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Jodla 05/02/10
Au sommaire de La Semaine Guyanaise

« A qui s'en prendre ?», demande Alain Chaumet tout en donnant la réponse : « c’est à cause de l’Etat, ou c’est à cause des Elus…(...) et, comme on n’est pas très
nombreux à vouloir s’impliquer, les coupables sont nommément désignés ! ».

« Certains syndicats estiment à 6 000 ce nombre d’enfants non-inscrits dans les écoles », écrit Jérôme Vallette en rendant compte de la visite de Luc Chatel en Guyane.

André Paradis est allé chercher dans tous les coins les plus folles rumeurs pour les étiqueter en oui ou en non : « Trash ».

Frédéric Farine a fini par débusquer le chef d'entreprise de Kourou, mis en examen pour "corruption active" dans l'affaire des marchés publics de la CCOG, et qui aurait créé, sur le conseil du directeur de la CCOG, une société aux Etats-Unis pour réaliser de fausses prestations, pour faire ensuite passer l'argent en Europe, notamment au Luxembourg. Ce à quoi l'avocat du chef d'entreprise rétorque : « Même si cela été le cas, s’il a récupéré de l’argent au Luxembourg, ensuite il n’a peut-être jamais repassé la frontière jusqu’à la Guyane. La remise d’argent liquide a pu se réaliser dans l’Hexagone… ». D'où "Une vie guyanaise, une vie parisienne" ?

« Les changements climatiques visibles sur l'écosystème marin guyanais » : un reportage de Natacha Maltaverne sur une étude menée par l'Ifremer « qui a permis de montrer que, en Guyane, la température de l’eau a augmenté d’un degré depuis les années 90, entraînant déjà des conséquences. Les espèces subtropicales ont tendance à fuir alors que les espèces tropicales se sont mieux adaptées ».

Dans le troisième et dernier volet du dossier spécial sur Haïti, l'envoyé spécial à Port-au-Prince, Jody Amiet, nous donne à voir des photos dignes d'un grand hebdo national et nous fait regretter le format décidément obsolète de La Semaine Guyanaise. C'est vrai, changer de format coûte cher, mais il va falloir y aller !