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Archives - Notre histoire

322 messages - Inverser l'ordre

Nouveau courrier   
04/10/12
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Cush du 03/10/12

Sans prendre parti pour les uns ou les autres, je me dois d'avouer que cet homme a au moins le courage de parler de vive voix, et d'énoncer clairement ses opinions, sans se cacher derrière cette façade de l'hypocrisie quotidienne qui est, malheureusement, le lot de la majorité, c'est à dire d'entre nous tous.--
C'est ce que la famille Le Pen fait également, lui tiendrais-tu le même discours ? Merci de m'apprendre à vivre, je viens de débarquer. Peace and love ( == )

j'aime bien votre conclusion! savez vous que lepen a aussi déclaré que le soleil se lève à l'est !

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03/10/12
Patrice C  (Cayenne)

En réponse au message de Cush du 03/10/12

Sans prendre parti pour les uns ou les autres, je me dois d'avouer que cet homme a au moins le courage de parler de vive voix, et d'énoncer clairement ses opinions, sans se cacher derrière cette façade de l'hypocrisie quotidienne qui est, malheureusement, le lot de la majorité, c'est à dire d'entre nous tous.--
C'est ce que la famille Le Pen fait également, lui tiendrais-tu le même discours ? Merci de m'apprendre à vivre, je viens de débarquer. Peace and love ( == )

Bonjour,
@Cush : C'est ce que la famille Le Pen fait également, lui tiendrais-tu le même discours ?
Bien évidement ! laisser cette sorte de gens parler haut et fort permet au citoyen de savoir à qui il a à faire (et de s'en éloigner au plus vite) !!!
Je préfère un "vilain" qui se tire lui-même une balle dans le pied qu'une sorte

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03/10/12
Cush  (Cay)

En réponse au message de Patrice C du 02/10/12

Bonjour,
@Cush : vous avez parfaitement raison de dire que je me berce d'illusions..
.En effet, je suis un être humain, et ce sont les illusions qui ont fait progresser le genre humain ; d'aucuns se sont demandés ce qu'il y avait derrière ces montagnes ? tandis que d'autres ce demandaient qui pouvaient être ces peuples nouvellement découverts...chacun d'entre-eux à apporté sa pierre à l'édifice de la Civilisation humaine mais comme à chaque fois, malgré que le chemin soit tracé, il y en a toujours qui se perdent : où en serions nous si la bibliothèque d'Alexandrie n'avait pas brûlée ? où en serions nous si, plutôt que de sortir l'épée nous avions tendu la main ? Voila pourquoi je me nourris d'espoir ; peut-être suis-je naïf ? peut-être n'ai-je rien compris ? Alors dans ce cas cessons les discussions stériles, et comportons nous en animaux, et assumons notre statut.

Vous me parliez d'une personne, secrétaire d'une association à but politique.
Cet homme est en guerre, il mène ses propres batailles, et il a certainement des ennemis déclarés; mais à côté des ceux-là, il y a d'autres peuples, d'autres nations, et tous ne sont pas ses ennemis...
J'ai connu ce monsieur, il y a quelques années, à Saint Laurent du Maroni, dans un lycée où il enseignait...J'étais à l'époque un modeste électricien, en charge d'un chantier de quelques mois dans ce même lycée (tiens, juste en passant, je suis à la recherche d'un emploi, si quelqu'un a des pistes...) et je croisais de façon régulière ce monsieur dans les couloirs de l'établissement...c'est vrai qu'il ne répondait pas à mes salutations au début, mais au fil des semaines j'ai pu observer un changement dans son comportement par devers moi, tant qu'à la fin il répondait à mon "bonjour" par un discret signe de tête...encore aujourd'hui, quand je le croise dans les rues de Cayenne, il sait rester discret, mais poli. Comprenez-vous pourquoi je me nourris d'espoir ?

Vous me parliez également de paroles blessantes, prononcées par cette même personne...je dois avouer qu'il n'est certainement pas le seul à penser ainsi, et que "dans l'autre camp", les mêmes paroles circulent. Sans prendre parti pour les uns ou les autres, je me dois d'avouer que cet homme a au moins le courage de parler de vive voix, et d'énoncer clairement ses opinions, sans se cacher derrière cette façade de l'hypocrisie quotidienne qui est, malheureusement, le lot de la majorité, c'est à dire d'entre nous tous.
Voulez vous un exemple ? prenez votre véhicule, et roulez dans la ville : vous y verrez nombre d'automobilistes se saluer, se dire bonjour à grand coups de klaxon, se faire des signes de sympathie...on a l'impression de voir là un peuple heureux, jovial dans son comportement social et pourtant, qui s'arrête pour laisser traverser l'enfant qui cherche son avenir sur les bancs de l'école ? qui emmène le lycéen faisant du stop sur le bord de la route et qui attend parfois depuis plusieurs heures une âme charitable ? qui, même, laisse passer le collègue automobiliste arrêté depuis si longtemps à un stop qu'il a pu voir passer devant son nez des dizaines de véhicules ? La Civilisation, c'est nous qui la créons, et par là notre Histoire...

Vous me parliez aussi du symbole de notre drapeau guyanais...je vous répondrais, en toute sympathie, que ce ne sont là "que" des symboles... voyez par exemple comment a évolué le symbolisme des couleurs de notre drapeau national, à savoir le bleu, le blanc et le rouge à travers les siècles, ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Drapeau_de_la_France
Je finirais ce court paragraphe en me permettant une autre petite incartade, sur un autre drapeau, celui que portait mon grand-père lors de la seconde guerre mondiale, le drapeau du Reich : il portait une certaine croix, signe honni s'il en est...et pourtant, ce symbole à ses origines était (est toujours, pour certain peuples !) un symbole solaire, signe de vie !
Les symboles sont ce qu'ils sont, mais c'est l'Homme qui leur donne une signification...
Alors, permettez moi ce dernier avis : derrière toute bannière étoilée il y a un ciel immense, et des milliards d'étoiles y brillent sans hymnes ni serments...

Le grand titre de cette discussion est "notre histoire"...retroussons nos manches, et faisons la, l'histoire ! Soyons des Êtres Humains, ayons le courage de nos opinions, soyons des Hommes, et avançons dans un but commun, cessons de nous égarer sur les chemins de traverse qu'ont dessinés quelques-uns de nos ancêtres malheureux...Imaginez un peuple dont le seul but serait le but commun, imaginez la force d'une Nation dont le destin serait devant elle, et non pas derrière !
Imaginez la force d'un peuple marchant main dans la main, formant une chaîne que rien ne saurait briser, imaginez la force que pourrait donner cette croyance en l'espoir !

Lao Tseu disait <<je ne sais pas si je suis un papillon qui rêve qu'il est un homme, ou un homme qui rêve qu'il est un papillon>>
La réponse n'est pas en moi, elle est en vous, mes cher concitoyens : c'est Vous qui faites Mon histoire, comme c'est Moi qui forge Votre destin.

Sans prendre parti pour les uns ou les autres, je me dois d'avouer que cet homme a au moins le courage de parler de vive voix, et d'énoncer clairement ses opinions, sans se cacher derrière cette façade de l'hypocrisie quotidienne qui est, malheureusement, le lot de la majorité, c'est à dire d'entre nous tous.--
C'est ce que la famille Le Pen fait également, lui tiendrais-tu le même discours ? Merci de m'apprendre à vivre, je viens de débarquer. Peace and love ( == )

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02/10/12
Patrice C  (Cayenne)

En réponse au message de Cush du 25/09/12

Aujourd'hui je ne cherche qu'à vivre en paix, et me sens Guyanais du fond du cœur.--
Ton histoire est émouvante, j'en connais beaucoup, je ne te raconterai pas la mienne, mais peut-être te berces tu d'illusions ? ce drapeau dont tu parles, tu sembles ne pas le connaitre, il est le drapeau de certains guyanais notamment du MDES (imposé par un parti et son syndicat à tous les guyanais) dont le président M.Pindard a dit lors d'une émission télévisée qu'il y avait "trop de blancs en Guyane", dont la radio lors des émeutes demandait de "foutre les blancs dehors avec les armes s'il le faut". Il n'a jamais été désavoué par son parti ni par son syndicat. Aussi, ne te fais pas d'illusions, regardes toi, tu ne seras jamais dans ce drapeau, sinon comme faire-valoir.
Oui, nous sommes tous ensembles sur la même terre, mais pas sous le même drapeau. Il nous reste à inventer et à vivre une identité commune, certainement pas en n'embauchant que de la main d’œuvre étrangère dans tous les secteurs à développer.
Nous allons bientôt ressembler au Qatar ou au Koweït " Vive le pétrole !", comme le souhaite le président de la chambre de commerce: une grande bourgeoisie guyanaise qui va se pavaner dans les salons, dont certains enfants aiment jouer les révolutionnaires (comme partout), et les autres. C'est déjà un peu ça...

Bonjour,
@Cush : vous avez parfaitement raison de dire que je me berce d'illusions..
.En effet, je suis un être humain, et ce sont les illusions qui ont fait progresser le genre humain ; d'aucuns se sont demandés ce qu'il y avait derrière ces montagnes ? tandis que d'autres ce demandaient qui pouvaient être ces peuples nouvellement découverts...chacun

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26/09/12
Koro  (Roura)

En réponse au message de Sienne11 du 22/09/12

Non, je ne crois que tout le monde l'histoire. Simplement, il y a une hiérarchie dans l'éclairage de tel ou tel fait différencié. Et pour revenir au sujet, Serge Karsfeld lui reconnaissait dans une préface d'un livre sur le sort d'une école type Issieu que les travaux avançaient pour la zone libre... l'histoire n'est jamais figée et aujourd'hui encore l'on ne sait pas tout loin sans vaut sur la période et pour revenir à mon angle des différents territoires de cette période... Il y a énormément de travaux de recherches en cours et gisements d'autant plus que les témoins ou leurs descendants ont quitté la France et souvent l'europe... L'histoire s'écrit tous les jours ce que l'on appelle d'ailleurs "l'historiagrphie" en mouvement perpétuel... Après celui qui prétend connaître l'histoire peut le faire... mais ça n'existera jamais... chacun en a des moruceaux je ne suis pas sûr que plus de 2 à 5 % des adultes en Guyane, peut-être pas 10 en métropole connissaient les rafles d'août 1942 en Zone alors qu'un sondage révélait je crois une notriété du Vel d(Hiv de mémoire des 2/3 a minima et ça montait avec l'âge... Je discutais avec une avocate de la zone libre de 1958 elle pensait honnêteté que les juifs portaient l'étoile jaune en zone libre puis sud... C'est une petite chose... Elle connaît l'histoire de Paris à son corps défendant mais ignore ce qui s'est passée sur son pas de porte pendant la guerre...
Le sort des juifs étrangers ou apatrides de la Zone libre reste encore un chantier si des personnes "autorisées" ou expertent peuvent le penser alors pourquoi je ne le signalerais pas alors?!

Vous n'allez tout de même pas nous refaire le coup de l'aéroport ? Tous les ans, on nous repasse la même chose, puis à pâques nous avons droit à Moïse et Ben Hur ! Ne pas oublier, certes, mais trop c'est trop ! Alors, surtout pas vous.

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25/09/12
Ricky  (Macouria)

En réponse au message de Patrice C du 24/09/12

Bonjour, je suis stupéfait de lire sur le cî-devant forum ces paroles étranges à propos d'une histoire que chacun se force d'écrire à l'aune de ses propres connaissances, quand ce n'est pas à la mesure de ses propres intérêts.
Force est de constater que l'histoire se ré-écrit tous les jours, et comme le disait Jean de la Fontaine dans sa fable "le loup et l'agneau", <<la raison du plus fort est souvent la meilleure>>.
Une guerre est une période d'hystérie, où chacun cherche seulement à survivre...les raisons qui poussent les uns sont celles qui rebutent les autres, mais chacun, pris individuellement, ne cherche qu'une chose, à savoir surmonter (vivant) ces périodes de grand trouble.
Que les uns aient fait des erreurs, certes cela est vrai. Que d'autres se soient trompés, cela est vrai également. Mais que les autres aient eu "raison" reste encore à démontrer...
Loin de moi l'idée de glorifier le Reich et ses Avatars. L'Allemagne dans ces heures sombres était en proie à la schizophrénie, et lorsque la France fût envahie, elle eût ses héros, mais aussi ses traîtres. Les uns comme les autres comme je le disait plus haut cherchaient seulement à survivre à cette période, avec le moins de dommages possibles, et, ma foi, avec leurs pauvres possibilités d'être humain.
Aujourd'hui nous avons à nous battre pour survivre dans une société avec les moyens qui nous sont donnés, et notre héritage est fait de toutes les actions et des tous les méfaits de nos ancêtres respectifs.
Nous ne sommes pas responsables du passé, nous ne sommes pas à la place de ceux qui avaient à choisir, en leur temps...
Quelqu'un sur ce forum a dit "l'histoire est méconnue" , d'autres ont parlé de rafles, certains ont parlé du peuple Juif, tout le monde a déploré ces années sombres.
J'aimerais apporter ma petite contribution à ce savoir universel...
Mon grand-père, allemand, était "quarteron" de Juif, selon la terminologie en vigueur dans le Reich des années 1930. Il a été incorporé dans les forces de la Wehrmacht, a été mobilisé sur le front Russe, et a participé à la bataille de Stalingrad.
Une petite vidéo (pour ceux qui comprennent l'anglais) est disponible ici : http://www.youtube.com/watch?v=fhVxevN3Wkc
Elle explique le cas de ces soldats qui avaient à se battre aux côtés de ceux qu'ils auraient, selon l'histoire connue, dû combattre : quand je vous disais qu'une période de guerre est une période de schizophrénie....
Ici une vidéo plus longue, en langue allemande, qui explique les motivations de ces soldats, et qui m'a permis de comprendre pourquoi mon grand-père me parlait souvent en Jiddish : http://www.youtube.com/watch?v=OWh5Xq_xYLw
Aujourd'hui, j'en viens à lire des lignes terribles sur ce forum, où chacun y va de son explication, quand ce n'est pas de sa raison.
Tous, nous avons souffert. Tous, nous souffrons encore...
Ma mère, allemande, a croisé l'année de ses 17 ans mon père, à savoir une bande de soldats français dans ce que l'on appelait l'Allemagne occupée....Je suis né de cette rencontre, je porte la nationalité française, et mon nom est celui d'un soldat Harki, gentil bonhomme qui a eu le courage de m'adopter.
Quelle folie ! Ce soldat Harki a reçu un nom bien français, car certainement son nom premier était-il trop difficile à prononcer...
Aujourd'hui je ne cherche qu'à vivre en paix, et me sens Guyanais du fond du coeur.
Je ne comprend pas ces batailles stériles, ces paroles improbables, cette dialectique pour défendre l'un ou l'autre. Nous sommes ensemble, et c'est ensemble que nous bâtissons notre histoire future.
Je suis fier de porter les couleurs de notre drapeau : le jaune est mon soleil, le vert cette forêt que j'aime tant et me fait respirer, et le rouge est la blessure profonde que j'essaye d'enfouir, mais cette petite étoile est une lumière dans la nuit, elle me guide, et mon espérance est grande d'arriver, un jour, au bout du chemin.

Merci de m'avoir lu.

Voilà, enfin quelqu'un qui sait parler de choses dures avec bon sens et calme, merci.

Répondre

25/09/12
Cush  (Cay)

En réponse au message de Patrice C du 24/09/12

Bonjour, je suis stupéfait de lire sur le cî-devant forum ces paroles étranges à propos d'une histoire que chacun se force d'écrire à l'aune de ses propres connaissances, quand ce n'est pas à la mesure de ses propres intérêts.
Force est de constater que l'histoire se ré-écrit tous les jours, et comme le disait Jean de la Fontaine dans sa fable "le loup et l'agneau", <<la raison du plus fort est souvent la meilleure>>.
Une guerre est une période d'hystérie, où chacun cherche seulement à survivre...les raisons qui poussent les uns sont celles qui rebutent les autres, mais chacun, pris individuellement, ne cherche qu'une chose, à savoir surmonter (vivant) ces périodes de grand trouble.
Que les uns aient fait des erreurs, certes cela est vrai. Que d'autres se soient trompés, cela est vrai également. Mais que les autres aient eu "raison" reste encore à démontrer...
Loin de moi l'idée de glorifier le Reich et ses Avatars. L'Allemagne dans ces heures sombres était en proie à la schizophrénie, et lorsque la France fût envahie, elle eût ses héros, mais aussi ses traîtres. Les uns comme les autres comme je le disait plus haut cherchaient seulement à survivre à cette période, avec le moins de dommages possibles, et, ma foi, avec leurs pauvres possibilités d'être humain.
Aujourd'hui nous avons à nous battre pour survivre dans une société avec les moyens qui nous sont donnés, et notre héritage est fait de toutes les actions et des tous les méfaits de nos ancêtres respectifs.
Nous ne sommes pas responsables du passé, nous ne sommes pas à la place de ceux qui avaient à choisir, en leur temps...
Quelqu'un sur ce forum a dit "l'histoire est méconnue" , d'autres ont parlé de rafles, certains ont parlé du peuple Juif, tout le monde a déploré ces années sombres.
J'aimerais apporter ma petite contribution à ce savoir universel...
Mon grand-père, allemand, était "quarteron" de Juif, selon la terminologie en vigueur dans le Reich des années 1930. Il a été incorporé dans les forces de la Wehrmacht, a été mobilisé sur le front Russe, et a participé à la bataille de Stalingrad.
Une petite vidéo (pour ceux qui comprennent l'anglais) est disponible ici : http://www.youtube.com/watch?v=fhVxevN3Wkc
Elle explique le cas de ces soldats qui avaient à se battre aux côtés de ceux qu'ils auraient, selon l'histoire connue, dû combattre : quand je vous disais qu'une période de guerre est une période de schizophrénie....
Ici une vidéo plus longue, en langue allemande, qui explique les motivations de ces soldats, et qui m'a permis de comprendre pourquoi mon grand-père me parlait souvent en Jiddish : http://www.youtube.com/watch?v=OWh5Xq_xYLw
Aujourd'hui, j'en viens à lire des lignes terribles sur ce forum, où chacun y va de son explication, quand ce n'est pas de sa raison.
Tous, nous avons souffert. Tous, nous souffrons encore...
Ma mère, allemande, a croisé l'année de ses 17 ans mon père, à savoir une bande de soldats français dans ce que l'on appelait l'Allemagne occupée....Je suis né de cette rencontre, je porte la nationalité française, et mon nom est celui d'un soldat Harki, gentil bonhomme qui a eu le courage de m'adopter.
Quelle folie ! Ce soldat Harki a reçu un nom bien français, car certainement son nom premier était-il trop difficile à prononcer...
Aujourd'hui je ne cherche qu'à vivre en paix, et me sens Guyanais du fond du coeur.
Je ne comprend pas ces batailles stériles, ces paroles improbables, cette dialectique pour défendre l'un ou l'autre. Nous sommes ensemble, et c'est ensemble que nous bâtissons notre histoire future.
Je suis fier de porter les couleurs de notre drapeau : le jaune est mon soleil, le vert cette forêt que j'aime tant et me fait respirer, et le rouge est la blessure profonde que j'essaye d'enfouir, mais cette petite étoile est une lumière dans la nuit, elle me guide, et mon espérance est grande d'arriver, un jour, au bout du chemin.

Merci de m'avoir lu.

Aujourd'hui je ne cherche qu'à vivre en paix, et me sens Guyanais du fond du cœur.--
Ton histoire est émouvante, j'en connais beaucoup, je ne te raconterai pas la mienne, mais peut-être te berces tu d'illusions ? ce drapeau dont tu parles, tu sembles ne pas le connaitre, il est le drapeau de certains guyanais notamment du MDES (imposé par un parti et son syndicat à tous les guyanais) dont le président M.Pindard a dit lors d'une

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24/09/12
Patrice C  (Cayenne)

Bonjour, je suis stupéfait de lire sur le cî-devant forum ces paroles étranges à propos d'une histoire que chacun se force d'écrire à l'aune de ses propres connaissances, quand ce n'est pas à la mesure de ses propres intérêts.
Force est de constater que l'histoire se ré-écrit tous les jours, et comme le disait Jean de la Fontaine dans sa fable "le loup et l'agneau", <<la raison du plus fort est souvent

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22/09/12
Sienne11  (Cayenne)

En réponse au message de Mo Pays du 22/09/12

L'histoire c'est ce que vous développez dans votre post, vous le faites très bien et c’est parfait, mais l'histoire c'est aussi Bousquet et Papon, des amis de 30 ans de François Mitterrand, amis coupables de l’assassinat de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants dont le seul crime est d’avoir été juifs. Je rappelle que ces deux assassins ont pu rester dans l’administration française grâce à leur amitié avec Mitterrand.

L’histoire c’est aussi la Fondation France Liberté (sic) de Danielle Mitterrand. Je suppose que madame feu Danielle Mitterrand allait recueillir auprès de son très bon copain Fidel Castro des conseils de liberté. Le flambeau est passé à madame Trierweller nommée ambassadrice de cette Fondation par la volonté de son concubin et je pense qu’elle ne manquera pas d’effectuer un pèlerinage à Cuba, haut lieu des libertés.

Bousquet était je crois chef de la police en 1942 et c'est lui qui a passé l'accord avec les allemands dont le sort des juifs étrangers et apatrides de la zone libre l'accord portait sur 10 000 rafles dites du 26 août 1942. Après sur les amitiés etc. si vous vous rentrez dans le franco-français que je sache Papon était Préfet de police de Paris lors de

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22/09/12
Sienne11  (Cayenne)

En réponse au message de Philippe2 du 22/09/12

"La question est pourquoi cette histoire de la zone libre n'est pas connue voire n'est pas portée?"
si vous découvrez aujourd'hui l'histoire de France, ne croyez pas que tous les autres l'ignorent!

Non, je ne crois que tout le monde l'histoire. Simplement, il y a une hiérarchie dans l'éclairage de tel ou tel fait différencié. Et pour revenir au sujet, Serge Karsfeld lui reconnaissait dans une préface d'un livre sur le sort d'une école type Issieu que les travaux avançaient pour la zone libre... l'histoire n'est jamais figée et aujourd'hui encore l'on ne

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22/09/12
Mo Pays  (Kourou)

En réponse au message de Sienne11 du 21/09/12

Assez singulier cela soit-il la rubrique histoire n'existe sur le site?   [Blada : ???!]
Je vais dire quelques mots ll est vrai sur une histoire lointaine 7000 kms et finalement peut-être pas si loin.
Aujourd'hui le Président vient d'inauguer un mémorial de la Shoah à Drancy 15 kms de Paris... 63 000 juifs déportész sur les 76000 sont partis de Drancy. Le départ des convois était à 9 H le matin, 3 jours, 2 nuits, ces trains n'étaient prioritaires pour arrivée à Auschwtiz... où l'on avait promis presque en réconfort ou récompense une douche... Quelques rares ont été ramasser pour le travail d'ailleurs dans des conditions qui souvent n'étaient qu'un différemment de l'issue...

Ce jour, renforçant le discours de la commération de Vel d'Hiv l'on fait encore un pas vers une vérité malheureusement dramatique.

Le sujet, et je le sais semble vu et revu et pourant les rafles dites du 26 août 1942 semblent totalement perdue de vue.... si jamais elles l'ont été...Je fais d'ailleurs une incise sans développer c'est curieux le hiatus au moins apparent de nos grofinneurs d'histoire sur la Guyane pendant la guerre... c'est fou les trous de mémoire! Sans doute étions nous tellement exemplaire que l'on n'a pas osé faire d'ombre à nos homologues métroplitains... L'on préfère deux, trois braves pour fait de résitance... certes mais la Guyane entre 1939 et 1945 a-t-elle existé... J'en doute!

Venons aux faits des rafles dites du 26 août 1942 en zone libre (sud)... Ca n'a pas l'ait d'intéresser grand monde... En gros, et selon des lectures sous réserve d'avoir mal lu, le Régime de Vichy a proposé aux allemands d'arrêter lui-même les juifs en zone occupée (nord) dont les rafles du Vel d'Hiv juillet 1942 et de fournir 10 000 juifs de la zone libre sud. Sans aucun allemand aux alentours, l'invasion de la zone libre ayant lieu le 11 novembre 1942 pour parer le débarquement des troupes anglo-américaines le 8 novembre en AFN...
L'idée, plus ou moins, avancée Vichy pour protéger les juifs "français" (ca serait long mais il y a eu des lois portant déchéance de la nationalité des récents arrivés en un mot l'on a créé des juifs "étrangers", déchéance de nationalité qui malheureusement est apparu dans le débat y-a pas si longtemps à ce jeu l'on peut aller loin.. d'ailleurs y-a tant de français par exemple pouvant assuré depuis 200 ans 100 % de leurs ascendants sur le territoire national dans les frontières de toutes les époques... les savoyards français depuis 1860 etc. Nous guyanais avions-nous la nationalité pleine et entière à vrai dire depuis si peu l'on ne voulait de nos soldats au départ lors de la première guerre mondiale c'est-à-dire avant hier, y -a fallu insister... depuis quand ne sommes-nous plus des indigènes ou autres statuts selon les temps... y-a peu )...

Je continue Vichy propose de faire le travail dans les deux zones sur l'autel de la protection (au moins version avancée des juifs français, même si l'on a vu que l'on pouvait déchoir de leur nationalité les plus récents..)... A partir d'août 1942 un vaste plan sur la zone libre a eu lieu pour fournir 10 000 juifs étrangers ou apatrides (de fait aujourd'hui en droit international le droit des apatrides est plus réglemneté... à l'époque le Reich avait déchu de toute nationalité les juiifs allemands ou autrichiens c'est qui n'a pas arranger leur sort car aucun Etat même en exil ne s'est préoccupé de leur sort... déjà que le "pas nous , pas nous" des responsables peut être facile imaginer si les personnes ne sont recunns par aucun Etat... Pas de responsable, pas de coupable, pas de trace sauf la mémoire des rescapés et des descendants...)

Bref, de Drancy tous nos juifs "étrangers ou apatrides" de la zone ou presque y ont transité....

La question est pourquoi cette histoire de la zone libre n'est pas connue voire n'est pas portée?... Comme toujours en France l'on confond l'histoire de Paris et celle de la France ( à cette éopque l'on est face à une multitude de France, la zone italienne (les alpes) par exemple jusqu'à fin 1943 n'a pas cherché les juifs, Musolini ne les cherchant pas)...
Sans doute parceque le coeur de la communauté juive est en Ile-de-France souhate mais aussi et sans doute s'agissant de juifs fuyant de Belgique, de Holande, du Reich etc. logiquement leurs descendants ont migré aux USA, au Canda en Australie ou Isarël etc. ou sont retournés dans leurs pays de provenance faisant par là disparaitre les créanciers des rafles de la zone libre de 1942, pas de témoin; pas de crime me direz-vous? Enfin presque les descendants sont là dans le monde, les vollages à mesure des avancées hisriographiques découvrent... après ils ne connaissent les rouages du champs politique d'un pays étranger... souvent viennent autant pour la mémoire de leurs morts que pour remericer les personnes les ayant aidées voire sauvées tant "la chasse" était ouverte... avec peu de chance sur l'issue... à Drancy c'était déjà trop tard...

Bref, vous pouvez tout savoir sur cette époque... Au moins vous savez que l'on a arrêté en zone libre en août/septembre 1942 a minima sans aucun soldat allemand à la porte... Qui saait à Vichy? Je ne sais pas... des témoins juifs de cette époque laissent à penser qu'eux mêmes ne savaient pas où partaient leur famille, le gendarme de base ou le policier pouvait-il concevoir ce qu'il faisait avec sa finalité sans doute que non en 1942.?.. Ce qui est sûr et avéré c'est le traitement... à Auschwitz... tous les convois sont numérotés en gros peu en sortait 20 à 50 sur 1000, gardés pour le travail, souvent mourant après du traitement subi... ils étaient moins considérés probablement que les prisonniers russes... c'est peu dire...

Le Vel d'Hiv oui incontestable mais le sujet n'est pas traité pour la France ou la période... la Zone dite libre a "ramassé" des juifs dans un accord avec l'Allemange seule ... pas de soldat allmeand

L'histoire c'est ce que vous développez dans votre post, vous le faites très bien et c’est parfait, mais l'histoire c'est aussi Bousquet et Papon, des amis de 30 ans de François Mitterrand, amis coupables de l’assassinat de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants dont le seul crime est d’avoir été juifs. Je rappelle que ces deux assassins ont pu

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22/09/12
Ricky  (Macouria)

En réponse au message de Sienne11 du 21/09/12

Assez singulier cela soit-il la rubrique histoire n'existe sur le site?   [Blada : ???!]
Je vais dire quelques mots ll est vrai sur une histoire lointaine 7000 kms et finalement peut-être pas si loin.
Aujourd'hui le Président vient d'inauguer un mémorial de la Shoah à Drancy 15 kms de Paris... 63 000 juifs déportész sur les 76000 sont partis de Drancy. Le départ des convois était à 9 H le matin, 3 jours, 2 nuits, ces trains n'étaient prioritaires pour arrivée à Auschwtiz... où l'on avait promis presque en réconfort ou récompense une douche... Quelques rares ont été ramasser pour le travail d'ailleurs dans des conditions qui souvent n'étaient qu'un différemment de l'issue...

Ce jour, renforçant le discours de la commération de Vel d'Hiv l'on fait encore un pas vers une vérité malheureusement dramatique.

Le sujet, et je le sais semble vu et revu et pourant les rafles dites du 26 août 1942 semblent totalement perdue de vue.... si jamais elles l'ont été...Je fais d'ailleurs une incise sans développer c'est curieux le hiatus au moins apparent de nos grofinneurs d'histoire sur la Guyane pendant la guerre... c'est fou les trous de mémoire! Sans doute étions nous tellement exemplaire que l'on n'a pas osé faire d'ombre à nos homologues métroplitains... L'on préfère deux, trois braves pour fait de résitance... certes mais la Guyane entre 1939 et 1945 a-t-elle existé... J'en doute!

Venons aux faits des rafles dites du 26 août 1942 en zone libre (sud)... Ca n'a pas l'ait d'intéresser grand monde... En gros, et selon des lectures sous réserve d'avoir mal lu, le Régime de Vichy a proposé aux allemands d'arrêter lui-même les juifs en zone occupée (nord) dont les rafles du Vel d'Hiv juillet 1942 et de fournir 10 000 juifs de la zone libre sud. Sans aucun allemand aux alentours, l'invasion de la zone libre ayant lieu le 11 novembre 1942 pour parer le débarquement des troupes anglo-américaines le 8 novembre en AFN...
L'idée, plus ou moins, avancée Vichy pour protéger les juifs "français" (ca serait long mais il y a eu des lois portant déchéance de la nationalité des récents arrivés en un mot l'on a créé des juifs "étrangers", déchéance de nationalité qui malheureusement est apparu dans le débat y-a pas si longtemps à ce jeu l'on peut aller loin.. d'ailleurs y-a tant de français par exemple pouvant assuré depuis 200 ans 100 % de leurs ascendants sur le territoire national dans les frontières de toutes les époques... les savoyards français depuis 1860 etc. Nous guyanais avions-nous la nationalité pleine et entière à vrai dire depuis si peu l'on ne voulait de nos soldats au départ lors de la première guerre mondiale c'est-à-dire avant hier, y -a fallu insister... depuis quand ne sommes-nous plus des indigènes ou autres statuts selon les temps... y-a peu )...

Je continue Vichy propose de faire le travail dans les deux zones sur l'autel de la protection (au moins version avancée des juifs français, même si l'on a vu que l'on pouvait déchoir de leur nationalité les plus récents..)... A partir d'août 1942 un vaste plan sur la zone libre a eu lieu pour fournir 10 000 juifs étrangers ou apatrides (de fait aujourd'hui en droit international le droit des apatrides est plus réglemneté... à l'époque le Reich avait déchu de toute nationalité les juiifs allemands ou autrichiens c'est qui n'a pas arranger leur sort car aucun Etat même en exil ne s'est préoccupé de leur sort... déjà que le "pas nous , pas nous" des responsables peut être facile imaginer si les personnes ne sont recunns par aucun Etat... Pas de responsable, pas de coupable, pas de trace sauf la mémoire des rescapés et des descendants...)

Bref, de Drancy tous nos juifs "étrangers ou apatrides" de la zone ou presque y ont transité....

La question est pourquoi cette histoire de la zone libre n'est pas connue voire n'est pas portée?... Comme toujours en France l'on confond l'histoire de Paris et celle de la France ( à cette éopque l'on est face à une multitude de France, la zone italienne (les alpes) par exemple jusqu'à fin 1943 n'a pas cherché les juifs, Musolini ne les cherchant pas)...
Sans doute parceque le coeur de la communauté juive est en Ile-de-France souhate mais aussi et sans doute s'agissant de juifs fuyant de Belgique, de Holande, du Reich etc. logiquement leurs descendants ont migré aux USA, au Canda en Australie ou Isarël etc. ou sont retournés dans leurs pays de provenance faisant par là disparaitre les créanciers des rafles de la zone libre de 1942, pas de témoin; pas de crime me direz-vous? Enfin presque les descendants sont là dans le monde, les vollages à mesure des avancées hisriographiques découvrent... après ils ne connaissent les rouages du champs politique d'un pays étranger... souvent viennent autant pour la mémoire de leurs morts que pour remericer les personnes les ayant aidées voire sauvées tant "la chasse" était ouverte... avec peu de chance sur l'issue... à Drancy c'était déjà trop tard...

Bref, vous pouvez tout savoir sur cette époque... Au moins vous savez que l'on a arrêté en zone libre en août/septembre 1942 a minima sans aucun soldat allemand à la porte... Qui saait à Vichy? Je ne sais pas... des témoins juifs de cette époque laissent à penser qu'eux mêmes ne savaient pas où partaient leur famille, le gendarme de base ou le policier pouvait-il concevoir ce qu'il faisait avec sa finalité sans doute que non en 1942.?.. Ce qui est sûr et avéré c'est le traitement... à Auschwitz... tous les convois sont numérotés en gros peu en sortait 20 à 50 sur 1000, gardés pour le travail, souvent mourant après du traitement subi... ils étaient moins considérés probablement que les prisonniers russes... c'est peu dire...

Le Vel d'Hiv oui incontestable mais le sujet n'est pas traité pour la France ou la période... la Zone dite libre a "ramassé" des juifs dans un accord avec l'Allemange seule ... pas de soldat allmeand

Et pour être clair et concis ?
Ton propos est plein de bonnes intentions mais d'un pénible à lire, par pitié relis-toi avant de poster des romans…

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22/09/12
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Sienne11 du 21/09/12

Assez singulier cela soit-il la rubrique histoire n'existe sur le site?   [Blada : ???!]
Je vais dire quelques mots ll est vrai sur une histoire lointaine 7000 kms et finalement peut-être pas si loin.
Aujourd'hui le Président vient d'inauguer un mémorial de la Shoah à Drancy 15 kms de Paris... 63 000 juifs déportész sur les 76000 sont partis de Drancy. Le départ des convois était à 9 H le matin, 3 jours, 2 nuits, ces trains n'étaient prioritaires pour arrivée à Auschwtiz... où l'on avait promis presque en réconfort ou récompense une douche... Quelques rares ont été ramasser pour le travail d'ailleurs dans des conditions qui souvent n'étaient qu'un différemment de l'issue...

Ce jour, renforçant le discours de la commération de Vel d'Hiv l'on fait encore un pas vers une vérité malheureusement dramatique.

Le sujet, et je le sais semble vu et revu et pourant les rafles dites du 26 août 1942 semblent totalement perdue de vue.... si jamais elles l'ont été...Je fais d'ailleurs une incise sans développer c'est curieux le hiatus au moins apparent de nos grofinneurs d'histoire sur la Guyane pendant la guerre... c'est fou les trous de mémoire! Sans doute étions nous tellement exemplaire que l'on n'a pas osé faire d'ombre à nos homologues métroplitains... L'on préfère deux, trois braves pour fait de résitance... certes mais la Guyane entre 1939 et 1945 a-t-elle existé... J'en doute!

Venons aux faits des rafles dites du 26 août 1942 en zone libre (sud)... Ca n'a pas l'ait d'intéresser grand monde... En gros, et selon des lectures sous réserve d'avoir mal lu, le Régime de Vichy a proposé aux allemands d'arrêter lui-même les juifs en zone occupée (nord) dont les rafles du Vel d'Hiv juillet 1942 et de fournir 10 000 juifs de la zone libre sud. Sans aucun allemand aux alentours, l'invasion de la zone libre ayant lieu le 11 novembre 1942 pour parer le débarquement des troupes anglo-américaines le 8 novembre en AFN...
L'idée, plus ou moins, avancée Vichy pour protéger les juifs "français" (ca serait long mais il y a eu des lois portant déchéance de la nationalité des récents arrivés en un mot l'on a créé des juifs "étrangers", déchéance de nationalité qui malheureusement est apparu dans le débat y-a pas si longtemps à ce jeu l'on peut aller loin.. d'ailleurs y-a tant de français par exemple pouvant assuré depuis 200 ans 100 % de leurs ascendants sur le territoire national dans les frontières de toutes les époques... les savoyards français depuis 1860 etc. Nous guyanais avions-nous la nationalité pleine et entière à vrai dire depuis si peu l'on ne voulait de nos soldats au départ lors de la première guerre mondiale c'est-à-dire avant hier, y -a fallu insister... depuis quand ne sommes-nous plus des indigènes ou autres statuts selon les temps... y-a peu )...

Je continue Vichy propose de faire le travail dans les deux zones sur l'autel de la protection (au moins version avancée des juifs français, même si l'on a vu que l'on pouvait déchoir de leur nationalité les plus récents..)... A partir d'août 1942 un vaste plan sur la zone libre a eu lieu pour fournir 10 000 juifs étrangers ou apatrides (de fait aujourd'hui en droit international le droit des apatrides est plus réglemneté... à l'époque le Reich avait déchu de toute nationalité les juiifs allemands ou autrichiens c'est qui n'a pas arranger leur sort car aucun Etat même en exil ne s'est préoccupé de leur sort... déjà que le "pas nous , pas nous" des responsables peut être facile imaginer si les personnes ne sont recunns par aucun Etat... Pas de responsable, pas de coupable, pas de trace sauf la mémoire des rescapés et des descendants...)

Bref, de Drancy tous nos juifs "étrangers ou apatrides" de la zone ou presque y ont transité....

La question est pourquoi cette histoire de la zone libre n'est pas connue voire n'est pas portée?... Comme toujours en France l'on confond l'histoire de Paris et celle de la France ( à cette éopque l'on est face à une multitude de France, la zone italienne (les alpes) par exemple jusqu'à fin 1943 n'a pas cherché les juifs, Musolini ne les cherchant pas)...
Sans doute parceque le coeur de la communauté juive est en Ile-de-France souhate mais aussi et sans doute s'agissant de juifs fuyant de Belgique, de Holande, du Reich etc. logiquement leurs descendants ont migré aux USA, au Canda en Australie ou Isarël etc. ou sont retournés dans leurs pays de provenance faisant par là disparaitre les créanciers des rafles de la zone libre de 1942, pas de témoin; pas de crime me direz-vous? Enfin presque les descendants sont là dans le monde, les vollages à mesure des avancées hisriographiques découvrent... après ils ne connaissent les rouages du champs politique d'un pays étranger... souvent viennent autant pour la mémoire de leurs morts que pour remericer les personnes les ayant aidées voire sauvées tant "la chasse" était ouverte... avec peu de chance sur l'issue... à Drancy c'était déjà trop tard...

Bref, vous pouvez tout savoir sur cette époque... Au moins vous savez que l'on a arrêté en zone libre en août/septembre 1942 a minima sans aucun soldat allemand à la porte... Qui saait à Vichy? Je ne sais pas... des témoins juifs de cette époque laissent à penser qu'eux mêmes ne savaient pas où partaient leur famille, le gendarme de base ou le policier pouvait-il concevoir ce qu'il faisait avec sa finalité sans doute que non en 1942.?.. Ce qui est sûr et avéré c'est le traitement... à Auschwitz... tous les convois sont numérotés en gros peu en sortait 20 à 50 sur 1000, gardés pour le travail, souvent mourant après du traitement subi... ils étaient moins considérés probablement que les prisonniers russes... c'est peu dire...

Le Vel d'Hiv oui incontestable mais le sujet n'est pas traité pour la France ou la période... la Zone dite libre a "ramassé" des juifs dans un accord avec l'Allemange seule ... pas de soldat allmeand

"La question est pourquoi cette histoire de la zone libre n'est pas connue voire n'est pas portée?"
si vous découvrez aujourd'hui l'histoire de France, ne croyez pas que tous les autres l'ignorent!

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21/09/12
Sienne11  (Cayenne)

Assez singulier cela soit-il la rubrique histoire n'existe sur le site?   [Blada : ???!]
Je vais dire quelques mots ll est vrai sur une histoire lointaine 7000 kms et finalement peut-être pas si loin. Aujourd'hui le Président vient d'inauguer un mémorial de la Shoah à Drancy 15 kms de Paris... 63 000 juifs déportész sur les 76000 sont partis de Drancy. Le départ des convois était à 9 H le matin, 3 jours, 2 nuits, ces trains n'étaient prioritaires pour

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10/09/12
Yvor De Walapulu  (Présipauté cacaoyère walapulu)

Bonjour,
les journées du patrimoine, c'est cette semaine
les 14, 15, 16 septembre
Mon programme et les autres manifestations
c'est ici http://www.precipautecacaoyeredewalapulu.com/?p=17
à samedi ou dimanche. adessias galinettes

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01/08/12
Jjb  (Rémire-montjoly)

En réponse au message de Courette du 01/08/12

"" Un ancien responsable des Archives départemantales aurait détourné de nombreux documents d'archives."" Quand je suis arrivée en Guyane on m'a dit que les escaliers des archives étaient pleins de cartons trempés par la pluie, abandonnés à tous les vents, alors ce brave cadre a peut être sauvé un certain nombres de papiers voués de toutes façons à la destruction par les termites cafards, pluies et autres calamités qui sévissent dans ce beau département .

sans compter des merveilles récupérées par un ami ingénieur des arts et métiers dans la benne de poubelles des archives départementales!! vers 1999 ..ou un peu plus tôt!

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01/08/12
Courette  (Remire)

"" Un ancien responsable des Archives départemantales aurait détourné de nombreux documents d'archives."" Quand je suis arrivée en Guyane on m'a dit que les escaliers des archives étaient pleins de cartons trempés par la pluie, abandonnés à tous les vents, alors ce brave cadre a peut être sauvé un certain nombres de papiers voués de toutes façons à la destruction par les termites cafards, pluies et autres calamités qui sévissent dans ce beau département .

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07/02/12
Liberté-histoire973  (Cayenne)

En réponse au message de Blada du 27/01/12

Pour la continuité du thème de courrier, nous signalons qu'une réponse de Lawoety-Pierre Ajavon a été apportée à votre message. Elle est publiée en jodla du 27 janvier.

Intervention de Lawoety-Pierre Ajavon, 27 janvier 2012 :
Réponse à monsieur Liberté-histoire973

Tout d’abord, monsieur, je tiens à vous remercier pour votre texte, assez court, mais fort enrichissant qui permet de nourrir le débat autour de la problématique qui avait semblé opposer en leur temps DAMAS et EBOUE. Je dis bien semblé, car tout est question d’interprétation, en l’absence de preuves ou de documents probants ou explicites sur ladite opposition. Je salue d’autant plus votre sortie que peu de bladanautes - heureusement pas tous - m’ont rarement habitué à débattre sur le fond de mes articles . Votre contribution a donc le mérite de se situer aux antipodes de certaines personnes dont les attaques personnelles ont toujours tenu lieu d’argumentaire sur ce site.

Je vais, comme vous, tenter d’être assez succint. A charge pour les lecteurs de compléter leurs informations au moyen de l’abondante historiographie à disposition.

Cela ne vous a pas échappé que le parallèle que j’établissais dans mon article entre les deux figures emblématiques guyanaises, DAMAS et EBOUE, n’avait pour seul et unique but que de retracer leurs différents parcours à la même période historique, laissant aux lecteurs le soin de forger leur propre opinion sur la question. Même si naturellement, je me sens idéologiquement plus proche de DAMAS. Le chapeau introductif du JODLA du 22 janvier est à cet égard assez éclairant dès lors qu’il met l’accent sur le rayonnement de la Guyane au travers de ses deux célébrités, au-delà de leurs antagonismes.

Vous posez qu’il y aurait eu une certaine proximité, du moins idéologique, entre  DAMAS et l’occupant Nazi pendant la Deuxième Guerre mondiale, alléguant du fait qu’il fut animateur d’émissions sur Radio Vichy. Monsieur, je vous informe que la radio à laquelle vous faites allusion fut au tout début, l’une des premières radios rebelles (une radio libre avant l’heure ?), qui sera par la suite infiltrée puis phagocytée par le régime de Vichy. Ne disposant plus de sa liberté d’expression, DAMAS  dû  démissionner. Quant à la soi-disant affectation de DAMAS au service de la censure de la presse écrite à Toulouse, je ne vous apprendrai pas que ce fut dans le cadre du Service du Travail Obligatoire (STO) qui contraignit bon nombre de Français, ouvriers comme cadres à travailler bénévolement,  soit en Allemagne, soit en France même, pour l’occupant Allemand. Si je suis bien votre raisonnement, plus de quarante pour cent des Français qui furent réquisitionnés à cette époque, comme DAMAS, par les Allemands seraient tous des collabos. C’est vrai que dans la foule enthousiaste qui s’est retrouvée à la Libération sur les Champs-Elysées pour célébrer la défaite de l’ennemi, il y avait beaucoup d’anciens collabos qui ont vite tourné casaque. Qui disait l’autre, les vrais résistants sont au cimetière. Soyons sérieux . Mais le jour où les archives personnelles de DAMAS vont parler, plusieurs personnes devront opérer des révisions déchirantes,  sinon, revoir leurs récriminations contre le poète de la Négritude.
Par ailleurs, vous soutenez que l’ouvrage de DAMAS, « Veillées noires » était un plagiat de Georges Haurigot. En avez-vous des preuves ? Y avait-il eu à l’époque dépôt de plainte de l’auteur pour plagiat ?

Monsieur, sachez que je n’ai rien contre Félix EBOUE à qui je reconnais le mérite de l’honneur que vous lui décernez. Cet honneur qui l’amena à refuser la défaite au moment où bon nombre de Français par opportunisme, intérêt ou idéologie, souhaitaient ouvertement ou secrètement la victoire de l’Allemagne nazie. Comment ne pas saluer ce fils de la Guyane qui sut mobiliser, lorsqu’il le fallait, des centaines de milliers de « tirailleurs » afin de libérer la France. Mon propre grand-père maternel ,  caporal au 6ème Régiment d’Infanterie Coloniale, l’ a payé de sa vie sur le front à Fréjus, dans le sud de la France en 1943. Seulement, Thiaroye où les ex-tirailleurs qui rallièrent F. EBOUE à Fort-Lamy (Tchad) se firent massacrer en 1944 par leurs propres frères d’armes au cours des revendications salariales, restera toujours la pomme de discorde entre la France et ses anciens libérateurs.

Voyez-vous encore monsieur, là où certains saluaient en Félix EBOUE un Grand Compagnon de la France Libre aux côtés du général de Gaulle, d’autres n’y voyaient qu’un serviteur zélé de l’Empire colonial. En effet, c’est sous sa férule de ce Gouverneur de la Coloniale que le fameux « code de l’indigénat », qui n’avait rien à envier aux lois discriminatoires de Nuremberg contre les Juifs, étendit sa chape de plomb sur la vie quotidienne des Arabes en Algérie, et des Nègres en Afrique noire. Que dire de la construction du chemin de fer Congo-Océan qui devait relier Pointe-Noire à Brazzaville, « effroyable consommateur de vie humaine » pour reprendre les propos d’André GIDE, et qui vit périr 17 000 Africains soumis aux travaux forcés ? Même si, par la suite, avec l’évolution des institutions de la République ainsi que des mentalités, ce code fut aboli paradoxalement, grâce à  l’action du même F. EBOUE . Il y a une dizaine d’années, fut organisé à l’université Marien Ngouabi à Brazzaville (Congo), un colloque assez controversé sur l’action de F.EBOUE en Afrique  centrale pendant la période coloniale. Inutile de vous dire que les positions étaient alors très tranchées en fonction de l’orientation politique des uns et des autres : qui fallait-il célébrer ?  le compagnon de la Libération ou l’allié inconditionnel de la colonisation en Afrique ?  S’il a œuvré pour le bien la France, avaient reconnu la plupart des participants, les Africains eux, n’ont pas oublié qu’il contribua à pérenniser l’ordre colonial, en niant les droits légitimes de ses propres « frères » sur le continent. Comme quoi, cher monsieur, peut sommeiller dans chaque être humain, à la fois  l’ange et le démon.

Il appartiendra en dernier ressort à la postérité, notamment à l’Histoire, de se prononcer le moment venu, sur l’action de ces deux illustres et incontournables personnages que furent F. EBOUE et L-G DAMAS. Car si l’un et l’autre ont bien emprunté des chemins différents, mais pas forcément opposés, il n’en demeure pas moins que chacun a joué sa propre partition pour la prise de conscience et la dignité des hommes de leur époque. L’engagement, il est vrai parfois excessif, le talent et la force de conviction de DAMAS ne sauraient être incompatibles avec le sens de l’honneur, de la dignité et le courage tels qu’exprimés par le Gouverneur EBOUE au cours d’une des périodes les plus désastreuses de l’histoire de la France.

Pour terminer, cher monsieur, lorsque vous parlez dans votre texte de « farce mémorielle et falsificatrice », inutile de vous dire dans quel camp se sont toujours retrouvés les falsificateurs. Maintes fois réécrite, révisée, tronquée et enfin falsifiée par les vainqueurs, les ex-vaincus revendiquent aujourd’hui la vérité historique.  Non pas l’histoire écrite à Paris, Bruxelles, Londres, Amsterdam etc, pour parodier le regretté grand panafricaniste Patrice LUMUMBA, mais, la vraie, celle écrite par nous-mêmes. Pour ma part, il y a belle lurette que je m’évertue, contre vents et marées, à dénoncer à travers mes écrits les faussaires de notre histoire.

Monsieur, je vous salue. 


LP AJAVON.
 

Débat Léon Gontran DAMAS : 1943, DAMAS publie ses « Veillées noires » chez un éditeur vichyste et pro-hitlérien. Après avoir lu et présenté des contes guyanais sur les ondes de Radio Vichy, dans le cadre d’émissions ensuite reprises sur Radio Paris, Léon Gontran DAMAS a rassemblé ces textes dans un volume, « Veillées noires », qu’il fait éditer à Paris en 1943. C’est d’ailleurs un ouvrage très intéressant, et nous reviendrons dessus dans une

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07/02/12
Liberté-histoire973  (Cayenne)

En réponse au message de Zic du 06/02/12

Affligeante attaque d'un autre âge contre Damas, relayée avec un beaucoup de complaisance par Blada.

DEBAT Léon Gontran DAMAS : attaque et complaisance.
Le débat qui a lieu autour de la vie de Damas entre 1940 et 1945 n'est en aucun cas une attaque contre L.G. Damas. Il y a, pour cette période, une sorte de "vide biographique" entretenu depuis de nombreuses années. En cette année de commémoration "nationale" du centenaire de Damas, qui pourrait comprendre que nous soyons uniquement dans une démarche mémorielle

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06/02/12
Blada  (Kourou)

En réponse au message de Zic du 06/02/12

Affligeante attaque d'un autre âge contre Damas, relayée avec un beaucoup de complaisance par Blada.

Politiquement incorrect, certainement ! mais complaisant, non !

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06/02/12
Zic  (Kourou)

Affligeante attaque d'un autre âge contre Damas, relayée avec un beaucoup de complaisance par Blada.

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06/02/12
Liberté-histoire973  (Cayenne)

En réponse au message de Blada du 05/02/12

Pour la continuité du thème de courrier, signalons la réponse de Lawoety-Pierre Ajavon apportée à votre message. Elle est publiée en jodla du 5 février.
Nous la reproduisons aussi ici.

Monsieur Liberté-histoire 973

Je vais essayer de répondre par ordre chronologique à vos différents post.
Dans celui du 27/01/2012, vous affirmiez que Damas faisant partie de la  classe 32 «   n’a pu être contraint à travailler pour les Allemands dans le cadre du STO ».Sous-entendu, il avait de ce fait travaillé volontairement  pour le régime de Vichy. Pour appuyer vos assertions vous  alléguez que le STO ne concernait à cette époque que « les classes de 40, 41 42, et seulement ces classes ».Vous allez même jusqu’à appeler à la rescousse ceux que vous qualifiez  « d’historiens de bonne foi. » Mais de grâce,  pas de rétention d’informations. Pourquoi ne  portez-vous pas à la connaissance des bladanautes que, si effectivement la loi  du 16 février  1943 imposait le STO à tous les jeunes de 20 à 22 ans (Damas n’est pas ici concerné), en revanche, le décret de Laval du 1 er  février 1943, lui, exigeait la réquisition de tous les hommes de 16 à 60 ans. Donc Damas qui n’avait que 31 ans à l’époque était mobilisable  et aurait bien   pu être concerné : (Voir le lien suivant : http://hsgm.free.fr/sto.htm
«  Cette décision a été prise le 1er février 1943 et concerne toutes les femmes sans
enfants de 18 à 45 ans et tous les hommes de 16 à 60 ans. Le 16 février une loi 
impose le Service du Travail Obligatoire(STO). )».

Je dis bien aurait pu, avec toutes les précautions d’usage, sous réserve d’approfondir les recherches au moyen des archives personnelles de Damas où, dans une de ses correspondances  privées,  il exprimait sa sympathie pour une certaine madame Guerrier (vrai nom ou nom de code ?) à l’occasion du décès de l’époux de cette dernière. Damas ajoutait que ledit monsieur Guerrier avait par ses actions héroïques averti certaines personnes dont les courriers étaient  surveillés par la  Gestapo.
Travaillait-il lui-même au service de la censure, ou avait-il eu les informations par ses réseaux ? Je n’ai pas d’éléments crédibles là-dessus et compte sur vous pour m’en fournir.
Par ailleurs, vous nous présentez un long développement sur l’histoire de la radio sous Vichy. Mais votre historique est loin d’éclairer la lanterne des lecteurs quant à la problématique qui   nous intéresse réellement ici. Bien que tout cela soit assez instructif pour ceux qui ne connaissent pas le rôle des médias sous l’occupation, vous ne nous dites toujours pas quand et comment  DAMAS était entré à la radio,  et sous quel statut (volontaire ou réquisitionné au titre du STO ?)

Pourriez-vous nous éclairer sur tous ces sujets ?
Par contre, une chose est sûre et certaine : Damas avait été mobilisé en 1939 et intégra les services de l’administration de la Presse à Toulouse, et plus tard à Lyon. Il fut arrêté par la Gestapo le 4 juillet 1943 parce qu’il était soupçonné d’organiser la résistance. Le site de l’assemblée Nationale nous apprend que lorsque « Damas fut relâché il reprit ses activités antiallemandes, notamment au sein  des services de la Radiodiffusion nationale ».   http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/IVRepublique/damas-leon-28031912.asp

Monsieur, visiblement, nous n’avons pas la même interprétation du mot collabo. Après tous ces éléments que je viens de vous exposer, il faut être d’une mauvaise foi caractérisée pour continuer à soutenir que Damas avait travaillé volontairement pour l’occupant nazi. Surtout, venant de quelqu’un comme vous qui ne cesse de clamer que son seul souci est de faire éclater la vérité historique.Honnêtement, j’estime qu’il est temps de mettre fin à ce débat à deux et de soumettre la réflexion à la sagacité des bladanautes, capables par eux-mêmes de forger leur propre opinion sur la question.

Je terminerai par votre post du 30/1/2012 qui tend à déceler dans mon intervention une quelconque irritation. Sans doute monsieur, ai-je été irrité par ce que j’ai perçu comme une sorte de procès d’intention lorsque vous parliez de « farce mémorielle falsificatrice ». En réalité mon propos ne vous visait pas, et comme je l’ai toujours soutenu sur ce site, il n’y a que par les idées qu’on combat les idées, et non par des invectives. En cela, même si nous divergeons  sur le fond, la seule chose que nous ayons encore en partage, c’est l’amour pour la production littéraire et le talent de Damas.

Bonne journée monsieur

LP. AJAVON

DAMAS et le STO
M. Ajavon continue à nous parler du Service du Travail Obligatoire (STO) qui est une mesure très spécifique, qui n'a concerné que les jeunes nés en 1920, 1921 et 1922.
Peut-êtr Léon Gontran DAMAS a-t-il été "réquisitionné" à un autre titre? lequel? Mais, nous le maintenons, L.G. Damas n'a pas pu être victime du STO: impossible!

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06/02/12
Fabien  (Cayenne)

En réponse au message de Patrick Margot du 05/02/12

MATCH RETOUR: Vous avez aimé EBOUE contre ROCHAMBEAU,vous adorerez LEON -GONTRAN contre DAMAS !!!!!!!*****!!!!! Là,je préfère me retirer.Je sais pas pour les autres,mais j'ai l'impression d'assister au combat d'HERCULE et SPARTACUS dans un remake du "CHOK DES TITANS"....Ils en viennent presque à s'insulter . Zut Zut Zut,c'est trop violent. Excusez,Je dégage avant la baston.

Il est toujours temps de rebaptiser l’aéroport en Damas...De plus les peintures ne sont pas encore sèches ! J'aurais presque préféré tiens...Un peu de poésie ne ferait pas de mal et ont voit déjà du "Eboué" à tous les coins de rues.

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05/02/12
Patrick Margot  (Remire-montjoly)

En réponse au message de Blada du 05/02/12

Pour la continuité du thème de courrier, signalons la réponse de Lawoety-Pierre Ajavon apportée à votre message. Elle est publiée en jodla du 5 février.
Nous la reproduisons aussi ici.

Monsieur Liberté-histoire 973

Je vais essayer de répondre par ordre chronologique à vos différents post.
Dans celui du 27/01/2012, vous affirmiez que Damas faisant partie de la  classe 32 «   n’a pu être contraint à travailler pour les Allemands dans le cadre du STO ».Sous-entendu, il avait de ce fait travaillé volontairement  pour le régime de Vichy. Pour appuyer vos assertions vous  alléguez que le STO ne concernait à cette époque que « les classes de 40, 41 42, et seulement ces classes ».Vous allez même jusqu’à appeler à la rescousse ceux que vous qualifiez  « d’historiens de bonne foi. » Mais de grâce,  pas de rétention d’informations. Pourquoi ne  portez-vous pas à la connaissance des bladanautes que, si effectivement la loi  du 16 février  1943 imposait le STO à tous les jeunes de 20 à 22 ans (Damas n’est pas ici concerné), en revanche, le décret de Laval du 1 er  février 1943, lui, exigeait la réquisition de tous les hommes de 16 à 60 ans. Donc Damas qui n’avait que 31 ans à l’époque était mobilisable  et aurait bien   pu être concerné : (Voir le lien suivant : http://hsgm.free.fr/sto.htm
«  Cette décision a été prise le 1er février 1943 et concerne toutes les femmes sans
enfants de 18 à 45 ans et tous les hommes de 16 à 60 ans. Le 16 février une loi 
impose le Service du Travail Obligatoire(STO). )».

Je dis bien aurait pu, avec toutes les précautions d’usage, sous réserve d’approfondir les recherches au moyen des archives personnelles de Damas où, dans une de ses correspondances  privées,  il exprimait sa sympathie pour une certaine madame Guerrier (vrai nom ou nom de code ?) à l’occasion du décès de l’époux de cette dernière. Damas ajoutait que ledit monsieur Guerrier avait par ses actions héroïques averti certaines personnes dont les courriers étaient  surveillés par la  Gestapo.
Travaillait-il lui-même au service de la censure, ou avait-il eu les informations par ses réseaux ? Je n’ai pas d’éléments crédibles là-dessus et compte sur vous pour m’en fournir.
Par ailleurs, vous nous présentez un long développement sur l’histoire de la radio sous Vichy. Mais votre historique est loin d’éclairer la lanterne des lecteurs quant à la problématique qui   nous intéresse réellement ici. Bien que tout cela soit assez instructif pour ceux qui ne connaissent pas le rôle des médias sous l’occupation, vous ne nous dites toujours pas quand et comment  DAMAS était entré à la radio,  et sous quel statut (volontaire ou réquisitionné au titre du STO ?)

Pourriez-vous nous éclairer sur tous ces sujets ?
Par contre, une chose est sûre et certaine : Damas avait été mobilisé en 1939 et intégra les services de l’administration de la Presse à Toulouse, et plus tard à Lyon. Il fut arrêté par la Gestapo le 4 juillet 1943 parce qu’il était soupçonné d’organiser la résistance. Le site de l’assemblée Nationale nous apprend que lorsque « Damas fut relâché il reprit ses activités antiallemandes, notamment au sein  des services de la Radiodiffusion nationale ».   http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/IVRepublique/damas-leon-28031912.asp

Monsieur, visiblement, nous n’avons pas la même interprétation du mot collabo. Après tous ces éléments que je viens de vous exposer, il faut être d’une mauvaise foi caractérisée pour continuer à soutenir que Damas avait travaillé volontairement pour l’occupant nazi. Surtout, venant de quelqu’un comme vous qui ne cesse de clamer que son seul souci est de faire éclater la vérité historique.Honnêtement, j’estime qu’il est temps de mettre fin à ce débat à deux et de soumettre la réflexion à la sagacité des bladanautes, capables par eux-mêmes de forger leur propre opinion sur la question.

Je terminerai par votre post du 30/1/2012 qui tend à déceler dans mon intervention une quelconque irritation. Sans doute monsieur, ai-je été irrité par ce que j’ai perçu comme une sorte de procès d’intention lorsque vous parliez de « farce mémorielle falsificatrice ». En réalité mon propos ne vous visait pas, et comme je l’ai toujours soutenu sur ce site, il n’y a que par les idées qu’on combat les idées, et non par des invectives. En cela, même si nous divergeons  sur le fond, la seule chose que nous ayons encore en partage, c’est l’amour pour la production littéraire et le talent de Damas.

Bonne journée monsieur

LP. AJAVON

MATCH RETOUR: Vous avez aimé EBOUE contre ROCHAMBEAU,vous adorerez LEON -GONTRAN contre DAMAS !!!!!!!*****!!!!! Là,je préfère me retirer.Je sais pas pour les autres,mais j'ai l'impression d'assister au combat d'HERCULE et SPARTACUS dans un remake du "CHOK DES TITANS"....Ils en viennent presque à s'insulter . Zut Zut Zut,c'est trop violent. Excusez,Je dégage avant la baston.

Répondre

05/02/12
Cush  (Cay)

En réponse au message de Blada du 05/02/12

Pour la continuité du thème de courrier, signalons la réponse de Lawoety-Pierre Ajavon apportée à votre message. Elle est publiée en jodla du 5 février.
Nous la reproduisons aussi ici.

Monsieur Liberté-histoire 973

Je vais essayer de répondre par ordre chronologique à vos différents post.
Dans celui du 27/01/2012, vous affirmiez que Damas faisant partie de la  classe 32 «   n’a pu être contraint à travailler pour les Allemands dans le cadre du STO ».Sous-entendu, il avait de ce fait travaillé volontairement  pour le régime de Vichy. Pour appuyer vos assertions vous  alléguez que le STO ne concernait à cette époque que « les classes de 40, 41 42, et seulement ces classes ».Vous allez même jusqu’à appeler à la rescousse ceux que vous qualifiez  « d’historiens de bonne foi. » Mais de grâce,  pas de rétention d’informations. Pourquoi ne  portez-vous pas à la connaissance des bladanautes que, si effectivement la loi  du 16 février  1943 imposait le STO à tous les jeunes de 20 à 22 ans (Damas n’est pas ici concerné), en revanche, le décret de Laval du 1 er  février 1943, lui, exigeait la réquisition de tous les hommes de 16 à 60 ans. Donc Damas qui n’avait que 31 ans à l’époque était mobilisable  et aurait bien   pu être concerné : (Voir le lien suivant : http://hsgm.free.fr/sto.htm
«  Cette décision a été prise le 1er février 1943 et concerne toutes les femmes sans
enfants de 18 à 45 ans et tous les hommes de 16 à 60 ans. Le 16 février une loi 
impose le Service du Travail Obligatoire(STO). )».

Je dis bien aurait pu, avec toutes les précautions d’usage, sous réserve d’approfondir les recherches au moyen des archives personnelles de Damas où, dans une de ses correspondances  privées,  il exprimait sa sympathie pour une certaine madame Guerrier (vrai nom ou nom de code ?) à l’occasion du décès de l’époux de cette dernière. Damas ajoutait que ledit monsieur Guerrier avait par ses actions héroïques averti certaines personnes dont les courriers étaient  surveillés par la  Gestapo.
Travaillait-il lui-même au service de la censure, ou avait-il eu les informations par ses réseaux ? Je n’ai pas d’éléments crédibles là-dessus et compte sur vous pour m’en fournir.
Par ailleurs, vous nous présentez un long développement sur l’histoire de la radio sous Vichy. Mais votre historique est loin d’éclairer la lanterne des lecteurs quant à la problématique qui   nous intéresse réellement ici. Bien que tout cela soit assez instructif pour ceux qui ne connaissent pas le rôle des médias sous l’occupation, vous ne nous dites toujours pas quand et comment  DAMAS était entré à la radio,  et sous quel statut (volontaire ou réquisitionné au titre du STO ?)

Pourriez-vous nous éclairer sur tous ces sujets ?
Par contre, une chose est sûre et certaine : Damas avait été mobilisé en 1939 et intégra les services de l’administration de la Presse à Toulouse, et plus tard à Lyon. Il fut arrêté par la Gestapo le 4 juillet 1943 parce qu’il était soupçonné d’organiser la résistance. Le site de l’assemblée Nationale nous apprend que lorsque « Damas fut relâché il reprit ses activités antiallemandes, notamment au sein  des services de la Radiodiffusion nationale ».   http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/IVRepublique/damas-leon-28031912.asp

Monsieur, visiblement, nous n’avons pas la même interprétation du mot collabo. Après tous ces éléments que je viens de vous exposer, il faut être d’une mauvaise foi caractérisée pour continuer à soutenir que Damas avait travaillé volontairement pour l’occupant nazi. Surtout, venant de quelqu’un comme vous qui ne cesse de clamer que son seul souci est de faire éclater la vérité historique.Honnêtement, j’estime qu’il est temps de mettre fin à ce débat à deux et de soumettre la réflexion à la sagacité des bladanautes, capables par eux-mêmes de forger leur propre opinion sur la question.

Je terminerai par votre post du 30/1/2012 qui tend à déceler dans mon intervention une quelconque irritation. Sans doute monsieur, ai-je été irrité par ce que j’ai perçu comme une sorte de procès d’intention lorsque vous parliez de « farce mémorielle falsificatrice ». En réalité mon propos ne vous visait pas, et comme je l’ai toujours soutenu sur ce site, il n’y a que par les idées qu’on combat les idées, et non par des invectives. En cela, même si nous divergeons  sur le fond, la seule chose que nous ayons encore en partage, c’est l’amour pour la production littéraire et le talent de Damas.

Bonne journée monsieur

LP. AJAVON

Dans le jodla: Et puisque ce débat a commencé avec une comparaison faite entre Damas et Eboué, signalons une émission passionnante à réécouter sur RFI, avec Elikia M'Bokolo, autorité reconnue dans l'histoire de l'Afrique, qui livre son point de vue sur Le rôle des Antillais et Guyanais dans la colonisation française.
Complément perso: Puisque nous sommes dans la signalétique d'émissions

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05/02/12
Blada  (Kourou)

En réponse au message de Liberté-histoire973 du 30/01/12

Débat : DAMAS animateur à Radio-Vichy, « une des premières radios rebelles », « une radio libre avant l’heure ? ».
En réponse à une partie de mon post relatif à la commémoration du centenaire de Damas en 2012, L. P. Ajavon écrit : « Vous posez qu’il y aurait eu une certaine proximité, du moins idéologique, entre DAMAS et l’occupant Nazi pendant la Deuxième Guerre mondiale, alléguant du fait qu’il fut animateur d’émissions sur Radio Vichy. Monsieur, je vous informe que la radio à laquelle vous faites allusion fut au tout début, l’une des premières radios rebelles (une radio libre avant l’heure ?), qui sera par la suite infiltrée puis phagocytée par le régime de Vichy. Ne disposant plus de sa liberté d’expression, DAMAS dut démissionner. »

Les anciens résistants, les témoins de l’époque, les anciens des émissions gaullistes de la BBC doivent croire à une plaisanterie s’ils lisent le message de L. P. Ajavon.

Dès le 29 juillet 1939, juste avant la guerre, le gouvernement français met sous son autorité l’ensemble des radios, publiques et privées, en créant la « Radiodiffusion française nationale », avec une censure radiophonique dès le 25 août 1939.

Après l’armistice, les services s’installent à Vichy, et la RFN est directement mise sous l’autorité de Pierre Laval, bien connu sans doute pour son esprit « rebelle »… Dans le domaine culturel, Radio-Vichy a continué à produire et diffuser quelques émissions de valeur, musique, variété, causeries, divertissements. On y trouvait même des œuvres novatrices, mais relevant malgré tout du « politiquement correct » comme l’on dirait aujourd’hui.

Radio Vichy est bien sûr consacrée à la propagande du pouvoir, à l’œuvre de la Révolution nationale, et du « glorieux » Maréchal Pétain, chef de l’Etat. Les ministères obtiennent du temps de parole, les discours de Pétain ou de Laval y sont diffusés, et même la « Légion française des combattants » a droit à ses émissions.

Les services de la Radio de Vichy fusionnent en 1943 avec ceux de Radio-Paris, et se regroupent dans la capitale. Radio-Paris qui continue d’ailleurs à diffuser les enregistrements des émissions de Damas. Cette Radio, sous contrôle allemand et français, diffuse jusqu’au 19 août 1944.

Radio-Vichy ne fut ni une « radio rebelle », ni une « une radio libre avant l’heure » : elle travaillait pour le gouvernement de Vichy, était sous son autorité. Ce qui, pour la vérité historique, n’empêche pas une certaine ambivalence, et tous ceux qui travaillaient à Radio-Vichy n’étaient pas des « collabos » ou « vichystes » convaincus : certains, animateurs, journalistes, artistes, avaient simplement besoin d’assurer le quotidien, ce qui, d’autant plus en temps de guerre, n’est pas rien.

On notera toutefois à Radio-Vichy la figure singulière de Pierre Schaeffer, jeune producteur de radio, qui organisa un réseau de résistance, et fonda le mouvement culturel « Jeune France ». Mais, les quelques attitudes résistantes individuelles à Radio-Vichy ne donnaient pas le ton général à cet organe de propagande, loin s’en faut !

Pour la continuité du thème de courrier, signalons la réponse de Lawoety-Pierre Ajavon apportée à votre message. Elle est publiée en jodla du 5 février.
Nous la reproduisons aussi dans la suite de ce message.

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30/01/12
Liberté-histoire973  (Cayenne)

En réponse au message de Blada du 27/01/12

Pour la continuité du thème de courrier, nous signalons qu'une réponse de Lawoety-Pierre Ajavon a été apportée à votre message. Elle est publiée en jodla du 27 janvier.

Intervention de Lawoety-Pierre Ajavon, 27 janvier 2012 :
Réponse à monsieur Liberté-histoire973

Tout d’abord, monsieur, je tiens à vous remercier pour votre texte, assez court, mais fort enrichissant qui permet de nourrir le débat autour de la problématique qui avait semblé opposer en leur temps DAMAS et EBOUE. Je dis bien semblé, car tout est question d’interprétation, en l’absence de preuves ou de documents probants ou explicites sur ladite opposition. Je salue d’autant plus votre sortie que peu de bladanautes - heureusement pas tous - m’ont rarement habitué à débattre sur le fond de mes articles . Votre contribution a donc le mérite de se situer aux antipodes de certaines personnes dont les attaques personnelles ont toujours tenu lieu d’argumentaire sur ce site.

Je vais, comme vous, tenter d’être assez succint. A charge pour les lecteurs de compléter leurs informations au moyen de l’abondante historiographie à disposition.

Cela ne vous a pas échappé que le parallèle que j’établissais dans mon article entre les deux figures emblématiques guyanaises, DAMAS et EBOUE, n’avait pour seul et unique but que de retracer leurs différents parcours à la même période historique, laissant aux lecteurs le soin de forger leur propre opinion sur la question. Même si naturellement, je me sens idéologiquement plus proche de DAMAS. Le chapeau introductif du JODLA du 22 janvier est à cet égard assez éclairant dès lors qu’il met l’accent sur le rayonnement de la Guyane au travers de ses deux célébrités, au-delà de leurs antagonismes.

Vous posez qu’il y aurait eu une certaine proximité, du moins idéologique, entre  DAMAS et l’occupant Nazi pendant la Deuxième Guerre mondiale, alléguant du fait qu’il fut animateur d’émissions sur Radio Vichy. Monsieur, je vous informe que la radio à laquelle vous faites allusion fut au tout début, l’une des premières radios rebelles (une radio libre avant l’heure ?), qui sera par la suite infiltrée puis phagocytée par le régime de Vichy. Ne disposant plus de sa liberté d’expression, DAMAS  dû  démissionner. Quant à la soi-disant affectation de DAMAS au service de la censure de la presse écrite à Toulouse, je ne vous apprendrai pas que ce fut dans le cadre du Service du Travail Obligatoire (STO) qui contraignit bon nombre de Français, ouvriers comme cadres à travailler bénévolement,  soit en Allemagne, soit en France même, pour l’occupant Allemand. Si je suis bien votre raisonnement, plus de quarante pour cent des Français qui furent réquisitionnés à cette époque, comme DAMAS, par les Allemands seraient tous des collabos. C’est vrai que dans la foule enthousiaste qui s’est retrouvée à la Libération sur les Champs-Elysées pour célébrer la défaite de l’ennemi, il y avait beaucoup d’anciens collabos qui ont vite tourné casaque. Qui disait l’autre, les vrais résistants sont au cimetière. Soyons sérieux . Mais le jour où les archives personnelles de DAMAS vont parler, plusieurs personnes devront opérer des révisions déchirantes,  sinon, revoir leurs récriminations contre le poète de la Négritude.
Par ailleurs, vous soutenez que l’ouvrage de DAMAS, « Veillées noires » était un plagiat de Georges Haurigot. En avez-vous des preuves ? Y avait-il eu à l’époque dépôt de plainte de l’auteur pour plagiat ?

Monsieur, sachez que je n’ai rien contre Félix EBOUE à qui je reconnais le mérite de l’honneur que vous lui décernez. Cet honneur qui l’amena à refuser la défaite au moment où bon nombre de Français par opportunisme, intérêt ou idéologie, souhaitaient ouvertement ou secrètement la victoire de l’Allemagne nazie. Comment ne pas saluer ce fils de la Guyane qui sut mobiliser, lorsqu’il le fallait, des centaines de milliers de « tirailleurs » afin de libérer la France. Mon propre grand-père maternel ,  caporal au 6ème Régiment d’Infanterie Coloniale, l’ a payé de sa vie sur le front à Fréjus, dans le sud de la France en 1943. Seulement, Thiaroye où les ex-tirailleurs qui rallièrent F. EBOUE à Fort-Lamy (Tchad) se firent massacrer en 1944 par leurs propres frères d’armes au cours des revendications salariales, restera toujours la pomme de discorde entre la France et ses anciens libérateurs.

Voyez-vous encore monsieur, là où certains saluaient en Félix EBOUE un Grand Compagnon de la France Libre aux côtés du général de Gaulle, d’autres n’y voyaient qu’un serviteur zélé de l’Empire colonial. En effet, c’est sous sa férule de ce Gouverneur de la Coloniale que le fameux « code de l’indigénat », qui n’avait rien à envier aux lois discriminatoires de Nuremberg contre les Juifs, étendit sa chape de plomb sur la vie quotidienne des Arabes en Algérie, et des Nègres en Afrique noire. Que dire de la construction du chemin de fer Congo-Océan qui devait relier Pointe-Noire à Brazzaville, « effroyable consommateur de vie humaine » pour reprendre les propos d’André GIDE, et qui vit périr 17 000 Africains soumis aux travaux forcés ? Même si, par la suite, avec l’évolution des institutions de la République ainsi que des mentalités, ce code fut aboli paradoxalement, grâce à  l’action du même F. EBOUE . Il y a une dizaine d’années, fut organisé à l’université Marien Ngouabi à Brazzaville (Congo), un colloque assez controversé sur l’action de F.EBOUE en Afrique  centrale pendant la période coloniale. Inutile de vous dire que les positions étaient alors très tranchées en fonction de l’orientation politique des uns et des autres : qui fallait-il célébrer ?  le compagnon de la Libération ou l’allié inconditionnel de la colonisation en Afrique ?  S’il a œuvré pour le bien la France, avaient reconnu la plupart des participants, les Africains eux, n’ont pas oublié qu’il contribua à pérenniser l’ordre colonial, en niant les droits légitimes de ses propres « frères » sur le continent. Comme quoi, cher monsieur, peut sommeiller dans chaque être humain, à la fois  l’ange et le démon.

Il appartiendra en dernier ressort à la postérité, notamment à l’Histoire, de se prononcer le moment venu, sur l’action de ces deux illustres et incontournables personnages que furent F. EBOUE et L-G DAMAS. Car si l’un et l’autre ont bien emprunté des chemins différents, mais pas forcément opposés, il n’en demeure pas moins que chacun a joué sa propre partition pour la prise de conscience et la dignité des hommes de leur époque. L’engagement, il est vrai parfois excessif, le talent et la force de conviction de DAMAS ne sauraient être incompatibles avec le sens de l’honneur, de la dignité et le courage tels qu’exprimés par le Gouverneur EBOUE au cours d’une des périodes les plus désastreuses de l’histoire de la France.

Pour terminer, cher monsieur, lorsque vous parlez dans votre texte de « farce mémorielle et falsificatrice », inutile de vous dire dans quel camp se sont toujours retrouvés les falsificateurs. Maintes fois réécrite, révisée, tronquée et enfin falsifiée par les vainqueurs, les ex-vaincus revendiquent aujourd’hui la vérité historique.  Non pas l’histoire écrite à Paris, Bruxelles, Londres, Amsterdam etc, pour parodier le regretté grand panafricaniste Patrice LUMUMBA, mais, la vraie, celle écrite par nous-mêmes. Pour ma part, il y a belle lurette que je m’évertue, contre vents et marées, à dénoncer à travers mes écrits les faussaires de notre histoire.

Monsieur, je vous salue. 


LP AJAVON.
 

Débat : DAMAS animateur à Radio-Vichy, « une des premières radios rebelles », « une radio libre avant l’heure ? ». En réponse à une partie de mon post relatif à la commémoration du centenaire de Damas en 2012, L. P. Ajavon écrit : « Vous posez qu’il y aurait eu une certaine proximité, du moins idéologique, entre DAMAS et l’occupant Nazi pendant la Deuxième Guerre mondiale, alléguant du fait qu’il fut animateur d’émissions sur Radio Vichy

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30/01/12
Liberté-histoire973  (Cayenne)

En réponse au message de Blada du 27/01/12

Pour la continuité du thème de courrier, nous signalons qu'une réponse de Lawoety-Pierre Ajavon a été apportée à votre message. Elle est publiée en jodla du 27 janvier.

Intervention de Lawoety-Pierre Ajavon, 27 janvier 2012 :
Réponse à monsieur Liberté-histoire973

Tout d’abord, monsieur, je tiens à vous remercier pour votre texte, assez court, mais fort enrichissant qui permet de nourrir le débat autour de la problématique qui avait semblé opposer en leur temps DAMAS et EBOUE. Je dis bien semblé, car tout est question d’interprétation, en l’absence de preuves ou de documents probants ou explicites sur ladite opposition. Je salue d’autant plus votre sortie que peu de bladanautes - heureusement pas tous - m’ont rarement habitué à débattre sur le fond de mes articles . Votre contribution a donc le mérite de se situer aux antipodes de certaines personnes dont les attaques personnelles ont toujours tenu lieu d’argumentaire sur ce site.

Je vais, comme vous, tenter d’être assez succint. A charge pour les lecteurs de compléter leurs informations au moyen de l’abondante historiographie à disposition.

Cela ne vous a pas échappé que le parallèle que j’établissais dans mon article entre les deux figures emblématiques guyanaises, DAMAS et EBOUE, n’avait pour seul et unique but que de retracer leurs différents parcours à la même période historique, laissant aux lecteurs le soin de forger leur propre opinion sur la question. Même si naturellement, je me sens idéologiquement plus proche de DAMAS. Le chapeau introductif du JODLA du 22 janvier est à cet égard assez éclairant dès lors qu’il met l’accent sur le rayonnement de la Guyane au travers de ses deux célébrités, au-delà de leurs antagonismes.

Vous posez qu’il y aurait eu une certaine proximité, du moins idéologique, entre  DAMAS et l’occupant Nazi pendant la Deuxième Guerre mondiale, alléguant du fait qu’il fut animateur d’émissions sur Radio Vichy. Monsieur, je vous informe que la radio à laquelle vous faites allusion fut au tout début, l’une des premières radios rebelles (une radio libre avant l’heure ?), qui sera par la suite infiltrée puis phagocytée par le régime de Vichy. Ne disposant plus de sa liberté d’expression, DAMAS  dû  démissionner. Quant à la soi-disant affectation de DAMAS au service de la censure de la presse écrite à Toulouse, je ne vous apprendrai pas que ce fut dans le cadre du Service du Travail Obligatoire (STO) qui contraignit bon nombre de Français, ouvriers comme cadres à travailler bénévolement,  soit en Allemagne, soit en France même, pour l’occupant Allemand. Si je suis bien votre raisonnement, plus de quarante pour cent des Français qui furent réquisitionnés à cette époque, comme DAMAS, par les Allemands seraient tous des collabos. C’est vrai que dans la foule enthousiaste qui s’est retrouvée à la Libération sur les Champs-Elysées pour célébrer la défaite de l’ennemi, il y avait beaucoup d’anciens collabos qui ont vite tourné casaque. Qui disait l’autre, les vrais résistants sont au cimetière. Soyons sérieux . Mais le jour où les archives personnelles de DAMAS vont parler, plusieurs personnes devront opérer des révisions déchirantes,  sinon, revoir leurs récriminations contre le poète de la Négritude.
Par ailleurs, vous soutenez que l’ouvrage de DAMAS, « Veillées noires » était un plagiat de Georges Haurigot. En avez-vous des preuves ? Y avait-il eu à l’époque dépôt de plainte de l’auteur pour plagiat ?

Monsieur, sachez que je n’ai rien contre Félix EBOUE à qui je reconnais le mérite de l’honneur que vous lui décernez. Cet honneur qui l’amena à refuser la défaite au moment où bon nombre de Français par opportunisme, intérêt ou idéologie, souhaitaient ouvertement ou secrètement la victoire de l’Allemagne nazie. Comment ne pas saluer ce fils de la Guyane qui sut mobiliser, lorsqu’il le fallait, des centaines de milliers de « tirailleurs » afin de libérer la France. Mon propre grand-père maternel ,  caporal au 6ème Régiment d’Infanterie Coloniale, l’ a payé de sa vie sur le front à Fréjus, dans le sud de la France en 1943. Seulement, Thiaroye où les ex-tirailleurs qui rallièrent F. EBOUE à Fort-Lamy (Tchad) se firent massacrer en 1944 par leurs propres frères d’armes au cours des revendications salariales, restera toujours la pomme de discorde entre la France et ses anciens libérateurs.

Voyez-vous encore monsieur, là où certains saluaient en Félix EBOUE un Grand Compagnon de la France Libre aux côtés du général de Gaulle, d’autres n’y voyaient qu’un serviteur zélé de l’Empire colonial. En effet, c’est sous sa férule de ce Gouverneur de la Coloniale que le fameux « code de l’indigénat », qui n’avait rien à envier aux lois discriminatoires de Nuremberg contre les Juifs, étendit sa chape de plomb sur la vie quotidienne des Arabes en Algérie, et des Nègres en Afrique noire. Que dire de la construction du chemin de fer Congo-Océan qui devait relier Pointe-Noire à Brazzaville, « effroyable consommateur de vie humaine » pour reprendre les propos d’André GIDE, et qui vit périr 17 000 Africains soumis aux travaux forcés ? Même si, par la suite, avec l’évolution des institutions de la République ainsi que des mentalités, ce code fut aboli paradoxalement, grâce à  l’action du même F. EBOUE . Il y a une dizaine d’années, fut organisé à l’université Marien Ngouabi à Brazzaville (Congo), un colloque assez controversé sur l’action de F.EBOUE en Afrique  centrale pendant la période coloniale. Inutile de vous dire que les positions étaient alors très tranchées en fonction de l’orientation politique des uns et des autres : qui fallait-il célébrer ?  le compagnon de la Libération ou l’allié inconditionnel de la colonisation en Afrique ?  S’il a œuvré pour le bien la France, avaient reconnu la plupart des participants, les Africains eux, n’ont pas oublié qu’il contribua à pérenniser l’ordre colonial, en niant les droits légitimes de ses propres « frères » sur le continent. Comme quoi, cher monsieur, peut sommeiller dans chaque être humain, à la fois  l’ange et le démon.

Il appartiendra en dernier ressort à la postérité, notamment à l’Histoire, de se prononcer le moment venu, sur l’action de ces deux illustres et incontournables personnages que furent F. EBOUE et L-G DAMAS. Car si l’un et l’autre ont bien emprunté des chemins différents, mais pas forcément opposés, il n’en demeure pas moins que chacun a joué sa propre partition pour la prise de conscience et la dignité des hommes de leur époque. L’engagement, il est vrai parfois excessif, le talent et la force de conviction de DAMAS ne sauraient être incompatibles avec le sens de l’honneur, de la dignité et le courage tels qu’exprimés par le Gouverneur EBOUE au cours d’une des périodes les plus désastreuses de l’histoire de la France.

Pour terminer, cher monsieur, lorsque vous parlez dans votre texte de « farce mémorielle et falsificatrice », inutile de vous dire dans quel camp se sont toujours retrouvés les falsificateurs. Maintes fois réécrite, révisée, tronquée et enfin falsifiée par les vainqueurs, les ex-vaincus revendiquent aujourd’hui la vérité historique.  Non pas l’histoire écrite à Paris, Bruxelles, Londres, Amsterdam etc, pour parodier le regretté grand panafricaniste Patrice LUMUMBA, mais, la vraie, celle écrite par nous-mêmes. Pour ma part, il y a belle lurette que je m’évertue, contre vents et marées, à dénoncer à travers mes écrits les faussaires de notre histoire.

Monsieur, je vous salue. 


LP AJAVON.
 

Léon Gontran Damas et le STO (Service du Travail Obligatoire) pour les Allemands
Dans sa réponse à mon post, où je rappelais que L. G. Damas avait travaillé à la censure de la presse écrite à Toulouse pendant l’occupation allemande, L. P. Ajavon écrit : « Quant à la soi-disant affectation de DAMAS au service de la censure de la presse écrite à Toulouse, je ne vous apprendrai pas que ce fut dans le cadre du Service du Travail Obligatoire (STO)

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30/01/12
Liberté-histoire973  (Cayenne)

En réponse au message de Blada du 27/01/12

Pour la continuité du thème de courrier, nous signalons qu'une réponse de Lawoety-Pierre Ajavon a été apportée à votre message. Elle est publiée en jodla du 27 janvier.

Intervention de Lawoety-Pierre Ajavon, 27 janvier 2012 :
Réponse à monsieur Liberté-histoire973

Tout d’abord, monsieur, je tiens à vous remercier pour votre texte, assez court, mais fort enrichissant qui permet de nourrir le débat autour de la problématique qui avait semblé opposer en leur temps DAMAS et EBOUE. Je dis bien semblé, car tout est question d’interprétation, en l’absence de preuves ou de documents probants ou explicites sur ladite opposition. Je salue d’autant plus votre sortie que peu de bladanautes - heureusement pas tous - m’ont rarement habitué à débattre sur le fond de mes articles . Votre contribution a donc le mérite de se situer aux antipodes de certaines personnes dont les attaques personnelles ont toujours tenu lieu d’argumentaire sur ce site.

Je vais, comme vous, tenter d’être assez succint. A charge pour les lecteurs de compléter leurs informations au moyen de l’abondante historiographie à disposition.

Cela ne vous a pas échappé que le parallèle que j’établissais dans mon article entre les deux figures emblématiques guyanaises, DAMAS et EBOUE, n’avait pour seul et unique but que de retracer leurs différents parcours à la même période historique, laissant aux lecteurs le soin de forger leur propre opinion sur la question. Même si naturellement, je me sens idéologiquement plus proche de DAMAS. Le chapeau introductif du JODLA du 22 janvier est à cet égard assez éclairant dès lors qu’il met l’accent sur le rayonnement de la Guyane au travers de ses deux célébrités, au-delà de leurs antagonismes.

Vous posez qu’il y aurait eu une certaine proximité, du moins idéologique, entre  DAMAS et l’occupant Nazi pendant la Deuxième Guerre mondiale, alléguant du fait qu’il fut animateur d’émissions sur Radio Vichy. Monsieur, je vous informe que la radio à laquelle vous faites allusion fut au tout début, l’une des premières radios rebelles (une radio libre avant l’heure ?), qui sera par la suite infiltrée puis phagocytée par le régime de Vichy. Ne disposant plus de sa liberté d’expression, DAMAS  dû  démissionner. Quant à la soi-disant affectation de DAMAS au service de la censure de la presse écrite à Toulouse, je ne vous apprendrai pas que ce fut dans le cadre du Service du Travail Obligatoire (STO) qui contraignit bon nombre de Français, ouvriers comme cadres à travailler bénévolement,  soit en Allemagne, soit en France même, pour l’occupant Allemand. Si je suis bien votre raisonnement, plus de quarante pour cent des Français qui furent réquisitionnés à cette époque, comme DAMAS, par les Allemands seraient tous des collabos. C’est vrai que dans la foule enthousiaste qui s’est retrouvée à la Libération sur les Champs-Elysées pour célébrer la défaite de l’ennemi, il y avait beaucoup d’anciens collabos qui ont vite tourné casaque. Qui disait l’autre, les vrais résistants sont au cimetière. Soyons sérieux . Mais le jour où les archives personnelles de DAMAS vont parler, plusieurs personnes devront opérer des révisions déchirantes,  sinon, revoir leurs récriminations contre le poète de la Négritude.
Par ailleurs, vous soutenez que l’ouvrage de DAMAS, « Veillées noires » était un plagiat de Georges Haurigot. En avez-vous des preuves ? Y avait-il eu à l’époque dépôt de plainte de l’auteur pour plagiat ?

Monsieur, sachez que je n’ai rien contre Félix EBOUE à qui je reconnais le mérite de l’honneur que vous lui décernez. Cet honneur qui l’amena à refuser la défaite au moment où bon nombre de Français par opportunisme, intérêt ou idéologie, souhaitaient ouvertement ou secrètement la victoire de l’Allemagne nazie. Comment ne pas saluer ce fils de la Guyane qui sut mobiliser, lorsqu’il le fallait, des centaines de milliers de « tirailleurs » afin de libérer la France. Mon propre grand-père maternel ,  caporal au 6ème Régiment d’Infanterie Coloniale, l’ a payé de sa vie sur le front à Fréjus, dans le sud de la France en 1943. Seulement, Thiaroye où les ex-tirailleurs qui rallièrent F. EBOUE à Fort-Lamy (Tchad) se firent massacrer en 1944 par leurs propres frères d’armes au cours des revendications salariales, restera toujours la pomme de discorde entre la France et ses anciens libérateurs.

Voyez-vous encore monsieur, là où certains saluaient en Félix EBOUE un Grand Compagnon de la France Libre aux côtés du général de Gaulle, d’autres n’y voyaient qu’un serviteur zélé de l’Empire colonial. En effet, c’est sous sa férule de ce Gouverneur de la Coloniale que le fameux « code de l’indigénat », qui n’avait rien à envier aux lois discriminatoires de Nuremberg contre les Juifs, étendit sa chape de plomb sur la vie quotidienne des Arabes en Algérie, et des Nègres en Afrique noire. Que dire de la construction du chemin de fer Congo-Océan qui devait relier Pointe-Noire à Brazzaville, « effroyable consommateur de vie humaine » pour reprendre les propos d’André GIDE, et qui vit périr 17 000 Africains soumis aux travaux forcés ? Même si, par la suite, avec l’évolution des institutions de la République ainsi que des mentalités, ce code fut aboli paradoxalement, grâce à  l’action du même F. EBOUE . Il y a une dizaine d’années, fut organisé à l’université Marien Ngouabi à Brazzaville (Congo), un colloque assez controversé sur l’action de F.EBOUE en Afrique  centrale pendant la période coloniale. Inutile de vous dire que les positions étaient alors très tranchées en fonction de l’orientation politique des uns et des autres : qui fallait-il célébrer ?  le compagnon de la Libération ou l’allié inconditionnel de la colonisation en Afrique ?  S’il a œuvré pour le bien la France, avaient reconnu la plupart des participants, les Africains eux, n’ont pas oublié qu’il contribua à pérenniser l’ordre colonial, en niant les droits légitimes de ses propres « frères » sur le continent. Comme quoi, cher monsieur, peut sommeiller dans chaque être humain, à la fois  l’ange et le démon.

Il appartiendra en dernier ressort à la postérité, notamment à l’Histoire, de se prononcer le moment venu, sur l’action de ces deux illustres et incontournables personnages que furent F. EBOUE et L-G DAMAS. Car si l’un et l’autre ont bien emprunté des chemins différents, mais pas forcément opposés, il n’en demeure pas moins que chacun a joué sa propre partition pour la prise de conscience et la dignité des hommes de leur époque. L’engagement, il est vrai parfois excessif, le talent et la force de conviction de DAMAS ne sauraient être incompatibles avec le sens de l’honneur, de la dignité et le courage tels qu’exprimés par le Gouverneur EBOUE au cours d’une des périodes les plus désastreuses de l’histoire de la France.

Pour terminer, cher monsieur, lorsque vous parlez dans votre texte de « farce mémorielle et falsificatrice », inutile de vous dire dans quel camp se sont toujours retrouvés les falsificateurs. Maintes fois réécrite, révisée, tronquée et enfin falsifiée par les vainqueurs, les ex-vaincus revendiquent aujourd’hui la vérité historique.  Non pas l’histoire écrite à Paris, Bruxelles, Londres, Amsterdam etc, pour parodier le regretté grand panafricaniste Patrice LUMUMBA, mais, la vraie, celle écrite par nous-mêmes. Pour ma part, il y a belle lurette que je m’évertue, contre vents et marées, à dénoncer à travers mes écrits les faussaires de notre histoire.

Monsieur, je vous salue. 


LP AJAVON.
 

Un débat est-il possible ? Le centenaire Léon Gontran DAMAS et L. P. Ajavon.
Mes affirmations (et mes questionnements) semblent avoir irrité quelque peu l’auteur de la chronique sur la commémoration 2012 du centenaire de la naissance de L.G. Damas. J’en suis d’autant plus désolé que mon post, qui est celui d’un lecteur attentif qui apprécie

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30/01/12
Patrick Margot  (Remire-montjoly)

En réponse au message de Philippe2 du 29/01/12

n'oubliez pas de juger des déclaration d'untel en pensant à l'époque où elles ont été faites, et pas seulement avec des yeux d'aujourd'hui; si jaurès s'est laissé emporté contre "la race juive" c'est peut être parce que l'emprise des idées reçues (déicide etc.) était trop forte à l'époque, même pour un penseur de sa trempe. quant "au juste milieu", il semble qu'en France les gens ne le pratique qu'en conduisant sur la route, jamais en politique et rarement dans les rapports avec leurs voisins, hélas.

Et voilà.Notre Zébulon Président balance les fumigènes et aussitôt lui arrivent par retour de courrier les paquets cadeaux."allez,pour le prix des arméniens,je vous rajoute les juifs,les tziganes,les vendéens,emballé,c'est pesé!!..."
"Et pour la petite dame,en cadeau,un soupçon de colonialisme...."

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29/01/12
Pierre33  (Bordeaux)

En réponse au message de Philippe2 du 29/01/12

n'oubliez pas de juger des déclaration d'untel en pensant à l'époque où elles ont été faites, et pas seulement avec des yeux d'aujourd'hui; si jaurès s'est laissé emporté contre "la race juive" c'est peut être parce que l'emprise des idées reçues (déicide etc.) était trop forte à l'époque, même pour un penseur de sa trempe. quant "au juste milieu", il semble qu'en France les gens ne le pratique qu'en conduisant sur la route, jamais en politique et rarement dans les rapports avec leurs voisins, hélas.

"... juger des déclaration d'untel en pensant à l'époque où elles ont été faites, et pas seulement avec des yeux d'aujourd'hui", oui, cela paraît logique de remettre des déclarations et des actes dans un contexte. Mais c'est surtout un beau principe qu'on applique à certains et pas à d'autres, selon les idées à défendre...

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29/01/12
Vxx  (Slm)

En réponse au message de Philippe2 du 29/01/12

n'oubliez pas de juger des déclaration d'untel en pensant à l'époque où elles ont été faites, et pas seulement avec des yeux d'aujourd'hui; si jaurès s'est laissé emporté contre "la race juive" c'est peut être parce que l'emprise des idées reçues (déicide etc.) était trop forte à l'époque, même pour un penseur de sa trempe. quant "au juste milieu", il semble qu'en France les gens ne le pratique qu'en conduisant sur la route, jamais en politique et rarement dans les rapports avec leurs voisins, hélas.

"n'oubliez pas de juger des déclaration d'untel en pensant à l'époque où elles ont été faites, et pas seulement avec des yeux d'aujourd'hui."
Vous avez parfaitement raison... Et je dirai même plus, comme l'a fait remarqué le monsieur, c'est pourquoi il faut se garder de faire des citations "positives" confortant son point de vue, autant que de faire des citations "dévalorisantes" qui ne la conforte pas... Les unes et les autres appartenant à la même personne et à la même époque il me semble...

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29/01/12
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Pierre33 du 28/01/12

Les guerres vendéennes ne sont pas forcément ce qu'on croit... Certes, selon la version très socialiste et républicaine de Jean Jaurès ! On n'attendait pas moins de lui à l'encontre des Vendéens.
Puisque vous mettez un lien vers un texte de Jean Jaurès, permettez-moi d'en mettre un autre: Jean Jaurès n'est pas forcément qui on croit, je vous laisse notamment lire ce qu'il disait à propos des Juifs:
"Nous savons bien que la race juive, concentrée, passionnée, subtile, toujours dévorée par une sorte de fièvre du gain quand ce n'est pas par la force du prophétisme, nous savons bien qu'elle manie avec une particulière habileté le mécanisme capitaliste, mécanisme de rapine, de mensonge, de corset, d'extorsion".
Ses prises de position concernant le colonialisme sont également... disons, intéressantes, chacun jugera:
http://www.contreculture.org/AG%20Jaur%E8s.html
Comme quoi, pour tout personnage, on peut prendre et laisser ce qui arrange chacun...

n'oubliez pas de juger des déclaration d'untel en pensant à l'époque où elles ont été faites, et pas seulement avec des yeux d'aujourd'hui; si jaurès s'est laissé emporté contre "la race juive" c'est peut être parce que l'emprise des idées reçues (déicide etc.) était trop forte à l'époque, même pour un penseur de sa trempe. quant "au juste milieu", il semble qu'en France les gens ne le pratique qu'en conduisant sur la route, jamais en politique et rarement dans les rapports avec leurs voisins, hélas.

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29/01/12
Ricky  (Macouria)

En réponse au message de Blada du 27/01/12

Pour la continuité du thème de courrier, nous signalons qu'une réponse de Lawoety-Pierre Ajavon a été apportée à votre message. Elle est publiée en jodla du 27 janvier.

Intervention de Lawoety-Pierre Ajavon, 27 janvier 2012 :
Réponse à monsieur Liberté-histoire973

Tout d’abord, monsieur, je tiens à vous remercier pour votre texte, assez court, mais fort enrichissant qui permet de nourrir le débat autour de la problématique qui avait semblé opposer en leur temps DAMAS et EBOUE. Je dis bien semblé, car tout est question d’interprétation, en l’absence de preuves ou de documents probants ou explicites sur ladite opposition. Je salue d’autant plus votre sortie que peu de bladanautes - heureusement pas tous - m’ont rarement habitué à débattre sur le fond de mes articles . Votre contribution a donc le mérite de se situer aux antipodes de certaines personnes dont les attaques personnelles ont toujours tenu lieu d’argumentaire sur ce site.

Je vais, comme vous, tenter d’être assez succint. A charge pour les lecteurs de compléter leurs informations au moyen de l’abondante historiographie à disposition.

Cela ne vous a pas échappé que le parallèle que j’établissais dans mon article entre les deux figures emblématiques guyanaises, DAMAS et EBOUE, n’avait pour seul et unique but que de retracer leurs différents parcours à la même période historique, laissant aux lecteurs le soin de forger leur propre opinion sur la question. Même si naturellement, je me sens idéologiquement plus proche de DAMAS. Le chapeau introductif du JODLA du 22 janvier est à cet égard assez éclairant dès lors qu’il met l’accent sur le rayonnement de la Guyane au travers de ses deux célébrités, au-delà de leurs antagonismes.

Vous posez qu’il y aurait eu une certaine proximité, du moins idéologique, entre  DAMAS et l’occupant Nazi pendant la Deuxième Guerre mondiale, alléguant du fait qu’il fut animateur d’émissions sur Radio Vichy. Monsieur, je vous informe que la radio à laquelle vous faites allusion fut au tout début, l’une des premières radios rebelles (une radio libre avant l’heure ?), qui sera par la suite infiltrée puis phagocytée par le régime de Vichy. Ne disposant plus de sa liberté d’expression, DAMAS  dû  démissionner. Quant à la soi-disant affectation de DAMAS au service de la censure de la presse écrite à Toulouse, je ne vous apprendrai pas que ce fut dans le cadre du Service du Travail Obligatoire (STO) qui contraignit bon nombre de Français, ouvriers comme cadres à travailler bénévolement,  soit en Allemagne, soit en France même, pour l’occupant Allemand. Si je suis bien votre raisonnement, plus de quarante pour cent des Français qui furent réquisitionnés à cette époque, comme DAMAS, par les Allemands seraient tous des collabos. C’est vrai que dans la foule enthousiaste qui s’est retrouvée à la Libération sur les Champs-Elysées pour célébrer la défaite de l’ennemi, il y avait beaucoup d’anciens collabos qui ont vite tourné casaque. Qui disait l’autre, les vrais résistants sont au cimetière. Soyons sérieux . Mais le jour où les archives personnelles de DAMAS vont parler, plusieurs personnes devront opérer des révisions déchirantes,  sinon, revoir leurs récriminations contre le poète de la Négritude.
Par ailleurs, vous soutenez que l’ouvrage de DAMAS, « Veillées noires » était un plagiat de Georges Haurigot. En avez-vous des preuves ? Y avait-il eu à l’époque dépôt de plainte de l’auteur pour plagiat ?

Monsieur, sachez que je n’ai rien contre Félix EBOUE à qui je reconnais le mérite de l’honneur que vous lui décernez. Cet honneur qui l’amena à refuser la défaite au moment où bon nombre de Français par opportunisme, intérêt ou idéologie, souhaitaient ouvertement ou secrètement la victoire de l’Allemagne nazie. Comment ne pas saluer ce fils de la Guyane qui sut mobiliser, lorsqu’il le fallait, des centaines de milliers de « tirailleurs » afin de libérer la France. Mon propre grand-père maternel ,  caporal au 6ème Régiment d’Infanterie Coloniale, l’ a payé de sa vie sur le front à Fréjus, dans le sud de la France en 1943. Seulement, Thiaroye où les ex-tirailleurs qui rallièrent F. EBOUE à Fort-Lamy (Tchad) se firent massacrer en 1944 par leurs propres frères d’armes au cours des revendications salariales, restera toujours la pomme de discorde entre la France et ses anciens libérateurs.

Voyez-vous encore monsieur, là où certains saluaient en Félix EBOUE un Grand Compagnon de la France Libre aux côtés du général de Gaulle, d’autres n’y voyaient qu’un serviteur zélé de l’Empire colonial. En effet, c’est sous sa férule de ce Gouverneur de la Coloniale que le fameux « code de l’indigénat », qui n’avait rien à envier aux lois discriminatoires de Nuremberg contre les Juifs, étendit sa chape de plomb sur la vie quotidienne des Arabes en Algérie, et des Nègres en Afrique noire. Que dire de la construction du chemin de fer Congo-Océan qui devait relier Pointe-Noire à Brazzaville, « effroyable consommateur de vie humaine » pour reprendre les propos d’André GIDE, et qui vit périr 17 000 Africains soumis aux travaux forcés ? Même si, par la suite, avec l’évolution des institutions de la République ainsi que des mentalités, ce code fut aboli paradoxalement, grâce à  l’action du même F. EBOUE . Il y a une dizaine d’années, fut organisé à l’université Marien Ngouabi à Brazzaville (Congo), un colloque assez controversé sur l’action de F.EBOUE en Afrique  centrale pendant la période coloniale. Inutile de vous dire que les positions étaient alors très tranchées en fonction de l’orientation politique des uns et des autres : qui fallait-il célébrer ?  le compagnon de la Libération ou l’allié inconditionnel de la colonisation en Afrique ?  S’il a œuvré pour le bien la France, avaient reconnu la plupart des participants, les Africains eux, n’ont pas oublié qu’il contribua à pérenniser l’ordre colonial, en niant les droits légitimes de ses propres « frères » sur le continent. Comme quoi, cher monsieur, peut sommeiller dans chaque être humain, à la fois  l’ange et le démon.

Il appartiendra en dernier ressort à la postérité, notamment à l’Histoire, de se prononcer le moment venu, sur l’action de ces deux illustres et incontournables personnages que furent F. EBOUE et L-G DAMAS. Car si l’un et l’autre ont bien emprunté des chemins différents, mais pas forcément opposés, il n’en demeure pas moins que chacun a joué sa propre partition pour la prise de conscience et la dignité des hommes de leur époque. L’engagement, il est vrai parfois excessif, le talent et la force de conviction de DAMAS ne sauraient être incompatibles avec le sens de l’honneur, de la dignité et le courage tels qu’exprimés par le Gouverneur EBOUE au cours d’une des périodes les plus désastreuses de l’histoire de la France.

Pour terminer, cher monsieur, lorsque vous parlez dans votre texte de « farce mémorielle et falsificatrice », inutile de vous dire dans quel camp se sont toujours retrouvés les falsificateurs. Maintes fois réécrite, révisée, tronquée et enfin falsifiée par les vainqueurs, les ex-vaincus revendiquent aujourd’hui la vérité historique.  Non pas l’histoire écrite à Paris, Bruxelles, Londres, Amsterdam etc, pour parodier le regretté grand panafricaniste Patrice LUMUMBA, mais, la vraie, celle écrite par nous-mêmes. Pour ma part, il y a belle lurette que je m’évertue, contre vents et marées, à dénoncer à travers mes écrits les faussaires de notre histoire.

Monsieur, je vous salue. 


LP AJAVON.
 

Bref tout ça pour dire que, au final Sienne a bien raison de se battre pour "Amazonie", tous les hommes quels qu'ils soient peuvent toujours être contreversés par tel ou tel. Une situation géographique pas tellement… Ça laisse songeur !!!!
Courage défenseurs du Cayenne Amazonie, la lutte continue :)

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28/01/12
Patrick Margot  (Remire-montjoly)

En réponse au message de Philippe2 du 27/01/12

Flore Lito, célèbre chiraquiste de SLM a eu la chance de ne pas voir la déchéance de son idole de maire. Monsieur Baron, qui était un surnom, d'origine slave au nom imprononçable, érudit aimait raconter ses souvenirs de bagnard; tu as dû , si tu l'avais pour ami, en connaitre il n'était pas avare de contes; comme il se dit en Afrique, quand un vieillard meure, c'est une bibliothèque qui disparait.

Croyez bien qu'il n'y avait aucune arrière pensée dans m'a demande qui ne visait qu'à échanger autour de ces deux personnages au destin croisé. Subodorant que vous n'êtes pas un agami de l'année,je souhaiterais revenir sur votre réponse en forme de coups de griffes inattendus de votre part,pour ne pas dire gratuit, à l'adresse de Mme LITHAUW

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28/01/12
Vxx  (Slm)

En réponse au message de Mia du 28/01/12

En histoire, il me semble que le plus important c'est d'avoir diverses sources d'informations. Les guerres de Vendée ne sont pas forcément ce qu'on croit,
http://fr.wikisource.org/wiki/Histoire_socialiste/Thermidor_et_Directoire/05
En ce qui concerne Félix Eboué,je n'avais écouté qu'une très belle émission sur France inter mais manifestement, il y a d'autres points de vue et ça m'intéresse de les connaître. Ne devons-nous pas tous défendre la liberté d'expression même si l'expression de l'autre nous dérange?

La liberté d'expression et la vérité historique sont a dissociées, même si au final elles visent le même but: une seule voix, une seule pensée.
1) Concernant la vérité historique, on en est arrivé à officialiser des vérités à coup de loi "mémorielles"... Si tu ne t'en souviens pas assez bien, t'inquiète, on va t'aider

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28/01/12
Pierre33  (Bordeaux)

En réponse au message de Mia du 28/01/12

J'aimerais savoir si le fait de se poser des questions doit être passibles de la loi.
Le fait de décider que tel ou tel événement historique rentre dans la constitution avec peine de prison et amende si on le conteste n'est-il pas dangereux? Il y a une différence entre faire de la propagande pour une thèse ou une autre et essayer de connaître ce qui a pu se passer.
On devrait surtout faire une loi pour permettre d'avoir accès aux archives. L'histoire officielle, c'est toujours dangereux, comme celle enseignée en Corée du Nord par exemple.

Tout à fait d'accord avec vous... Et sans même parler de la Corée du Nord qui est un exemple presque caricatural d'histoire officielle, nous pourrions revoir pas mal de choses concernant différents épisodes de notre histoire de France. C'est vrai pour la période révolutionnaire, c'est vrai pour la période coloniale, pour la Seconde Guerre

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28/01/12
Pierre33  (Bordeaux)

En réponse au message de Mia du 28/01/12

En histoire, il me semble que le plus important c'est d'avoir diverses sources d'informations. Les guerres de Vendée ne sont pas forcément ce qu'on croit,
http://fr.wikisource.org/wiki/Histoire_socialiste/Thermidor_et_Directoire/05
En ce qui concerne Félix Eboué,je n'avais écouté qu'une très belle émission sur France inter mais manifestement, il y a d'autres points de vue et ça m'intéresse de les connaître. Ne devons-nous pas tous défendre la liberté d'expression même si l'expression de l'autre nous dérange?

Les guerres vendéennes ne sont pas forcément ce qu'on croit... Certes, selon la version très socialiste et républicaine de Jean Jaurès ! On n'attendait pas moins de lui à l'encontre des Vendéens. Puisque vous mettez un lien vers un texte de Jean Jaurès, permettez-moi d'en mettre un autre: Jean Jaurès n'est pas forcément qui on croit, je vous laisse notamment

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28/01/12
Mia  (France)

En histoire, il me semble que le plus important c'est d'avoir diverses sources d'informations. Les guerres de Vendée ne sont pas forcément ce qu'on croit,
http://fr.wikisource.org/wiki/Histoire_socialiste/Thermidor_et_Directoire/05
En ce qui concerne Félix Eboué,je n'avais écouté qu'une très belle émission sur France inter mais manifestement, il y a d'autres points de vue et ça m'intéresse de les connaître. Ne devons-nous pas tous défendre la liberté d'expression même si l'expression de l'autre nous dérange?

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28/01/12
Mia  (France)

J'aimerais savoir si le fait de se poser des questions doit être passibles de la loi.
Le fait de décider que tel ou tel événement historique rentre dans la constitution avec peine de prison et amende si on le conteste n'est-il pas dangereux? Il y a une différence entre faire de la propagande pour une thèse ou une autre et essayer de connaître ce qui a pu se passer.
On devrait surtout faire une loi pour permettre d'avoir accès aux archives. L'histoire officielle, c'est toujours dangereux, comme celle enseignée en Corée du Nord par exemple.

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27/01/12
Patrick Margot  (Remire-montjoly)

En réponse au message de Philippe2 du 27/01/12

Flore Lito, célèbre chiraquiste de SLM a eu la chance de ne pas voir la déchéance de son idole de maire. Monsieur Baron, qui était un surnom, d'origine slave au nom imprononçable, érudit aimait raconter ses souvenirs de bagnard; tu as dû , si tu l'avais pour ami, en connaitre il n'était pas avare de contes; comme il se dit en Afrique, quand un vieillard meure, c'est une bibliothèque qui disparait.

D'autant plus qu'il "gérait" sur la fin la bibliothèque de l'hôpital . Quant à Mme Flore L.(?) c'était avant tout une Grande Personne.Le reste....
Merci en tout cas d'avoir répondu.

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27/01/12
Lematourien  (Matoury)

En réponse au message de Blada du 27/01/12

Pour la continuité du thème de courrier, nous signalons qu'une réponse de Lawoety-Pierre Ajavon a été apportée à votre message. Elle est publiée en jodla du 27 janvier.

Intervention de Lawoety-Pierre Ajavon, 27 janvier 2012 :
Réponse à monsieur Liberté-histoire973

Tout d’abord, monsieur, je tiens à vous remercier pour votre texte, assez court, mais fort enrichissant qui permet de nourrir le débat autour de la problématique qui avait semblé opposer en leur temps DAMAS et EBOUE. Je dis bien semblé, car tout est question d’interprétation, en l’absence de preuves ou de documents probants ou explicites sur ladite opposition. Je salue d’autant plus votre sortie que peu de bladanautes - heureusement pas tous - m’ont rarement habitué à débattre sur le fond de mes articles . Votre contribution a donc le mérite de se situer aux antipodes de certaines personnes dont les attaques personnelles ont toujours tenu lieu d’argumentaire sur ce site.

Je vais, comme vous, tenter d’être assez succint. A charge pour les lecteurs de compléter leurs informations au moyen de l’abondante historiographie à disposition.

Cela ne vous a pas échappé que le parallèle que j’établissais dans mon article entre les deux figures emblématiques guyanaises, DAMAS et EBOUE, n’avait pour seul et unique but que de retracer leurs différents parcours à la même période historique, laissant aux lecteurs le soin de forger leur propre opinion sur la question. Même si naturellement, je me sens idéologiquement plus proche de DAMAS. Le chapeau introductif du JODLA du 22 janvier est à cet égard assez éclairant dès lors qu’il met l’accent sur le rayonnement de la Guyane au travers de ses deux célébrités, au-delà de leurs antagonismes.

Vous posez qu’il y aurait eu une certaine proximité, du moins idéologique, entre  DAMAS et l’occupant Nazi pendant la Deuxième Guerre mondiale, alléguant du fait qu’il fut animateur d’émissions sur Radio Vichy. Monsieur, je vous informe que la radio à laquelle vous faites allusion fut au tout début, l’une des premières radios rebelles (une radio libre avant l’heure ?), qui sera par la suite infiltrée puis phagocytée par le régime de Vichy. Ne disposant plus de sa liberté d’expression, DAMAS  dû  démissionner. Quant à la soi-disant affectation de DAMAS au service de la censure de la presse écrite à Toulouse, je ne vous apprendrai pas que ce fut dans le cadre du Service du Travail Obligatoire (STO) qui contraignit bon nombre de Français, ouvriers comme cadres à travailler bénévolement,  soit en Allemagne, soit en France même, pour l’occupant Allemand. Si je suis bien votre raisonnement, plus de quarante pour cent des Français qui furent réquisitionnés à cette époque, comme DAMAS, par les Allemands seraient tous des collabos. C’est vrai que dans la foule enthousiaste qui s’est retrouvée à la Libération sur les Champs-Elysées pour célébrer la défaite de l’ennemi, il y avait beaucoup d’anciens collabos qui ont vite tourné casaque. Qui disait l’autre, les vrais résistants sont au cimetière. Soyons sérieux . Mais le jour où les archives personnelles de DAMAS vont parler, plusieurs personnes devront opérer des révisions déchirantes,  sinon, revoir leurs récriminations contre le poète de la Négritude.
Par ailleurs, vous soutenez que l’ouvrage de DAMAS, « Veillées noires » était un plagiat de Georges Haurigot. En avez-vous des preuves ? Y avait-il eu à l’époque dépôt de plainte de l’auteur pour plagiat ?

Monsieur, sachez que je n’ai rien contre Félix EBOUE à qui je reconnais le mérite de l’honneur que vous lui décernez. Cet honneur qui l’amena à refuser la défaite au moment où bon nombre de Français par opportunisme, intérêt ou idéologie, souhaitaient ouvertement ou secrètement la victoire de l’Allemagne nazie. Comment ne pas saluer ce fils de la Guyane qui sut mobiliser, lorsqu’il le fallait, des centaines de milliers de « tirailleurs » afin de libérer la France. Mon propre grand-père maternel ,  caporal au 6ème Régiment d’Infanterie Coloniale, l’ a payé de sa vie sur le front à Fréjus, dans le sud de la France en 1943. Seulement, Thiaroye où les ex-tirailleurs qui rallièrent F. EBOUE à Fort-Lamy (Tchad) se firent massacrer en 1944 par leurs propres frères d’armes au cours des revendications salariales, restera toujours la pomme de discorde entre la France et ses anciens libérateurs.

Voyez-vous encore monsieur, là où certains saluaient en Félix EBOUE un Grand Compagnon de la France Libre aux côtés du général de Gaulle, d’autres n’y voyaient qu’un serviteur zélé de l’Empire colonial. En effet, c’est sous sa férule de ce Gouverneur de la Coloniale que le fameux « code de l’indigénat », qui n’avait rien à envier aux lois discriminatoires de Nuremberg contre les Juifs, étendit sa chape de plomb sur la vie quotidienne des Arabes en Algérie, et des Nègres en Afrique noire. Que dire de la construction du chemin de fer Congo-Océan qui devait relier Pointe-Noire à Brazzaville, « effroyable consommateur de vie humaine » pour reprendre les propos d’André GIDE, et qui vit périr 17 000 Africains soumis aux travaux forcés ? Même si, par la suite, avec l’évolution des institutions de la République ainsi que des mentalités, ce code fut aboli paradoxalement, grâce à  l’action du même F. EBOUE . Il y a une dizaine d’années, fut organisé à l’université Marien Ngouabi à Brazzaville (Congo), un colloque assez controversé sur l’action de F.EBOUE en Afrique  centrale pendant la période coloniale. Inutile de vous dire que les positions étaient alors très tranchées en fonction de l’orientation politique des uns et des autres : qui fallait-il célébrer ?  le compagnon de la Libération ou l’allié inconditionnel de la colonisation en Afrique ?  S’il a œuvré pour le bien la France, avaient reconnu la plupart des participants, les Africains eux, n’ont pas oublié qu’il contribua à pérenniser l’ordre colonial, en niant les droits légitimes de ses propres « frères » sur le continent. Comme quoi, cher monsieur, peut sommeiller dans chaque être humain, à la fois  l’ange et le démon.

Il appartiendra en dernier ressort à la postérité, notamment à l’Histoire, de se prononcer le moment venu, sur l’action de ces deux illustres et incontournables personnages que furent F. EBOUE et L-G DAMAS. Car si l’un et l’autre ont bien emprunté des chemins différents, mais pas forcément opposés, il n’en demeure pas moins que chacun a joué sa propre partition pour la prise de conscience et la dignité des hommes de leur époque. L’engagement, il est vrai parfois excessif, le talent et la force de conviction de DAMAS ne sauraient être incompatibles avec le sens de l’honneur, de la dignité et le courage tels qu’exprimés par le Gouverneur EBOUE au cours d’une des périodes les plus désastreuses de l’histoire de la France.

Pour terminer, cher monsieur, lorsque vous parlez dans votre texte de « farce mémorielle et falsificatrice », inutile de vous dire dans quel camp se sont toujours retrouvés les falsificateurs. Maintes fois réécrite, révisée, tronquée et enfin falsifiée par les vainqueurs, les ex-vaincus revendiquent aujourd’hui la vérité historique.  Non pas l’histoire écrite à Paris, Bruxelles, Londres, Amsterdam etc, pour parodier le regretté grand panafricaniste Patrice LUMUMBA, mais, la vraie, celle écrite par nous-mêmes. Pour ma part, il y a belle lurette que je m’évertue, contre vents et marées, à dénoncer à travers mes écrits les faussaires de notre histoire.

Monsieur, je vous salue. 


LP AJAVON.
 

"plus votre sortie que peu de bladanautes - heureusement pas tous - m’ont rarement habitué à débattre sur le fond de mes articles" - un peu moins d'arrogance M.Ajavon !
De quoi vous voulez parler en disant ceci "Non pas l’histoire écrite à Paris, Bruxelles, Londres, Amsterdam etc, pour parodier le regretté grand panafricaniste Patrice LUMUMBA

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27/01/12
Ouagadougou  (Rémire)

Très intéressant : s'il s'agit de vérités historiques pourquoi sont-elles occultées en Guyane et pourquoi M. Ajavon, historien, les a-t-il occultées avant de se fâcher tout rouge dans son dernier texte ?
Il ne faut pas forcément faire d'un écrivain ou d'un poète un homme exemplaire encore moins un emblème national. Il faut lire et retenir ses fulgurances et aimer l'œuvre sans

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27/01/12
Blada  (Kourou)

En réponse au message de Liberté-histoire973 du 23/01/12

DAMAS / EBOUE, à propos de la chronique de M. P.L. Ajavon.

La différence de pensée (et d'action) entre L.G. Damas et F. Eboué me parait plus profonde et malheureusement plus "vulgaire' que présentée par P.L. Ajavon.
Pendant la 2e guerre mondiale; Félix Eboué a refusé l'armistice, qu'il considérait contraire à l'honneur et aux intérêts de l'Empire, dont ceux des populations Africaines. Il s'est ainsi rallié à la France Libre du général de Gaulle, lui qui fut membre de la SFIO (ainsi que de la Ligue des droits de l'Homme).

Qu'a fait L.G. Damas pendant cette période? Il a animé des émissions sur Radio Vichy (reprises pas Radio Paris).
Il a ensuite publié à Paris, sous censure allemande, son recueil de contes, Veillées noires, dont on oublie de préciser que (pour un texte au moins) c'est un plagiat d'un ouvrage de Georges Haurigot (Contes nègres...), et que cela n'a rien à voir avec un quelconque travail d'ethnologie et de collecte en Guyane.
L.G. Damas a ensuite été affecté, du temps de l'occupation allemande de la "zone libre", à la censure de la presse écrite (les journaux) à Toulouse.
Quand tout commence à chauffer pour les Vichystes et autres collaborateurs, on le retrouve comme résistant....

Gaston Monnerville, lors des élections législatives de 1945, reprochant à Albert Darnal ses "fréquentations" et ses soutiens (dont celui de L.G. Damas), nous indique encore un autre élément : "Damas, le 22 février 1945, a été arrêté pour escroquerie au préjudice d'une demoiselle SCHNIR. Le rapport de la Sureté Générale, que j'ai sous les yeux dit ceci: Sous la promesse de faciliter le départ en Afrique du Nord de Mlle Schnir, en difficultés avec les autorités allemandes d'occupation, Damas fut condamné, en juin 1945, à trois mois de prison avec sursis et 5.000 francs d'amende par le tribunal correctionnel de Paris".

La séparation entre Damas et Eboué est plus importante que celle évoquée. Elle porte un nom : l'Honneur. Et, dans le cas précis, l'héroïsme et l'honneur sont dans le camp de Félix Eboué.
Les amoureux de la poésie de Damas, dont je suis, ont droit à cette vérité.
Y a-t-il un seul élément évoqué dans ce court texte qui ne soit pas conforme à la vérité historique et aux archives conservées dans différents centres ?

Nous espérons que cette commémoration du centenaire de L.G. Damas sera l'occasion de vraies études sur l'oeuvre et la vie de ce Guyanais, et non une farce mémorielle et falsificatrice.

Pour la continuité du thème de courrier, nous signalons qu'une réponse de Lawoety-Pierre Ajavon a été apportée à votre message. Elle est publiée en jodla du 27 janvier.
Nous la reproduisons aussi dans la suite de ce message.

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27/01/12
Pierre33  (Bordeaux)

En réponse au message de Philippe2 du 27/01/12

qui nie ou se réjouit publiquement du génocide vendéen? comme celui des tsiganes? personne non? le cas des turcs est différent, ils refusent l'évidence comme les nazillons. on doit faire la différence.

En fait, le génocide vendéen, on ne le nie pas vraiment, on l'ignore, on l'occulte. Finalement, c'est peut-être pire.

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27/01/12
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Patrick Margot du 27/01/12

A propos des bagnards et de leur relation avec les crèoles,avez vous connu Madame Flore Lithauw (orthographe incertaine) ou croisé Monsieur Baron.(Ce n'est pas un piège foireux,ce furent des amis) Merci;

Flore Lito, célèbre chiraquiste de SLM a eu la chance de ne pas voir la déchéance de son idole de maire. Monsieur Baron, qui était un surnom, d'origine slave au nom imprononçable, érudit aimait raconter ses souvenirs de bagnard; tu as dû , si tu l'avais pour ami, en connaitre il n'était pas avare de contes; comme il se dit en Afrique, quand un vieillard meure, c'est une bibliothèque qui disparait.

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27/01/12
Liberté-histoire973  (Cayenne)

En réponse au message de Sienne11 du 26/01/12

J'insiste Condorcet a été dans un de ces projets, problament celui de Lafayette.

Lafayette et Condorcet : on trouvera beaucoup de renseignements sur l’œuvre abolitionniste de Lafayette, notamment en Guyane, et, pour notre ami Sienne11, quelques éléments sur les rapports entre Lafayette et Condorcet, et le rôle (d’ailleurs très secondaire) de Condorcet dans l’expérience d’émancipation en Guyane dans : Albert KREBS

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27/01/12
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Pierre33 du 26/01/12

Reconnaissance du génocide vendéen réclamée par une seule personne... Disons plutôt par un seul homme politique connu ; il est vrai que l'avis des gens du bas peuple ne compte guère ! Et puis les Vendéens étaient royalistes, chrétiens, et pour la plupart de simples paysans... Trois défauts majeurs, encore aujourd'hui ! La république avait certes proclamé la liberté de pensée, mais à condition de bien penser ! En tout cas cette liberté ne s'appliquait pas au Vendéens.
Le général Westermann écrivait à la Convention: "Il n’y a plus de Vendée. Elle est morte sous notre sabre libre avec ses femmes et ses enfants, suivant les ordres que vous m’aviez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux , massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher ". Au moins, c'était clair et net !!! Une rue de Paris (dans le 20e arrondissement) porte encore le nom de ce charmant personnage à qui la République doit à l'évidence beaucoup.
Inutile de dire que, dans les manuels d'histoire, on ne s'étend pas sur le sujet ! On veut bien s'étendre sur l'esclavage et autres crimes des périodes monarchiques, mais sur les crimes de la République, circulez, il n'y a rien à voir !

qui nie ou se réjouit publiquement du génocide vendéen? comme celui des tsiganes? personne non? le cas des turcs est différent, ils refusent l'évidence comme les nazillons. on doit faire la différence.

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27/01/12
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Mia du 26/01/12

à propos du génocide vendéen de 1793, sa reconnaissance est réclamé par une seule personne, Philippe de Villiers, président du MPF, souverainiste ( peut-être favorable à l'indépendance de la Vendée dont il deviendrait le suzerain très chrétien, on ne sait jamais) et puis il y a toute une liste de génocides non reconnus comme celui des Tziganes et d'autres tout aussi cruels http://www.monde-diplomatique.fr/mav/76/PIERROT/11343

en tout cas il semble que la loi anti génocidaire a permis de condamner nombre de négationnistes, les Faurisson et autres ne paradent plus dans des émissions de radio ou de télé, c'est déjà ça; si les français étaient raisonnables, il n'y aurait certainement pas besoin de lois mémorielles, j'en conviens aussi.

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27/01/12
Patrick Margot  (Remire-montjoly)

En réponse au message de Philippe2 du 26/01/12

parmi les blancs qui sont arrivés en guyane il n'y avait pas que des fils de famille, mais beaucoup de paysans qui ont mouillé leur chemise pour tenter de survivre (lisez Bel-Air de R.C.Coëta) mais aussi des bagnards ces "sous hommes" qui ont suscité la compassion des créoles.

A propos des bagnards et de leur relation avec les crèoles,avez vous connu Madame Flore Lithauw (orthographe incertaine) ou croisé Monsieur Baron.(Ce n'est pas un piège foireux,ce furent des amis) Merci;

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