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En réponse au message de Philippe2 du 06/08/12
il y a quelques jours, guyane1ère faisait un sujet sur les pompiers de Cayenne qui manifestaient leur mécontentement de n'avoir pas reçu d'hélicoptère; le sujet suivant traitait d'un accident à st Laurent et on apprenait que la victime avait été transportée en hélicoptère à Cayenne. il m'arrive de sourire bêtement parfois!
les pompiers n'ont pas d'hélico.. Mais l'armée de l'air et les gendarmes en ont 7,et ces appareil servent parfois à ce type d'évacuations sanitaires.Avant de ricaner,réfléchissez ou informez vous.
En réponse au message de Sienne11 du 16/05/12
J'avoue ne jamais avoir vu d'intervention de Taubira sur Blada peut-être suis-je nouveau?! Quoi qu'il en soit, peut-être l'a fait sous pseudo je n'ai jamais eu son soutien pour nommer l'aéroport Cayenne-Amazonie... ni soutien ni désapropation alors que je lui ai transmis mon plaidoyer pour Cayenne-Amazonie en date 2/11/2011 et qu'elle avait eu un autre courrier 15 jours avant... Aujourd'hui la Guyane a un aéroport Félix Eboué combien de toursites, d'investisseurs et de cadres venant travailler au pays de Félix Eboué?! Aucun... J'ai testé ur des primo-arrivants aucun n'ayant passé l'aéroport n'a perçu le nom de celui-ci ou ne s'y est intéressé? Allez encore une belle prouesse des gens à la manoeuvre dont je sais qu'elle n'était aux commandes, un moindre mal...
La justice pourrait commencer par quoi et pourquoi l'on a fosseyé l'intérêt de la Guyane sur des chimères identitaires et communautaristes?! Evidemment ce procès ne pourrait qu'être historique... D'ailleurs je recommande à un jeune historien de commencer à documenter pour faire une thèse sur ce naufrage collectif de l'intérêt de la Guyane!
Félicitations à Mme Taubira pour cette nomination certes fruit de son talent mais qui aussi a une portée forte en Guyane... les sportifs c'est bien mais faut en sortir un peu pour feindre les stéréotypes les plus courants... Sur Cayenne-Amazonie je pleure... et toujours aucun touriste pour voir le pays de Félix Eboué pour combien de siècles encore nul ne le sait, malheureusement!!!
Tu es nouveau en effet ...Je te laisse chercher les interventions pimentée de l’électron libre enfin rattachée à sa chaîne d'acides aminés. Mais lançons un petit cocorico...A défaut d'avancer, ce ministère aura eu pour effet de mieux faire connaitre la Guyane.
(hé oui ce n'est pas en Afrique comme beaucoup le pense en métropole !)
Aprés un énième séjour a l'hopital de Cayenne du a un accident du travail je pousse un coup de geule!
je reviendrais plus tard sur la piètre qualité des soins et l'hygiène désastreuse de cet établissement (je fourbis mes armes) mais la, je profite du scandale Dorlin pour souligner un fait qui me scandalise, en effet tous les jours l'hélico du Samu part en communes chercher des clandos victimes d'accidents ou de violences...je prendrais pour exemple mon camarade de chambrée petit gariemperos blessé a Maripassoula , évacué et soigné puis munis d'un titre de séjour .... c'est bien c'est beau c'est la France! mais ça coute chère! nous nous sommes amusés a calculer( le brésilien et moi mème) le montant de la note hélico samu +opération+30 jours d'ortho + amu ect ... ect ...env. 50 000€ mini multiplié par x fois tous les ans! mais par contre pas de clim dans les chambres, pas d'eau chaude dans la douche, pas de couverts pour manger, pas de sécurité (on se fait voler) des mèdecins" limite" car mal payé des rtt qui se cumulent....personnel en sous effectif la liste est longue....
je ne vais pas polémiquer sur l'évidence de porter secours a qui que ce soit dans l'urgence MAIS FAITES PAYER LE CONSULAT DU BRESIL n'est ce pas un pays riche? le consulat est toujours trés attentif au traitement infligé a ses compatriotes par nos méchants gendarmes....ce serait aussi un moyen de récupérer un peu des 5 tonnes d'or volées a la Guyane tous les ans....
Maintenant imaginer que vous vous faites braquer entre Oyapock et Macapa malheur a vous vous étes blessés , si vous avez de la chance un tap cul vous déposera dans un dispensaire crasseux qui vous regardera avec de gros yeux si vous lui parler d'hélico... si vous arriver vivant a Macapa on vous proposera selon votre budget env. 7 classes d'hosto, pas de sous pas de soins....(faudra évidement pas compter sur la sécu en Guyane qui a mis 3.5 mois a reconnaitre mon AT... un assuré sociale c'est suspect!) je reviendrais aussi la dessus plus tard.
Décidement avec le brésilien on s'est bien marré!
En réponse au message de Weenana du 04/12/11
Tous, tous touchent l'AHH ? Tu es bien certain de ce que tu écris ? Sinon faudrait voir à citer tes sources; Pourquoi tu nous dis pas aussi que les SDF partent en Mercos pour faire la manche. Pour les chiffres tu vas avoir du mal, Le dernier rapport de l'insee synthétisé par la CAF en 2003 et avec ses chiffres à elle date de 2001 (la synthèse ne fait que quatre pages, ça devrait être facile à lire).....L'hétérogénéité des niveaux de revenus des sans-domiciles fixes est grande, alors explique comment fais tu pour généraliser de la sorte ? Selon l'hypothèse qu'un gouvernement dit libéral et réducteur de droits sociaux entre 2007 et 2012, nous ne sommes pas prêts de connaitre les derniers chiffres.
Fabien, un SDF ne se résume pas aujourd'hui à un statut d'adultes handicapés, fumant du crack et gavé par les aides sociales.Et ici, ce sont les étrangers qui tiennent le titre et dis nous si les étrangers touchent le AHH ?
C'est une condition sociale dans laquelle beaucoup de familles ont basculé ces dernières années. Les présenter tel que tu le fais ne t'honore en rien
En présentant les choses comme tu le fais, tu désignes un nouveau bouc émissaire, ta solution a toi, c'est quoi, on ne les aide plus, on les pend sous un carbet de Cayenne et on y fout le feu;
Pour le lien vers la synthèse CAF, c'est ci-dessous, sinon, tu vas sur le site de l'insee tu tapes enquête permanente sociale , puis revenus des sans domiciles fixe et là, tu vas découvrir le monde merveilleux que je ne te souhaite jamais de pénétrer.
http://www.caf.fr/web/WebCnaf.nsf/090...%20SDF.pdf
.
Toxico et dépendant alcoolique touchent l'AAH, enfin ceux que je suivais, car c'est considéré comme une maladie (addiction). Et on peut être SDF sans être alcolo ou toxico.. Juste par amour de la nature !
En réponse au message de Sienne11 du 02/11/11
Lettre PLAIDOYER POUR NOMMER L'AEROPORT CAYENNE AMAZONIE
Ce texte vient posté vous pouvez le faire vivre en en faisant des copier/coller transmis à vos amis ou à des responsalbles ou des leaders d'opinion. Il s'agit de la version inégrale transmise en copier/coller avec perte de la mise en forme. Ce débat put avoir en lieu si les médias jouent le jeu.
Merci pour votre aide!!!
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Fait à Cayenne, le 1er novembre 2011,
Destinataires : dans l’ordre protocolaire pour les autorités, sous réserve des quiproquos d’un citoyen.
Liste des responsables et autorités,
M. le Préfet de la Région Guyane,
M. le Président de la Région Guyane,
M. le Président du conseil général de Guyane,
M. le sénateur Jean-Baptiste ANTOINETTE,
M. le sénateur Georges PATIENT,
Mme la députée Chantal BERTHELOT,
Mme la députée Mme Christiane TAUBIRA,
M. le président de la C.C.I.R.G,
Mme la maire de Cayenne,
M. le maire de Matoury,
Messieurs, mesdames les maires des autres communes de Guyane (20 autres communes, à noter que les sénateurs seront destinataires par le truchement de leur mairie),
Les organes de presse,
M. le rédacteur en chef de Guyane-Première radio et télévision France-télévision,
M. le chef de rédaction de Métis FM,
M. le chef de rédaction Radio JAM,
M. le chef de rédaction de radio 2000,
M. le chef de rédaction de Nostalgie-Guyane,
M. le chef de rédaction K FM,
M. le chef de rédaction de radio Papaïchton,
M. le rédacteur en chef du quotidien « France-Guyane »
M. le rédacteur en chef l’hebdomadaire « la semaine guyanaise »
M. le rédacteur en chef du quotidien « Le Monde »
M. le rédacteur en chef du quotidien « Le Figaro »
M. le rédacteur en chef de « Libération »
(à noter les adresses ont été prises sur un annuaire de Guyane ou sur requêtes internet donc il peut y avoir des quiproquos, les envois sont faits sans accusé-réception)
OBJET : lettre ouverte : plaidoyer pour nommer l’aéroport Cayenne-Amazonie
(Cf en fin de message).
Je crains, à tort ou à raison, de ce que l’on perçoit, que l’on est en train de gâcher une belle occasion, de donner un nom fédérateur et de nature à améliorer l’attractivité de notre territoire. La démarche s’inscrit dans un débat d’idée et se veut apolitique. Amazonie n’est ni de droite, ni de gauche. Je n’ai pas toutes les clés évidemment, d’ailleurs qui en donnent de probantes ? L’on n’a jamais réellement entendu énoncer clairement l’apport ou la plus-value escomptée des noms sur la table. Le débat, depuis deux ans, semble avoir été parasité par une « bataille des ego », « pro Félix Eboué » versus « pro Sépélu », générant, semble-t-il, plus de passion que de raison. Je le déplore.
Le débat sur l’apport et la plus-value comparative devrait être mené. Je sais qu’il demanderait du courage. L’incompréhension semble monter dans la population ne voyant pas l’intérêt des choix proposés. Cayenne-Amazonie peut être mobilisateur, pour peu que l’on veuille le porter. D’ailleurs, sa dynamique en faisant le plus voté dans le sondage des internautes sur les dix derniers jours atteste de la fraicheur et de l’appétence des personnes lassées du faux choix binaire. La perche était tendue pour opérer une sortie de l’impasse et du malaise par le haut. L’on n’a trouvé le moyen de l’occulter, a priori sciemment. C’était peut-être trop crédible?
L’on fait un plaidoyer avec les moyens du bord sans doute non exhaustif, mais l’argumentaire a le mérite d’apporter des perspectives, notamment sur les stratégies d’attractivité des territoires menées, souci majeur pour la Guyane trop souvent victime de stéréotypes négatifs, souvent largement galvaudés voire calomnieux.
Cette lettre ouverte, par sa longueur inhabituelle, n’est pas compatible avec la presse écrite de Guyane. Elle ferait 5 pages de France-Guyane… Le Quinté serait concurrencé ! Pourquoi cette longueur ? Je dirais, à mon sens, il y a, et il y a eu une absence de débats de fond sur ce sujet, la Guyane se laissant emporter dans une fausse alternative depuis deux ans. Le choix a été d’en faire un résumé court et concis (ci-dessous) pour les décideurs, logiquement pressés et affairés ou le citoyen pris légitimement par des charges importantes de travail ou familiales. Leurs conseillers pourraient lire la version développée, en fin, afin de voir ce qui peut en être retenu ou invalidé. Ce texte est aussi disponible sur Blada-com, courriers des lecteurs, rubrique Rochambeau-Félix-Eboué… Fausse alternative, vous disais-je?
Il y a urgence sur ce qui pourrait se révéler comme un naufrage retentissant ou, pour le moins, une occasion unique gâchée, pour je ne sais quel dessein ou quête obscure ou chimérique. L’on peut encore faire quelque chose avec des personnes pragmatiques et de bonnes volontés sur l’autel de l’intérêt général de la Guyane. Les plus dogmatiques devraient lire ce texte. En effet, des imprécations, des passages en force ou des menaces ne seraient constituées la validité d’un débat pour l’apport et la value des noms en circulation.
----------------------- l’essentiel pour les décideurs ou le grand public légitimement très occupé
L'apport et la plus-value de Cayenne-Amazonie
A tort, sans doute candidement, j'ai écrit régulièrement dans France-Guyane depuis deux ans, afin de promouvoir ce nom sans guère d'échos de nos responsables. Le nom est fédérateur, durable, et joli. Ce nom géographique prestigieux donne une bonne image de la Guyane, toujours lacunaire. 100% des guyanais vivent en Amazonie.
La tendance générale est à des changements de nom, je dirais offensifs, pour valoriser l'implication et l'attractivité des territoires. C'est ainsi de Marseille-Provence, Nantes-Atlantique, Guadeloupe- Pôle Caraïbes ou de Tarbes-Lourdes-Pyrénées... Force est de constater la stérilité de St-Etienne-Bouthéon ou de Toulouse-Blagnac.
L'on engage la Guyane pour un demi-siècle. Cette occasion est unique. Les noms sur la table pour des raisons différentes suscitent le scepticisme quasi général, voire une montée de l'amertume faute d'être mobilisateurs.
En effet, la question fondamentale de l'apport et de la plus-value a été totalement paralysée par une "bataille des ego" stérile et passionnelle, en masquant l'enjeu véritable.
Avec Cayenne-Amazonie, il y a forcément des choses à attendre, ne serait-ce que la fin des polémiques ou la mobilisation de toute la Guyane. Cela peut avoir un effet sur le tourisme et les secteurs induits, hôtel-bar-restaurant, BTP, transports, commerce et artisanat voire pêche ou agricluture . Cela peut contribuer à attirer les cadres de haut faisant défauts, spécialistes des soins de santé, chercheurs et formateurs pour nos jeunes, ou aussi le label "Amazonie" peut retenir l'attention des investisseurs de toute la planète, d'autant que le spatial nous fait recevoir des gens très importants qui, parfois, ignorent même qu'ils sont venus en Amazonie.
Aujourd'hui, il y a urgence à instruire un débat constructif sur l'apport et la plus-value attendue sur le nom de l'aéroport. Cayenne-Amazonie joue cartes sur table! Ce débat de fond ne devrait plus être ignoré ou occulté.
Un Guyanais aimant sa Guyane
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Lettre ouverte aux guyanais et aux guyanaises, à notre jeunesse et à nos responsables
Plaidoyer pour nommer l’aéroport Cayenne-Amazonie
Depuis deux ans j’ai écrit régulièrement dans le courrier des lecteurs de France-Guyane pour promouvoir le nom Cayenne-Amazonie, à ce stade en vain. Ce nom très crédible a mystérieusement était occulté des assemblées consultées, puis de nouveau avec ses 14,03 % des votes lors du sondage alors même qu’il était le plus dynamique et prenait. Je dirais que c’est d’autant plus méritoire que non porté par une organisation. Jamais personne, à ma connaissance, n’a daigné le mentionner ou en montrer les faiblesses ; alors qu’a priori, aucun frein juridique ne s’opposait à cela comme l’illustre la proposition de Cayenne-Matoury-Sépélu retenue par la mairie de Matoury. Et d’ailleurs, il n’est pas trop tard pour qu’une assemblée puisse faire une nouvelle consultation en intégrant ce nouveau venu, un nom géographique des plus prestigieux et illustre planétairement.
Au départ, j’ai eu la conviction que toute la Guyane s’était laissée emportée dans une petite passion sans vraiment en être consciente. L’on aurait pu présenter deux noms d’animaux les « pro toucan » contre les « pro jaguar » et l’on partait pareil. Pour donner une image, je suis vendeur de boissons au marché. Il ne reste plus que du Coca et de l’Orangina que je propose avec assurance aux clients 2/3 des personnes choisiront l’une d’elles spontanément, vieille technique commerciale. Ai-je été un manipulateur, les consommateurs ont-ils été manipulés ? Avouons sans doute un petit peu.
L’actualité du processus des consultations est que le conseil régional a entériné le nom de Félix Eboué ce vendredi 28 octobre 2011 avec une discrétion surprenante eût égard à l’enjeu. Reste deux versions Cayenne-Matoury-Sépélu et Cayenne- Félix Eboué, mais non exclusives d’un troisième choix à condition de se réveiller. Il est moins cinq !
Et l’on ne va pas se mentir, l’on est dans une impasse et un malaise général. Les critiques sont diverses : le coût du changement ; pourquoi changer Rochambeau ; il y a d’autres problèmes plus importants à régler; d’autres à tonalité juridique notre Rochambeau n’est pas responsable des faits d’un autre membre de sa famille ; d’autres plus historiens s’insurgent par principe scientifique et disciplinaire contre l’intrusion des politiques sur la matière historique dont les lois mémorielles ; d’autres voient déjà du Eboué partout, Lycée, statue, rues, comment va-t-on se repérer etc.? D’autres, évidemment commencent déjà à poser ce que nos enfants pourraient porter à perpétuité et qui leur sera servi : Félix Eboué et le statut de l’indigénat etc.. L’affaire risque d’être interminable.
Pourquoi la Guyane est indifférente, pantoise, goguenarde, un peu amer ou triste, voire fâchée? Je propose une réponse simple. Une grande partie de la population, si ce n’est une majorité, n’adhère pas fondamentalement aux choix mis sur la table. Ils n’ont aucun effet mobilisateurs sérieux et, bien peu, y voit une plus-value ou un apport pour la Guyane, les guyanais et les guyanaises pour le prochain demi-siècle. Je dirais même que les jeunes générations y croient encore moins, bien que pourtant leur pénitence de porter tel ou tel nom sera probablement à vie. Un nom d’aéroport se change en gros tous les demi-siècles! Ce n’est pas anodin, loin s’en faut. Le seul apport connu, l’on le connaît bien depuis deux ans, la zizanie et la polémique. Je rajouterais assorti de débats stériles dans une bataille des ego de « pro Eboué » versus « pro Sépélu ».
Je dirais qu’il convient très rapidement de se dégriser des passions pour comprendre le pourquoi de l’impasse et de la vacuité des discours, non mobilisateurs, ni fédérateurs. La peur de perdre des voix semble être devenue le seul aiguillon de nos élus face à cela. Il est encore temps de se ressaisir avec du courage.
En effet, l’on a perdu en route la réponse à ce qui devrait être la question fondamentale du débat quel est l’apport ou la plus value de tel ou tel nom ?
A cette question cruciale qui devrait être le cœur, vous n’avez plus personne en face. Au mieux, il y a un ou deux arguments sans conviction réelle. Comme s’il fallait tout changer pour que rien ne change. Rapidement, pro-Eboué et pro-Sépélu rendent les armes pour confesser « ça ne va rien changer de toute façon! ». C’est bien le souci que je crains ne pas être totalement infondé. L’on comprend le malaise.
Comment en sortir ? Il conviendrait que nos élus portent ce débat de fond en place publique et non de l’occulter en donnant parfois l’impression de se débarrasser d’une patate chaude en catimini ou mezzo voce, comme parfois l’on a pu le subodorer, à tort ou à raison.
Cette absence, apparente ou non assumée publiquement, de réflexion en amont sur l’apport et la plus-value du nom se paie par un malaise généralisé. Ceci est évidemment décuplé par le caractère controversé des choix en présence, pour des raisons différentes d’ailleurs. Je clos ce sujet ici afin de ne pas rouvrir les plaies passionnelles, d’aujourd’hui et probablement de demain. L’histoire, malheureusement, pourrait être amenée à étudier ce naufrage annoncé. Je souhaite qu’il soit encore temps de l’éviter.
Je ne veux pas rentrer dans le débat politique partisan. Ce n’est pas mon objet. Simplement, je ne crois pas réellement aux choix sur la table et, encore moins aux maigres arguments d’emballage de ces noms connus du grand public.
J’en reviens à la lancinante question fondamentale du débat quel est l’apport ou la plus value de tel ou tel nom ?
J’apporte une réponse à ceux qui pour des raisons diverses ne souscrivent pas au changement de Rochambeau. Le nom de Rochambeau n’apporte rien et n’a jamais rien apporté à la Guyane. Jamais rien ! Vous me direz et alors ?! En Guyane, l’on est partis d’un choix défensif, fuir le nom Rochambeau à sauve qui peut ; en repartant paradoxalement sur des noms historiques qui peuvent à tout moment être dévalués en fonction de l’historiographie. En gros, l’on tend l’autre joue. Eh bien, la tendance lourde des vingt dernières années dans la République (entendre Métropole et Outre-mer) a été une réflexion en amont pour rechercher de nouveaux noms en cherchant à valoriser l’attractivité de leur territoire tout en promouvant leur environnement. Ce n’est plus un enjeu municipal. Ils ont fait des choix offensifs avec derrière une attente en terme d’image et de retour sur investissement. A ce stade, vous comprenez que le coût devient un investissement. Dire que pour chacun, il y a eu un juste retour, peut-être pas, mais il y a une ambition affichée. Un nom vitrine s’amortit et s’évalue sur 50 exercices.
Si l’on prend la liste des aéroports français les plus importants (affiliés à l’UPA pour les spécialistes). Il y a 155 aéroports, seulement 7 sur 155 ont un nom de « personnage » apparent. 1 sur 4 à Paris avec Roissy CDG, Ajaccio-Napoléon-Bonaparte, Martinique-Aimé Césaire, St-Denis-Roland-Garros, La-Roche-sur-Yon – René Couzinet (Vendée), Lyon-Saint-Exupéry et Rochambeau à Cayenne.
Trois ont été choisis parmi les aviateurs de l’époque mythique de l’aéropostale choix thématique sectoriel en apparence, les trois seuls autres « personnages » ont eu un destin politique sur leur territoire et ont laissé une empreinte et sont connus bien au-delà de leur entité géographique. Avouons que De Gaulle, Napoléon 1er et Césaire en Martinique le lien paraît probable.
Il y a une anomalie fruit d’une histoire locale c’est Rochambeau nom de lieu en vérité, plus que de personne. Il n’y a pas de plus-value vis-à-vis de l’extérieur.
J’ai vu des gens tourner en rond avec Césaire/De Gaulle, voilà les7 sur 155… Remarquons au passage que ni Paris, première ville que le monde veut visiter et première région en France en terme de tourisme n’a pas de souci d’attractivité… et le nom Martinique fait rêver à l’extérieur!
Lyon a fait un choix offensif récent pour gommer Satolas avec Saint-Exupéry, d’ailleurs autant comme un marqueur de l’aéronautique que pour sa valeur d’écrivain connu mondialement.
Saint-Denis-de-la-Réunion a compris que Roland Garros, navigateur, était aussi le plus grand tournoi de terre battue du monde…
Notons aussi que l’aéroport de la Martinique ne s’appelle plus Fort-de-France mais « Martinique – Aimé Césaire ». Sur ce point la Guadeloupe a gommé aussi Pointe-à-Pitre pour « Guadeloupe – Pôle Caraîbes ». Idem en terme d’image, par contre il se valorise en choisissant un nom géographique prestigieux… Les Caraïbes se sont eux ! Et je dirais qu’entre Caraïbes et Césaire en notoriété du nom mondialement, il n’y a pas l’ombre d’un doute, que ce soit bien ou mal. En Guyane, l’on a encore mieux et en beaucoup plus prestigieux. C’est sous la main, c’est Amazonie. Dans le monde entier, l’on connaît l’Amazonie. J’y reviendrais.
Si vous suivez, les 148/155 aéroports sont des noms géographiques. Tous n’ont pas changé leur nom et ont conservé des noms n’ayant pas d’intérêt Saint-Etienne-Bouthéon, Rennes-Saint-Jacques, Toulouse-Blagnac etc.. Tous, non plus, n’ont pas des enjeux d’attractivité du territoire et ont laissé plusieurs noms de petites communes agrégées. Parfois aussi, cela résulte de querelle de clochers qui ont fossilisé les choses …
Mais les aéroports, je dirais de ville à enjeu ont pris le train du changement Marseille-Marignane remplacé par Marseille-Provence, Montpellier-Méditerranée, Nantes Atlantiques, Pau-Pyrénées, vous vous dites est-ce qu’il y a un aéroport à Tarbes… ? Et comment, je le découvre « Tarbes-Lourdes-Pyrénées » vous avez déjà un pied dans l’avion! Là, vous comprenez que ça situe et l’on voit clairement les enjeux. Bordeaux-Mérignac est devenu « Bordeaux ». Là, Mérignac parasitait l’image de la ville classé au patrimoine mondiale. Beaucoup ont enlevé le nom de la ville de l’aéroport, pour ajouter celui du département ou de la région… Rennes avec son « St-Jacques » (capitale de la Bretagne) s’est fait damé le pion par « Brest de Bretagne»… « Angers-Loire », « Rouen – Vallée de la Seine », « Clermont-Auvergne » à la place de Clermont-Aulnat... J’arrête ici, vous voyez bien qu’il y a des stratégies territoriales nouvelles assumées et affichées. Personne n’en a sérieusement discuté le prix car les choix ont été compris des populations. C’est bien différent en Guyane.
la question fondamentale du débat quel est l’apport ou la plus value de tel ou tel nom ? Application à Cayenne-Amazonie
Je rappelle que c’est la question qui devrait être posée à tous les tenants des noms sur la table et par tous les journalistes. Ce travail de pédagogie reste lacunaire, d’où la non adhésion ou l’absence d’enthousiasme, pour le moins, des guyanais.
Je vais donc faire un plaidoyer pour le choix de Cayenne-Amazonie en présentant ses apports et ses plus-values escomptées ou possibles.
C’est très fédérateur, il transcende tous les clivages de notre région (générationnels, Littoral/Intérieur, origines, couches sociales, droite/gauche etc.). Je dirais qu’il peut même être très mobilisateur pour peu que l’on veuille le regarder et le porter. Pour les « pro Sépélu » sincères qui veulent valoriser les amérindiens, c’est mieux tant « amérindiens d’Amazonie » fonctionne. Tel sénateur veut faire prévaloir la notion « des Outre-Mer » à raison, et bien avec ce nom l’on se distingue clairement, créoles d’Amazonie, chinois d’Amazonie, libanais d’Amazonie ou corrézien etc… de tous les autres Dom-Com. L’on se singularise, c’est l’un des quelques éléments que l’on partage tous avec l’ancrage dans la République française.
Il est très sérieux, mais a une touche et une sonorité sympathique, c’est joli. Il est durable, n’est pas sous le joug de l’historiographie, voire des pamphlétaires, et à coup sûr des polémiques politiciennes.
Amazonie n’est pas plus de droite ou de gauche que peut l’être Méditerranée ou Pyrénées… L’on clôt les débats.
Je réponds à une objection faite je cite « que les brésiliens vont rigoler ». Je dirais que les enfants de Guyane, y compris de brésiliens, ont vocation à servir la Guyane d’aujourd’hui et de demain. Plus sérieusement, en gros 5 % des brésiliens vivent en Amazonie alors que 100 % des guyanais y habitent. Ce mot sonne vrai, il est à notre portée et gratuitement. Pour répondre à la publicité: Guyane avec Amazonie l’on vous croira ! C’est authentique. C’est d’ailleurs ce qui est apprécié de nos visiteurs.
Il y a eu « la quête du guyanais illustre ». A ma connaissance, il n’y a pas de guyanais plus illustre qu’Amazonie. J’ai beau chercher, je ne vois pas quel nom me mettrait plus en valeur à New Dehli, Moscou, Pékin ou Djakarta.
Quant à l’extérieur, l’on ne va pas se cacher derrière le petit doigt la Guyane à un très fort déficit d’image. Il ne faut pas se tromper de casting en se faisant payer de notre tête, ou de celle de nos enfants et de nos petits-enfants. Amazonie est connue partout en Métropole, en Europe et dans le monde. Je puis vous dire qu’il faut vraiment ne pas avoir voyagé pour s’imaginer une seconde que le culte de tel ou tel se propage, y compris d’ailleurs dans notre propre jeunesse… Le service après-vente selon le choix pourrait se révéler délicat voire coûteux… L’on va vendre au salon du tourisme « Guyane Terre d’Amazonie ». Maintenant si vous tentez « Guyane Terre de Félix Eboué » ou « Guyane Terre de Sépélu » vous direz alors que l’on jette de l’argent par les fenêtres, a priori ? C’est exactement ce qui remonte de la population, pleine de bon sens.
Vis-à-vis de l’extérieur, ce qui compte n’est pas nous, mais la première image que l’on offre à nos hôtes. Laissons nos lieux de mémoire en ville. Valorisons-les, comme je souscris totalement à la rénovation de la maison de Félix Eboué. Avec Amazonie, en un clin d’œil, l’arrivant sait où il est. Il décroche son portable « je suis à Cayenne, en Guyane et en Amazonie »… Laissons le souffler et découvrir les clochards du centre-ville le harasser un peu après. Félix Eboué, forcément, il va aller voir cette statue que seul d’ailleurs les primo- arrivants vont voir, avec un panneau peu explicite d’ailleurs, c’est dommage. Mais dans le tracas des bagages un nom trop long, les contrôles, une nom ne parlant pas immédiatement ne sera pas perçu . Combien de personnes ayant habité en Guyane plusieurs années se sont préoccupées de Rochambeau ? Avouons-le pas grand monde…
L’attractivité est évidemment le tourisme avec le parc amazonien. « Notre produit » c’est l’Amazonie, donc affichons de l’Amazonie. De nombreux secteurs économiques peuvent être impliqués et son porteur d’emplois. Il ne s’agit pas d’un miracle, allez si le nom venait à donner un surplus de + 1 ¨% par an sur 50 ans. Cela peut compter. Les nouvelles générations voient le monde de leur moteur de recherche, l’on associe Cayenne et la Guyane à Amazonie. Cela peut faire rêver un jeune allemand, italien ou américain qui peut venir d’ailleurs en tant que touriste, ou porteur d’une qualification recherchée en Guyane ou d’un projet de recherche ou d’investissement novateur.
Mais l’attractivité s’est aussi des investisseurs. Un émir débarque en jet privé pour 12 à 36 H pour voir son satellite décoller, pendu au téléphone, tapotant sur un écran, et pris dans le protocole, il ignore qu’il est venu en Amazonie… Amazonie peut le frapper et il peut vouloir être le premier émir à avoir une villa sur le Maroni ou vouloir nous acheter de l’eau, qui sait ?! Cette personne a vu 500 aéroports… attendez, il ne va pas s’attarder sur Félix Eboué ou Matoury-Sépélu.
Des producteurs européens, américains ou antillais, de tel ou tel secteur, peuvent s’intéresser au label « Amazonie ». Au moins, on lui en donne l’idée en arrivant. Ce n’est pas concret et certain, certes, mais imaginons un projet tous les 5 ans à 10 ans dû à ce nom. L’on aura fait du développement endogène.
Enfin, l’on a 21 % de chômeurs, mais il faut aussi voir que l’on a aussi des goulots d’étranglement pour faire venir des professions et des cadres très qualifiés. Avec Amazonie, c’est un peu plus doux pour le départ que les images de « moustiques, serpents, insécurité, bagne etc. ». Aujourd’hui tout le monde souffre de l’absence de spécialistes pour les soins, des formations ne se font pas faute de formateur alors les jeunes ne demandent qu’à apprendre, des corps de l’Etat ont du mal à attirer des cadres supérieurs. Parfois, dans les ministères parisiens l’on brandit, même humoristiquement, la mutation en Guyane comme si l’on promettrait le bagne. Avec Amazonie, l’on enraye partiellement les mauvais stéréotypes qui nous collent à la peau. Avec une interlocutrice professionnelle parisienne me parlant des serpents au téléphone… J’ai répondu sèchement : « à Cayenne, il y a autant de serpents rue De Gaulle qu’il y a de sangliers sur les Champs-Elysée ! ». La personne s’est excusée ! Alors ?!
Je prends un exemple un jeune médecin finit sa formation, parfois ça tient à rien qu’il aille là ou ailleurs, une rencontre, une annonce sur un site. C’est un peu comme quand l’on arrive dans un lieu inconnu pourquoi choisit-on tel ou tel restaurant. Souvent cela tient à rien, une terrasse propre, un bonjour ou un nom plus sympa…
J’ai donné des éléments. Avec Cayenne-Amazonie, l’on se dit qu’au pire cela ne change rien et l’on évite de se couvrir de ridicule et de se diviser inutilement. Mais il y a un quelque chose de possible à attendre. Il y a, en outre, notre fierté en accueillant un hôte. Le jeune va étudier en Métropole, il est fier d’arriver avec son copain en Amazonie… c’est un deuxième voyage dans le voyage… Lorsque l’on reçoit quelqu’un de l’extérieur, l’on met en avant que l’on est aussi grand que le Portugal, les fleuves, les animaux, la forêt, que l’on est un pays multiculturel et vous insistez pour dire que c’est l’Amazonie. Bref, notre géographie est notre force première. Regardez, l’on ne demandait rien, l’on nous trouve du pétrole pile poil dans nos eaux territoriales… Poussons le rêve, de nouvelles nationalités arrivent à terre des plates-formes, ils parlent de la Guyane à des copains avec Amazonie c’est encore plus alléchant.
Autre miracle, l’on a la langue française, la seule d’Amazonie à échapper à « Amazonia »… et dont l’on a l’exclusivité en francophonie. Pas un intégriste québécois ne nous le prendra!
Après, il y a des sous débats sur le nom. J’ai entendu Guyane-Amazonie. Le problème n° 1 est que Guyane a un déficit d’image à l’extérieur. C’est contre-productif. Alors que l’on voit que Martinique et Guadeloupe ont éclipsé Fort-de-France et Pointe-à-Pitre. Cela a été pensé. D’autres, s’interroge pourquoi « Cayenne », c’est déjà acté pour les compagnies. Aux deux exceptions ci-dessus, la ville centre est mentionnée partout et Cayenne capitale est aussi la ville plus connue. D’autres essaient de placer Matoury comme Cayenne-Matoury-Sépélu voté par le conseil municipal de Matoury. Je salue cette marque d’indépendance salutaire qui permet à tous le temps de la réflexion. Mais soyons honnête tout matourien à l’extérieur dira qu’il habite Cayenne ou la Guyane ou au nord du Brésil en Amazonie selon les interlocuteurs. Cela n’apporterait aucune plus-value à la Guyane. Je crois qu’il faut aussi avoir le sens de l’intérêt général en vue, sachant que la première ville aperçue du visiteur sera Matoury. Il faut choisir entre plus de visiteurs et peut-être plus d’activité et la gloire du nom d’une commune. Maintenant, un attelage Cayenne-Matoury-Amazonie est toujours possible alors qu’il est assez incompatible avec Félix Eboué. En effet, pour le coup le visiteur n’aurait pas le temps de finir de le lire… L’on pourrait tenter Cayenne-Amazonie-Eboué. Ce serait un entre-deux en moins efficace, mais serait un moindre mal.
Certains ont avancé Cayenne-Amazonie française. Rapidement le visiteur sera qu’il est en France, ce n’est pas la peine de surcharger ou de rebuter les sensibilités ayant une tonalité autonomiste. Fédérons ! Que chacun l’aime à sa manière, c’est d’ailleurs sa force.
Les atouts maître de ce nom Cayenne-Amazonie, c’est joli, simple, efficace, durable, apolitique, fédérateur, mobilisateur en interne pour peu que l’on veuille le vendre, et très valorisant dans le monde entier. Y compris à Paris, nos ministres sont fiers de venir en Amazonie. La République s’enorgueillit d’être le voisin du grand Brésil et la Guyane d’être « territoire européen et français d’Amazonie ».
En conclusion, l’on a vu qu’il y avait de nombreuses critiques et un déficit majeur d’adhésion aux noms sur la table. L’on a entrevu que quelque part, l’on s’est fait gentiment conditionné par un faux défaut Eboué/Sépélu dans une « bataille des ego » sans que la question centrale et primordiale de l’apport ou de la plus-value n’ait été posée sérieusement.
Le détour par les noms des 155 aéroports principaux nous montre clairement, qu’en dehors de 3 aéroports ayant des choix politiques sur 155, 148 avaient des choix géographiques. Et que peut-être 25 à 40 ont changé récemment de nom. Ils l’ont fait pour des raisons offensives, pour des noms géographiques impliquant la mobilisation de leur région ou de leur département ou la mer ou le relief. Cela a obéi à des stratégies pensées de valorisation de l’attractivité de leur territoire (Montpellier-Méditerranée ou Tarbes-Lourdes-Pyrénées). Et ceux qui n’ont pas bougé avaient peu d’enjeu d’attractivité ou n’ont su dépasser leurs querelles de clochers.
Evidemment, le dernier de la classe serait celui qui génère des querelles de clochers, qui a de gros enjeux d’attractivité, et qui ferait un changement de nom contre-productif ou neutre. Impossible n’est pas guyanais?!
Parmi les trois seules exceptions, l’on a vu que la Martinique avait substitué habilement Fort-de-France par Martinique, beaucoup plus porteur et parlant à l’extérieur. Sont-ils plus malins que nous ? L’on a vu que la Guadeloupe faisait coup double avec Guadeloupe – Pôle Caraïbes… Avec Amazonie, gentiment l’on fait beaucoup mieux. Si en plus, l’on me dit que l’on a du pétrole, alors la Guyane va prendre le leadership de la France américaine dans les vingt à vingt-cinq ans à venir. Je suis un peu chauvin mais bon, j’aime la Guyane et la République !
Enfin, il a été présenté des apports attendus par la Guyane, par définition non quantifiables sur un demi-siècle, mais possibles. C’est une logique d’investissement en image, moins chère à amortir sur 50 ans que de la communication vaine, au jour le jour, et souvent sans lendemain et coûteuse.
Une meilleure attractivité, c’est mieux se positionner pour le tourisme, l’apport de cadres manquants comme les spécialistes médicaux ou cadres formateur de notre jeunesse, c’est aussi attiré l’attention d’éventuels investisseurs français et planétaires tant le nom Amazonie porte dans le monde entier. Je dirais d’autant plus probable qu’avec le spatial et le pétrole demain, nous amènent des visiteurs argentés passant tous par l’aéroport… L’on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre !
Enfin, l’on peut susciter l’adhésion de toute la Guyane, des personnes de toutes sensibilités, de toutes appartenances, de toutes générations, l’on met un symbole fédérateur à la portée de tous, aujourd’hui et pour le demi-siècle à venir. Avoir un nom qui fait rêver à l’extérieur, ce ne peut que nous rendre plus fier d’être guyanais ou guyanaise. J’ai envie que l’on soit fiers et rassemblés autour de notre intérêt général.
Le premier qui bougera perdra peut-être quelques voix au départ, mais en gagnera à terme en crédibilité. L’on sera sûr que la Guyane est défendue !
L’idéal serait une mise sous boisseau des petites rivalités partisanes pour sceller une paix d’Augsbourg de tous autour de Cayenne-Amazonie afin de valoriser l’attractivité de toute la Guyane et de tous les guyanais et les guyanaises. Amazonie n’est ni de droite, ni de gauche et son prestige et son caractère illustre devraient nous rendre humble. Le peuple veut rêver et n’en discutera alors plus le prix. Il aura le sentiment que ses vrais intérêts sont défendus loyalement avec intégrité. Cela demande du courage, voire de prendre son bâton de pèlerin pour convaincre, mais c’est possible! La mise aux abris ou se cacher derrière des paravents légitimateurs douteux devraient faire place logiquement à une approche de fond, l’apport et la plus-value du nom? Cayenne-Amazonie a le courage de jouer cartes sur table avec sincérité, respectueux, et sans mépriser personne.
un Guyanais aimant sa Guyane
( sienne11@orange.fr il n’y a pas de lâcheté, ni malice dans la démarche)
Depuis 10 jours et l'envoi aux destinataires, il y aurait presque un silence assourdissant. La presse étudirait le texte, semble-t-il?! Des exégètes de haut vol seraient-ils nécessaires?! Nos responsables sont-ils tous en file d'attente chez l'ophtalamo... Bref, espérons encore que des vieilles lunettes soient encore à leur portée... Alors?! Notons que l'Amazonie vient d'être élue par un vote planétaire pour faire partie des 7 merveilles du monde contemporain à l'UNESCO... C'est du sérieux encore faut-il un bon ophtalmo... espérons... il faut y croire!!! L'on pourrait passer à côté d'un gros truc! Je le pense sincèrement!!!!!!!
En réponse au message de Ella du 14/10/11
comment font les enfants qui n'ont pas appris à lire pour reconnaître certaines marques ou produits, même sans logo? Pas certaine que ce soit du au fait de savoir lire ou non...
En effet, en dépit d'un niveau en lecture honorable je crois. Ainsi que de sérieuses résolutions dues à un léger embonpoint naissant, commençant à devenir persistant. Par ces temps de chaleur insupportable, j'ai moi-même succombé maintes fois et plus que de raison, aux irrésistibles attraits de ce satané Tropi banane. En plus, bien que la bouteille soit désormais faite d'un vulgaire plastique plutôt fade, très mal ranobli par cette étiquette humide et flétrie, presqu'à chaque fois cependant, à son contact surgit ce même flash. Celui de la vieille bouteille de verre simple et gracieuse des années 70-80, pleine de son liquide jaune â l'intérieur, recouverte en surface de toutes ces perles d'eau glacée qui vous dégoulinent sur la main, lorsque l'on s'en saisit pour l'extirper de la vitrine réfrigérée. Et ce qui me hante alors plus que tout à ce moment-là, pendant deux secondes, le temps de refermer la porte vitrée rouillée et coulissante. C'est ce doute affreux qui m'envahit je crois systématiquement. Je n'arrive jamais à me souvenir si la vieille bouteille de "fanta jaune" d'autrefois, qui ne mentionnait rien des subtilités sucrées qu'elle contenait, correspond bien au Tropi banane, ou plutôt au Tropi ananas d'aujourd'hui. Leurs goûts respectifs saturés de fraicheur et de glucose étant l'un et l'autre très proche et tout aussi honteusement délicieux. Surtout lorsque le liquide effervescent bu à pleines goulées vous enflamme légèrement la glotte au passage et que votre ventre rassasié se dilate ensuite instantanément de contentement. Question plaisir encéphalique, sans vouloir dénigrer, je ne suis vraiment pas certain que le yaourt nature de la Girafe fasse vraiment le poids. Et ce ne sont pas quelques hypocrites qui occiraient sans vergogne, quiconque oserait leur sucrer ce piteux carré de chocolat aux noisettes rescapé et mal remballé, qu'elles ont planqué là, dans le frigo, par mauvaise conscience et derrière la moutarde ou le Toco...qui vont me faire la leçon. A non!
nota: Évidemment lorsque je dis piteux, je me dois de préciser pour n'offusquer personne, que je ne songe évidemment pas à ce fier carré chocolaté du pays. Qui lui, sait garder toute sa dignité en toutes circonstances, même derrière les pots de pâté les plus désobligeants, qu'ils viennent de Corse ou de Bretagne.
En réponse au message de Lematourien du 29/09/11
Et a t on plus d'explication sur le fait qu'une personne mis en examen pour complicité de vol avec violence, d'enlèvement et de séquestration soit remis en liberté ?
Si tu devrais prendre une décision tu aurais choisi quoi ??? quand te critique de mettre une de la jet7 à l'hôtel la matourienne alors qu'elle peut dormir dans la vallée de rémire où elle peut choisir ses lits à perte de vue???? Ou, mettre au trou les pauvres couillons qui n'ont rien compris et qui n'ont jamais dormi dans un hôtel. Ils iront voir le coucher soleil à la Matourienne. Eux, non pas besoin de choisir des lits. Il y a UN SEUL commis d'office. Après tout essaye de faire la même chose et tu verras si on prendra des pincettes avec toi. Normal 2 poids, 2 mesures. Il fallait s'y attendre!!! Tu t'attendais à quoi.... Le vidé c'est pas pour maintenant. Le carnaval, c'est pour janvier. I pren nou!!! I pren zot...Fè con li à roun docco.... to pa ka comprend enyen.... Un proverbe raconte que dans le droit, il faut lire entre les lignes du droit et non lire pour appliquer le droit tout simplement...
En réponse au message de G.moulinard du 25/03/11
"Vous prenez les "notables" en Guyane pour les CHIRAC?! LOL"
Tout de même, l'affaire SOFIDEG, la SA HLM, ou même l'affaire Polony, ce serpent de mer, c'est pas vraiment de la blague...
Oups! Par mégarde, tu allais encore oublier d'évoquer l'affaire Bertrand&Co...
Voilà c'est réparé!
En réponse au message de Quiricou du 24/12/10
Bonne fait a tousses , même a se qui ne n'aime pas mes panser .
J'aime Noel et toutes les fête, c'est bon pour le moral !
http://www.youtube.com/watch?v=19WUwZYM7bM
bonnes fêtes quiricou! Et j'espère que cette annèe le père noel t'apportera un dico...a
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