans ce combat contre le déni de l’épidémie.

Le dépistage doit être mieux ciblé vers les groupes les plus exposés au risque de transmission. Les tests rapides doivent constituer de ce point de vue un outil privilégié.

Les associations doivent être renforcées pour devenir des partenaires de la prise en charge globale aux côtés des soignants.

Compte tenu de l’environnement régional, la lutte contre l’épidémie doit se fonder sur une politique de coopération construite dans une logique d’insertion régionale.

Un chef de file doit être désigné pour conduire l’ensemble de ces actions.

www.cns.sante.fr

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