Voilà des jours et des jours que nos médias tartinent sur les sdf devenus bien plus dérangeants en ces périodes de préparatifs électoraux. Sauf qu'à peu près personne ne sait quoi en faire, faute de s'être un jour préoccupé du sort de ces épaves qui dérivent lentement. A moins que l'on souhaite, en pointant régulièrement le doigt vers ces fauteurs de troubles, susciter quelques vocations, comme par le passé où l'on a retrouvé des sdf pendus, incendiés, ou même tirés comme des lapins. Lucide mais solitaire, Marion Briswalter titrait le 25 septembre dans Guyaweb : « Tout doit disparaître ! »?.
Alors, comment comprendre qu'à Guyane 1ère, où l'on sait si bien hurler avec les loups, que la situation scandaleuse dénoncée par quatre membres de l'équipe pédagogique de la filière sciences de la vie de l'IESG n'ait donné lieu qu'à une minuscule intervention, sans la moindre image, au JT du 26.
Alors qu'il y va de l'avenir même de la jeunesse de Guyane !


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