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Agriculture guyanaise

309 messages - Inverser l'ordre

Nouveau courrier   
30/10/13
Siliphium  (Cayenne)

En réponse au message de Gyz du 29/10/13

Bonjour Syliphium.
Votre curiosité fait honneur, mais je n'ai rien à ajouter à cet humble avis.

(http://blada.com/jodlas/8493-Une_Chambre_d_Agriculture_pour_quoi_faire)
Le sujet est suffisamment lamentable pour n'avoir aucun envie d'en disserter davantage, sinon de souligner encore et toujours le coût et l'inutilité patente de cette chambre d'agriculture. Si les propos d'Albert Siong ne suffisent pas, c'est qu'il s'agit de la volonté de ne pas voir.

Quant à la lettre ouverte des associations, elle rejoint opportunément la question de Philippe 2 sur le rôle du préfet et témoigne d'une certaine méconnaissance de celui-ci. Sinon, des terrains de 1 ha et poussière peuvent servir et suffire à des fins agricoles, à condition d'une forte technicité et d'organisation professionnelle. Je vous laisse juger... gagné ! Ces terrains serviront à des résidences décrites dans la lettre, à rien de plus. Peut-être que Puma et ses amis y trouveront le bonheur, eux aussi.
(La qualification "agricole" de cette zone laisse songeur. On dirait que cette dénomination répond à mes propos de l'autre jour : comme si l'on nommait cette cession "agricole" rien que pour prouver que si, si, on donne bien des terrains pour l'agriculture aussi...)

Les erreurs constantes sont celles qui font que le foncier soit un "problème" en Guyane, pesant comme chape de plomb sur le développement économique mais aussi humain. Le foncier étant l'alfa et l'oméga pour la Guyane, tout n'est que de la broutille à côté, à l'instar de l'université.
C'est peut-être pour cela que le silence règne autour.

En faite vous penser comme beaucoup en Guyane, notamment le maire de Kourou (http://www.franceguyane.fr/forte-participation-au-conseil-rural.php).
Mais je vous signal tout de même que le préfet représente l'Etat, il est donc normal qu'ils lui demande son intervention.

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30/10/13
Cush  (Cay)

En réponse au message de Gyz du 29/10/13

Bonjour Syliphium.
Votre curiosité fait honneur, mais je n'ai rien à ajouter à cet humble avis.

(http://blada.com/jodlas/8493-Une_Chambre_d_Agriculture_pour_quoi_faire)
Le sujet est suffisamment lamentable pour n'avoir aucun envie d'en disserter davantage, sinon de souligner encore et toujours le coût et l'inutilité patente de cette chambre d'agriculture. Si les propos d'Albert Siong ne suffisent pas, c'est qu'il s'agit de la volonté de ne pas voir.

Quant à la lettre ouverte des associations, elle rejoint opportunément la question de Philippe 2 sur le rôle du préfet et témoigne d'une certaine méconnaissance de celui-ci. Sinon, des terrains de 1 ha et poussière peuvent servir et suffire à des fins agricoles, à condition d'une forte technicité et d'organisation professionnelle. Je vous laisse juger... gagné ! Ces terrains serviront à des résidences décrites dans la lettre, à rien de plus. Peut-être que Puma et ses amis y trouveront le bonheur, eux aussi.
(La qualification "agricole" de cette zone laisse songeur. On dirait que cette dénomination répond à mes propos de l'autre jour : comme si l'on nommait cette cession "agricole" rien que pour prouver que si, si, on donne bien des terrains pour l'agriculture aussi...)

Les erreurs constantes sont celles qui font que le foncier soit un "problème" en Guyane, pesant comme chape de plomb sur le développement économique mais aussi humain. Le foncier étant l'alfa et l'oméga pour la Guyane, tout n'est que de la broutille à côté, à l'instar de l'université.
C'est peut-être pour cela que le silence règne autour.

Je suis impatient d'apprendre comment (et à qui) ces terrains "agricoles" vont être attribués ? et par quelle entreprise ils vont être déboisés ? il suffit d'aller voire les précédents terrains agricoles du dégrad saramaka et de compter le nombre d'agriculteurs. S'il suffit de planter 2 bananiers...

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29/10/13
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de Siliphium du 28/10/13

J'ai lu l'article consacré au Président de la chambre d'agriculture dans la SG N°1556, j'aurais aimé connaitre votre point de vue, sur la réussite de sa mission, qui me semble plus que compromise, au vu de la situation économique entre-autres.
Surtout qu'il est envisagé d'installer, quelques 300 parcelles de 1ha, tout prés de la zone de captage d'eau de Kourou (voir JODLA du 28/10/2013, Trois associations Kourouciennes alertent le préfet), encore des dossiers à traiter!!!!
Quelle sont les erreurs constantes auxquelles vous faite allusions?

Bonjour Syliphium.
Votre curiosité fait honneur, mais je n'ai rien à ajouter à cet humble avis.

(http://blada.com/jodlas/8493-Une_Chambre_d_Agriculture_pour_quoi_faire)
Le sujet est suffisamment lamentable pour n'avoir aucun envie d'en disserter davantage, sinon de souligner encore et toujours le coût et l'inutilité patente de cette chambre d'agriculture. Si les propos d'Albert Siong ne suffisent pas, c'est qu'il s'agit de la volonté

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28/10/13
Siliphium  (Cayenne)

En réponse au message de Gyz du 30/09/13

L'occupation illégale des terres est un vaste sujet. On y trouve tout, la naïveté comme l'ignorance totale du fonctionnement civilisé. Le calcul froid est rare ; peu en sont capables, mais ceux-là obtiennent beaucoup, étant déjà dans les bons paniers.
Le tout est le résultat des erreurs constantes auxquelles j'ai fait allusion. Malfaçons politico-administratives, perte de tous repères, crétinisme panurgique... Un véritable roman. Un jour je l'écrirai.

La "connerie" des agriculteurs, comme vous dites ? Il y a plusieurs éléments dedans.

1. L'agriculture est une activité économique comme une autre avec l'engagement dans la durée en plus. Une entreprise agricole ne peut se réaliser sur un squat, en Guyane encore moins qu'ailleurs, vu que le travail commence par la forêt primaire... Vous pouvez squatter étant commercant ou manufacturier, mais pas en tant qu'agriculteur. Ceux qui se lancent sans titre ne sont et ne seront jamais des agriculteurs, producteurs au sens économique du terme. Jamais.

Leur "régularisation" (= récompense du vol) n'est qu'une très mauvaise blague démagogique, la reconnaissance de l'impuissance du tout puissant "état". L'achat de la "paix sociale", alors que la paix sociale ne s'achète pas. Elle n'est pas non plus un but en soi, mais demeure le résultant d'une gestion équitable de la chose publique. Voilà pourquoi la Guyane part en vrille tout en étant un petit bled d'à peine 240 000 d'habitants.
(Rassurez-vous chère Madame, là, nous sommes entre nous. Il n'y en a pas cinq qui comprennent ces lignes.)

2. Toute action collective est extrêmement efficace en Guyane, l'unique guide étant le "surtout pas de vagues". Coûte que coûte, quoi qu'il arrive (ça coûte extrêmement cher) Mais la réalité sociale constitue un frein incroyable devant les actions collectives, du coup rarissimes : le corps guyanais n'est pas une société mais juste un conglomérat d'ethnies, totalement atomisé. La pluriethnicité peut plaire mais son contrecoup est l'absence de toute conscience collective qui est pourtant un puissant régulateur de la société. C'est une force de fond.

C'est ainsi que notre ami Puma a fini par découvrir à son âge que la solidarité est un concept étranger en Guyane. Comment pourrait-il en être autrement dans un monde aussi cloisonné ? Bon, laissons la sociologie.

Et c'est encore ainsi que la "société civile" - qui n'en est pas une - se trouve démunie face aux abus, étant dépourvue de toute défense immunitaire. Et v'là une colonne de hagards perdus, toujours prêts à dénoncer et jalouser l'autre, se méfiant du ventre de leur propre mère, sans comprendre le sauce à laquelle ils sont mangés... C'est aussi le secret de l'immense succès de l'accusation "tous spéculateurs fonciers", tout comme le secret de la facilité des manipulations les plus primitives, style "l'attribution" en catastrophe de sa parcelle à la présidente d'une association en lutte contre les abus les plus infects, en février 2011...

3. Les squats ne fonctionnent qu'avec des terrains résidentiels : vous ne serez régularisé(e) que si vous squattez un terrain pour y habiter et que pour y habiter. En effet, après un quart de siècle de lutte, les "associations foncières" (= groupement de squatteurs) ont fini par obtenir la considération des administrations, qq années à cela. A présent, France Domaine parle avec elles, négocie la cession des terres occupées. Le prix de cession d'un hectare de terre squattée tourne autour de 1000 (mille) Euros. Sachez donc présenter la raison de votre squat et négociez bien.

En réalité, ces associations n'ont rien obtenu du tout, elles ont eu la chance : les "décideurs" ne les ont pas reconnues par épuisement ou d'autre gentillesse inexplicable, mais parce que la loi Droit au Logement est passée par là... Il est devenu délicat à virer des gens, vu l'obligation de relogement aux frais de la princesse.
Par contre, si par mégarde ou ignorance, vous admettez l'incongruité de cultiver la parcelle, vous n'aurez aucune mansuétude : c'est une faute impardonnable. Comme l'a étayé Puma qui n'a eu aucune réponse. Ni mairie, ni EPAG, ni préfecture ni rien. Puis, en deuxième temps, ILS viennent vous virer. C'est la procédure même si vous êtes légalement installé, alors les squatteurs...

Néanmoins, rien n'est absolu. C'est la beauté des exceptions. Le squat agricole fonctionne tres bien á l'Ouest, tout le long du Maroni... Visible sous forme concentrée sur la route d'Apatou, immédiatement colonisée dès son ouverture. Parcelles des dizaines de hectares avec constructions en dur etc. Passez-moi un coup de fil quand ils seront virés manu militari par les mêmes gendarmes qui ont bouclé Wayabo le jour où l'EPAG a procédé à ses "inspections" en novembre 2011. Ils ont même su prononcer mon nom, ce qui m'a touché.

Pour illustrer la qualité de la gestion de la chose publique en Guyane et le résultat des actions collectives, je vous raconterai une histoire récente, si vous avez encore le coeur.

(Ah oui : la" culture sur abattis" est un non-sens. Leurs significations sont totalement contradictoires.)

J'ai lu l'article consacré au Président de la chambre d'agriculture dans la SG N°1556, j'aurais aimé connaitre votre point de vue, sur la réussite de sa mission, qui me semble plus que compromise, au vu de la situation économique entre-autres.
Surtout qu'il est envisagé d'installer, quelques 300 parcelles de 1ha, tout

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08/10/13
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de Achille du 06/10/13

L'abattis, c'est aussi la tradition de petites communautés rurales, une façon de vivre ancienne et très belle, encore assez répandue de nos jours. Je ne retrouve pas cela dans votre analyse.

Qualifiant l'abattis comme "façon de vivre très belle", vous voulez certainement exprimer la qualité de vie qu'offre la proximité de la nature.
En quoi vous avez parfaitement raison. Seulement, je précise que l'on peut très bien vivre près de la nature tout en pratiquant une (agri)culture digne de ce nom, ayant une productivité mesurable - ce qui justifie l'empreinte sur la nature, au bout de compte

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06/10/13
Achille  (Saint-laurent)

En réponse au message de Gyz du 03/10/13

En effet, les faits paraissent violents quand ils sautent á la figure. Puma peut en parler, voyez-vous. En effet, la „politique” ne se fait pas selon les préoccupations du quidam, loin de lá. Vous semblez attendre qq chose de la „politique”?
Quelle est votre version sur l'abattis ?

L'abattis, c'est aussi la tradition de petites communautés rurales, une façon de vivre ancienne et très belle, encore assez répandue de nos jours. Je ne retrouve pas cela dans votre analyse.

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03/10/13
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de Puma du 03/10/13

et non, vois-tu Gys, il n'ai pas aisé d'en parler ouvertement, surtout quand personne ne veut regarder en face les problèmes, cela dit, les apparences sont bien souvent trompeuses, les pseudo-humanistes ne sont pas ceux que l'on croit, mais quand le feu passera au vert....

Je voulais dire que votre histoire, parmi d'autres, démontre bien ce qu'est la violence. La vraie. Sans spécialement t'inviter á en dire davantage.
Au demeurant, détrompez-vous : tout le monde regarde les problemes en face et en prend plein la figure, sans nécessairement y comprendre quoi que ce soit. Meme

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03/10/13
Puma  (Macouria)

En réponse au message de Gyz du 03/10/13

En effet, les faits paraissent violents quand ils sautent á la figure. Puma peut en parler, voyez-vous. En effet, la „politique” ne se fait pas selon les préoccupations du quidam, loin de lá. Vous semblez attendre qq chose de la „politique”?
Quelle est votre version sur l'abattis ?

et non, vois-tu Gys, il n'ai pas aisé d'en parler ouvertement, surtout quand personne ne veut regarder en face les problèmes, cela dit, les apparences sont bien souvent trompeuses, les pseudo-humanistes ne sont pas ceux que l'on croit, mais quand le feu passera au vert....

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03/10/13
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de Achille du 01/10/13

Assez clair ce que vous dites, il y a beaucoup de vrai ; c'est tout de même un peu violent. On ne pourrait pas faire de la politique en Guyane comme cela.
Pas d'accord avec "Abattis = forme d'occupation d'une population désœuvrée".
J'ai observé que dans de nombreux cas, l'abattis relève d'une sorte de spéculation foncière.

En effet, les faits paraissent violents quand ils sautent á la figure. Puma peut en parler, voyez-vous. En effet, la „politique” ne se fait pas selon les préoccupations du quidam, loin de lá. Vous semblez attendre qq chose de la „politique”?
Quelle est votre version sur l'abattis ?

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02/10/13
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de Weenana du 02/10/13

Je pense comprendre l'ire de Puma. J'étais pas 3 jours à scier du bois ( non pas pour connaitre la réactivité de ma peau à produire des ampoules, mais bien pour aider) qu'un peut être futur voisin est venu distraire la troupe. Moi, quand j'ai vu la tournure que prenait la conversation, me suis carapatée du coté de mes planches en mode : "ça va pas commencer comme à Kourou" sauf que j'ai eu le rapport à l'angélus.
Nonobstant le fait que les personnes occupant la bordelaise savaient depuis 10 ans que le "le dit par lui même" propriétaire des parcelles revendiquait cette propriété, n'ont pas vu le loup, ni senti sa grosse mâchoire (il était plutôt du coté du manche que de la cognée) ont vaillamment continué à exploiter et aménager celles-ci.
Là, si tu entames une partie au poker, si t'as pas une bonne main, tu te couches, ou tu perds.
Par contre, si l'affaire judiciaire (dont la télé a oups oublié de parler) en cours repose en partie sur "mais qui a aménager, embellies, entretenues, etc les parcelles" si j'ai bien suivi, c'est le "dit par lui même" propriétaire qui l'affirme, alors que pratiquement ce sont les occupants qui l'ont fait durant ces nombreuses années, il devrait avoir du mal à le prouver et si la justice est juste, il devra les payer en conséquence.
L'action de les destituer de ces parcelles ne pouvaient-elles pas être suspendues jusqu'au rendu de la décision de justice ? Parce du coup, y'en a qui vont sous la pression aller voir ailleurs et ce sera d'autant de personnes qu'il ne se verra pas dans l'obligation d'indemniser.

Votre deuxième phrase me laisse perplexe, mais j'ai saisi la suite ce qui semble l'essentiel. Evidemment que l'on comprend Puma et les autres, forcément victimes. Il s'agit encore d'une histoire du "problème du foncier". Que peut-on y ajouter, à part de souligner á quel point ce "problème" est vicieux ? Erreurs de fond en millefeuille avec

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02/10/13
Bipbip.973  (Matoury)

En réponse au message de G.moulinard du 01/10/13

A vous lire, vous faites donc partie des lésés de la Bordelaise.
Savez que la même situation s'est déjà produite il y a peu à Cogneau Lamirande ?
Les occupants des parcelles qui appartenaient à des privés et à la commune, ont eu droit à la visite des gendarmes et des pelleteuses pour la destruction de leur habitations.
Tout ce petit monde s'est rassemblé devant la mairie de Matoury pour caillasser copieusement la façade et saccager du mobilier.
Depuis, on n'a plus parlé d'expulsions mais uniquement de régularisations...

"Depuis on n'a plus parlé d'expulsions mais uniquement de régularisations"
Rappelez vous d'un préfet, ex chef du 36 quai des Orfèvres qui a été "expulsé", pardon je dirai plutôt " régularisée" après avoir fait ordonner la destruction des maisons construites sans permis. A mon avis ce devait être également lié.

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02/10/13
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Gyz du 01/10/13

Cher Monsieur,

l’occupation des terres par de pauvres bougres plein d’espoir reste tout autant illégale que la même occupation par des riches bourgeois sans espoir.

Mais le problème de fond n'est pas le fait que vous occupiez illégalement, le véritable problème est que vous soyez OBLIGES de le faire.
La malhonnêteté et l'incurie sont des constantes, ce qui fait que le foncier soit toujours "délicat" en Guyane. Vous serez toujours les fautifs, aucun organisme ne s'empressera á reconnaître la moindre erreur.
Si j'ai bien compris, la terre a été vendue sous vos pieds. Vous posez des questions auxquelles vous seul connaissez les réponses. Soyez plus clair.

Si Guyane 1er ne vous semble pas très empressée, comprenez-les. Une personne TRES en vue est demandeuse d'une parcelle à Wayabo, comment voulez-vous...? Leur gêne serait humaine et compréhensible. Mais je suis sûr qu'ils vous contacteront bientôt et vous pourrez vous exprimer. C'est une équipe très sérieuse.

Je pense comprendre l'ire de Puma. J'étais pas 3 jours à scier du bois ( non pas pour connaitre la réactivité de ma peau à produire des ampoules, mais bien pour aider) qu'un peut être futur voisin est venu distraire la troupe. Moi, quand j'ai vu la tournure que prenait la conversation, me suis carapatée du coté de mes planches en mode :

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01/10/13
Achille  (Saint-laurent)

En réponse au message de Gyz du 01/10/13

Plaisir de ne pas taper pour rien. Donc, le mot "agriculture" contient "culture".

Ici, la culture signifie la transformation réfléchie du paysage au bénéfice de l'homme, son humanisation, dans le respect des conditions très variées. La recherche esthétique en fait partie, étant indissociable de la civilisation.
Un paysage transformé exige des efforts constants pour le maintenir en état. En science on dit qu'il faut dépenser de l'énergie pour maintenir son entropie au bas niveau souhaité, le quidam comprend qu'il faut bosser sinon le terrain retourne à l'état sauvage.

En outre, la culture inclut aussi le respect des vivants, de la nature, l'humilité devant la création.
En language technocrate, ce respect se traduit en "protection de la nature", en "développement durable", notions vides de sens. Voir notre Région à nous et le développement durable dans sa transition énergétique...
Un peu plus précis est le principe de la "réduction d'impact" de l'activité humaine.

Enfin, le troisième composant de l'agri-culture est la productivité. C'est sa raison d'être, après tout.

Alors considérez un abattis. Il est aisé à comprendre qu'il est étranger à chacune des exigences énumérées ci-dessus.

Il s'agit de la toute première "technique" agricole, consistant à détruire intégralement la végétation naturelle pour y planter deux-trois bricoles. La plantation se fait manuellement, la terre s'épuise en deux ans et doit être abandonnée pour un certain temps. Comme vous savez, l'abattis doit être refait ailleurs. C'est une "technique" d'il y a 15 à 20 000 ans.
C'est juste une tentative de jardinage entre tronc calcinés. Et encore. L'abattis ne produit rien de commercialisable, sa productivité risible ne couvre même pas les besoins de la main-d'oeuvre (la famille) qui le pratique.
La notion esthétique y est loufoque à toute évidence, l'humanisation se borne à la disparition du milieu d'origine. Le respect de la nature... fait pleurer. L'effort de préservation est nul, l'abandon commence dés la plantation avec l'appauvrissement durbale du milieu, pour cause de feu. Pour l'abattis, la nature est jetable.

Si l'abattis fut une étape de l'évolution humaine, il est devenu intenable.

La démographie d'abord. Vous comprenez que si cette "technique" pouvait exister à l'âge de pierre, Dame Nature ne peut le supporter à présent. Par endroit, il faut s'éloigner de 30 km du fleuve Maroni pour retrouver la forêt primaire. Et ça continue.

L'abattis est aussi une monstrueuse tricherie au détriment de la nature : c'est la méthode la plus destructrice de la surface végétale, mais elle se fait avec les outils modernes. Tronçonneuse, voiture etc. C'est exactement comme la dérogation accordée aux aborigènes d'Australie pour la chasse au dugong (lamantin), arguant qu'ils en ont le droit parce qu'ils sont "authentiques" et qu'ils le faisaient toujours. Les voilà à bord des vedettes de 400 ch avec canons à harpon à l'attaque d'une espèce en extinction...
Parce qu'ils ont le droit de vivre comme avant, avec les moyens d'aujourd'hui... (Idem pour la natalité préhistorique soutenue par la médecine moderne)

Enfin, sa productivité minable fait que l'abattis n'est pas tant une activité agricole qu'une forme d'occupation d'une population désoeuvrée. Soupape de sécurité, spéciale Maroni. Problème social mis sur le dos de la forêt guyanaise. Sciemment. Après nous, le déluge.

Si l'abattis est intenable, son traitement l'est encore plus.
Pour fixer „l'agriculteur”, il faut le convaincre... avec un titre foncier. Regardez vers l'Ouest... Cela pose un problème d'inégalité. Comment prétendre de refuser du foncier aux gens de la Bordelaise et partout ailleurs, si le simple fait d'avoir squatté et détruit la forêt suffit pour mériter la parcelle sous forme de "régularisation", à la seule condition de l'avoir fait au "bon" endroit ?
Comment prétendre de "lutter" contre les occupations sauvages dans ces conditions ? Comment prétendre avoir toujours fondé les régularisations sur la "mise en valeur effective" (une diarrhée cérébrale) alors que la surface agricole n'est qu'une vaste friche, selon les agents mêmes du ministère concerné ? Le fait de cacher leur rapport comme des gamins pris en défaut ne change rien.

Assez clair ?

Assez clair ce que vous dites, il y a beaucoup de vrai ; c'est tout de même un peu violent. On ne pourrait pas faire de la politique en Guyane comme cela.
Pas d'accord avec "Abattis = forme d'occupation d'une population désœuvrée".
J'ai observé que dans de nombreux cas, l'abattis relève d'une sorte de spéculation foncière.

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01/10/13
G.moulinard  (Cayenne)

En réponse au message de Puma du 01/10/13

Je vois que tu me cites à plusieurs reprises sans pour autant t’adresser à moi directement, enfin passons, certes la naïveté des uns, l’ignorance des autres mais surtout la malhonnêteté de beaucoup de personnes, conduit à rendre illégale l’occupation des terres par de pauvres bougres plein d’espoir, mais surtout parce que certains l’on ainsi décidé. L’affaire de la savane Bordelaise, est considérée comme “délicate“ certes, mais pour qui? pour l’état ? qui a vendu des terres agricoles à 0,07 centimes le M² à quelqu’un qui n’est pas agriculteur. Pour le bénéficiaire ? Un politicien chargé des affaires foncières a l’époque de l’attribution. Pour la commune ? Qui aussitôt l’affaire en poche s’est empressée de transformer ces terres agricoles en terrain constructible. Ou pour les pauvres cons qui habitent la savane et qui ont mis en valeur ces terres dans le cadre du développement de la Guyane ? “C'est ainsi que notre ami Puma a fini par découvrir à son âge que la solidarité est un concept étranger en Guyane“ effectivement la thèse selon laquelle les hommes sont tous égaux, n’existe pas en Guyane ! Ils sont égaux entre “eux“ surtout! Et l’Omerta règne en maitre quand on voit que la chaine Guyane 1ère refuse de publier le droit de réponse des adhérents de l’association “Notre Terre de Guyane“, que la presse écrite FG deux mois après la tentative d’expulsion n’a pas estimé intéressant de consacrer un article a l’affaire, mais peut-être BLADA s’intéressera a cette affaire !? tous les espoirs sont permis !

A vous lire, vous faites donc partie des lésés de la Bordelaise.
Savez que la même situation s'est déjà produite il y a peu à Cogneau Lamirande ?
Les occupants des parcelles qui appartenaient à des privés et à la commune, ont eu droit à la visite des gendarmes et des pelleteuses pour la destruction de leur

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01/10/13
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de Puma du 01/10/13

Je vois que tu me cites à plusieurs reprises sans pour autant t’adresser à moi directement, enfin passons, certes la naïveté des uns, l’ignorance des autres mais surtout la malhonnêteté de beaucoup de personnes, conduit à rendre illégale l’occupation des terres par de pauvres bougres plein d’espoir, mais surtout parce que certains l’on ainsi décidé. L’affaire de la savane Bordelaise, est considérée comme “délicate“ certes, mais pour qui? pour l’état ? qui a vendu des terres agricoles à 0,07 centimes le M² à quelqu’un qui n’est pas agriculteur. Pour le bénéficiaire ? Un politicien chargé des affaires foncières a l’époque de l’attribution. Pour la commune ? Qui aussitôt l’affaire en poche s’est empressée de transformer ces terres agricoles en terrain constructible. Ou pour les pauvres cons qui habitent la savane et qui ont mis en valeur ces terres dans le cadre du développement de la Guyane ? “C'est ainsi que notre ami Puma a fini par découvrir à son âge que la solidarité est un concept étranger en Guyane“ effectivement la thèse selon laquelle les hommes sont tous égaux, n’existe pas en Guyane ! Ils sont égaux entre “eux“ surtout! Et l’Omerta règne en maitre quand on voit que la chaine Guyane 1ère refuse de publier le droit de réponse des adhérents de l’association “Notre Terre de Guyane“, que la presse écrite FG deux mois après la tentative d’expulsion n’a pas estimé intéressant de consacrer un article a l’affaire, mais peut-être BLADA s’intéressera a cette affaire !? tous les espoirs sont permis !

Cher Monsieur,
l’occupation des terres par de pauvres bougres plein d’espoir reste tout autant illégale que la même occupation par des riches bourgeois sans espoir.

Mais le problème de fond n'est pas le fait que vous occupiez illégalement, le véritable problème est que vous soyez OBLIGES de le faire.
La malhonnêteté et l'incurie sont des constantes, ce qui fait que le

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01/10/13
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de G.moulinard du 01/10/13

Voilà de la belle "tartine" qu'on prend plaisir à lire, pleine de bon sens et sans mauvaise foi.
On en redemande.
Mais pourquoi dites vous que la culture sur abattis est un non sens ?

Plaisir de ne pas taper pour rien. Donc, le mot "agriculture" contient "culture".
Ici, la culture signifie la transformation réfléchie du paysage au bénéfice de l'homme, son humanisation, dans le respect des conditions très variées. La recherche esthétique en fait partie, étant indissociable de la civilisation.
Un paysage transformé exige des efforts constants pour le maintenir

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01/10/13
G.moulinard  (Cayenne)

En réponse au message de Gyz du 30/09/13

L'occupation illégale des terres est un vaste sujet. On y trouve tout, la naïveté comme l'ignorance totale du fonctionnement civilisé. Le calcul froid est rare ; peu en sont capables, mais ceux-là obtiennent beaucoup, étant déjà dans les bons paniers.
Le tout est le résultat des erreurs constantes auxquelles j'ai fait allusion. Malfaçons politico-administratives, perte de tous repères, crétinisme panurgique... Un véritable roman. Un jour je l'écrirai.

La "connerie" des agriculteurs, comme vous dites ? Il y a plusieurs éléments dedans.

1. L'agriculture est une activité économique comme une autre avec l'engagement dans la durée en plus. Une entreprise agricole ne peut se réaliser sur un squat, en Guyane encore moins qu'ailleurs, vu que le travail commence par la forêt primaire... Vous pouvez squatter étant commercant ou manufacturier, mais pas en tant qu'agriculteur. Ceux qui se lancent sans titre ne sont et ne seront jamais des agriculteurs, producteurs au sens économique du terme. Jamais.

Leur "régularisation" (= récompense du vol) n'est qu'une très mauvaise blague démagogique, la reconnaissance de l'impuissance du tout puissant "état". L'achat de la "paix sociale", alors que la paix sociale ne s'achète pas. Elle n'est pas non plus un but en soi, mais demeure le résultant d'une gestion équitable de la chose publique. Voilà pourquoi la Guyane part en vrille tout en étant un petit bled d'à peine 240 000 d'habitants.
(Rassurez-vous chère Madame, là, nous sommes entre nous. Il n'y en a pas cinq qui comprennent ces lignes.)

2. Toute action collective est extrêmement efficace en Guyane, l'unique guide étant le "surtout pas de vagues". Coûte que coûte, quoi qu'il arrive (ça coûte extrêmement cher) Mais la réalité sociale constitue un frein incroyable devant les actions collectives, du coup rarissimes : le corps guyanais n'est pas une société mais juste un conglomérat d'ethnies, totalement atomisé. La pluriethnicité peut plaire mais son contrecoup est l'absence de toute conscience collective qui est pourtant un puissant régulateur de la société. C'est une force de fond.

C'est ainsi que notre ami Puma a fini par découvrir à son âge que la solidarité est un concept étranger en Guyane. Comment pourrait-il en être autrement dans un monde aussi cloisonné ? Bon, laissons la sociologie.

Et c'est encore ainsi que la "société civile" - qui n'en est pas une - se trouve démunie face aux abus, étant dépourvue de toute défense immunitaire. Et v'là une colonne de hagards perdus, toujours prêts à dénoncer et jalouser l'autre, se méfiant du ventre de leur propre mère, sans comprendre le sauce à laquelle ils sont mangés... C'est aussi le secret de l'immense succès de l'accusation "tous spéculateurs fonciers", tout comme le secret de la facilité des manipulations les plus primitives, style "l'attribution" en catastrophe de sa parcelle à la présidente d'une association en lutte contre les abus les plus infects, en février 2011...

3. Les squats ne fonctionnent qu'avec des terrains résidentiels : vous ne serez régularisé(e) que si vous squattez un terrain pour y habiter et que pour y habiter. En effet, après un quart de siècle de lutte, les "associations foncières" (= groupement de squatteurs) ont fini par obtenir la considération des administrations, qq années à cela. A présent, France Domaine parle avec elles, négocie la cession des terres occupées. Le prix de cession d'un hectare de terre squattée tourne autour de 1000 (mille) Euros. Sachez donc présenter la raison de votre squat et négociez bien.

En réalité, ces associations n'ont rien obtenu du tout, elles ont eu la chance : les "décideurs" ne les ont pas reconnues par épuisement ou d'autre gentillesse inexplicable, mais parce que la loi Droit au Logement est passée par là... Il est devenu délicat à virer des gens, vu l'obligation de relogement aux frais de la princesse.
Par contre, si par mégarde ou ignorance, vous admettez l'incongruité de cultiver la parcelle, vous n'aurez aucune mansuétude : c'est une faute impardonnable. Comme l'a étayé Puma qui n'a eu aucune réponse. Ni mairie, ni EPAG, ni préfecture ni rien. Puis, en deuxième temps, ILS viennent vous virer. C'est la procédure même si vous êtes légalement installé, alors les squatteurs...

Néanmoins, rien n'est absolu. C'est la beauté des exceptions. Le squat agricole fonctionne tres bien á l'Ouest, tout le long du Maroni... Visible sous forme concentrée sur la route d'Apatou, immédiatement colonisée dès son ouverture. Parcelles des dizaines de hectares avec constructions en dur etc. Passez-moi un coup de fil quand ils seront virés manu militari par les mêmes gendarmes qui ont bouclé Wayabo le jour où l'EPAG a procédé à ses "inspections" en novembre 2011. Ils ont même su prononcer mon nom, ce qui m'a touché.

Pour illustrer la qualité de la gestion de la chose publique en Guyane et le résultat des actions collectives, je vous raconterai une histoire récente, si vous avez encore le coeur.

(Ah oui : la" culture sur abattis" est un non-sens. Leurs significations sont totalement contradictoires.)

Voilà de la belle "tartine" qu'on prend plaisir à lire, pleine de bon sens et sans mauvaise foi.
On en redemande.
Mais pourquoi dites vous que la culture sur abattis est un non sens ?

Répondre

01/10/13
Puma  (Macouria)

En réponse au message de Gyz du 30/09/13

L'occupation illégale des terres est un vaste sujet. On y trouve tout, la naïveté comme l'ignorance totale du fonctionnement civilisé. Le calcul froid est rare ; peu en sont capables, mais ceux-là obtiennent beaucoup, étant déjà dans les bons paniers.
Le tout est le résultat des erreurs constantes auxquelles j'ai fait allusion. Malfaçons politico-administratives, perte de tous repères, crétinisme panurgique... Un véritable roman. Un jour je l'écrirai.

La "connerie" des agriculteurs, comme vous dites ? Il y a plusieurs éléments dedans.

1. L'agriculture est une activité économique comme une autre avec l'engagement dans la durée en plus. Une entreprise agricole ne peut se réaliser sur un squat, en Guyane encore moins qu'ailleurs, vu que le travail commence par la forêt primaire... Vous pouvez squatter étant commercant ou manufacturier, mais pas en tant qu'agriculteur. Ceux qui se lancent sans titre ne sont et ne seront jamais des agriculteurs, producteurs au sens économique du terme. Jamais.

Leur "régularisation" (= récompense du vol) n'est qu'une très mauvaise blague démagogique, la reconnaissance de l'impuissance du tout puissant "état". L'achat de la "paix sociale", alors que la paix sociale ne s'achète pas. Elle n'est pas non plus un but en soi, mais demeure le résultant d'une gestion équitable de la chose publique. Voilà pourquoi la Guyane part en vrille tout en étant un petit bled d'à peine 240 000 d'habitants.
(Rassurez-vous chère Madame, là, nous sommes entre nous. Il n'y en a pas cinq qui comprennent ces lignes.)

2. Toute action collective est extrêmement efficace en Guyane, l'unique guide étant le "surtout pas de vagues". Coûte que coûte, quoi qu'il arrive (ça coûte extrêmement cher) Mais la réalité sociale constitue un frein incroyable devant les actions collectives, du coup rarissimes : le corps guyanais n'est pas une société mais juste un conglomérat d'ethnies, totalement atomisé. La pluriethnicité peut plaire mais son contrecoup est l'absence de toute conscience collective qui est pourtant un puissant régulateur de la société. C'est une force de fond.

C'est ainsi que notre ami Puma a fini par découvrir à son âge que la solidarité est un concept étranger en Guyane. Comment pourrait-il en être autrement dans un monde aussi cloisonné ? Bon, laissons la sociologie.

Et c'est encore ainsi que la "société civile" - qui n'en est pas une - se trouve démunie face aux abus, étant dépourvue de toute défense immunitaire. Et v'là une colonne de hagards perdus, toujours prêts à dénoncer et jalouser l'autre, se méfiant du ventre de leur propre mère, sans comprendre le sauce à laquelle ils sont mangés... C'est aussi le secret de l'immense succès de l'accusation "tous spéculateurs fonciers", tout comme le secret de la facilité des manipulations les plus primitives, style "l'attribution" en catastrophe de sa parcelle à la présidente d'une association en lutte contre les abus les plus infects, en février 2011...

3. Les squats ne fonctionnent qu'avec des terrains résidentiels : vous ne serez régularisé(e) que si vous squattez un terrain pour y habiter et que pour y habiter. En effet, après un quart de siècle de lutte, les "associations foncières" (= groupement de squatteurs) ont fini par obtenir la considération des administrations, qq années à cela. A présent, France Domaine parle avec elles, négocie la cession des terres occupées. Le prix de cession d'un hectare de terre squattée tourne autour de 1000 (mille) Euros. Sachez donc présenter la raison de votre squat et négociez bien.

En réalité, ces associations n'ont rien obtenu du tout, elles ont eu la chance : les "décideurs" ne les ont pas reconnues par épuisement ou d'autre gentillesse inexplicable, mais parce que la loi Droit au Logement est passée par là... Il est devenu délicat à virer des gens, vu l'obligation de relogement aux frais de la princesse.
Par contre, si par mégarde ou ignorance, vous admettez l'incongruité de cultiver la parcelle, vous n'aurez aucune mansuétude : c'est une faute impardonnable. Comme l'a étayé Puma qui n'a eu aucune réponse. Ni mairie, ni EPAG, ni préfecture ni rien. Puis, en deuxième temps, ILS viennent vous virer. C'est la procédure même si vous êtes légalement installé, alors les squatteurs...

Néanmoins, rien n'est absolu. C'est la beauté des exceptions. Le squat agricole fonctionne tres bien á l'Ouest, tout le long du Maroni... Visible sous forme concentrée sur la route d'Apatou, immédiatement colonisée dès son ouverture. Parcelles des dizaines de hectares avec constructions en dur etc. Passez-moi un coup de fil quand ils seront virés manu militari par les mêmes gendarmes qui ont bouclé Wayabo le jour où l'EPAG a procédé à ses "inspections" en novembre 2011. Ils ont même su prononcer mon nom, ce qui m'a touché.

Pour illustrer la qualité de la gestion de la chose publique en Guyane et le résultat des actions collectives, je vous raconterai une histoire récente, si vous avez encore le coeur.

(Ah oui : la" culture sur abattis" est un non-sens. Leurs significations sont totalement contradictoires.)

Je vois que tu me cites à plusieurs reprises sans pour autant t’adresser à moi directement, enfin passons, certes la naïveté des uns, l’ignorance des autres mais surtout la malhonnêteté de beaucoup de personnes, conduit à rendre illégale l’occupation des terres par de pauvres bougres plein d’espoir, mais surtout parce que certains l’on

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30/09/13
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de Weenana du 30/09/13

Et rappelons pour les néo-arrivants que ce sont les mêmes grands décideurs, qui laissent s'installer et font s'installer en périphérie des communes, les "joyeux squatteurs" de campagne qui ne demandant aucune autorisation à personne, défrichent ou plutôt font défricher des terres qui ne leur appartiennent pas et en sont rapidement à la construction sommaire...en attendant mieux. C'est l'ode à la culture sur abattis, et ça abattit pas mal.
En fait, ils sont cons les agriculteurs s'ils étaient passés en mode "squat" dés le départ, puis monter en association pour convoquer les médias, ils les auraient déjà leurs maisons.
En parlant vache, la semaine passée, j'ai vu une concentration de zébus, curieusement dans un enclos petit, qui m'a semblé bien maigre en pitance (pour le nombre de bestiaux) comme si là, l'éleveur avait la viande mais pas la terre pour les nourrir. J'y repasserai tantôt et je m'arrêterais pour peu que je croise un vacher.

L'occupation illégale des terres est un vaste sujet. On y trouve tout, la naïveté comme l'ignorance totale du fonctionnement civilisé. Le calcul froid est rare ; peu en sont capables, mais ceux-là obtiennent beaucoup, étant déjà dans les bons paniers.
Le tout est le résultat des erreurs constantes auxquelles j'ai fait allusion

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30/09/13
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Gyz du 29/09/13

Une construction ne peut se limiter à un carbet, même s'il est "traditionnel", la réglementation ne connaissant pas ce genre de chose. Aussi, il serait bizarre de tolérer des "carbets" alors qu'ils sont démolis ailleurs.
Mais la question ne se pose pas puisque les parcelles-jardins n'ont pas vu le jour et aussi parce que cette interdiction envisagée visait précisémment l'impossibilité d'y habiter. Vous pouvez imaginer des "parcelles-jardins" (jardins familiaux?) cultivées - ou simplement entretenues - à distance, dans la belle campagne guyanaise... C'était la première aberration.
La deuxième aberration de l'interdiction envisagée se trouve dans la manque criant de logements en Guyane. La construction légale devrait être promue, inutile d'en disserter. Et voilà... La motivation de certains "décideurs" est réellement mystérieuse et le sera encore plus si une urbanisation voit le jour au même endroit...

Dommage que la zone n'ait pu devenir un petit quartier résidentiel sympa, à l'abri des nuisances de la ville. (Imaginez des maisons coquettes sur des parcelles de 1 ha, construites légalement, selon la réglementation en vigueur pour les zones agricoles...)
C'est d'autant plus dommage que la demande de foncier est très essentiellement de nature résidentielle et non pas agricole. Je connais même une personne qui n'a pas demandé sa parcelle à Wayabo dans le but d'y produire quoi que ce soit, mais parce qu'il cherchait une résidence secondaire. Seulement, une telle offre n'existe pas en Guyane - même si l'EPAG mène actuellement une drôle de politique en ce sens...
(L'attrait d'une vie à la campagne étant parfaitement légitime et humaine, je ne pourrais lui faire reproche. J'ajoute aussi que cette personne faisait partie des tous premiers "élus" par l'EPAG (en 2011) pour l'ascension à la propriété.)
Cette méconnaissance des besoins en foncier est l'un des éléments qui aident à comprendre la soi-disant "spéculation" des terres prétendument "agricoles" de la Guyane. Mais ce n'est qu'un tout petit élément de l'explication, tout à fait marginal comme vous le voyez.

J'entame par là la réponse à votre question sur la "culture" de l'habitat : il n'existe aucune "spéculation" populaire sur les terres agricoles en Guyane. Cette "spéculation" n'est qu'une illusion, son évocation par certains s'apparente á une manipulation délibérée. La friche guyanaise n'est pas le résultat d'une "spéculation" de masse (absolument impossible), mais des errements pluridécennaux, d'ordre social et économique, lourds à expliquer. Je ne veux pas vous fatiguer avec, précisons seulement que le simple quidam n'y a aucune responsabilité.

La spéculation, la vraie, consistant à ramasser des surfaces démentes en tant que placement, elle existe bel et bien. (Cest pour cela que vous comptez les zébus.) Mais elle est réservée à peu de gens, conformément au fonctionnement clanique, au copinage et d'autres passe-droits qui découlent naturellement du système en vigueur.
Elle est aussi très peu visible pour un profane.

Pourquoi des logements sur Wayabo ? Parce que la ville sature pour cause d'argent braguette et aussi par l'absence d'alternative à la campagne. Kourou débordera soit sur les PK soit sur Wayabo. Où ailleurs ? Il ne s'agit pas d'une "décision" politique ou administrative, la réalité se moque de l'avis de quiconque. La ville débordera sur un horizon de 5 à 8 ans, point barre.
Je parie sur Wayabo. Le "contrat de vente" que les "élus" ont obtenu en décembre 2012 me parait assez clair.

Pourquoi sociaux ? Parce que c'est la vision de la ville, mais aussi parce que les logements sociaux ouvriront le grand boulevard pour la ville et les administrations ne pourront y résister en aucune manière : une zone résidentielle occupée par des gens d'un certain niveau de revenu est parfaitement viable en l'état. Ces gens prennent leur voiture et vont travailler en ville.
A l'opposé, un quartier social à 25 km de la ville imposera aussitôt un bureau de Poste, une antenne CAF, cinq Chinois, une (deux, trois) écoles... Les becs seront cloués. Seule l'absence de sous freinera le processus.

Je salue votre idée de laisser l'agriculteur construire sa maison sur sa parcelle. Bienvenue au club, nous sommes un certain nombre, sauf nos huiles réunies à l'EPAG : sa direction, les directeurs successifs de la DAAF, les préfets dès M. Laflaquière, notre Région à nous etc. Parce qu'il n'existe aucun problème que l'absence de solution ne puisse résoudre, c'est bien connu.

Et rappelons pour les néo-arrivants que ce sont les mêmes grands décideurs, qui laissent s'installer et font s'installer en périphérie des communes, les "joyeux squatteurs" de campagne qui ne demandant aucune autorisation à personne, défrichent ou plutôt font défricher des terres qui ne leur appartiennent pas et en sont rapidement

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29/09/13
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de Weenana du 28/09/13

Autant il serait compréhensible que la construction sur une -parcelle jardin - se limite à un carbert dans le sens traditionnel de celui-ci; Ont-ils eu peur que se reproduise la "culture" de l'habitat pour rentier en lieu et place de tous les frais et légumes que la terre n'aura pas donné ? De même, il serait normal de laisser l'agriculteur construire sa maison sur sa parcelle, il fait quoi sinon, il s'occupe de son labeur et se transporte vers une ville dortoir pour agriculteurs ? Sinon pourquoi des logements sociaux à Wayabo ? Pour délocaliser la misère ?

Une construction ne peut se limiter à un carbet, même s'il est "traditionnel", la réglementation ne connaissant pas ce genre de chose. Aussi, il serait bizarre de tolérer des "carbets" alors qu'ils sont démolis ailleurs.
Mais la question ne se pose pas puisque les parcelles-jardins n'ont pas vu le jour et aussi parce que cette interdiction envisagée visait précisémment l'impossibilité

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28/09/13
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Gyz du 26/09/13

Votre intérêt, comme celui de Weenana, rehausse le niveau.

Donc, l'article en question fait référence à la volonté de la municipalité de transformer en zone urbaine au moins une partie de Wayabo. Nous le savons, même si ce n'est pas clairement énoncé par le journaliste.

Ce changement programmé s'analyse à la lumière de l'aménagement de la zone, son historique et son présent. Mais surtout, il dévoile bien des choses et éclaire les errements et les façons.

La zone visée se trouve à l'entrée du lotissement (côté Singes Rouges) : il s'agit de cette parcelle de 70 hectares dont la "mise en valeur" fut stoppée dès 2008. Les administrations - réunies au sein de l'EPAG - y envisageaient des "parcelles-jardins" de 1 ha chacune. A présent, vous reconnaissez le site par la hauteur remarquable de la brousse secondaire qui le couvre. Mise en valeur...
(Il est vrai aussi que les potentiels acheteurs auraient été vaguement déboussolés devant l'interdiction formelle d'y construire quoi que ce soit, telle que l'affaire fut concoctée par les "décideurs" au pays des logements en surplus qu'est la Guyane...)

Donc, les "parcelles-jardins" sans maisons nous passerions directement aux logements...sociaux. (On aimerait s'y tromper car le site se prête bien davantage à une zone résidentielle d'un certain standing, mais le légendaire savoir-vivre guyanais - et particulièrement kouroucien - devra faire obstacle aux exigences déplacées d'une bourgeoisie infecte.)

Mais ce changement du PLU est surtout intéressant eu égard aux agriculteurs (enfin, nommés comme tels) "installés" sur la zone depuis 2005. Car l'EPAG s'est toujours résolument opposé à toute construction sur Wayabo, à l'instar de tous ses composants, en premier lieu la DAAF.

C'est là que le débordement inévitable de la ville s'apparente á un bras de fer mairie-administration, car au début 2011 (lorsque l'EPAG a dû admettre qu'il devait respecter son engagement de vendre les parcelles de Wayabo) les administrations ont déployé des trésors d'imagination pour "protéger" ce lotissement agricole.
Bien, mais protéger de quoi ?

Pêle-mêle, ils ont annoncé que les agriculteurs "ne devaient pas construire beaucoup de maisons" (même pas une seule jusque-là), en ajoutant que pour cela la DAAF entame la procédure de classement de Wayabo en "zone agricole protégée". Or, c'est de la fatigue, car cette procédure est compliquée.

Et voilà le cafouillage, puisque ce classement ne cherche pas à modifier les possibilités légales des constructions par les agriculteurs : ce classement vise à bétonner l'usage agricole de la zone, en rendant difficile son changement par le PLU, ce dernier étant l'oeuvre de la mairie.

D'ailleurs, un responsable de la DAAF l'a reconnu dans la presse.

Il s'agit donc d'une mesure administrative visant délibérément à limiter les prérogatives de la municipalité en matière du PLU.

C'est ainsi qu'un individu inoubliable nous a reconnu qu' "ILS n'ont pas confiance en le maire, car il donne des permis de construire à tout-va".
Comprenez : si un maire de Guyane délivre des permis, il est forcément louche...
(La profondeur de la bêtise se mesure encore mieux en songeant que les permis de construire sont validés en préfecture, par le contrôle de légalité... Donc, si problème il y a, il suffit de les rejeter. Il en découle que certains paraissent gênés par la délivrance des permis trop bien ficelés pour être rejetés...)

Toujours est-il que le classement en "zone agricole protégée" n'a apparemment pas eu lieu et la mairie annonce ouvertement sa volonté d'urbaniser un bout la zone. Juste un petit bout, bien sûr...
Entre-temps, (en décembre dernier) les gentils agriculteurs, les "élus", ont vu leurs contrats de vente. Et là, l'histoire devient très intéressante, notamment quant à la sincérité et la nature du "match" mairie-administration.

Autant il serait compréhensible que la construction sur une -parcelle jardin - se limite à un carbert dans le sens traditionnel de celui-ci; Ont-ils eu peur que se reproduise la "culture" de l'habitat pour rentier en lieu et place de tous les frais et légumes que la terre n'aura pas donné ? De même, il serait normal de laisser l'agriculteur construire sa maison

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26/09/13
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de Cush du 19/09/13

Je ne sais pas pour syliphium mais je suis intéressé. Comme pour le polar "canal Laussat" il y a beaucoup à apprendre avec les aventures d'un " flic" en Guyane. "De l'or dans le gaz" est un roman qui nous apprend beaucoup sur le climat maussade et des frères 3 points de la Guyane...

Votre intérêt, comme celui de Weenana, rehausse le niveau.
Donc, l'article en question fait référence à la volonté de la municipalité de transformer en zone urbaine au moins une partie de Wayabo. Nous le savons, même si ce n'est pas clairement énoncé par le journaliste. Ce changement programmé s'analyse

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19/09/13
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Gyz du 19/09/13

Bonjour.
L'article FG que vous citez est très intéressant car il évoque - sans le savoir - un processus administratif très concret.
Le débordement annoncé de la ville de Kourou sur Wayabo fournit des éclaircissements sur les manières de nos "décideurs", et l'ensemble est succulent...
Toujours intéressé?

Moi, toujours.

Répondre

19/09/13
Cush  (Cay)

En réponse au message de Gyz du 19/09/13

Bonjour.
L'article FG que vous citez est très intéressant car il évoque - sans le savoir - un processus administratif très concret.
Le débordement annoncé de la ville de Kourou sur Wayabo fournit des éclaircissements sur les manières de nos "décideurs", et l'ensemble est succulent...
Toujours intéressé?

Je ne sais pas pour syliphium mais je suis intéressé. Comme pour le polar "canal Laussat" il y a beaucoup à apprendre avec les aventures d'un " flic" en Guyane. "De l'or dans le gaz" est un roman qui nous apprend beaucoup sur le climat maussade et des frères 3 points de la Guyane...

Répondre

19/09/13
Gyz  (Kourou)

En réponse au message de Siliphium du 27/07/13

Bonjour Gyz,
je suis dans l'attente , j'aimerais en savoir un peu plus.

Bonjour.
L'article FG que vous citez est très intéressant car il évoque - sans le savoir - un processus administratif très concret.
Le débordement annoncé de la ville de Kourou sur Wayabo fournit des éclaircissements sur les manières de nos "décideurs", et l'ensemble est succulent...
Toujours intéressé?

Répondre

27/07/13
Siliphium  (Cayenne)

En réponse au message de GyZ du 05/07/13

Bonjour Siliphium

vous avez réussi à faire intervenir SudAM et d'une manière sensée. Bravo !


Vous avez l'air bouleversé devant les constructions en milieu rural, notamment à Wayabo. Je vous prie de ne pas tomber dans les manipulations des uns et dans la bêtise des autres, comme celle de certains - même des bladanautes- qui râlent contre les constructions en milieu rural tout en maugréant contre le prix exorbitant des loyers...

Retenez svp et une fois pour toutes que les constructions en milieu rural ont toujours été possibles, au même titre qu'en zone urbaine, c'est-à-dire avec un permis de construire, seulement les règles sont différentes. Les constructions pour les agriculteurs sont parfaitement prévues dans les textes, puisque la France connaît aussi des individus moins délabrés que nous en croisons si souvent par ici (je ne parle pas des natifs de la Guyane, notez bien)

Ces affirmations sur la prétendue impossibilité des constructions en zone agricole reviennent régulièrement, au gré des intérêts inavouables et dans des conditions parfois surprenantes. Comme par exemple lors d'une réunion des jeunes agriculteurs le 30 mars 2010 au lycée agricole, où l'agent de l'EPAG n'a pas hésité à la soutenir devant le préfet, son sgar et la PRESIDENTE très compétente des jeunes agriculteurs.

Les fonctionnaires l'ont gobé sans broncher. Quant à l'agent de l'EPAG il habite lui-même en zone rurale (dans une maison donc), et la PRESIDENTE très compétente des jeunes agriculteurs aussi... Et la v'là sans réaction aucune, dans la lignée préfectorale.
C'est comme ça.
(Ah oui, l'agent cité pratique la location de maison aussi, il en a donc plusieurs. Là, en milieu rural.)

Fort heureusement, les conneries ne sont pas toujours éternelles, malgré nos impressions. C'est ainsi qu'un chef de service de la DAAF a fini par lâcher la vérité en public (devant F. Farine), reconnaissant que les constructions sont parfaitement possibles du moment que les services instructeurs, précisément la DAAF, estiment qu'elles sont nécessaires pour l'activité du pequenot. (Il ne voulait surtout pas insister, donc il n'a pas ajouté qu'il fallait aussi que le propriétaire (de Wayabo, donc l'EPAG) donne son accord. Pourquoi remuer les déjections, n'est-ce pas ?)

Voyez, c'est là où le bat blesse, car dès qu'un truc est soumis à l'appréciation de l'administration en Guyane... Disons qu'un peu de rigidité dictatoriale, le temps d'une génération, améliorerait l'habitus national.

Vous comprenez donc que cet article grossièrement rédigé ne voulait pas parler de constructions, les constructions sont déjà là, d'autant plus que l'EPAG a fini par attribuer les parcelles malgré les constructions illégales et malgré son interdiction appuyée et contractuellement précisée en ce sens.
(Comme l'a justifié l'agent de la DAAF dans la presse, il y a eu une soudaine « tolérance » à leur égard, tandis que ceux qui avaient respecté l'interdiction de construire sont devenus des « feignants non-méritants ».)

L'article de FG voulait mentionner la volonté de la mairie de changer le PLU sur Wayabo pour y faire des logements, ce qui est tout à fait autre chose : SudAm a vu juste.

Le match mairie – administration a son histoire aussi, mais ça fait longu. Vous voulez vraiment la suite ?

Bonjour Gyz,
je suis dans l'attente , j'aimerais en savoir un peu plus.

Répondre

16/07/13
GyZ  (Kourou)

En réponse au message de Elsa201 du 08/07/13

Merci pour cette réponse précise.

De rien Madame, l'honneur est pour moi.

Répondre

09/07/13
Sud Américaine  (France)

En réponse au message de GyZ du 09/07/13

Ca doit être dur... Je compatis.

c'est exactement la réponse que j'attendais ... merci ... elle confirme ce que je disais : suffisance et arrogance ...

Répondre

09/07/13
GyZ  (Kourou)

En réponse au message de Sud Américaine du 06/07/13

Bonjour

non non et non, l'insensée bladanaute que je suis n'a JAMAIS évoqué le changement de PLU de WAYABO
mais bien de ce qui est appelé dans l'article ZAC 2.

Merci de ne pas me prêter une vision et une intelligence que je n'ai pas ...... surtout que venant de vous ça me ferait mal aux gogos.

En définitive je constate que tout ceux qui ne voient pas, n'expriment pas, ou n’encensent pas les même choses et de la même manière que vous, sont des gens à abattre verbalement avec de belles tournures.

Une fois de plus, vous avancerez quand vous aurez compris que ceux qui parlent de l'agriculture, qui ne sont pas du milieu, ce qu'ils ont de plus par rapport aux autres c'est qu'ils en parlent et donc qu'ils s’intéressent à ce qui à mes yeux est le métier le plus primordial de la planète et aussi le plus noble.

Vous débattez depuis plusieurs semaines au sujet de Mme Gabrielle Nicolas, je n'ose y répondre par peur d'être ramassée verbalement, alors que j'exprimerai les même réserves mais différemment et aussi de façon à ce que cela soit intelligible par l'ensemble des lecteurs (on n'est pas tous des dictionnaires sur pattes). Ce qui malheureusement n'est pas votre cas, vos discours longs, véritable étalage de l'étendue de votre vocabulaire si enrichi, parfois suffisants et beaucoup trop partisans, ne risquent pas de faire adhérer qui que ce soit à votre cause personnelle (pour moitié) et celle de l'agriculture en général (pour l'autre moitié).

Merci de respecter ceux qui vous soutiennent quelle que soit la manière car si vous perdez ceux là même il ne vous restera pas grand chose

signé :
l'insensée sur américiane qui opine .......

Ca doit être dur... Je compatis.

Répondre

08/07/13
Elsa201  (Macouria)

En réponse au message de GyZ du 02/07/13

L'attitude du président précédent découlait de sa nature. Nature fort utile d'ailleurs au poste du président de la chambre, car la chambre consulaire doit être aussi une instance de pression au besoin et ce besoin est très présent en Guyane...
Il l'a exprimé a sa façon : "je ne lèche pas les bottes ! "

Son problème était tout le reste : la compétence, la vision, le sens du service public... comiques, songeant à ses actions !
Ceci dit, la descente de la chambre aurait eu lieu même s'il avait été compétent.

Pour le comparer aux autres... ils n'ont pas sa disposition naturelle de faire face, ils n'ont pas plus d'idées non plus, mais certaines sont davantage dans le panier des crabes guyanais, au service de (leurs) familles trop étendues, de leur ambition personnelle...
Parlez bien et représenter bien c'est bien, mais si les "idées" choient les habitudes actuelles plus les intérêts claniques... rien n'avancera.
Voulez-vous des idiots inutiles ou les malins qui vous feront beaucoup de dégâts? Telle est la question.

Supprimez la chambre, elle sera moins coûteuse à la collectivité et moins néfaste aux agriculteurs, croyez-moi.

Merci pour cette réponse précise.

Répondre

06/07/13
Sud Américaine  (France)

En réponse au message de GyZ du 05/07/13

Bonjour Siliphium

vous avez réussi à faire intervenir SudAM et d'une manière sensée. Bravo !


Vous avez l'air bouleversé devant les constructions en milieu rural, notamment à Wayabo. Je vous prie de ne pas tomber dans les manipulations des uns et dans la bêtise des autres, comme celle de certains - même des bladanautes- qui râlent contre les constructions en milieu rural tout en maugréant contre le prix exorbitant des loyers...

Retenez svp et une fois pour toutes que les constructions en milieu rural ont toujours été possibles, au même titre qu'en zone urbaine, c'est-à-dire avec un permis de construire, seulement les règles sont différentes. Les constructions pour les agriculteurs sont parfaitement prévues dans les textes, puisque la France connaît aussi des individus moins délabrés que nous en croisons si souvent par ici (je ne parle pas des natifs de la Guyane, notez bien)

Ces affirmations sur la prétendue impossibilité des constructions en zone agricole reviennent régulièrement, au gré des intérêts inavouables et dans des conditions parfois surprenantes. Comme par exemple lors d'une réunion des jeunes agriculteurs le 30 mars 2010 au lycée agricole, où l'agent de l'EPAG n'a pas hésité à la soutenir devant le préfet, son sgar et la PRESIDENTE très compétente des jeunes agriculteurs.

Les fonctionnaires l'ont gobé sans broncher. Quant à l'agent de l'EPAG il habite lui-même en zone rurale (dans une maison donc), et la PRESIDENTE très compétente des jeunes agriculteurs aussi... Et la v'là sans réaction aucune, dans la lignée préfectorale.
C'est comme ça.
(Ah oui, l'agent cité pratique la location de maison aussi, il en a donc plusieurs. Là, en milieu rural.)

Fort heureusement, les conneries ne sont pas toujours éternelles, malgré nos impressions. C'est ainsi qu'un chef de service de la DAAF a fini par lâcher la vérité en public (devant F. Farine), reconnaissant que les constructions sont parfaitement possibles du moment que les services instructeurs, précisément la DAAF, estiment qu'elles sont nécessaires pour l'activité du pequenot. (Il ne voulait surtout pas insister, donc il n'a pas ajouté qu'il fallait aussi que le propriétaire (de Wayabo, donc l'EPAG) donne son accord. Pourquoi remuer les déjections, n'est-ce pas ?)

Voyez, c'est là où le bat blesse, car dès qu'un truc est soumis à l'appréciation de l'administration en Guyane... Disons qu'un peu de rigidité dictatoriale, le temps d'une génération, améliorerait l'habitus national.

Vous comprenez donc que cet article grossièrement rédigé ne voulait pas parler de constructions, les constructions sont déjà là, d'autant plus que l'EPAG a fini par attribuer les parcelles malgré les constructions illégales et malgré son interdiction appuyée et contractuellement précisée en ce sens.
(Comme l'a justifié l'agent de la DAAF dans la presse, il y a eu une soudaine « tolérance » à leur égard, tandis que ceux qui avaient respecté l'interdiction de construire sont devenus des « feignants non-méritants ».)

L'article de FG voulait mentionner la volonté de la mairie de changer le PLU sur Wayabo pour y faire des logements, ce qui est tout à fait autre chose : SudAm a vu juste.

Le match mairie – administration a son histoire aussi, mais ça fait longu. Vous voulez vraiment la suite ?

Bonjour
non non et non, l'insensée bladanaute que je suis n'a JAMAIS évoqué le changement de PLU de WAYABO
mais bien de ce qui est appelé dans l'article ZAC 2.
Merci de ne pas me prêter une vision et une intelligence que je n'ai pas ...... surtout que venant de vous ça me ferait mal aux gogos. En définitive je constate que tout ceux

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05/07/13
GyZ  (Kourou)

En réponse au message de Siliphium du 03/07/13

Gyz
Construction d'habitation en milieu agricole!!!
Est-ce bien ce qu'il est écrit?
http://www.franceguyane.fr/actualite/une/kourou-cherche-a-grandir-harmonieusement-165674.php

Bonjour Siliphium
vous avez réussi à faire intervenir SudAM et d'une manière sensée. Bravo !

Vous avez l'air bouleversé devant les constructions en milieu rural, notamment à Wayabo. Je vous prie de ne pas tomber dans les manipulations des uns et dans la bêtise des autres, comme celle de certains - même des bladanautes- qui râlent contre les constructions

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05/07/13
GyZ  (Kourou)

En réponse au message de Lolobéf du 04/07/13

ah ! GN est Martiniquaise...

Oups, vous excitez Amnésia ! Elle va se mettre à chercher et réfléchir par elle-même, à cause de Vous ! On n'aura qu'à se sauver.
Guyanaise ou pas, Martinikèz ou pas, l'intérêt n'en est porté que par ceux qui s'accordent des droits, leurs cerveaux n'en suffisant point... (Je ne sais ce que peut signifier

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05/07/13
Sud Américaine  (France)

En réponse au message de Siliphium du 03/07/13

Gyz
Construction d'habitation en milieu agricole!!!
Est-ce bien ce qu'il est écrit?
http://www.franceguyane.fr/actualite/une/kourou-cherche-a-grandir-harmonieusement-165674.php

Bonjour
j'ai lu le même article et je n'en fait pas la même conclusion.

On nous y d'écrit la ZAC 2 en gros la zone qui va de la zone industrielle à la ville et de la route du maire à la route du CSG. Que l'on m’arrête si je me trompe ...
C'est ce que j'appelle personnellement la zone de marais qui brule.

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05/07/13
Amnesia1984  (Matoury)

En réponse au message de Lolobéf du 04/07/13

ah ! GN est Martiniquaise...

Nimporte quoi !! c'est là où on voit que les rumeurs ont plus d intérêt que chercher et réfléchir par soi même !!

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04/07/13
Lolobéf  (Kourou)

En réponse au message de Morpho du 01/07/13

Vous avez complètement raison!
Ah, ces "guyanais"! (au sens où l'entend m'sieur Epailly)

ah ! GN est Martiniquaise...

Répondre

03/07/13
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Siliphium du 03/07/13

Gyz
Construction d'habitation en milieu agricole!!!
Est-ce bien ce qu'il est écrit?
http://www.franceguyane.fr/actualite/une/kourou-cherche-a-grandir-harmonieusement-165674.php

Si t'as bien lu. C'est un truc du maire de Kourou, lâcher des renards dans les poulaillers.

Répondre

03/07/13
Siliphium  (Cayenne)

Gyz
Construction d'habitation en milieu agricole!!!
Est-ce bien ce qu'il est écrit?
http://www.franceguyane.fr/actualite/une/kourou-cherche-a-grandir-harmonieusement-165674.php

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02/07/13
GyZ  (Kourou)

En réponse au message de Elsa201 du 01/07/13

Hum....Ca sent la magouille, on aurai dit!! L'ex Président était parait-il fermé à toutes discutions si je me souviens des arguments mais n'était-il obligé d'adopter cette attitude pour permettre à la chambre d'avancer et non de perdre son temps dans des chamailleries à des fins récupérateurs, partisanes et bizness vraiment pas seulement après 4 mois, c'est à ne rien comprendre.

L'attitude du président précédent découlait de sa nature. Nature fort utile d'ailleurs au poste du président de la chambre, car la chambre consulaire doit être aussi une instance de pression au besoin et ce besoin est très présent en Guyane...
Il l'a exprimé a sa façon : "je ne lèche pas les bottes ! "  Son problème

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02/07/13
GyZ  (Kourou)

En réponse au message de Cush du 01/07/13

Je ne suis pas agriculteur. Le débat est fort intéressant (Lolo et Gygn). Mme GN est une personne intelligente (trop?), elle devrait donc savoir s'entourer des bonnes personnes (pas des mafiosi) et ne pas prendre le reste pour des couillons. Ai-je bien résumé ?

Non, cher Cush, vous n'avez pas bien résumé. Le problème est plus complexe que cela, à l'instar des soucis de l'agriculture guyanaise.
Méfiez-vous de l'idolâtrie désespérée.
La chambre avec ses misères n'est que le reflet naturel. L'eau qui nous renvoie l'image.

Répondre

02/07/13
GyZ  (Kourou)

En réponse au message de Lolobéf du 30/06/13

le véritable problème : la 1re vice présidente GN voulait être présidente de la Chambre, mais elle savait qu'elle ne pouvait pas être élue, donc elle a sollicité les Hmongs pour créer une liste. maintenant que les élections sont terminées, sa stratégie est de faire sauter le Bureau et avec l'aide de ses amis à la région, devenir la présidente. dans le FG il était écrit qu'elle reprochait au "président de ne pas l'avoir laisser établir le budget comme convenu". 2 règles : le budget est établi par les agents, puis validé par les élus. Depuis quand un budget est établi par une personne seule chez elle ? GN ne trompe personne...

Parfaitement ! Je ne peux qu' être d'accord avec Vous, puisque j'avais exprimée le même sens.

Répondre

01/07/13
Cush  (Cay)

En réponse au message de Lolobéf du 30/06/13

le véritable problème : la 1re vice présidente GN voulait être présidente de la Chambre, mais elle savait qu'elle ne pouvait pas être élue, donc elle a sollicité les Hmongs pour créer une liste. maintenant que les élections sont terminées, sa stratégie est de faire sauter le Bureau et avec l'aide de ses amis à la région, devenir la présidente. dans le FG il était écrit qu'elle reprochait au "président de ne pas l'avoir laisser établir le budget comme convenu". 2 règles : le budget est établi par les agents, puis validé par les élus. Depuis quand un budget est établi par une personne seule chez elle ? GN ne trompe personne...

Je ne suis pas agriculteur. Le débat est fort intéressant (Lolo et Gygn). Mme GN est une personne intelligente (trop?), elle devrait donc savoir s'entourer des bonnes personnes (pas des mafiosi) et ne pas prendre le reste pour des couillons. Ai-je bien résumé ?

Répondre

01/07/13
Morpho  (Matoury)

En réponse au message de Lolobéf du 30/06/13

le véritable problème : la 1re vice présidente GN voulait être présidente de la Chambre, mais elle savait qu'elle ne pouvait pas être élue, donc elle a sollicité les Hmongs pour créer une liste. maintenant que les élections sont terminées, sa stratégie est de faire sauter le Bureau et avec l'aide de ses amis à la région, devenir la présidente. dans le FG il était écrit qu'elle reprochait au "président de ne pas l'avoir laisser établir le budget comme convenu". 2 règles : le budget est établi par les agents, puis validé par les élus. Depuis quand un budget est établi par une personne seule chez elle ? GN ne trompe personne...

Vous avez complètement raison!
Ah, ces "guyanais"! (au sens où l'entend m'sieur Epailly)

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01/07/13
Elsa201  (Macouria)

En réponse au message de Lolobéf du 30/06/13

le véritable problème : la 1re vice présidente GN voulait être présidente de la Chambre, mais elle savait qu'elle ne pouvait pas être élue, donc elle a sollicité les Hmongs pour créer une liste. maintenant que les élections sont terminées, sa stratégie est de faire sauter le Bureau et avec l'aide de ses amis à la région, devenir la présidente. dans le FG il était écrit qu'elle reprochait au "président de ne pas l'avoir laisser établir le budget comme convenu". 2 règles : le budget est établi par les agents, puis validé par les élus. Depuis quand un budget est établi par une personne seule chez elle ? GN ne trompe personne...

Hum....Ca sent la magouille, on aurai dit!! L'ex Président était parait-il fermé à toutes discutions si je me souviens des arguments mais n'était-il obligé d'adopter cette attitude pour permettre à la chambre d'avancer et non de perdre son temps dans des chamailleries à des fins récupérateurs, partisanes et bizness vraiment pas seulement après 4 mois, c'est à ne rien comprendre.

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30/06/13
Lolobéf  (Kourou)

En réponse au message de GyZ du 25/06/13

Bonjour,

je salue votre enthousiasme et foi, mais vos sentiments n'engagent que vous.
Leur moralité reste tout de même perfectible : vous trouveriez donc normal et souhaitable que Monsieur Siong soit démis de son poste suite à une accusation d'incompétence de la part de son adjointe, tandis que la compétence de celle-ci ne pourra jamais être remise en question puisqu'elle EST compétente. Par conséquent elle doit occuper la présidence de la chambre, poste qui lui revient par nature, peut-être ad vitam aeternam aussi?
Non mais !
Élections, règles démocratiques, représentativité – ça vous dit quelque chose ou on les supprime aussitôt?

Au fond, c'est la manière de faire qui était la question et vous en rajoutez une couche. Si, de surplus, vous parlez aussi d'idées... Oui, j'ai vu les « débats » télévisés, jusqu'au moment où les champions se sont mis à disputer qui est le-la plus vaillant(e) vis-à-vis de l'administration. Passons.

Rassurez-vous, personne ne met en cause son engagement, surtout après ce fait divers : elle est tellement engagée que les autres doivent se dégager...

Je n'ai pas eu besoin d'attendre à savoir ce qui se passe là-bas, j'ai proposé bien avant les élections la fermeture de cette structure. Mais si ça vous intéresse, certains participants à la réunion de la chambre (mercredi dernier) en sont sortis sans même savoir s'ils venaient de voter le budget ou pas...
Je vous informe aussi que la guéguerre a pris une pause, vu que personne n'y ait évoqué le fameux courrier de Mme Nicolas. Monsieur Siong n'a pas répété non plus que sa vice-présidente ne se rend à la chambre (depuis les élections) que sur son invitation appuyée.
A présent, appréciez l'empressement de votre championne pour le succès (?) de la chambre d'agriculture, succès s'il y a, se confondant avec le nom de Monsieur Siong.

le véritable problème : la 1re vice présidente GN voulait être présidente de la Chambre, mais elle savait qu'elle ne pouvait pas être élue, donc elle a sollicité les Hmongs pour créer une liste. maintenant que les élections sont terminées, sa stratégie est de faire sauter le Bureau et avec l'aide de ses amis à la région, devenir la présidente. dans le FG il était écrit

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25/06/13
GyZ  (Kourou)

En réponse au message de Amnesia1984 du 21/06/13

ah oui, j'ai oublié de répondre, l'amnésie sans doute ^^ !
Vos questions sont légitimes, bien sûr qu'elle ne partirait pas si on remettait en cause ses compétences (bien qu'on ne puisse le faire, vu sa compétence) ! la connaissant personnellement, je peux vous dire que vous n'êtes pas aux faits de ce qui se passe au sein de la chambre et je sais qu'elle ne me mentirait pas ! c'est une personne investie pour la cause de l'agriculture et bien sûr qui avance avec les moyens qu'on lui donne !
Après, vous pouvez être en désaccord avec ses idées (oui elle en a, avez-vous écouté les débats face à M. Epailly ?) car après tout ça reste de la politique !
Mais ne remettez pas en cause son investissement car il est profond !

Bonjour,
je salue votre enthousiasme et foi, mais vos sentiments n'engagent que vous.
Leur moralité reste tout de même perfectible : vous trouveriez donc normal et souhaitable que Monsieur Siong soit démis de son poste suite à une accusation d'incompétence de la part de son adjointe, tandis que la compétence de celle-ci ne pourra jamais être remise

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21/06/13
Amnesia1984  (Matoury)

En réponse au message de GyZ du 20/06/13

Dire que vous avez pris un pseudo uniquement pour m'écrire de la sorte ! Vous m'avez touché. Merci mille fois.

Vous exagérez tout de même, vous savez, je connais juste l'alphabet et si cela vous interpelle, alors c'est uniquement par effet de contraste...
Votre idée de me faire écrire (de) la fiction est sympathique et inutile : la réalité dépasse la fiction, c'est une lapalissade, et en Guyane encore plus. Vraiment pas besoin d'en rajouter, vous en conviendrez.

Vous le faites pourtant, énonçant deux fictions bien grosses : « la compétence de l'équipe de Mme Nicolas Gabrielle » et l'idée insinuée comme quoi je les empêcherais de travailler.

Considérez que l'équipe de choc démontre sans gêne ses compétences depuis mars au moins. Je ne les jamais gêné. (Justement...)

Ce sont certains méthodes et calculs qui gênent.

Quant à la compétence de l'équipe propre de Mme Nicolas, minoritaire au sein de la chambre mais faisant partie de la Liste Union (sic!)... La compétence d'autrui est très subjective, surtout en Guyane, alors je ne vous demande pas de la démontrer, mais exprimez une seule idée valable émanant d'eux, ou spécialement de leur championne.
Comme ils ne pouvaient pas en émettre pendant leur campagne, y arrivez-vous à présent et à leur place?
Arguments et faits svp.

Contrairement à vos propos, c'est bien l'agriculture guyanaise qui est dépassée par le seul marché de Kourou, vu qu'on y vend de la banane... importée.

Ne me remerciez rien, je n'entre pas dans l'étable. Mais auriez-vous réponse à une seule de mes questions adressées à Amnésia, à la place du soutien benêt à Mme Nicolas ?

ah oui, j'ai oublié de répondre, l'amnésie sans doute ^^ !
Vos questions sont légitimes, bien sûr qu'elle ne partirait pas si on remettait en cause ses compétences (bien qu'on ne puisse le faire, vu sa compétence) ! la connaissant personnellement, je peux vous dire que vous n'êtes pas aux faits de ce qui se passe au sein de

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20/06/13
GyZ  (Kourou)

En réponse au message de Jet7 du 18/06/13

Quelle maitrise de la langue francaise!!! Felicitations!!! A votre place, j'ecrirai des fictions... mais, svp, laissez gerer les affaires serieuses aux personnes competentes comme Gabrielle Nicolas et son equipe. L'agriculture guyanaise depasse largement les frontieres du marché du bourg de Kourou... Merci

Dire que vous avez pris un pseudo uniquement pour m'écrire de la sorte ! Vous m'avez touché. Merci mille fois. Vous exagérez tout de même, vous savez, je connais juste l'alphabet et si cela vous interpelle, alors c'est uniquement par effet de contraste...
Votre idée de me faire écrire (de) la fiction est sympathique et inutile : la réalité

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18/06/13
Jet7  (Kourou)

En réponse au message de GyZ du 17/06/13

Est la seule à vouloir "se battre" ? J'en doute, mais vous êtes libre de le croire.
Remarquez tout de même que tous s'affirment à vouloir "se battre" (MM Epailly, Labranche, et tous les candidats), voulant servir les autres et que les autres...
Seulement, Mme Nicolas avait refusé d'être candidate pour « se battre ». Son action à présent s'assimile à un coup tordu.

Sans même poser des questions sur ses idées ... juste une seule : à supposer qu'elle arrive à prendre la place à Monsieur Siong, si jamais un membre quelconque de la chambre a marre de sa personne et la déclare incompétente (pas difficile) ou l'accuse d'avoir un conflit d'intérêt (jeu d'enfant), acceptera-t-elle de se dégager aussitôt ?
C'est ça...

Si oui, alors à quoi sert le poste du président de la chambre ? Que chacun s'y essaye ? Des derviches tourneurs ?

Si non, de quel droit resterait-elle ?

Qui détermine la « compétence » du président ? Elle ? Les magouilles internes de la structure ? Les changements d'avis momentanés de quiconque ?

La personne du président est la seule sur toute la liste qui a été déterminée les élections et les électeurs se sont exprimés en connaissance de cause. Il appartient donc à eux et rien qu'à eux de changer cette personne.
Quiconque pas contente peut aussi en démissionner, mais prétendre de le "virer".


Enfin, vouloir « se battre » pour l'intérêt général, au service des autres, ou bien pour les seuls intérêts des proches, du Clan, intérêts qui délimitent strictement l'étendu de « l'action syndicale » ?
Notez aussi que la chambre consulaire représente (théoriquement) les agriculteurs, quitte à user de la pression au même titre que les syndicats dont elle est la bastion. Et là, une patte blanche (au figuré) paraît nécessaire...
Tout le monde n'est pas frappé d'Amnésie, vous savez.

(PS. Laissez le verbe « se battre ». Ils se sont déjà tellement battus pour l'agriculture qu'elle n'est qu'un champs de ruines.)

Quelle maitrise de la langue francaise!!! Felicitations!!! A votre place, j'ecrirai des fictions... mais, svp, laissez gerer les affaires serieuses aux personnes competentes comme Gabrielle Nicolas et son equipe. L'agriculture guyanaise depasse largement les frontieres du marché du bourg de Kourou... Merci

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