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Emploi

424 messages - Inverser l'ordre

Nouveau courrier   
30/01/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Koro du 30/01/15

A question stupide, réponse stupide ? Ou l'art de biaiser si l'on ne sait plus quoi dire ! Le choix du prof de maçonnerie ne vient pas de moi, prof qui vient de l'entreprise et connait les patrons.
Prenons donc un vrai exemple avec un prof de math, qui saura analyser la situation.

bonjour,
Koro, vous me faites marrer. bien évidement qu'un prof de math pourra faire un stage de compta
dans la boite d'un mauvais patron, et on lui apprendra de quelle façon il est possible de s'en mettre plein les poches sur le dos d'une entreprise "à responsabilité limitée".
arrêtez donc de prendre les choses personnellement, et essayez de dialoguer de façon

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30/01/15
Pierre33  (Bordeaux)

En réponse au message de Morpho du 30/01/15

Bac+5 avec autant de fautes d'orthographe? C'est peu flatteur pour l'éducation même nationale! Vous avez dû brûler des étapes! Mais rassurez-vous vous n'êtes pas le seul. Les responsables de l'Education commencent à s'apercevoir des énormes erreurs du passé. Mais le mal est fait et il faudra certainement plus d'une génération pour corriger le tir! Bien à vous.

L'enseignement de la grammaire et de l'orthographe pose un vrai problème... Comment peut-on enseigner une discipline qu'on ne maîtrise pas...?
Durant mes dernières années d'enseignement, j'étais effaré du niveau en orthographe de certains de mes collègues, parfois même de mes collègues professeurs de français... J'avais

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30/01/15
Bonpom  (Remire)

En réponse au message de Koro du 29/01/15

Je connais bien sûr personnellement les 5000 profs de Guyane, puisque vous le dites ! Elle est facile celle là ! Même le recteur ne les connais pas.
Précédemment citées, il y a eu en Métropole 303 démissions. Par rapport au nombre de profs, et les 68% de potentialités de démission, cela fait le pourcentage faramineux 2,46 pour mille !
Et oui, je persiste, beaucoup de profs fantasment sur les patrons, les pauvres, s'ils savaient !

"Je connais bien sûr personnellement les 5000 profs de Guyane, puisque vous le dites "
Ce n'est pas moi, mais vous qui écriviez :
"je ne connais pas les enseignants de Métropole, seulement ceux des Antilles Guyane." [...]
(j'ai en effet omis d'y ajouter votre connaissance des enseignants des Antilles).
Ce qui vous permet de généraliser dans le même post : "C'est plus facile [...] et j'insiste, de

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30/01/15
Frautosaure  (Kourou)

En réponse au message de Koro du 29/01/15

Alors, vous êtes bien mal tombé ! J'ai des stagiaires dont un à l'école Boule et d'anciens ouvriers qui me téléphonent de temps en temps preuve de contacts que l'on peut avoir sans pour autant s'embrasser sur la bouche.
Compagnon, salarié, moniteur de menuiserie à Saint-Jean du Maroni, métreur, Maitre ébéniste, patron, artisan, auto-entrepreneur, non je ne fais pas de copier coller avec vous, vous constaterez qu'il y a des similitudes surprenantes dans nos parcours réciproques !

les gars arretez un peu on dirait des chiffoniers ......cacahouete c'est pas parce que ton marmot a ete sous estime ou sous employé qu'il faut venir taper sur tout le monde ..... et c'est vrai que ton gamin est irreprochable pas vrai ? un saint ..... koro je me demande si t'avais pas un pote parti faire de la plongee a la reunion ?...............la caisse de depots et consignation ça te dis un truc?.....

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30/01/15
Cacahouette  (Kourou)

Emploi
APATOU un collège sort de terre, 600 élèves,j'ai connu ce village il y a 40 ans a peine 100 habitants avec les écarts

Ils vont faire quoi ?

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30/01/15
Koro  (Roura)

En réponse au message de Patrice C du 29/01/15

bonjour,
Koro, dites-moi, vous vous fichez de moi ?
ou faites vous exprès de répondre de façon aussi stupide ?

A question stupide, réponse stupide ? Ou l'art de biaiser si l'on ne sait plus quoi dire ! Le choix du prof de maçonnerie ne vient pas de moi, prof qui vient de l'entreprise et connait les patrons.
Prenons donc un vrai exemple avec un prof de math, qui saura analyser la situation.

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30/01/15
Morpho  (Matoury)

En réponse au message de Etudiant du 29/01/15

Tout à fait raison avec toi, moi bac +5 je n'enseignerais pas, je pense que la licence suffit pour ce métier, voir le master 4, mais au delà je préfère me spécialiser dans un vrai métier.
Voila pourquoi je n'ai pas continuer dans cette voix.

Bac+5 avec autant de fautes d'orthographe? C'est peu flatteur pour l'éducation même nationale! Vous avez dû brûler des étapes! Mais rassurez-vous vous n'êtes pas le seul. Les responsables de l'Education commencent à s'apercevoir des énormes erreurs du passé. Mais le mal est fait et il faudra certainement plus d'une génération pour corriger le tir! Bien à vous.

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29/01/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Koro du 29/01/15

Vous mélangez tout, sans doute volontairement. Vous savez bien qu'un prof de maçonnerie a déjà connu la vraie vie de chantier. Prenez plutôt un prof de math diabolisateur de patron, qui pourra voir la réalité d'une entreprise en, je me répète, comparant le chiffre d'affaire avec un éventuel bénéfice une fois déduit les charges de toutes sortes. Bel exercice de calcul de terrain !

bonjour,
Koro, dites-moi, vous vous fichez de moi ?
ou faites vous exprès de répondre de façon aussi stupide ?

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29/01/15
Koro  (Roura)

En réponse au message de Bonpom du 29/01/15

"Vous dites que les chiffres restent un secret d'état, cela arrange bien, combien d'enseignants en Guyane le font ?"

Je ne peux que vous fournir de statistiques que lorsqu'elles existent ou sont disponibles.
J'évite dans le cas contraire de faire des généralités de cas particuliers.

Contrairement à vous, je ne connais pas suffisamment les 5 000 enseignants de Guyane pour affirmer qu'ils "jalouse[nt] les patrons qu'ils ne connaissent pas, pas plus que la "vraie vie" ".

«Même si l’Education nationale communique peu sur le sujet, on sait qu’il y a environ 1.000 démissions par ans (primaire et secondaire confondus) et 5.800 mises en disponibilité pour convenance personnelle».

http://www.20minutes.fr/-paroles-profs-decide-quitter-education-nationale

Je connais bien sûr personnellement les 5000 profs de Guyane, puisque vous le dites ! Elle est facile celle là ! Même le recteur ne les connais pas.
Précédemment citées, il y a eu en Métropole 303 démissions. Par rapport au nombre de profs, et les 68% de potentialités de démission, cela fait le pourcentage faramineux 2,46 pour mille !
Et oui, je persiste, beaucoup de profs fantasment sur les patrons, les pauvres, s'ils savaient !

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29/01/15
Bonpom  (Remire)

En réponse au message de Koro du 29/01/15

68 % qui ont envie de changer de métier, combien le font ? Il faut du courage pour cela.
Mais, je ne connais pas les enseignants de Métropole, seulement ceux des Antilles Guyane.
C'est plus facile de rester à l'ombre et au chaud des 40 %, et j'insiste, de continuer à jalouser les patrons qu'ils ne connaissent pas, pas plus que la "vraie vie" ne vous en déplaise.
Vous dites que les chiffres restent un secret d'état, cela arrange bien, combien d'enseignants en Guyane le font ?
J'ai moi aussi l'intention de temps en temps de changer de femme ! Mais, le fais je ?

"68 % qui ont envie de changer de métier, combien le font ? Il faut du courage pour cela.
[...]  J'ai moi aussi l'intention de temps en temps de changer de femme ! Mais, le fais je ?"
Peut-être, pour continuer la comparaison que vous avez choisi, faut-il du courage aussi ?

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29/01/15
Bonpom  (Remire)

En réponse au message de Koro du 29/01/15

68 % qui ont envie de changer de métier, combien le font ? Il faut du courage pour cela.
Mais, je ne connais pas les enseignants de Métropole, seulement ceux des Antilles Guyane.
C'est plus facile de rester à l'ombre et au chaud des 40 %, et j'insiste, de continuer à jalouser les patrons qu'ils ne connaissent pas, pas plus que la "vraie vie" ne vous en déplaise.
Vous dites que les chiffres restent un secret d'état, cela arrange bien, combien d'enseignants en Guyane le font ?
J'ai moi aussi l'intention de temps en temps de changer de femme ! Mais, le fais je ?

"Vous dites que les chiffres restent un secret d'état, cela arrange bien, combien d'enseignants en Guyane le font ?"  Je ne peux que vous fournir de statistiques que lorsqu'elles existent ou sont disponibles. J'évite dans le cas contraire de faire des généralités de cas particuliers.
Contrairement à vous, je ne connais pas suffisamment les 5 000 enseignants de Guyane pour

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29/01/15
Etudiant  (Cayenne)

En réponse au message de Pierre33 du 29/01/15

Oui, on se demande bien pourquoi ces chiffres ne sont pas publiés... Si cela devait seulement gêner les enseignants, vous pensez bien que le ministère n'hésiterait pas une seconde à les publier...
Ce qui pourrait interpeler également, ce sont tous les vacataires qui ne persévèrent pas et qui ne renouvellent pas leur contrat dès qu'ils ont trouvé autre chose... Mais ça, il est probable qu'on n'en tient aucune comptabilité...
Ce qui est beaucoup plus grave, ce sont tous les jeunes qui renoncent simplement à cette profession, entre autres pour les raisons évidentes: longueur des études (Bac + 5 maintenant) et faible rémunération... Il est évident qu'avec un salaire d'à peine 1600 euros par mois, dans la région parisienne, il ne vous reste pas vraiment de quoi vivre... Sauf à habiter chez papa et maman... Mais le problème, c'est que papa et maman résident souvent à plusieurs centaines de kilomètres... Alors, avec bac +5, surtout dans les disciplines scientifiques, on trouve souvent bien mieux, même en ces temps difficiles, et les jeunes l'ont bien compris ! Faut-il encore le rappeler, même en abaissant le niveau des concours, on ne trouve plus suffisamment de candidats...

Seule notre ministre de l'E.N. fait semblant de ne pas comprendre... Alors, elle s'est fendue d'une pub très mignonne diffusée régulièrement sur les chaînes de télévision ! Oh ! Qu'ils sont mignons et craquants tous les enfants de cette pub !!! Je vous laisse juger par vous même, au cas où vous en seriez privés en Guyane:
http://www.lecolechangeavecvous.fr/

Vous me direz: "C'est la criiiiise ! " Les caisses sont vides !!!
Oui, elles sont vides... Mais ça dépend quand même... Notre ministre, qui fréquente les émissions de Ruquier (mais oui !!!) où il est de bon ton de s'esclaffer toutes les dix secondes des vannes le plus vaseuses, avait cru bon, le 25 octobre, donner de sa personne en disant: "Enfin, ces gens, ce n'est pas l'argent qui les attire, sinon ils ne feraient pas enseignants." Ah ! Ah ! Ah ! Elle était très fière de sa vanne et en a bien ri ! Elle a même proclamé: "Je ne multiplie pas les petits pains". Mais deux mois plus tard, elle trouvait quand même dans les caisses de son ministère de quoi augmenter les primes de fin d'années des recteurs de 10000 euros...
http://www.20minutes.fr/education-nationale-prime-10000-euros-recteurs-academie-fait-polemique

Ce qui fait sourire, c'est que la gauche avait hurlé au scandale il y a quelques années quand N. Sarkosy avait fait la même chose avec les chefs d'établissement...

Tout à fait raison avec toi, moi bac +5 je n'enseignerais pas, je pense que la licence suffit pour ce métier, voir le master 4, mais au delà je préfère me spécialiser dans un vrai métier.
Voila pourquoi je n'ai pas continuer dans cette voix.

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29/01/15
Pierre33  (Bordeaux)

En réponse au message de Koro du 29/01/15

68 % qui ont envie de changer de métier, combien le font ? Il faut du courage pour cela.
Mais, je ne connais pas les enseignants de Métropole, seulement ceux des Antilles Guyane.
C'est plus facile de rester à l'ombre et au chaud des 40 %, et j'insiste, de continuer à jalouser les patrons qu'ils ne connaissent pas, pas plus que la "vraie vie" ne vous en déplaise.
Vous dites que les chiffres restent un secret d'état, cela arrange bien, combien d'enseignants en Guyane le font ?
J'ai moi aussi l'intention de temps en temps de changer de femme ! Mais, le fais je ?

Oui, on se demande bien pourquoi ces chiffres ne sont pas publiés... Si cela devait seulement gêner les enseignants, vous pensez bien que le ministère n'hésiterait pas une seconde à les publier... Ce qui pourrait interpeler également, ce sont tous les vacataires qui ne persévèrent pas et qui ne renouvellent pas leur contrat dès qu'ils ont trouvé autre chose...

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29/01/15
Koro  (Roura)

En réponse au message de Cacahouette du 29/01/15

Votre réponse témoigne de votre méconnaissance de l'entreprise, additionnée d'un mépris total pour les patrons exploiteurs ! RIRE ! RIRE ! Moi trou duc ancien Compagnon ,salariés ,moniteur pour adultes SMA/AFPA 15ans ,Maitre artisan 20 ans ,technicien métreur , ect ,j'ai connu syndicaliste patron ripoux d'une structure de formation, stagiaires ramasse gravats ,patrons sans scrupules ,mais vous donnez-vous un gros billet a vos stagiaires ,partagez-vous votre table avec eux ,leurs donnez-vous une aide matériel ,un mètre, un stylo ,ect Et OUI il y a des Valeurs qui chaque jours sont bafouées ,HA ! s'il n'y avait que des saints comme vous

Alors, vous êtes bien mal tombé ! J'ai des stagiaires dont un à l'école Boule et d'anciens ouvriers qui me téléphonent de temps en temps preuve de contacts que l'on peut avoir sans pour autant s'embrasser sur la bouche.
Compagnon, salarié, moniteur de menuiserie à Saint-Jean du Maroni, métreur, Maitre ébéniste, patron, artisan, auto-entrepreneur, non je ne fais pas de copier coller avec vous, vous constaterez qu'il y a des similitudes surprenantes dans nos parcours réciproques !

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29/01/15
Koro  (Roura)

En réponse au message de Patrice C du 28/01/15

bonjour,
effectivement, nous sommes d'accord sur le fait que plus les gens se plaignent des conditions de leur emploi, et plus ils s'y accrochent...
.
bon, on en était à la pertinence de faire faire un stage de compta à un enseignant chargé d'apprendre la maçonnerie à ses élèves....est-il possible d'avoir vos lumières sur l'intérêt d'une telle démarche ?

Vous mélangez tout, sans doute volontairement. Vous savez bien qu'un prof de maçonnerie a déjà connu la vraie vie de chantier. Prenez plutôt un prof de math diabolisateur de patron, qui pourra voir la réalité d'une entreprise en, je me répète, comparant le chiffre d'affaire avec un éventuel bénéfice une fois déduit les charges de toutes sortes. Bel exercice de calcul de terrain !

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29/01/15
Cacahouette  (Kourou)

En réponse au message de Koro du 27/01/15

Votre réponse témoigne de votre méconnaissance de l'entreprise, additionnée d'un mépris total pour les patrons exploiteurs ! Je pense inutile de vous préciser ce que vous ne voulez pas comprendre, et pourtant, nombre de stagiaires ont bien étés formés au rudiment du métier dans mon entreprise, et bien qu'à la retraite, je continue !
Précision, il n'y a pas de balai dans mon atelier, mais une centrale d'aspiration.

Votre réponse témoigne de votre méconnaissance de l'entreprise, additionnée d'un mépris total pour les patrons exploiteurs ! RIRE ! RIRE ! Moi trou duc ancien Compagnon ,salariés ,moniteur pour adultes SMA/AFPA 15ans ,Maitre artisan 20 ans ,technicien métreur , ect ,j'ai connu syndicaliste patron ripoux d'une structure de formation, stagiaires ramasse gravats

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29/01/15
Koro  (Roura)

En réponse au message de Palakasiwa du 28/01/15

Il y a un enseignant démissionnaire qui a été publié par FG en courrier des lecteurs suite à la visite de notre jeune ministre (stagiaire?). Il y en a plein d'autres des démissionnaires, certains ne supportent pas la tyrannie des "gradés" mais souvent avec le temps, on préfère gratter un peu de calme et des primes pour devenir chef soi-même (en se disant qu'il en faut des bons et qu'on peut changer le système de l'intérieur). On peut aussi trouver une de ces nombreuses planques dont l'administration a le secret. Mais sérieusement comment tenir 42 ans sinon?
Nous les simples ouvriers à BAC +5, lauréats d'un concours ouvert à tous (même aux patrons qui auraient envie de se lancer dans le service public; après tout Machiavel le disait déjà, on apprend plus de ses ennemis), simples ouvriers sur-diplômés par rapport à notre salaire : exactement le salaire moyen de ceux qui ont un boulot en CDI à temps plein (tous diplômes confondus): vers 2100 euros. C'est pour ça que nous comprenons aussi l'expression "dégraisser le mammouth", parce qu'on pense tout de suite à nos chefs qui se comportent tout-à-fait comme des élus mais en pire parce qu'on ne peut pas les virer. Chez les enseignants c'est connu: les meilleurs veulent garder des élèves (logique).
De quoi parlait l'enseignant démissionnaire dans FG? Il mettait juste l'accent sur un truc qui obsède les politiques au sujet des patrons au point même de leur signer des chèques de la part du trésor public. Ils appellent ça "crédits d'impôts": ah bon , crédit ça veut dire qu'ils doivent le rembourser? pourtant un crédit normalement ça se rembourse et quand c'est l'Etat qui s'endette pour assurer le service public il y a même des intérêts! Et plus l'Etat est pauvre, plus les intérêts sont élevés: ça s'appelle "fonds vautours" avant on disait juste "fond du trou".
Ce truc obsède l'Etat pour les patrons au point qu'ils osent faire des manifs pour demander la compensation des baisses de bénéfices dues à la baisse du pouvoir d'achat. Donc pour être clair: les patrons n'ont tellement pas honte qu'ils osent demander que l'Etat, avec l'argent du chômage par exemple ou celui de la CAF pourquoi pas (tiens justement ils ont restreint le droit à la CAF) limitent leur baisse de bénéfices. Pourquoi? Ils ont peur de devoir réduire leur train de vie? A oui, pardon! C'est pour continuer à embaucher: on a vu, les patrons embauchent vachement...
Même Macron le dit "les patrons préfèrent augmenter leurs bénéfices plutôt que d'investir" mais les bénéfices c'est quand même aussi pour investir, non? Et finalement à force de faire confiance aux politiques qui se font graisser la patte par les marchands et les banquiers pour gérer les investissements avec l'argent public on se retrouve avec tout un bric à brac de nouvelles machines qui n'arrêtent pas de remplacer les travailleurs de l'hexagone.
Alors de quoi il parlait cet enseignant démissionnaire, ce truc que les politiques accordent tellement aux patrons au point qu'ils jouent tous au VRP pour les marchands d'armes en signant de l'autre main des promesses de paix mondiale (jamais l'ONU n'a autant mérité son surnom gauliste de "machin")?
Moi, en me disant qu'il me reste une bonne trentaine d'année à tenir, je préfère même pas y penser je préfère même pas essayer de savoir ce que c'est...
Il appelait ce truc la "considération".
PS pardon à tous les collègues et tous les patrons choqués par le y de satirique dans un de mes précédents courriers. Je ne prépare pas mes courriers et je vais vite à cause des coupures.
En fait je voulais inconsciemment attirer l'attention des lecteurs de blada sur le fait que la dérision et la satire (i) sont les meilleurs armes contre les tyrans (y) et que les caricaturistes satiriques (i) font de bons martyres (y)...

"Un" enseignant démissionnaire ! Il fallait le trouver ! 68 % d'enseignant veulent démissionner.
800 000 enseignants, cela représente environ 500 000 personnes.
Démissions 2009 2010: 303 ! Tyrannie des gradés dites vous ? Vous préférez donc la tyrannie des patrons ?

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29/01/15
Koro  (Roura)

En réponse au message de Bonpom du 28/01/15

"je n'ai jamais vu non plus un enseignant changer de métier !"

C'est malheureusement (?) une réalité _changer de métier_ de plus en plus présente.
C'est aussi un sujet régulièrement traité dans l'actualité.

"Même si les chiffres restent un secret d'Etat, de plus en plus d'enseignants se détournent de l'Education nationale, et se reconvertissent."

"de plus en plus d'enseignants choisissent de changer de métier. "

"68 % des profs du secondaire voudraient changer de métier."
(2 fois plus que l'ensemble des Français)

Je vous plains en effet de ne connaître que des "enseignants qui se plaignent en critiquant les patrons qui s'en mettent plein les poches" et qui ne connaissent pas la "vraie vie".

http://www.liberation.fr/societe/2011/09/07/ces-profs-qui-changent-de-metier_759631

http://www.lexpress.fr/education/ces-profs-demissionnaires_1056242.html

http://www.lefigaro.fr/des-enseignants-du-secondaire-voudraient-changer-de-metier.php

68 % qui ont envie de changer de métier, combien le font ? Il faut du courage pour cela.
Mais, je ne connais pas les enseignants de Métropole, seulement ceux des Antilles Guyane.
C'est plus facile de rester à l'ombre et au chaud des 40 %, et j'insiste, de continuer à jalouser les patrons qu'ils ne connaissent pas, pas plus que la "vraie vie" ne vous en déplaise.

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28/01/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Koro du 28/01/15

C'est vrai que les patrons se plaignent, mais tous les enseignants que je connais se plaignent aussi en critiquant les patrons qui s'en mettent plein les poches, d'où leur méconnaissance de la vraie vie. Mais je n'ai jamais vu non plus un enseignant changer de métier !

bonjour,
effectivement, nous sommes d'accord sur le fait que plus les gens se plaignent des conditions de leur emploi, et plus ils s'y accrochent...
.
bon, on en était à la pertinence de faire faire un stage de compta à un enseignant chargé d'apprendre la maçonnerie à ses élèves....est-il possible d'avoir vos lumières sur l'intérêt d'une telle démarche ?

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28/01/15
Palakasiwa  (Régina)

En réponse au message de Koro du 28/01/15

C'est vrai que les patrons se plaignent, mais tous les enseignants que je connais se plaignent aussi en critiquant les patrons qui s'en mettent plein les poches, d'où leur méconnaissance de la vraie vie. Mais je n'ai jamais vu non plus un enseignant changer de métier !

Il y a un enseignant démissionnaire qui a été publié par FG en courrier des lecteurs suite à la visite de notre jeune ministre (stagiaire?). Il y en a plein d'autres des démissionnaires, certains ne supportent pas la tyrannie des "gradés" mais souvent avec le temps, on préfère gratter un peu de calme et des primes pour devenir chef soi-même (en se disant

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28/01/15
Bonpom  (Remire)

En réponse au message de Koro du 28/01/15

C'est vrai que les patrons se plaignent, mais tous les enseignants que je connais se plaignent aussi en critiquant les patrons qui s'en mettent plein les poches, d'où leur méconnaissance de la vraie vie. Mais je n'ai jamais vu non plus un enseignant changer de métier !

"je n'ai jamais vu non plus un enseignant changer de métier !"
C'est malheureusement (?) une réalité _changer de métier_ de plus en plus présente.
C'est aussi un sujet régulièrement traité dans l'actualité.
"Même si les chiffres restent un secret d'Etat, de plus en plus d'enseignants se détournent de

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28/01/15
Koro  (Roura)

En réponse au message de Patrice C du 27/01/15

bonjour,

sans vouloir être systématiquement à l'opposé de vos déclarations, je m'interroge tout de même
sur la pertinence à faire faire un stage de comptabilité auprès du comptable d'une entreprise à un professeur chargé de l'enseignement de la maçonnerie, ou de la soudure.....

et puis, pour être hors sujet, je dois avouer que j'ai toujours entendu les chefs d'entreprise se plaindre des charges sociales et autres galéjades (tout comme j'ai toujours vu les patrons de magasins se plaindre des soldes qui ne marchent pas bien, ou les hôteliers expliquer que cette année la saison a été mauvaise) mais je n'ai jamais vu une seule de ces personnes changer de métier.....

ce que je veux exprimer par cela ? je répond de façon subliminale à votre appel à plus de compréhension pour ces pauvres employeurs que personne ne comprend, mais qui font tout pour aider tout le monde, et que l'on embête tout le temps

C'est vrai que les patrons se plaignent, mais tous les enseignants que je connais se plaignent aussi en critiquant les patrons qui s'en mettent plein les poches, d'où leur méconnaissance de la vraie vie. Mais je n'ai jamais vu non plus un enseignant changer de métier !

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27/01/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Koro du 27/01/15

Un bon stage de maçon ou de bûcheron serait parfait ! Mais non il ne s'agit pas de les punir sur un chantier. Un bon stage de fin de mois dans un bureau climatisé, si vous voulez, serait bien avec le comptable, afin de comparer le chiffre d'affaire avec le bénéfice éventuel et toutes les charges sociales et autres à payer donnerait déjà un aperçu de la réalité de l'entreprise sans aller forcément suer sur un chantier.

bonjour,
sans vouloir être systématiquement à l'opposé de vos déclarations, je m'interroge tout de même
sur la pertinence à faire faire un stage de comptabilité auprès du comptable d'une entreprise à un professeur chargé de l'enseignement de la maçonnerie, ou de la soudure.....
et puis, pour être hors sujet, je dois avouer que j'ai toujours entendu les chefs d'entreprise se

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27/01/15
Koro  (Roura)

En réponse au message de Patrice C du 26/01/15

bonjour,

l'idée du stage pour le professeur n'est pas une mauvaise idée, en soi.


sauf que : il ne faudrait pas que ce stage "ouvrier" se fasse dans une entreprise où le professeur stagiaire ne verrait pas la réalité réelle du terrain...je m'explique : mes collègues de travail ont tous bac+6, certains sont ingénieurs, et de ce fait, dans leur cursus, font des stages "ouvrier"....sauf que cela se passe sur des chantiers de prestige, où l'on emploiera le futur ingénieur à être un assistant d'un chef de chantier, ou à faire de la bureautique et gestion dans le local de chantier, là où sont les ordinateurs, les salles de réunion, la clim et la machine à café.

parce-que faire des stages dans ces conditions ne permettra jamais à personne de comprendre la vie de ceux qui représentent tout de même la majorité des employés de nos pays.

Un bon stage de maçon ou de bûcheron serait parfait ! Mais non il ne s'agit pas de les punir sur un chantier. Un bon stage de fin de mois dans un bureau climatisé, si vous voulez, serait bien avec le comptable, afin de comparer le chiffre d'affaire avec le bénéfice éventuel et toutes les charges sociales et autres à payer donnerait déjà un aperçu de la réalité de l'entreprise sans aller forcément suer sur un chantier.

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27/01/15
Koro  (Roura)

En réponse au message de Cacahouette du 26/01/15

KORO ,ils font quoi vos stagiaires ,ils passent le balai,si vous voulez éviter les accidents c'est que vous n'avez aucune connaissance ,aucune pédagogie, que vos ouvriers travaillent dans des conditions déplorables ,pourquoi prendre des stagiaires si vous ne pouvez pas les former aux rudiments du métier ,a mon age vous n' allez pas m'apprendre la musique ,c'est franchement déplorable ce comportement et pire encore vouloir ce justifier

Votre réponse témoigne de votre méconnaissance de l'entreprise, additionnée d'un mépris total pour les patrons exploiteurs ! Je pense inutile de vous préciser ce que vous ne voulez pas comprendre, et pourtant, nombre de stagiaires ont bien étés formés au rudiment du métier dans mon entreprise, et bien qu'à la retraite, je continue !
Précision, il n'y a pas de balai dans mon atelier, mais une centrale d'aspiration.

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26/01/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Philippe2 du 26/01/15

il y a 50 ans la question était facile à trancher, aujourd'hui je ne peux que dire qui n'est pas guyanais à mes yeux, ceux qui arborent fièrement des drapeaux étrangers ou même les peignent sur la chaussée (route des plages par exemple) , ceux qui passent ici et s'en vont après nous avoir fait des leçons de morale sur le bien vivre ensemble sans faire de l'apartheid.

il y a quelques années (excusez moi de ne pas avoir noté le jour) sur blada, une jeune française répondait personnellement à cette question qui vous tracasse tant, elle était la fille d'une bretonne et d'un pakistanais et se était amoureuse de la Guyane et se disait guyanaise; j'ai été ravi de cette intervention.

quant au principal, " l'état ne tolère pas, l'état subit." permettez moi d'être soufflé par votre affirmation que je ne commenterai pas, mais qui résume très bien l'état de déliquescence actuel.

bonjour,
@Philippe2 : vous avez répondu, merci bien.
ravi moi aussi de lire qu'une française amoureuse de la Guyane peut (a le droit) de se prétendre Guyanaise.
moi qui ai vécu plus de 25 ans en Alsace, qui y a pris femme, qui y a conçu un enfant, qui en parle la langue, eh bien j'ai bien du mal à m'y faire admettre, car je resterais pour ces gens-là

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26/01/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Koro du 26/01/15

Si je ne suis pas d'accord sur la gratuité des stagiaires, qui quelques fois coûtent cher, je le suis avec vous sur le non suivi de certains professeurs que l'on ne voit jamais.
C'est le problème des profs qui de moins en moins ont travaillé en entreprise, et même si je vais me faire mal voir, je prêche pour l'obligation de stage en entreprise aussi pour les profs, afin qu'ils aient aussi la connaissance de la vraie vie.

bonjour,
l'idée du stage pour le professeur n'est pas une mauvaise idée, en soi.

sauf que : il ne faudrait pas que ce stage "ouvrier" se fasse dans une entreprise où le professeur stagiaire ne verrait pas la réalité réelle du terrain...je m'explique : mes collègues de travail ont tous bac+6, certains sont ingénieurs, et de ce fait, dans leur cursus, font des stages

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26/01/15
Cacahouette  (Kourou)

En réponse au message de Koro du 26/01/15

C'est sûrement vrai si l'on veut absolument amener les élèves au bac sans redoubler et forcément à l'échec. Alors qu'il existe un très bon système qui existe et s'appelle apprentissage !

KORO,
L'apprentissage une bonne formation mais surtout qu'ils ne touchent a rien de peur qu'ils n'aient un accident ,a la rigueur étre un bon père de famille ,un plus le Brevet de Maitrise
méditer un peu plus a vos responsabilités de Maitre de Stages ou faites du fric

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26/01/15
Cacahouette  (Kourou)

En réponse au message de Koro du 26/01/15

Si je ne suis pas d'accord sur la gratuité des stagiaires, qui quelques fois coûtent cher, je le suis avec vous sur le non suivi de certains professeurs que l'on ne voit jamais.
C'est le problème des profs qui de moins en moins ont travaillé en entreprise, et même si je vais me faire mal voir, je prêche pour l'obligation de stage en entreprise aussi pour les profs, afin qu'ils aient aussi la connaissance de la vraie vie.

KORO ,ils font quoi vos stagiaires ,ils passent le balai,si vous voulez éviter les accidents c'est que vous n'avez aucune connaissance ,aucune pédagogie, que vos ouvriers travaillent dans des conditions déplorables ,pourquoi prendre des stagiaires si vous ne pouvez pas les former aux rudiments du métier ,a mon age vous n' allez pas m'apprendre la musique ,c'est franchement déplorable ce comportement et pire encore vouloir ce justifier

Répondre

26/01/15
Koro  (Roura)

En réponse au message de Weenana du 25/01/15

Pose toi, la question de savoir si les jeunes qui sont dans ces sections, le sont par choix perso ou si ce sont des voies de garage. Et tu comprendras qu'ils mettent autant d'inertie dans leur tâche.

C'est sûrement vrai si l'on veut absolument amener les élèves au bac sans redoubler et forcément à l'échec. Alors qu'il existe un très bon système qui existe et s'appelle apprentissage !

Répondre

26/01/15
Koro  (Roura)

En réponse au message de Gilles Slm du 25/01/15

Les stagiaires ne sont pas pris par manque de main d’œuvre, mais en remplacement de main d’œuvre, ce qui n’est pas pareil : un stagiaire, c’est gratuit !
Alors, quand des entreprises prennent à tour de bras des stagiaires, il y a peu de questions à se poser.
(Évidemment, entre un stage en entreprise et un stage dans un service technique communal, il y a un monde…)
Manque de formateurs ? Mais les collèges ou lycées nous les proposent par téléphone, sans même chercher à nous rencontrer, alors, allez voir, concernant les éventuelles compétences d’un formateur au sein de l’entreprise !
Par ailleurs, les élèves sont rarement suivis par leurs professeurs. Au mieux on les voit en début de stage pour signer un papier, au pire on les voit une seconde fois en fin de stage, toujours pour signer un papier…
Dans chaque corps de métier, l’école professionnelle devrait enseigner le pourquoi, et le stage en entreprise devrait enseigner le comment.
On en est loin.

Si je ne suis pas d'accord sur la gratuité des stagiaires, qui quelques fois coûtent cher, je le suis avec vous sur le non suivi de certains professeurs que l'on ne voit jamais.
C'est le problème des profs qui de moins en moins ont travaillé en entreprise, et même si je vais me faire mal voir, je prêche pour l'obligation de stage en entreprise aussi pour les profs, afin qu'ils aient aussi la connaissance de la vraie vie.

Répondre

26/01/15
Koro  (Roura)

En réponse au message de Gilles Slm du 25/01/15

Je vous suis sur quelques points.
C’est un fait, sur les chantiers, les stagiaires sont surtout utilisés comme main d’œuvre gratuite
, principalement pour des travaux ne nécessitant aucune compétence : nettoyage, ramassage des gravats, creusement de saignées…
Hormis une pelle, une pioche, un burin ou un marteau, on leur confie rarement un outil. C'est-à-dire qu’on leur fait faire manuellement des travaux qui pourraient être réalisés avec un outillage électro-portatif…
Ce n’est pas l’âge du stagiaire qui importe, c’est comment on lui aura fait appréhender le domaine du travail qui l’amènera à continuer… ou à fuir les chantiers !
Il nous faut convenir de la réalité : la notion de travail n’est pas forcément mise en valeur par les parents, l’argent étant trop facilement obtenu en appuyant sur les touches d’un mur…
Il va être temps de revenir aux fondamentaux : apprendre aux gamins à lire, à écrire et à compter. Dans le même temps, leur donner une éducation.
Les filières techniques sont déconsidérées. Sur les chantiers, nous avons besoin de plus en plus de techniciens, l’époque du manœuvre est révolue.
Je suis étonné que l’enseignement en lycée professionnel soit si peu en adéquation avec les opportunités du terrain. Pourtant nous avons de nombreux outils de formation scolaires et post scolaires, dont le GSMA.
Quant aux ouvriers qui veulent s’établir comme employeurs, la qualité (ou pas) de leur travail les conduira (ou pas) à la réussite de leur entreprise.
(Plus grave dans ce domaine sont les fonctionnaires ayant établi une « entreprise » dont les matières premières sont « fournies » par leur administration…)

J'ai toujours eu des apprentis et des stagiaires dans mon entreprise, et je peux vous assurer que le seul bénéfice est pour les stagiaires, s'ils veulent bien apprendre ! Souvent, je devais leur demander d'assister le maître de stage, d'observer et d'intervenir le moins possible, afin d'éviter un accident. Ceux qui affirment que ce sont de la main d'œuvre gratuite ne connaissent rien à l'entreprise, et surtout au bâtiment.

Répondre

26/01/15
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Patrice C du 25/01/15

bonjour,
il y a des gens sérieux dans les métiers du BTP, et des formateurs intelligents.

depuis deux ans, un jeune du lycée Balata vient régulièrement chez-nous, et nous avons des liens assez forts pour que de temps en temps, il passe au bureau m'annoncer qu'il vient de passer en classe supérieure, ou qu'il a été en europe participer à des concours sportifs.
nous nous téléphonons régulièrement.
il ne faut pas perdre espoir, il existe encore des gens "bien"

heureusement qu'il existe encore des gens biens, des profs sérieux qui croient encore en leur mission, des élèves qui bossent pour avoir un diplome et surtout une formation qui débouche sur un métier.

Répondre

26/01/15
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Patrice C du 25/01/15

bonjour,
je suis absolument d'accord avec votre conclusion, imitons nos voisins.
bon, ben ça commence quand ?

surement quand l'état ne subira plus et fera ce pourquoi il est un état .

Répondre

26/01/15
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Patrice C du 25/01/15

bonjour,

Philippe2, faites-vous exprès de répondre à côté de la plaque,
ou est-ce la conformation de votre esprit que reflètent vos écrits ?
vous persistez à nier les évidences, et persistez à ne pas vouloir comprendre ce que l'on vous explique.
l'état ne tolère pas, l'état subit.
à cause d'abrutis qui ne veulent pas comprendre qu'il y a des règles à suivre pour arriver à construire une société.
à cause d'abrutis qui ne comprennent pas ce que c'est qu'une société.
à cause d'abrutis qui ne comprennent pas les explications qu''on s'efforce de leur donner, et qu'il s'échinent à ne pas vouloir admettre, parce que ces individus ont leur propre logique, illogique au possible.

tiens, je vais vous raconter une anecdote : un jour je me ballade du côté de Remire, je cherchais un magasin de fleurs.

j'ai demandé mon chemin à une personne qui habitait au pied de la colline où se situe ce magasin ; cette personne habitait une case en tôle, crasseuse et tombant en ruines.
puisque je parle (un mauvais) créole, j'entame une discussion avec ce monsieur, qui se met à m'expliquer qu'il est malheureux, qu'il n'a rien, et que depuis 50 ans il est obligé de vivre dans cette case pourrie.
je lui ai fait répéter : depuis 50 ans vous vivez là ? il m'a confirmé la chose, heureux que quelqu'un l'écoute.
je lui ai posé la question suivante : qu'avez-vous fait en 50 ans pour améliorer votre situation ? le monsieur n'a pas su me répondre.

bien évidement je déplore les conditions de vie de cet homme,et le plains.
mais.....depuis tout ce temps, si l'on voit que personne ne fait rien pour vous, alors faites le vous même. cet homme en a été incapable, car depuis toujours il attendait qu'on lui donne ce qu'il estime être son dû.
je ne sais pas ce que recherchais cette personne, mais elle a perdu 50 ans de sa vie.

il en est de même de tout le monde, où que l'on soit dans le monde.

vous déplorez qu'il y a des "étrangers" qui viennent en Guyane prendre le boulot qu'il y a ?
hum....dites-moi, pourquoi des étrangers se feraient-ils ch..... à venir dans ce pays si miséreux (à en entendre certains) si ce n'"était pour prendre les emplois dont apparemment personne ne veut ?

parce-que c'est bien de cela qu'il s'agit : les travailleurs étrangers viennent travailler dans des pays où il y a du boulot que personne ne veut faire. ou alors ils viennent dans des pays où il y a des emplois non-pourvus. ou alors ils viennent dans des pays où ils savent que la population a des idéaux (en tout cas ils le croient, car à voir de quelle façon la solidarité nationale s'exprime ici me fait tout simplement vomir)

basta.
il n'y a rien d'autre à dire.

sinon, à part ça, vous qui posez tout le temps des questions sans jamais rien comprendre aux explications que l'on donne, répondez à ma question : "qu'est-ce qu'un guyanais selon vous" ?
c'est la seconde fois que je vous la pose, vous refusez de répondre.

il y a 50 ans la question était facile à trancher, aujourd'hui je ne peux que dire qui n'est pas guyanais à mes yeux, ceux qui arborent fièrement des drapeaux étrangers ou même les peignent sur la chaussée (route des plages par exemple) , ceux qui passent ici et s'en vont après nous avoir fait des leçons de morale sur le bien vivre ensemble sans faire de l'apartheid

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26/01/15
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Weenana du 25/01/15

Pose toi, la question de savoir si les jeunes qui sont dans ces sections, le sont par choix perso ou si ce sont des voies de garage. Et tu comprendras qu'ils mettent autant d'inertie dans leur tâche.

quand on "forme" des jeunes à un métier, et qu'ils se montrent incapables de le faire, alors les proviseurs et les profs (qui leur donnent leurs examens) devraient s'interroger sur leur propre responsabilité. idem pour les stages proposés à pole-emploi qui ne sont souvent qu'un placement pour quelques temps.

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25/01/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Philippe2 du 25/01/15

s'il n'y a pas de guyanais sur les chantiers hormis ceux qui ne font que 25% du travail d'un portugais (ou autre européen), alors je ne vois que deux explications:
1) la mal-formation: il faut donc licencier les profs des lycées du batiment de balata, des sections bts de rémire-montjoly qui mettent des incompétents sur le marché du travail.
2) le j'menfoutisme des chefs de chantiers qui tolèrent que les ouvriers ne fassent que 25% de leur tâche et des patrons qui le constatent:
vous semblez surpris que je constate l'ostracisme pour ne pas dire l'apartheid visant les guyanais dans leur propre pays. le déplorer est il anormal? employer des étrangers en situation irrégulière est répréhensible mais toléré par l'état, est il anormal de le déplorer? employer des étrangers "détachés" selon la nouvelle norme européenne me parait encore plus dangereuse.

déplorer que dans un pays on privilégie les étrangers aux locaux me parait tout aussi dangereux, être un jeune oisif ne me parait pas être un idéal à proposer.
puis je vous poser à mon tour une question? comment se fait il qu'au Suriname (par exemple) les constructions par des locaux fleurissent, que le Surinamiens travaillent tous, parfois pour un salaire bien faible mais existant? comment font ils? seraient ils plus intelligents? alors imitons les.
comment se fait il que les Brésiliens aient éradiqué l'orpaillage sauvage sur leur territoire? seraient ils plus intelligents? alors imitons les.

bonjour,
Philippe2, faites-vous exprès de répondre à côté de la plaque,
ou est-ce la conformation de votre esprit que reflètent vos écrits ? vous persistez à nier les évidences, et persistez à ne pas vouloir comprendre ce que l'on vous explique. l'état ne tolère pas, l'état subit.
à cause d'abrutis qui ne veulent pas comprendre qu'il y a des règles à suivre pour arriver à

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25/01/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Robespierre du 25/01/15

Je ne suis pas enseignant encore moins professionnel du batiment ou autre, mais je me souviens que lorsqu'on recevait des stagiaires qui avaient déjà une certaine théorie ils étaient suivis et même "précédés" (encadrés) par un référent qui leur montrait comment faire le travail dans la forme et dans le fond, que ce référent faisait un compte rendu hebdomadaire écrit ou verbal à l'employeur et rédigé une note de fin de stage pour l'école dans laquelle il était rendu compte des motivations de l'élève, de son assiduité , ponctualité etc...
Certes celà prenait un peu de temps mais ça permettait d'établir des liens "fraternels" entre l'élève" et le "maitre" et même intergénérationnels.

Mais ça c'était avant .....

bonjour,
il y a des gens sérieux dans les métiers du BTP, et des formateurs intelligents.

depuis deux ans, un jeune du lycée Balata vient régulièrement chez-nous, et nous avons des liens assez forts pour que de temps en temps, il passe au bureau m'annoncer qu'il vient de passer en classe supérieure, ou qu'il a été en europe participer à des concours sportifs.
nous nous téléphonons régulièrement.
il ne faut pas perdre espoir, il existe encore des gens "bien"

Répondre

25/01/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Philippe2 du 25/01/15

s'il n'y a pas de guyanais sur les chantiers hormis ceux qui ne font que 25% du travail d'un portugais (ou autre européen), alors je ne vois que deux explications:
1) la mal-formation: il faut donc licencier les profs des lycées du batiment de balata, des sections bts de rémire-montjoly qui mettent des incompétents sur le marché du travail.
2) le j'menfoutisme des chefs de chantiers qui tolèrent que les ouvriers ne fassent que 25% de leur tâche et des patrons qui le constatent:
vous semblez surpris que je constate l'ostracisme pour ne pas dire l'apartheid visant les guyanais dans leur propre pays. le déplorer est il anormal? employer des étrangers en situation irrégulière est répréhensible mais toléré par l'état, est il anormal de le déplorer? employer des étrangers "détachés" selon la nouvelle norme européenne me parait encore plus dangereuse.

déplorer que dans un pays on privilégie les étrangers aux locaux me parait tout aussi dangereux, être un jeune oisif ne me parait pas être un idéal à proposer.
puis je vous poser à mon tour une question? comment se fait il qu'au Suriname (par exemple) les constructions par des locaux fleurissent, que le Surinamiens travaillent tous, parfois pour un salaire bien faible mais existant? comment font ils? seraient ils plus intelligents? alors imitons les.
comment se fait il que les Brésiliens aient éradiqué l'orpaillage sauvage sur leur territoire? seraient ils plus intelligents? alors imitons les.

bonjour,
je suis absolument d'accord avec votre conclusion, imitons nos voisins.
bon, ben ça commence quand ?

Répondre

25/01/15
Gilles Slm  (St laurent)

En réponse au message de Palakasiwa du 25/01/15

Enseignante, je suis choquée aussi de voir des troisième travailler.
Les stagiaires corvéables à merci déferlent partout
(tous ceux en formation en alternance: souvent mineurs en filière pro). Y a-t-il formation derrière? Les formateurs ne sont pas prévus. Ils se retrouvent souvent en train de pallier les manques de main d'oeuvre et exercent de vraies fonctions: avec des enfants à charge, en surveillance ou à manipuler des produits de ménage sans préparation. Ils sont lachés dans le monde du travail et la pédagogie formative prévue c'est "démerdeden sie sich" en Frçs: on apprend sur le tas (sans dire tas de quoi). Pour payer mes études j'ai fait plein de petits boulots qui ont été des gros plus sur mon CV mais zéro stages et vous savez pourquoi? J'avais un loyer, ma bouffe à payer avec du vrai argent: ceux qui m'envoyaient leurs notes étaient peut-être stagiaires mais c'étaient de vraies factures...

Les stagiaires ne sont pas pris par manque de main d’œuvre, mais en remplacement de main d’œuvre, ce qui n’est pas pareil : un stagiaire, c’est gratuit ! Alors, quand des entreprises prennent à tour de bras des stagiaires, il y a peu de questions à se poser. (Évidemment, entre un stage en entreprise et un stage dans un service technique communal, il y a un monde…)

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25/01/15
Robespierre  (Kourou)

En réponse au message de Gilles Slm du 25/01/15

Je vous suis sur quelques points.
C’est un fait, sur les chantiers, les stagiaires sont surtout utilisés comme main d’œuvre gratuite
, principalement pour des travaux ne nécessitant aucune compétence : nettoyage, ramassage des gravats, creusement de saignées…
Hormis une pelle, une pioche, un burin ou un marteau, on leur confie rarement un outil. C'est-à-dire qu’on leur fait faire manuellement des travaux qui pourraient être réalisés avec un outillage électro-portatif…
Ce n’est pas l’âge du stagiaire qui importe, c’est comment on lui aura fait appréhender le domaine du travail qui l’amènera à continuer… ou à fuir les chantiers !
Il nous faut convenir de la réalité : la notion de travail n’est pas forcément mise en valeur par les parents, l’argent étant trop facilement obtenu en appuyant sur les touches d’un mur…
Il va être temps de revenir aux fondamentaux : apprendre aux gamins à lire, à écrire et à compter. Dans le même temps, leur donner une éducation.
Les filières techniques sont déconsidérées. Sur les chantiers, nous avons besoin de plus en plus de techniciens, l’époque du manœuvre est révolue.
Je suis étonné que l’enseignement en lycée professionnel soit si peu en adéquation avec les opportunités du terrain. Pourtant nous avons de nombreux outils de formation scolaires et post scolaires, dont le GSMA.
Quant aux ouvriers qui veulent s’établir comme employeurs, la qualité (ou pas) de leur travail les conduira (ou pas) à la réussite de leur entreprise.
(Plus grave dans ce domaine sont les fonctionnaires ayant établi une « entreprise » dont les matières premières sont « fournies » par leur administration…)

Je ne suis pas enseignant encore moins professionnel du batiment ou autre, mais je me souviens que lorsqu'on recevait des stagiaires qui avaient déjà une certaine théorie ils étaient suivis et même "précédés" (encadrés) par un référent qui leur montrait comment faire le travail dans la forme et dans le fond, que ce référent faisait un compte rendu hebdomadaire

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25/01/15
Weenana  (Nef des fous)

En réponse au message de Philippe2 du 25/01/15

s'il n'y a pas de guyanais sur les chantiers hormis ceux qui ne font que 25% du travail d'un portugais (ou autre européen), alors je ne vois que deux explications:
1) la mal-formation: il faut donc licencier les profs des lycées du batiment de balata, des sections bts de rémire-montjoly qui mettent des incompétents sur le marché du travail.
2) le j'menfoutisme des chefs de chantiers qui tolèrent que les ouvriers ne fassent que 25% de leur tâche et des patrons qui le constatent:
vous semblez surpris que je constate l'ostracisme pour ne pas dire l'apartheid visant les guyanais dans leur propre pays. le déplorer est il anormal? employer des étrangers en situation irrégulière est répréhensible mais toléré par l'état, est il anormal de le déplorer? employer des étrangers "détachés" selon la nouvelle norme européenne me parait encore plus dangereuse.

déplorer que dans un pays on privilégie les étrangers aux locaux me parait tout aussi dangereux, être un jeune oisif ne me parait pas être un idéal à proposer.
puis je vous poser à mon tour une question? comment se fait il qu'au Suriname (par exemple) les constructions par des locaux fleurissent, que le Surinamiens travaillent tous, parfois pour un salaire bien faible mais existant? comment font ils? seraient ils plus intelligents? alors imitons les.
comment se fait il que les Brésiliens aient éradiqué l'orpaillage sauvage sur leur territoire? seraient ils plus intelligents? alors imitons les.

Pose toi, la question de savoir si les jeunes qui sont dans ces sections, le sont par choix perso ou si ce sont des voies de garage. Et tu comprendras qu'ils mettent autant d'inertie dans leur tâche.

Répondre

25/01/15
Gilles Slm  (St laurent)

En réponse au message de Patrice C du 24/01/15

bonjour,

je travaille dans les métiers du BTP, et il m'arrive de croiser des stagiaires extrêmement jeunes.
certains élèves de troisième (collège) effectuent des stage de maçonnerie sur des chantiers en Guyane, ils travaillent activement, mais ceci en toute légalité.
personne ne semble trouver étrange que ces jeunes soient manoeuvre sur des chantiers, en lieu et place d'un employé adulte en CDI.

d'autres stagiaires sont employés en tant qu'ouvriers. ils ne sont pas rémunérés, mais les patrons chez qui ils sont en stage les utilisent sur les chantiers en lieu et place d'ouvriers qualifiés, en CDI.

certains responsables ou représentants d'entreprises que je croise sur mes chantiers m'expliquent également que le retard à l'avancement de leurs ouvrages est dû à un manque d'ouvriers qualifiés (ils m'expliquent qu'ils en recherchent, mais ne recrutent jamais....) mais également parce-que les stagiaires qu'ils ont "ce n'est pas ça, monsieur".....ils me font comprendre que leurs stagiaires sont mauvais, qu'ils n'arrivent pas à trouver d'ouvriers...en gros, c'est la faute aux autres.

je constate surtout qu'ici comme ailleurs, en france par exemple, on préfère exploiter le jeune stagiaire sur un chantier, où il n'apprendra rien car on lui expliquera rien : on ne lui demandera que d'apporter telle ou telle chose ou de ranger, approvisionner, ou nettoyer.... et ceux qui seront employés à un travail plus "actif" se verront confier des tâches de base, comme préparer les saignées pour l'électricien...d'un autre côté, sur un chantier, ils ne peuvent être QUE cantonnés à ce rôle, puisqu'il sont plutôt une "gêne" pour l'équipe de travailleurs, puisque ce stagiaire par définition en connaît pas le travail à faire, et ne peut pas y participer, surtout si cette équipe de travailleurs à qui on a refilé le stagiaire est une entreprise sous-traitante à qui on demande de respecter qualité, et délais....

il faudrait que certains patrons revoient leur façon de conduire la politique de recrutement et de formation interne au sein de leur entreprise, cela aiderait beaucoup....

on a aussi des employés qui dès-lors qu'il savent aligner deux blocs en béton quittent l'entreprise et ouvrent la leur, se prétendant maçon qualifié. de même certains électriciens qui savent brancher des prises et alimenter un circuit de lumière s'improvisent patron et proposent leurs services, que tout le monde semble accepter sans se poser la moindre question.
et tout le monde cherche à réaliser des économies de bouts de chandelle de tous les côtés, tant qu'à la fin le boulot est si mal fait qu'il faut le reprendre, le refaire, et recommencer....

bref, tout ça pour dire que les clients qui acceptent de payer des gens en job ou d'employer des entreprises dans l'illégalité, ou n'ayant pas les compétences nécessaires participent au niveau général d'une société.
de la même façon toutes ces personnes qui acceptent de réaliser des travaux sans avoir les bonnes compétences ou le savoir-faire nécessaire dévalorisent également l'image du monde du travail, ou plutôt d'une catégorie de corps de métiers.

mais que faire, et comment, puisqu'on ne peut pas enlever le pain de la bouche de tous ces gens tout de même ?

Je vous suis sur quelques points. C’est un fait, sur les chantiers, les stagiaires sont surtout utilisés comme main d’œuvre gratuite, principalement pour des travaux ne nécessitant aucune compétence : nettoyage, ramassage des gravats, creusement de saignées… Hormis une pelle, une pioche, un burin ou un marteau, on leur confie rarement un

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25/01/15
Palakasiwa  (Régina)

En réponse au message de Patrice C du 24/01/15

bonjour,

je travaille dans les métiers du BTP, et il m'arrive de croiser des stagiaires extrêmement jeunes.
certains élèves de troisième (collège) effectuent des stage de maçonnerie sur des chantiers en Guyane, ils travaillent activement, mais ceci en toute légalité.
personne ne semble trouver étrange que ces jeunes soient manoeuvre sur des chantiers, en lieu et place d'un employé adulte en CDI.

d'autres stagiaires sont employés en tant qu'ouvriers. ils ne sont pas rémunérés, mais les patrons chez qui ils sont en stage les utilisent sur les chantiers en lieu et place d'ouvriers qualifiés, en CDI.

certains responsables ou représentants d'entreprises que je croise sur mes chantiers m'expliquent également que le retard à l'avancement de leurs ouvrages est dû à un manque d'ouvriers qualifiés (ils m'expliquent qu'ils en recherchent, mais ne recrutent jamais....) mais également parce-que les stagiaires qu'ils ont "ce n'est pas ça, monsieur".....ils me font comprendre que leurs stagiaires sont mauvais, qu'ils n'arrivent pas à trouver d'ouvriers...en gros, c'est la faute aux autres.

je constate surtout qu'ici comme ailleurs, en france par exemple, on préfère exploiter le jeune stagiaire sur un chantier, où il n'apprendra rien car on lui expliquera rien : on ne lui demandera que d'apporter telle ou telle chose ou de ranger, approvisionner, ou nettoyer.... et ceux qui seront employés à un travail plus "actif" se verront confier des tâches de base, comme préparer les saignées pour l'électricien...d'un autre côté, sur un chantier, ils ne peuvent être QUE cantonnés à ce rôle, puisqu'il sont plutôt une "gêne" pour l'équipe de travailleurs, puisque ce stagiaire par définition en connaît pas le travail à faire, et ne peut pas y participer, surtout si cette équipe de travailleurs à qui on a refilé le stagiaire est une entreprise sous-traitante à qui on demande de respecter qualité, et délais....

il faudrait que certains patrons revoient leur façon de conduire la politique de recrutement et de formation interne au sein de leur entreprise, cela aiderait beaucoup....

on a aussi des employés qui dès-lors qu'il savent aligner deux blocs en béton quittent l'entreprise et ouvrent la leur, se prétendant maçon qualifié. de même certains électriciens qui savent brancher des prises et alimenter un circuit de lumière s'improvisent patron et proposent leurs services, que tout le monde semble accepter sans se poser la moindre question.
et tout le monde cherche à réaliser des économies de bouts de chandelle de tous les côtés, tant qu'à la fin le boulot est si mal fait qu'il faut le reprendre, le refaire, et recommencer....

bref, tout ça pour dire que les clients qui acceptent de payer des gens en job ou d'employer des entreprises dans l'illégalité, ou n'ayant pas les compétences nécessaires participent au niveau général d'une société.
de la même façon toutes ces personnes qui acceptent de réaliser des travaux sans avoir les bonnes compétences ou le savoir-faire nécessaire dévalorisent également l'image du monde du travail, ou plutôt d'une catégorie de corps de métiers.

mais que faire, et comment, puisqu'on ne peut pas enlever le pain de la bouche de tous ces gens tout de même ?

Enseignante, je suis choquée aussi de voir des troisième travailler.
Les stagiaires corvéables à merci déferlent partout
(tous ceux en formation en alternance: souvent mineurs en filière pro). Y a-t-il formation derrière? Les formateurs ne sont pas prévus. Ils se retrouvent souvent en train de pallier les manques de main d'oeuvre et exercent de vraies

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25/01/15
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Gilles Slm du 24/01/15

L'état n'admet pas forcément, mais comme il fait pas beaucoup contre...
Seulement 7 contrôleurs du travail en Guyane, et sinon parfois un peu d’esbroufe...
Les guyanais à pole emploi, je ne sais pas, mais sur les chantiers, ils sont rares.
Tiens, j'en ai une bien bonne : la semaine dernière, je reçois un appel de la "placeuse de stagiaires" d'un lycée (je ne connais pas le nom officiel du poste...) Des stagiaires en maçonnerie s'étaient fait virés de l'entreprise dans laquelle ils avaient été placés et cette brave dame me les proposaient, bien que je sois dans une activité bien différente... Peu importe, me dit elle, ce qui compte, c'est qu'ils soient en stage.
Voilà où on en est dans la formation professionnelle locale...

c'est navrant, n'est-ce pas! devons nous tolérer cet état de déliquescence de la société sans réagir? sans au moins sans offusquer?

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25/01/15
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Patrice C du 24/01/15

bonjour,

@ Philippe2 : bien évidement que l'état "admet" qu'il y ait des gens en situation irrégulière sur les chantiers.
que croyez vous ? pourquoi pensez-vous que l'état soit obligé de mettre en place des inspecteurs du travail ? pourquoi existe-il une réglementation que l'état s'efforce à faire respecter ?

suis-je obligé de vous expliquer à quoi cela sert ? j'ai bien l'impression que vous refusez de comprendre qu'il y a des gens qui agissent de façon malhonnête, et essayez par toutes les façons à repousser la faute de cette situation sur l'état.
vous suggérez qu'il y aurait une sorte de conjuration "anti-guyanais" à chacune de vos "conclusions" ce qui est parfaitement.xxxxxxxxxxx..........., hum, comment dire cela de façon polie ?

on est en train de vous expliquer qu'il y a du travail pour tout le monde sur les chantiers, et vous persistez à vous demander pourquoi il n'y a pas de guyanais sur ces mêmes chantiers....mais en êtes-vous si sûr ? qu'est-ce qu'un guyanais, d'ailleurs, dans votre esprit ? merci de répondre.

s'il n'y a pas de guyanais sur les chantiers hormis ceux qui ne font que 25% du travail d'un portugais (ou autre européen), alors je ne vois que deux explications:
1) la mal-formation: il faut donc licencier les profs des lycées du batiment de balata, des sections bts de rémire-montjoly qui mettent des incompétents sur le marché du travail.

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24/01/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Gilles Slm du 24/01/15

L'état n'admet pas forcément, mais comme il fait pas beaucoup contre...
Seulement 7 contrôleurs du travail en Guyane, et sinon parfois un peu d’esbroufe...
Les guyanais à pole emploi, je ne sais pas, mais sur les chantiers, ils sont rares.
Tiens, j'en ai une bien bonne : la semaine dernière, je reçois un appel de la "placeuse de stagiaires" d'un lycée (je ne connais pas le nom officiel du poste...) Des stagiaires en maçonnerie s'étaient fait virés de l'entreprise dans laquelle ils avaient été placés et cette brave dame me les proposaient, bien que je sois dans une activité bien différente... Peu importe, me dit elle, ce qui compte, c'est qu'ils soient en stage.
Voilà où on en est dans la formation professionnelle locale...

bonjour,
je travaille dans les métiers du BTP, et il m'arrive de croiser des stagiaires extrêmement jeunes.
certains élèves de troisième (collège) effectuent des stage de maçonnerie sur des chantiers en Guyane, ils travaillent activement, mais ceci en toute légalité.
personne ne semble trouver étrange que ces jeunes soient manoeuvre sur des chantiers, en

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24/01/15
Patrice C  (Tonnegrande)

En réponse au message de Philippe2 du 24/01/15

l'état admet que des étrangers en situation irrégulière travaillent sur des chantiers qu'il finance, j'ai bien compris ce que vous notez....
des guyanais à pole-emploi plutot que sur des chantiers....
no comment (en langue étrangère pour rester dans le move.)

bonjour,
@ Philippe2 : bien évidement que l'état "admet" qu'il y ait des gens en situation irrégulière sur les chantiers.
que croyez vous ? pourquoi pensez-vous que l'état soit obligé de mettre en place des inspecteurs du travail ? pourquoi existe-il une réglementation que l'état s'efforce à faire respecter ? suis-je obligé de vous expliquer à quoi cela sert ? j'ai bien

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24/01/15
Gilles Slm  (St laurent)

En réponse au message de Philippe2 du 24/01/15

l'état admet que des étrangers en situation irrégulière travaillent sur des chantiers qu'il finance, j'ai bien compris ce que vous notez....
des guyanais à pole-emploi plutot que sur des chantiers....
no comment (en langue étrangère pour rester dans le move.)

L'état n'admet pas forcément, mais comme il fait pas beaucoup contre...
Seulement 7 contrôleurs du travail en Guyane, et sinon parfois un peu d’esbroufe...
Les guyanais à pole emploi, je ne sais pas, mais sur les chantiers, ils sont rares.
Tiens, j'en ai une bien bonne : la semaine dernière, je reçois un appel de la "placeuse de

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24/01/15
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Gilles Slm du 23/01/15

Sur les chantiers, en Guyane, quand vous faites dans la semaine 25 % des travaux que vous auriez réalisé en métropole, vous pouvez considérer que vous avez fait une bonne semaine.
Les ouvriers portugais sont payés 2000 euros par mois, 3 fois le salaire portugais.
Côté rendement, le patron s’y retrouve largement, tant que les ouvriers n’ont pas pris le rythme local…
Dans tous les cas, ces emplois sont pris au détriment des étrangers habituellement rencontrés sur les chantiers (brésiliens, haïtiens, surinamais,…) en situation régulière ou pas. Pas au détriment des emplois guyanais, parce que des guyanais sur les chantiers, il faut être perspicace pour en trouver.
Concernant l’économie locale, la commande publique en représentant au minimum 80 %, on peut comprendre l’inquiétude des gros groupes (qui vivent quand même et surtout sur le dos d’entreprises sous-traitantes…)

l'état admet que des étrangers en situation irrégulière travaillent sur des chantiers qu'il finance, j'ai bien compris ce que vous notez....
des guyanais à pole-emploi plutot que sur des chantiers....
no comment (en langue étrangère pour rester dans le move.)

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