« Deux présidents autoproclamés à quelques minutes d'intervalle », et une suite ininterrompue de « grands déballages » qui occupent le devant de la scène médiatique, le parallèle ne pouvait manquer d'interpeller ce grand connaisseur des tant moquées « Républiques bananières » : Lawoety-Pierre Ajavon. Dans une chronique enlevée à l'humour grinçant, Lawoety-Pierre Ajavon interroge notre démocratie en piteux état, « les chars, les bombes lacrymogènes et les crépitements des kalachnikovs en moins ». A ce parti qui semble vouloir « entrer dans l'histoire à reculons », il propose ironiquement la médiation «"indépendante" de Blaise Compaoré, le président burkinabè qui a fait ses preuves dans le règlement de plusieurs crises politiques en Afrique », ou même l'envoi d'observateurs africains « pour superviser les élections à l’UMP, comme le font régulièrement les observateurs français sur le continent noir »... ou plus raisonnablement la sagesse africaine : un arbre à palabres « sous les chênes centenaires du Bois de Vincennes ».
Fillon et Copé : de l’« africanisation » de la crise électorale à la tête de l’UMP
Par Lawœtey-Pierre Ajavon
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