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19/10/05
Communiqué des Verts Guyane

Guyane : du pétrole en eaux troubles ?

La Guyane doit elle subir les conséquences des graves lacunes de la France en matière d’encadrement législatif des prospections et des forages pétroliers ?
Non bien évidemment. C’est pourquoi les Verts Guyane dénoncent les conditions d’étude et de prospection de la société Australienne Hardman Ressources au large des côtes guyanaises depuis 2002.
Ces prospections doivent faire l’objet d’une totale transparence, afin de permettre aux populations locales de se prononcer en toute connaissance de cause sur l’intérêt d’une telle exploitation pétrolière dangereuse pour l’environnement, et avec de lourdes conséquences pour les pêcheurs Guyanais.
La Guyane est riche, elle est convointée, il faut que les populations locales soient informées de toute tentative d’exploitation de ses richesses. Qu’elles soient informées des retombées qui seront dans le cas du pétrole nulles pour la Région. Qu’elles soient informées du risque de pollution qui est important, du danger pour la pêche et des conséquences pour l’environnement, en particulier pour les espèces protégées.

Brigitte WYNGAARDE, Philippe MENARD
Porte Parole de Tamanoir les Verts Guyane
tél: 06.94.40.97.27
http://guyane.lesverts.fr/

Les prospections doivent se poursuivre avant décembre 2005 en utilisant la prospection sismique puis avant juin 2006 par un forage sans avoir au préalable effectué des études d’impact sérieuses sur l’environnement, et en particulier sur les tortues Luth, espèce "gravement menacée d’extinction" par l’UICN, qui seront en période de ponte et dont les essais sismiques pourraient croiser leurs chemins de migration.
Le seul document fourni par Hardman Ressources est très insuffisant d’après les naturalistes. Il devrait être mis à disposition de la population par la Drire, mais actuellement il est impossible de se le procurer (la Drire Guyane a notifié par écrit son refus à un militant des Verts Guyane).
De toute façon la loi actuelle n’impose pas d’étude d’impact approfondie, mais une "notice d’impact". Un simple accord de la Drire suffit pour obtenir l’autorisation de prospection au large des côtes Françaises. Seules des garanties financières sont demandées.
Les élus Guyanais n’ont pas leur mot à dire, les pêcheurs guyanais ne sont pas écoutés, ils se sont pourtant prononcés contre ce projet.
De toute façon aucune taxe ni impôt ne sera perçu par la Région Guyane.
Pourquoi tant de mystères ? Pourquoi tant d’opacité autour de ces études ?
Il est vrai que l’enjeu est de taille: le scénario optimiste prévoit l’équivalant des réserves de l’Irak au large des côtes Guyanaises.
Cette future exploitation offshore inquiète beaucoup les associations protectrices de l’environnement et les pêcheurs guyanais.
On ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec les méthodes de la multinationale canadienne Cambior (entreprise d’orpaillage) pour exploiter les richesses de la Guyane.


Source : Article du Courrier de la Nature de juillet-août 2005 Laurent Kelle et Julien Sémelin.

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