Position de la LDH concernant la vidéosurveillance :
La mise en place, dans l’espace public, des systèmes de vidéosurveillance est une atteinte à notre vie privée et à nos droits et libertés fondamentaux.
Les caméras n’ont jamais rien réglé des causes ni même des conséquences de la délinquance. Elles ne font que déplacer le problème, le disperser, voire le cacher.
En effet à moins d'avoir un policier déjà prêt à intervenir dans chacun des lieux filmés, le taux de résolution des enquêtes grâce aux caméras est de 3% selon une étude anglaise de 2006. Le seul atout de ces systèmes est bien de satisfaire, à des coûts exhorbitants, le besoin de sécurité d’une partie de la population peu soucieuse de sa liberté.
Les causes de la délinquance et de la criminalité sont toujours les mêmes : pauvreté, défaillances de l’éducation, chômage, exacerbation du paraître par une société de consommation qui fabrique ses exclus, et fait ensuite profiter son élite des dépenses de sécurité générées par ces exclus et payées par les citoyens.
Les élus doivent comprendre que ce n’est que par l’éducation de ses jeunes que la Guyane a un avenir autre que violent et sous-développé. La LDH déplore que ces crédits n'aient pas été consacrés à la scolarisation des enfants, puisque 8200 d'entre eux, âgés de 3 à 16ans, ne sont toujours pas scolarisés dans notre département, ou à augmenter le nombre des animateurs et des travailleurs sociaux dans les rues
La secrétaire de la LDH - section de Cayenne
Anne-Marie BAIGUE
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