Agressions répétées d'enseignants, dégradations et même saccages omniprésents dans les établissements scolaires, quellle que soit l'efficacité de cette grève, il était sans doute temps de dire stop : respectez l'école !
Sinon, où allons-nous ?
Nombreux sont les enseignants à avoir mis à profit cette journée pour débattre des problèmes récurrents dans leur établissement. L'Académie de Guyane annonce cependant une faible participation à ce mouvement de grève : 23 % (données relevées à 12h).
A l'école primaire Olive Palmot de Kourou, où une enseignante a été récemment agressée (en photo ci-contre) devant ses petits élèves sérieusement traumatisés, ils (ou plutôt elles, dans leur grande majorité) étaient une bonne vingtaine ce matin à débattre de toutes les sources de violence à l'école. Au programme de la journée : famille/société, sanctions possibles, textes officiels, évolution sociale de ces dernières années en Guyane, faut-il impliquer les parents dans l'école ? comment ? etc... Les syndicats n'avaient pas été conviés à cette réunion. Lors de notre passage, de multiples problèmes d'organisation accaparaient le débat : circulation dans l'établissement de personnes non identifiées, difficultés d'accès aux salles de classe et à l'école elle-même pour les enseignants, locaux scolaires utilisés par des particuliers, etc...
Ecole Olive Palmot de Kourou, 19 avril 2011 by Bladalemarron
Voir aussi :
jodla du 18/04/2011 : Ca ne va pas fort dans l'éducation en Guyane (2)
et Ca ne va pas fort dans l'éducation en Guyane (1)
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