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27/11/13
Une semaine noire pour les pêcheurs illégaux

Grâce à la coopération interministérielle et la mutualisation des moyens de l’État, pas moins de 12 tapouilles ont été arraisonnées entre le 12 et le 21 novembre dans les eaux territoriales françaises. Ces actions portent le nombre de tapouilles déroutées à 32 pour l’année 2013.
Cinq tapouilles ont été déroutées en vue de leur traitement judiciaire, 7 ont fait l’objet d’un traitement administratif et ont été reconduites dans les eaux étrangères.
Effectuées dans le cadre d’opérations de lutte contre la pêche illégale dans les eaux guyanaises à l’est et à l’ouest, ces différentes actions en mer auront permis, et ce, sur instruction de la direction de la mer, de rejeter à la mer plus de 5 tonnes de poissons et de neutraliser près de 10 kms de filet.
Un bilan positif rendu possible grâce à l’action coordonnée de l’ensemble des administrations impliquées dans l’action de l’Etat en mer, dont la Marine nationale et la gendarmerie en Guyane font partie avec les douanes, les affaires maritimes et la police de l’air et des frontières.
Le 19 novembre, d’après le signalement transmis par le C.R.P.M., la « MAHURY », vedette de la gendarmerie maritime, a effectué le déroutementd’une tapouille surinamaise. Surprise dans l’embouchure de la rivière la Counamama, la tapouille « NONOO » avait à son bord 100 pièces de poissons et 2 km de filet. L’équipage et le capitaine surinamiens ont été remis aux gendarmes à leur arrivée à terre.
Le 20 novembre, c’est cette fois dans l’embouchure du fleuve Approuague, que les gendarmes de la brigade nautique ont arraisonné une tapouille brésilienne. Le « COMTE RAFAEL I » a été surpris en action de pêche illégale à l’intérieur des eaux françaises. Ce ne sont pas moins d’1,5 tonne de poissons qui ont été rejetés à la mer et de 4 km de filet qui ont été neutralisés.
Quelques jours auparavant, la vedette « ALIZE » des douanes, procédait à la verbalisation de trois tapouilles ainsi qu’au déroutement d’une quatrième.
Ces opérations auront mobilisé des moyens maritimes et aériens des Forces Armées en Guyane (FAG) pour assurer la protection de la richesse halieutique au large de nos côtes.

Source : Préfecture de Guyane