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Jodla 26/02/10
Orpailleur, de Marc Barrat : un film initiatique

« La forêt primaire guyanaise est un personnage à part entière de l’histoire.»
Pendant que les politiciens essoufflés, dépassés, souvent cyniques, s'évertuaient à se faire entendre dans le plus parfait désordre, un jeune réalisateur guyanais, pétri de talents, préparait dans une solitude désespérante un véritable plaidoyer pour la forêt guyanaise. Et c'est vraiment un exploit qu'a accompli Marc Barrat en réussissant à hisser son premier long métrage « Orpailleur » au plus haut niveau, s'ouvrant ainsi l'accès aux circuits improbables de la diffusion nationale, et même internationale. Le film sort enfin ce soir en avant-première à Cayenne et à Kourou (sortie officielle en juin), et on se demande si la Guyane a bien pris la mesure de l'événement lorsque l'on entend, comme ce matin sur Radio Guyane, la médiocrité des questions posées à l'auteur d' « Orpailleur ». 

Le salut, à n'en pas douter, viendra des artistes.
Car c'est bien en sensibilisant la population à travers l'art (et a fortiori le 7e), en Guyane comme partout dans le monde, sans arrières-pensées politiciennes, que la mobilisation pourra enfin se faire pour sauver cette incomparable forêt et les hommes qui l'habitent. Avec un talent réel et confirmé qui a pris naissance sur le sol de Guyane.

L'année dernière, à l'occasion de la présentation d'« Orpailleur » au 27e Festival international du film d'environnement, Marc Barrat exprimait sans détour son intention : « Faire un film initiatique dont le récit utilise les codes du film d’aventure. Les sentiments humains devaient néanmoins être à la base du récit, en être le moteur avant de prendre de la hauteur avec la question écologique. La forêt primaire guyanaise est un personnage à part entière de l’histoire. Elle est le théâtre d’événements qui participent à la renaissance sensorielle, psychologique et affective du protagoniste principal en quête d'identité. Cette forêt amazonienne, et la nature en général, représente notre identité de terrien. En la maltraitant de la sorte, voire en la sacrifiant, c'est notre existence même que nous mettons en péril. » (Trois questions au réalisateur Marc Barrat)

Quiconque a passé, ne serait-ce que 48 heures immergé dans la splendeur de la forêt tropicale, trouve en lui cet écho, désespérément humain.

« Orpailleur », de Marc Barrat
, à partir de vendredi 26 février à l'Urania (à 19h en présence du réalisateur) et à l'Eldorado.   Le dossier de presse du film. Vidéo au Festival d'Angoulême.

« Que vous soyez guyanais ou pas, sensible à l’environnement ou pas, cette histoire fictive illustrera un certain nombre de réalités qu’un simple documentaire, trop cru, a toujours eu du mal à rendre palpable. La « fièvre de l’or » est ici superbement filmée, autour d’une histoire forte et belle… comme la Guyane.» Sur le site du WWF Guyane : Un orpailleur d'utilité publique.

La tentative de mobilisation continuera avec la venue d'une importante délégation de Guyane à Genève, du 5 au 14 mars, pour une conférence de presse à l'occasion de la 8e édition du Festival du film et Forum international sur les droits humains : Dossier de presse.

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