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Jodla 08/11/07
Un droit de réponse de Frédéric Farine au MDES

On comprendra sans doute mieux la frilosité des autorités à tenter de régler par la voie judiciaire le problème de l'orpaillage clandestin lorsqu'on mesure l'ampleur du désordre qui s'est installé et la récupération qui en est faite. Suite au procès des tortionnaires de l'orpaillage qui s'est tenu le 5 novembre 2007 à Cayenne, une lettre d'un des deux condamnés par défaut, Armand Moussa, circule sans que son authenticité ne soit encore prouvée. France-Guyane en évoquait hier le contenu, et le MDES (Mouvement de Décolonisation et d'Emancipation Sociale) la publie dans son intégralité : Armand Moussa : "S.O.S, Je refuse d’être le bouc émissaire ".

Le journaliste Frédéric Farine, qui s'estime mis en cause dans cette lettre, nous a fait parvenir la copie de son courrier adressé au MDES, à titre de droit de réponse :

La législation sur la presse qui régit le droit de réponse autorise toute personne qui se reconnaît dans un écrit, y compris sur internet, à réagir à cet écrit, même si ladite personne n’est pas nommément citée. M’étant reconnu dans une partie du texte intitulé : Armand Moussa : « SOS, je refuse d’être le bouc émissaire », je vous saurai gré de bien vouloir insérer ce droit de réponse.

Dans le texte, Armand Moussa : « SOS, je refuse d’être le bouc émissaire », il est notamment fait mention « de gens devenus journalistes »… après avoir vécu à Maripasoula. Je trouve cela plutôt singulier. Car, devant être le seul journaliste établi sur le littoral guyanais à avoir vécu à Maripasoula, je suis aisément reconnaissable derrière cette « allusion ». Je tiens toutefois à apporter cette précision : je ne suis pas « devenu » journaliste après avoir quitté Maripasoula. Je l’étais auparavant au journal France-Guyane. Seul un profond désaccord avec une décision du journal concernant l’éviction, que j’avais estimée injuste, du rédacteur en chef de l’époque (un excellent journaliste) m’avait imposée de devoir quitter ce média, fin 1994 début 1995.

Je ne peux pas, par ailleurs, être assimilé aux gens qui auraient selon ce texte « réagi » aux deux présumées émissions radio dont fait état le rédacteur de cet écrit. En effet, j’ai posé le pied pour la première fois de ma vie à Maripasoula, fin 1996, courant octobre exactement. Des documents administratifs en attestent. Et je n’ai jamais entendu parler des deux émissions radios citées dans l’écrit signé Armand Moussa (1). Elles sont donc, sauf erreur de ma part, antérieures à mon arrivée à Maripasoula.

De surcroît, je n’ai pas pour habitude d’ « écrire aux Autorités ». Mes écrits sont des reportages et je les publie dans divers médias pluralistes en les signant systématiquement. Et donc je les assume. A ce propos, les écrits que j’ai rédigés lorsque je vivais à Maripasoula ont été des reportages, publiés notamment à l’époque dans l’hebdomadaire martiniquais Antilla et gratuitement… dans le journal Rot’Kozé, deux organes que, sur votre site, vous ne devez guère soupçonner d’être des suppôts des « Autorités ».

Enfin, je ne pense nullement avoir « gardé le silence », dans mes écrits journalistiques, sur ce qui a pu se passer, notamment fin 2000, sur le haut Maroni. Il suffit de relire, entre autres, mes récents reportages sur le sujet, notamment dans La Semaine Guyanaise.

Frédéric Farine

(1) Pour que je sois convaincu que l’auteur du texte que Rot’Kozé a publié, est bien Armand Moussa, il suffirait que l’intéressé, avec qui les contacts ont toujours été courtois, quand je vivais Maripasoula, m'écrive à mon adresse personnelle frederic.farine@hotmail.fr.

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