2981 messages - Inverser l'ordre
Hubert Contout candidat à la présidence du Conseil Général, voilà qui devrait prêter à rire s'il n'y avait pas la pensée (comment l'éviter?) qu' Alexandre ait débauché le bonhomme afin de permettre l'éviction de Tien-Liong? Certains penseront que c'est de bonne guerre, d'autres y verront simplement de la corruption, la même corruption peut-être que celle qui a permis d'élire Bierge en poussant Pollux à se maintenir pour que le PSG Juniel ne soit pas élu! Sommes-nous entrés
En réponse au message de Flo De Kaw du 24/03/11
Je suis en pleine prospections. Tout d’abord je cherche d’où sortent les opposants de la Lybie : je lis journaux et internet et le moins qu’on puisse dire c’est que c’est d’un vague… surfant ! C’est peut être une génération spontanée ? En tous les cas une espèce spéciale sur l’échelle de la compassion française qui laisse syrien, yéménites et autres bahreïnis se faire abondamment arrosés à la balle qui fait des trous pendant qu’eux déclenchent immédiatement le beau vol de nos avions Dassault à leur rescousse.
Je parie que dans quelque année nous verrons nos inénarrables journalistes nous dire la mine pantoise « on a gobé tout cru de l’intox, les opposants étaient pilotés de Paris ».
Je yoyote ? Alors voyons qui peut répondre à ces questions : Le lybien a t’il vu les prix des denrées de base augmenter ? Le lybien est-il mal soigné ? Le lybien est-il inéduqué ? Le lybien a-t-il l’impression que son pays est dans une impasse ? Le lybien est-il libre de penser et de s’exprimer ? Et enfin la question subsidiaire : de toute ces carences lesquelles provoquent des soulèvements populaires ?
Ma deuxième prospection concerne la drôle de bête dont tu parles. Jusqu’ici je ne vois pas, non, peut être est-ce dû à l’épais brouillard qui recouvre la montagne ? (surtout le soir après mon p’tit verre). Peux tu orienter mon GPS ?
Ma dernière question est toute philosophique : doit-on s’adresser à un poulpe navigant dans des eaux troubles quand on est une girafe la tête dans le panache radioactif ?
Je (et peut être nous) suis super impatient d'avoir les conclusions de vos PROSPECTIONS SUR LA LIBYE. Vous n'êtes pas très bavarde sur le nucléaire et ses dangers.
Essayez la PROSPECTION MINIÈRE VOUS ÊTES AU DESSUS DE 30 TONNES D' OR.
Cordialement
En réponse au message de Weenana du 22/03/11
J'ai une autre théorie plus basique "tout ce que touche Sarkosy finit au tapis" ce qui au final, se rapproche de tes craintes...sinon contente de te revoir.
PS : T'aurai pas vu dans tes bois, une tig dilo avec une crête de plume rose.....une cousine de la Girafe et sa tribu
Je suis en pleine prospections. Tout d’abord je cherche d’où sortent les opposants de la Lybie : je lis journaux et internet et le moins qu’on puisse dire c’est que c’est d’un vague… surfant ! C’est peut être une génération spontanée ? En tous les cas une espèce spéciale sur l’échelle de la compassion française qui laisse syrien, yéménites et autres bahreïnis se faire
En réponse au message de Ella du 22/03/11
Le chant du cygne du médiateur de la République
Supprimé par la création du Défenseur des droits, le Médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye publie le 21 mars un rapport qui est une véritable mise en accusation de la politique gouvernementale
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2011/03/22032011Accueil.aspx
http://www.mediateur-republique.fr...Mediateur_RA2010_VDallege.pdf
Très bon rapport, dont l'introduction signée J-P. Delevoye est à méditer en ces temps troublés.
En réponse au message de Philippe2 du 22/03/11
comme pour les cantonales, que d'hypocrisie n' entend on pas concernant la Libye!
pour ma part, j'aurai laissé les frères arabes défendre leurs coreligionnaires de Benghazy, ils ne l'ont pas fait! n'est-ce pas;
il faut se souvenir qu'au début, les gens manifestaient calmement quand Kadhafi a fait tirer dans le tas par des mercenaires; on a pu voir que nombre de militaires libyens ont refusé de génocider leur propre peuple, ouvrant des arsenaux au peuple devenu "insurgé";
n'oublions pas aussi que la ligue arabe et l'organisation des états africains nous ont supplié pour organiser cette intervention;
aujourd'hui ils crient à la croisade! pas seulement des dirigeants arabes, même V.Poutin , grand démocrate en Tchétchénie, qui savait ce qu'il faisait en s'abstenant à l'ONU. On entend n'importe quoi sur N.Sarkozy qui aurait lancé l'attaque pour éliminer les preuves de sa corruption , pourquoi le clan Kadhafi n'a t-il toujours pas publié ces "preuves" si elles existaient? je suis consterné d'entendre ici et là des gens reprendre en choeur ces inepties!
En Belgique on entend des vérités qui valent d'être entendues :
http://www.youtube.com/watch?v=5neoQYLtKy4
Le chant du cygne du médiateur de la République
Supprimé par la création du Défenseur des droits, le Médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye publie le 21 mars un rapport qui est une véritable mise en accusation de la politique gouvernementale
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2011/03/22032011Accueil.aspx
http://www.mediateur-republique.fr...Mediateur_RA2010_VDallege.pdf
En réponse au message de Flo De Kaw du 22/03/11
La petite ride là, tu la vois ? C’est la ride de l’affreuse suspicion. Elle apparait chaque fois que la petite voix me dit : « Te rappelles-tu la première guerre du Golf. Celle qui a laissé tomber les opposants de Saddam HUSSEIN une fois qu’on avait libéré les puits de pétrole du KOWEIT ? »
J’aimerais bien que l’on me prouve que je me trompe, mais je n’arrive pas à m’enlever l’idée que notre p’tit JUPÉ, qui n’en serait pas à sa première bourde, nous entraine tout droit dans une guerre du pétrole en ceci précédé par SARKO ayant comme modèle BUSH et sa mise à sac de l’IRAK.
Mettons que les opposants au gros méchant KHADAFI se soient emparés des terminaux pétroliers, que le gouvernement francais se soit hâté de reconnaitre ce conseil transitoire (pour combien de temps et au nom de quoi ?) et qu’il envisage que TOTAL et autres SHELL n’aient plus à payer la part du lion de la NOC ( National Oil Corporation) qui dispose d’une participation majoritaire dans tous les consortiums montés avec les cies pétrolières étrangères… Tu imagines les économies ? Pour qui ? Pour les multinationales !
Il faut dire que l’auto - proclamé cauchemar de l’Occident M. KHADAFI fait cracher celles-ci un maximum au bassinet, ça s’appelle des taxes et sa rempli, outre sa poche, celles de l’État. Faisant du peuple Lybien le 50ème plus riche et l’un des plus éduqué de l’Afrique. En comparaison le NIGERIA est loin à la traine derrière alors que ses ressources sont plusieurs fois celles de la LYBIE.
Alors si demain, grâce à l’aide providentielle et la France un nouveau gouvernement Lybien voit le jour gageons qu’on saura lui appuyer sur la tête afin qu’il baisse ses revenus sur le pétrole
Il se pourrait bien, peuple français, que tu te sois fait empapaouté comme un ricain, car tu serais peut être en train de payer l’armée française pour que TOTAL fasse de plus gros bénéfs.
J'ai une autre théorie plus basique "tout ce que touche Sarkosy finit au tapis" ce qui au final, se rapproche de tes craintes...sinon contente de te revoir.
PS : T'aurai pas vu dans tes bois, une tig dilo avec une crête de plume rose.....une cousine de la Girafe et sa tribu
En réponse au message de Philippe2 du 22/03/11
comme pour les cantonales, que d'hypocrisie n' entend on pas concernant la Libye!
pour ma part, j'aurai laissé les frères arabes défendre leurs coreligionnaires de Benghazy, ils ne l'ont pas fait! n'est-ce pas;
il faut se souvenir qu'au début, les gens manifestaient calmement quand Kadhafi a fait tirer dans le tas par des mercenaires; on a pu voir que nombre de militaires libyens ont refusé de génocider leur propre peuple, ouvrant des arsenaux au peuple devenu "insurgé";
n'oublions pas aussi que la ligue arabe et l'organisation des états africains nous ont supplié pour organiser cette intervention;
aujourd'hui ils crient à la croisade! pas seulement des dirigeants arabes, même V.Poutin , grand démocrate en Tchétchénie, qui savait ce qu'il faisait en s'abstenant à l'ONU. On entend n'importe quoi sur N.Sarkozy qui aurait lancé l'attaque pour éliminer les preuves de sa corruption , pourquoi le clan Kadhafi n'a t-il toujours pas publié ces "preuves" si elles existaient? je suis consterné d'entendre ici et là des gens reprendre en choeur ces inepties!
La petite ride là, tu la vois ? C’est la ride de l’affreuse suspicion. Elle apparait chaque fois que la petite voix me dit : « Te rappelles-tu la première guerre du Golf. Celle qui a laissé tomber les opposants de Saddam HUSSEIN une fois qu’on avait libéré les puits de pétrole du KOWEIT ? » J’aimerais bien que l’on me prouve que je me trompe, mais je n’arrive pas à
En réponse au message de Philippe2 du 22/03/11
comme pour les cantonales, que d'hypocrisie n' entend on pas concernant la Libye!
pour ma part, j'aurai laissé les frères arabes défendre leurs coreligionnaires de Benghazy, ils ne l'ont pas fait! n'est-ce pas;
il faut se souvenir qu'au début, les gens manifestaient calmement quand Kadhafi a fait tirer dans le tas par des mercenaires; on a pu voir que nombre de militaires libyens ont refusé de génocider leur propre peuple, ouvrant des arsenaux au peuple devenu "insurgé";
n'oublions pas aussi que la ligue arabe et l'organisation des états africains nous ont supplié pour organiser cette intervention;
aujourd'hui ils crient à la croisade! pas seulement des dirigeants arabes, même V.Poutin , grand démocrate en Tchétchénie, qui savait ce qu'il faisait en s'abstenant à l'ONU. On entend n'importe quoi sur N.Sarkozy qui aurait lancé l'attaque pour éliminer les preuves de sa corruption , pourquoi le clan Kadhafi n'a t-il toujours pas publié ces "preuves" si elles existaient? je suis consterné d'entendre ici et là des gens reprendre en choeur ces inepties!
Pour moi, toutes ces vociférations font partie du bal des faux-culs. Même si je ne suis pas dupe des arrières pensées politiques, il ne fallait pas laisser massacrer ces gens, comme on l'a trop fait au Rwanda et en Yougoslavie. Si ça ne plait pas à l'OUA ou à la ligue arabe, on sait bien pourquoi, ils craignent tous que ça leur arrive. Comme d'habitude on va entendre les mêmes nous parler de colonialisme, d'impérialisme ou pire encore de croisade.
En réponse au message de Philippe2 du 22/03/11
comme pour les cantonales, que d'hypocrisie n' entend on pas concernant la Libye!
pour ma part, j'aurai laissé les frères arabes défendre leurs coreligionnaires de Benghazy, ils ne l'ont pas fait! n'est-ce pas;
il faut se souvenir qu'au début, les gens manifestaient calmement quand Kadhafi a fait tirer dans le tas par des mercenaires; on a pu voir que nombre de militaires libyens ont refusé de génocider leur propre peuple, ouvrant des arsenaux au peuple devenu "insurgé";
n'oublions pas aussi que la ligue arabe et l'organisation des états africains nous ont supplié pour organiser cette intervention;
aujourd'hui ils crient à la croisade! pas seulement des dirigeants arabes, même V.Poutin , grand démocrate en Tchétchénie, qui savait ce qu'il faisait en s'abstenant à l'ONU. On entend n'importe quoi sur N.Sarkozy qui aurait lancé l'attaque pour éliminer les preuves de sa corruption , pourquoi le clan Kadhafi n'a t-il toujours pas publié ces "preuves" si elles existaient? je suis consterné d'entendre ici et là des gens reprendre en choeur ces inepties!
"aujourd'hui ils crient à la croisade! "
Qui ça, Claude Guéant ?
En réponse au message de G.moulinard du 18/03/11
Étonnant, on n'entends pas les intarissables sarkophobes sur le dossier Libyen ? Pourtant, on les a enfin les bruits de bottes promis depuis des lustres...
Ah mais j'oubliais, Sarko ne sauve pas les rebelles de la boucherie, il étouffe les preuves de l'accusation de Kadhafi. Marrant de voir comment on peut vomir sur Kadhafi pour ensuite boire ses délires comme du petit lait. Consternant...
comme pour les cantonales, que d'hypocrisie n' entend on pas concernant la Libye!
pour ma part, j'aurai laissé les frères arabes défendre leurs coreligionnaires de Benghazy, ils ne l'ont pas fait! n'est-ce pas; il faut se souvenir qu'au début, les gens manifestaient calmement quand Kadhafi a fait tirer dans le tas par des mercenaires; on a pu voir que nombre de militaires
En réponse au message de La Girafe du 19/03/11
j'apprends hier soir, que notre Fion national se fait prêter une Ferrari bleue (c'est nuuuulllllll !!!!) pour descendre en Toscane tous les étés, tu crois qu'il se traine en dessous des 130 Km /h ?
j'imagine bien les bleus naïfs qui coursent cette mutante (dont je soupçonne la couleur être un indice largement diffusé pour éviter les quiproquos) ignorant l'illustre qui l'a conduit, Bonjour Msieur ! vos papiers ! vous dépassiez les 200 km/h, on va vous cuire aux ptits oignons !!" et lui de répondre "pauvre con , c'est toujours mieux que de prendre l'avion pour aller passer mes week ends dans la banlieue de Paris ?, faut savoir, vous êtes jamais contents à la fin, c'est pénible"
alors ton illustre qui verbalise pour des fautes qu'il a commise lui même ça m'étonne pas trop, ça doit être un truc du genre "transfert de l'auto punition" , j'espère juste qu'il est pas sado maso parce que tu finiras par prendre des coups de fouets. La prochaine fois que tu vois son carrosse doré ainsi garé, prends le en photo entrain de monter dedans et divulgue, avec juste un ptit flou sur le string qui montrera forcément le bout son nez en escaladant les 3 marches qui mènent à son trône roulant, aaah ? il porte pas de jupe ?!!
c'est à ça ces petits détails qu'on reconnait l'homme poli à l'homme poly tiques, celui qui consacre sa vie à l'interêt général (Gandhi, Mandela) et celui qui s'approprie la pelouse, le camion poubelle pour lui tout seul en punissant les manants qui tentent une approche. Petites ambitions médiocres , normal , peut pas aller plus haut le pauvre, c'est pour ça qu'il s'approprie aussi la place handicapé, probablement la seule qui lui revient de droit...
Faut rendre à César, la goujaterie qui lui revient. Sinon, Oulalalala, tu vas prendre....la place pour handicapés pourvu d'un gros 4*4, c'est pas la même liste que l'opération "Odyssée sur verdure " . Non, le truc vert vient de la liste de celui qui décide de réanimer les arrêtés, son truc ce sont bien les "pelouses", ses pandores auraient eu ordre de sanctionner d'un PV le
Presque à chaque élection nous voyons la dévitalisation démocratique en cours.
Il y a sans doute beaucoup à dire, notamment en s'interrogeant sur les résultats des élections en France des 20 dernières années. Le diagnostic est connu.
http://www.lemonde.fr/elections-cantonales-2011/.../derriere-l-abstention-l-inquietude-et-l-injustice
Mais une voix tout de même un peu différente se fait entendre.
http://www.lemonde.fr/.../le-mediateur-de-la-republique-deplore-le-manque-de-reponse-politique
En réponse au message de Fabien du 19/03/11
Ne vous inquiétez pas, nous allons bientôt voir le président à vie et le mini président bientôt main dans la main de retour sur le perron de l'Elysée...Vivement 2012 ! (fin du monde ou fin de sarko, a vous de choisir)
Pour moi se sera la fin de rien du tout, sauf esperer qu'un jour la réalite apparaît un jour.
Les frappes contre la Libye: un alibi ?
http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Libye-quel-est-l-etat-final-recherche_a177.html
Là aussi, des pouvoirs en place tirent contre leur peuple, ou une partie de leur peuple entré en révolution. A Bahrein, cela se fait même avec l'appui militaire du grand voisin saoudien, un pays allié de l'Occident. Ici, beaucoup semblent prêts à mourir pour Benghazi. Et pour Bahrein ?
En réponse au message de G.moulinard du 18/03/11
Étonnant, on n'entends pas les intarissables sarkophobes sur le dossier Libyen ? Pourtant, on les a enfin les bruits de bottes promis depuis des lustres...
Ah mais j'oubliais, Sarko ne sauve pas les rebelles de la boucherie, il étouffe les preuves de l'accusation de Kadhafi. Marrant de voir comment on peut vomir sur Kadhafi pour ensuite boire ses délires comme du petit lait. Consternant...
Tout comme, à la suite d'un certain rapport, on n'entend plus ceux qui d'habitude "bouffent de l'enseignant"... Ils réfléchissent !
En réponse au message de Jb du 18/03/11
moi, nulle part car l'ascenseur a déjà fonctionné à la génération précédente
mais je pense à tous ceux qui voudraient quitter leur situation de précarité liée à l'absence de patrimoine, de culture, de bien-être matériel et spirituel
l'ascenseur social, c'est donner un espoir dans la vie, dont la contrepartie librement acceptée est l'effort à fournir
visiblement, il ne fonctionne plus: certains font des efforts et n'arrivent plus à rien, certains n'ont plus aucun gout de l'effort et s'accommodent très bien de leur situation précaire
l'ascensseur social ne fonctionne plus du tout! le désespoir des jeunes devrait être mieux étudié par les politiques; réflexion d'un jeune travailleur à l'hopital, en cdd sans espoir de titularisation (avant une dizaine d'années maintenant?) "maman,je crois qu'on va faire deux enfants pour obtenir un logement social avant que ma compagne ne finisse ses études d'infirmière pour être dans les "pauvres" ! texto! n'est-ce pas triste? révoltant!
En réponse au message de G.moulinard du 18/03/11
Étonnant, on n'entends pas les intarissables sarkophobes sur le dossier Libyen ? Pourtant, on les a enfin les bruits de bottes promis depuis des lustres...
Ah mais j'oubliais, Sarko ne sauve pas les rebelles de la boucherie, il étouffe les preuves de l'accusation de Kadhafi. Marrant de voir comment on peut vomir sur Kadhafi pour ensuite boire ses délires comme du petit lait. Consternant...
Ne vous inquiétez pas, nous allons bientôt voir le président à vie et le mini président bientôt main dans la main de retour sur le perron de l'Elysée...Vivement 2012 ! (fin du monde ou fin de sarko, a vous de choisir)
En réponse au message de Weenana du 18/03/11
Tout fout le camp, et les illusions sur les politiques plus vite que tout autre chose. Y'a quelques jours, j'hésitais encore entre le "plouf, plouf, plouf, c'est pour toi que je vote" et le "un deux trois soleil" jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un, ou dernière idée, les noms tirés par une main innocente d'un haut de forme.
C'était avant de me rappeler que si on colle vraiment à ses idées, on devrait au moins avant les élections se tenir à une conduite exemplaire. Comme d'éviter de se garer avec son 4*4 sur une place pour handicapés, faire toiletter les aires de discours par des employés de la commune, se garer sur les pelouses avec la machine à bruit et parallèlement faire verbaliser les administrés par la Police municipale si eux se garent sur exactement les mêmes.
Oui, tu va me dire, mais le fond du discours.....hélas toujours le même, les autres ont tout fait mal, eux vont tout faire bien, je te laisse deviner qui reste au bord du trottoir à contempler les défis non relevés....
Et ils sont des champions autoproclamés de la cohésion de notre société, seulement dans les quartiers où la cohésion existe, elle fonctionne sans eux, tu les vois arriver 48 heures voir moins pour te hurler dans la tête comme l'os à ronger est goûteux.
J'irais voter Dimanche rien que pour étrenner ma nouvelle carte mais comme dis sans aucune illusion.
j'apprends hier soir, que notre Fion national se fait prêter une Ferrari bleue (c'est nuuuulllllll !!!!) pour descendre en Toscane tous les étés, tu crois qu'il se traine en dessous des 130 Km /h ? j'imagine bien les bleus naïfs qui coursent cette mutante (dont je soupçonne la couleur être un indice largement diffusé pour éviter les quiproquos) ignorant l'illustre qui l'a
En réponse au message de La Girafe du 18/03/11
il l'était aussi pour moi mais là j'ai des doutes....
Tout fout le camp, et les illusions sur les politiques plus vite que tout autre chose. Y'a quelques jours, j'hésitais encore entre le "plouf, plouf, plouf, c'est pour toi que je vote" et le "un deux trois soleil" jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un, ou dernière idée, les noms tirés par une main innocente d'un haut de forme. C'était avant de me rappeler que si on colle vraiment à
En réponse au message de G.moulinard du 18/03/11
Étonnant, on n'entends pas les intarissables sarkophobes sur le dossier Libyen ? Pourtant, on les a enfin les bruits de bottes promis depuis des lustres...
Ah mais j'oubliais, Sarko ne sauve pas les rebelles de la boucherie, il étouffe les preuves de l'accusation de Kadhafi. Marrant de voir comment on peut vomir sur Kadhafi pour ensuite boire ses délires comme du petit lait. Consternant...
Pas la peine de s'exprimer puisque tu fais les questions et les réponses... MDR
En réponse au message de Weenana du 17/03/11
Veinarde ! Pour les cantonales, t'as mon favori dans ton secteur. Vais finir par squatter ton palmier.
il l'était aussi pour moi mais là j'ai des doutes....
En réponse au message de 3wap du 18/03/11
Peut-être que venant d'une consœur moins soupçonnable de communautarophobie, d'autres critiques un peu plus tranchées (mais ne reniant pas pour autant l'intérêt ré-organisationnelle du principe) te seront plus audibles.
A propos des CDC:
"Si la gestion « communautaire » représente une forme territorialisée de gestion de la pauvreté par les pauvres, celle-ci ne prend sens dans la longue durée qu’en articulation avec des politiques sociales et urbaines plus larges dont elle ne constitue qu’un volet. Dans le contexte de la « guerre à la pauvreté » engagée par le président Johnson, l’aide aux associations «communautaires » s’adosse à l’action fédérale tout en essayant de promouvoir des formes de gestion locale « participatives ». Cette politique contemporaine des politiques d’affirmative action et d’expériences de déségrégation scolaire [...] Elles restent le plus souvent enfermées au niveau local sans véritable moyen de peser sur les processus plus larges à l’origine de la pauvreté urbaine et des dynamiques de ségrégation spatiale qu’elles sont censées traiter."
Marie-Hélène Bacqué ( www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=ARSS_160_0046 )
Sur les dispositifs participatifs en général:
"Nous pouvons cependant souligner quelques tensions communes à ces démarches. La proximité ou la community, points d’appui des dispositifs participatifs, en marquent bien souvent les limites en contenant l’espace du débat et de la décision partagée à des enjeux restreints au local. L’enfermement dans une approche managériale, que celle-ci soit portée par une démarche de modernisation de l’action publique ou par une logique entrepreneuriale, conduit par ailleurs à éluder les conflits ou à les enfermer à l’échelle locale. Cette dépolitisation des politiques, qui se réduisent à la policy au détriment de la politics, ne peut que dériver vers des formes de corporatisme local ou de paternalisme d’État."
Marie-Hélène Bacqué - Conclusion article: Dispositifs participatifs dans les quartiers populaires, héritage des mouvements sociaux ou néolibéralisme ? Empowerment zones aux États-Unis et politique de la ville en France (consultable sur cair.info, mais payant).
Sinon, je peux parfaitement t'opposer que la classe ouvrière s'est aussi organisée (notamment dans la solidarité) parce qu'elle a d'abord su développer une ambition politique portée par une conscience de classe (enracinement collectif abstrait au sens large) et un objectif idéologie (la volonté de réécrire les règles).
L'objectif des CDC n'est pas de guérir la pauvreté ou la ségrégation urbaine (!!!)... mais d'enclencher des dynamiques mobilisatrices dans les quartiers. L'idée est de confier aux CDC les budgets pour ce faire, au leiu de les allouer à des institutions. (Le CA des CDC n'est d'ailleurs pas composé que d'habitants, même s'ils sont majoritaires.)
Réduire cela à une approche managériale me paraît très douteux, mais c'est la critique
Étonnant, on n'entends pas les intarissables sarkophobes sur le dossier Libyen ? Pourtant, on les a enfin les bruits de bottes promis depuis des lustres...
Ah mais j'oubliais, Sarko ne sauve pas les rebelles de la boucherie, il étouffe les preuves de l'accusation de Kadhafi. Marrant de voir comment on peut vomir sur Kadhafi pour ensuite boire ses délires comme du petit lait. Consternant...
En réponse au message de Chokapix du 16/03/11
"compensés par une forme de repli communautaire de la solidarité" ????
" (...) s'auto-organisant par nécessité et de façon isolée au sein d'une communauté, font office de palliatif au désengagement de la solidarité collective" ?????
Fallait oser !
Si tu reprends l'histoire de l'Etat-social en France, tu verras peut-être que les premières organisations étaient d'essence communautaire : la classe ouvrière s'organisait.
Ce n'est qu'aux lendemains de la 2nde guerre mondiale que l'État-social apparaît avec toute la superbe que certains lui prêtent encore. D'une part, il faut bien voir le contexte exceptionnel de sa création. D'autre part, il s'est constitué dans un cadre net et précis : en gros, le plein-emploi, l'ascension longtemps irrésistible de la classe moyenne, et un horizon européen marqué par la doctrine du Club de Rome.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Halte_%C3%A0_la_croissance_%3F
En clair, tout était basé sur le salariat, aujourd'hui mis à mal par la "flexibilité". J'ai la nette impression que toute cette histoire est passablement oubliée aujourd'hui.
La question qui se pose aujourd'hui à la gauche française est de repenser les politiques publiques de solidarité, mais aussi les droits sociaux, dans un contexte radicalement différent. Elle a commencé, dans le sillage de la décentralisation, à susciter les initiatives locales, notamment au travers de la "participation des habitants". Le travail social lui-même a pas mal bougé : de plus en plus de "développement social local"... et de moins en moins "d'assistance aux familles" (le "social" des politiques sociales des années glorieuses...)
http://www.ptolemee.com/cee/Contributions/COM_Pelisson.pdf
Ou pour une approche plus critique
http://www.caf.fr/web/WebCnaf.nsf/...Mansanti.pdf
http://www.sciencespo-toulouse.fr/IMG/pdf/memoire.pdf
L'histoire du "Welfare State" aux États-Unis est totalement différente. La conception même du social aussi.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Protection_sociale_aux_%C3%89tats-Unis
Franchement, la notion d'empowerment issue du travail social communautaire américain, a donné une sacrée bouffée d'air frais aux travailleurs sociaux en France. Les CDC en sont une des meilleures illustrations.
"un monde fondé sur une compétition et un individualisme grandissant"
"Freedom is a road seldom travelled by the multitude"
(Harvey "Joe" Henderson)
Peut-être que venant d'une consœur moins soupçonnable de communautarophobie, d'autres critiques un peu plus tranchées (mais ne reniant pas pour autant l'intérêt ré-organisationnelle du principe) te seront plus audibles.
A propos des CDC: "Si la gestion « communautaire » représente une forme territorialisée de gestion de la pauvreté par les pauvres, celle-ci ne prend sens dans la longue durée
deux infos ce matin que j'aurai mieux fait de ne pas entendre:
1) une trentaine de civils abattus froidement par les milices du président autoproclamé à Abidjan.... et toujours pas de communiqué ni de commentaire de Pierre Ajavon depuis les plages de Polynésie pour nous ré-expliquer la démocratie de Laurent Gbagbo (la Françafrique était là
En réponse au message de 3wap du 15/03/11
Est-ce que vous savez au moins vers quoi vous voulez monter avec votre ascenseur?
moi, nulle part car l'ascenseur a déjà fonctionné à la génération précédente
mais je pense à tous ceux qui voudraient quitter leur situation de précarité liée à l'absence de patrimoine, de culture, de bien-être matériel et spirituel
l'ascenseur social, c'est donner un espoir dans la vie, dont la contrepartie librement
En réponse au message de La Girafe du 08/03/11
parce que tu crois que la marine il est de quelle couleur son bonnet ? plouf ! plouf ! quitte à choisir blanc , ce sera vote blanc
Veinarde ! Pour les cantonales, t'as mon favori dans ton secteur. Vais finir par squatter ton palmier.
En réponse au message de Philippe2 du 16/03/11
comme avec 3wap vous avez l'habitude des longs développement, j'y inclus celui ci, à tout hasard! sur la solidarité et l' Internationalisation:
Discours du ministre brésilien de l'Éducation aux États-unis.
Pendant un débat dans une université aux États-unis, le ministre de l'Éducation Cristovam Buarque, fut interrogé sur ce qu'il pensait au sujet de l'internationalisation de l'Amazonie.
Le jeune étudiant américain commença sa question en affirmant qu'il espérait une réponse d'un humaniste et non d'un Brésilien.
Voici la réponse de M. Cristovam Buarque.
En effet, en tant que Brésilien, je m'élèverais tout simplement contre l'internationalisation de l'Amazonie. Quelle que soit l'insuffisance de l'attention de nos gouvernements pour ce patrimoine, il est nôtre.
En tant qu'humaniste, conscient du risque de dégradation du milieu ambiant dont souffre l'Amazonie, je peux imaginer que l'Amazonie soit internationalisée, comme du reste tout ce qui a de l'importance pour toute l'humanité. Si, au nom d'une éthique humaniste, nous devions internationaliser l'Amazonie, alors nous devrions internationaliser les réserves de pétrole du monde entier.
Le pétrole est aussi important pour le bien-être de l'humanité que l'Amazonie l'est pour notre avenir. Et malgré cela, les maîtres des réserves de pétrole se sentent le droit d'augmenter ou de diminuer l'extraction de pétrole, comme d'augmenter ou non son prix.
De la même manière, on devrait internationaliser le capital financier des pays riches. Si l'Amazonie est une réserve pour tous les hommes, elle ne peut être brûlée par la volonté de son propriétaire, ou d'un pays.
Brûler l'Amazonie, c'est aussi grave que le chômage provoqué par les décisions arbitraires des spéculateurs de l'économie globale. Nous ne pouvons pas laisser les réserves financières brûler des pays entiers pour le bon plaisir de la spéculation.
Avant l'Amazonie, j'aimerai assister à l'internationalisation de tous les grands musées du monde. Le Louvre ne doit pas appartenir à la seule France. Chaque musée du monde est le gardien des plus belles oeuvres produites par le génie humain. On ne peut pas laisser ce patrimoine culturel, au même titre que le patrimoine naturel de l'Amazonie, être manipulé et détruit selon la fantaisie d'un seul propriétaire ou d'un seul pays.
Il y a quelque temps, un millionnaire japonais a décidé d'enterrer avec lui le tableau d'un grand maître. Avant que cela n'arrive, il faudrait internationaliser ce tableau.
Pendant que cette rencontre se déroule, les Nations unies organisent le Forum du Millénaire, mais certains Présidents de pays ont eu des difficultés pour y assister, à cause de difficultés aux frontières des
États-unis. Je crois donc qu'il faudrait que New York, lieu du siège des Nations unies, soit internationalisé. Au moins Manhattan devrait appartenir à toute l'humanité. Comme du reste Paris, Venise, Rome, Londres, Rio de Janeiro, Brasília, Recife, chaque ville avec sa beauté particulière, et son histoire du monde devraient appartenir au monde entier.
Si les États-unis veulent internationaliser l'Amazonie, à cause du risque que fait courir le fait de la laisser entre les mains des Brésiliens, alors internationalisons aussi tout l'arsenal nucléaire des États-unis. Ne serait-ce que par ce qu'ils sont capables d'utiliser de telles armes, ce qui provoquerait une destruction mille fois plus vaste que les déplorables incendies des forêts Brésiliennes. Au cours de leurs débats, les actuels candidats à la Présidence des États-unis ont soutenu l'idée d'une internationalisation des réserves florestales du monde en échange d'un effacement de la dette.
Commençons donc par utiliser cette dette pour s'assurer que tous les enfants du monde aient la possibilité de manger et d'aller à l'école. Internationalisons les enfants, en les traitant, où qu'ils naissent, comme un patrimoine qui mérite l'attention du monde entier. Davantage encore que l'Amazonie.
Quand les dirigeants du monde traiteront les enfants pauvres du monde comme un Patrimoine de l'Humanité, ils ne les laisseront pas travailler alors qu'ils devraient aller à l'école; ils ne les laisseront pas mourir alors qu'ils devraient vivre.
En tant qu'humaniste, j'accepte de défendre l'idée d'une internationalisation du monde. Mais tant que le monde me traitera comme un Brésilien, je lutterai pour que l'Amazonie soit à nous. Et seulement à nous!
Fort joli texte, teinté d'humour sur le mode doux-amer...
On internationalise bien les risques nucléaires ces jours-ci...
En réponse au message de 3wap du 15/03/11
Moi je maintiens que toute solidarité ancrée localement, ne peut exister et se développer sans le soutien d'un principe de solidarité bien plus grand, ne se limitant d'ailleurs pas forcément à la nation, pour l'alimenter en moyens et en principe de droit, fut-il abstrait. A défaut, il serait plutôt naïf de croire que les distorsions et déséquilibres qu'implique fatalement un monde fondé sur une compétition et un individualisme grandissant, sauraient être si facilement compensés par une forme de repli communautaire de la solidarité. Et ce, sans en nier pour autant l'intérêt.
A propos, le droit, c'est aussi et surtout "la règle écrite", et pas seulement l'antonyme du mot "devoir". Cette règle pouvant notamment assoir, en effet, les devoirs qu'une société décide de se fixer. Mais ce n'est pas grave.
Sinon, à moins que tu n'aies un talent particulier et exclusif pour saisir et définir l'essence vile de tout langage, auquel cas on ne saurait qu'abdiquer et s'en retourner dans son trou, face à une telle expertise sémantique autoproclamée. Il serait donc méprisant de considérer que des mouvements de solidarité s'auto-organisant par nécessité et de façon isolée au sein d'une communauté, font office de palliatif au désengagement de la solidarité collective prise au sens large. Quand on dénonce ce manque de solidarité collective, il semblerait donc que l'on insulte nécessairement les initiatives de solidarité communautaire qui s'y substituent. So, long is the road
"compensés par une forme de repli communautaire de la solidarité" ????
" (...) s'auto-organisant par nécessité et de façon isolée au sein d'une communauté, font office de palliatif au désengagement de la solidarité collective" ?????
Fallait oser ! Si tu reprends l'histoire de l'Etat-social en France, tu verras peut-être que les premières organisations étaient d'essence communautaire : la classe ouvrière s'organisait.
Ce n'est qu'aux lendemains de la 2nde guerre mondiale que l'État-social apparaît
En réponse au message de Philippe2 du 16/03/11
comme avec 3wap vous avez l'habitude des longs développement, j'y inclus celui ci, à tout hasard! sur la solidarité et l' Internationalisation:
Discours du ministre brésilien de l'Éducation aux États-unis.
Pendant un débat dans une université aux États-unis, le ministre de l'Éducation Cristovam Buarque, fut interrogé sur ce qu'il pensait au sujet de l'internationalisation de l'Amazonie.
Le jeune étudiant américain commença sa question en affirmant qu'il espérait une réponse d'un humaniste et non d'un Brésilien.
Voici la réponse de M. Cristovam Buarque.
En effet, en tant que Brésilien, je m'élèverais tout simplement contre l'internationalisation de l'Amazonie. Quelle que soit l'insuffisance de l'attention de nos gouvernements pour ce patrimoine, il est nôtre.
En tant qu'humaniste, conscient du risque de dégradation du milieu ambiant dont souffre l'Amazonie, je peux imaginer que l'Amazonie soit internationalisée, comme du reste tout ce qui a de l'importance pour toute l'humanité. Si, au nom d'une éthique humaniste, nous devions internationaliser l'Amazonie, alors nous devrions internationaliser les réserves de pétrole du monde entier.
Le pétrole est aussi important pour le bien-être de l'humanité que l'Amazonie l'est pour notre avenir. Et malgré cela, les maîtres des réserves de pétrole se sentent le droit d'augmenter ou de diminuer l'extraction de pétrole, comme d'augmenter ou non son prix.
De la même manière, on devrait internationaliser le capital financier des pays riches. Si l'Amazonie est une réserve pour tous les hommes, elle ne peut être brûlée par la volonté de son propriétaire, ou d'un pays.
Brûler l'Amazonie, c'est aussi grave que le chômage provoqué par les décisions arbitraires des spéculateurs de l'économie globale. Nous ne pouvons pas laisser les réserves financières brûler des pays entiers pour le bon plaisir de la spéculation.
Avant l'Amazonie, j'aimerai assister à l'internationalisation de tous les grands musées du monde. Le Louvre ne doit pas appartenir à la seule France. Chaque musée du monde est le gardien des plus belles oeuvres produites par le génie humain. On ne peut pas laisser ce patrimoine culturel, au même titre que le patrimoine naturel de l'Amazonie, être manipulé et détruit selon la fantaisie d'un seul propriétaire ou d'un seul pays.
Il y a quelque temps, un millionnaire japonais a décidé d'enterrer avec lui le tableau d'un grand maître. Avant que cela n'arrive, il faudrait internationaliser ce tableau.
Pendant que cette rencontre se déroule, les Nations unies organisent le Forum du Millénaire, mais certains Présidents de pays ont eu des difficultés pour y assister, à cause de difficultés aux frontières des
États-unis. Je crois donc qu'il faudrait que New York, lieu du siège des Nations unies, soit internationalisé. Au moins Manhattan devrait appartenir à toute l'humanité. Comme du reste Paris, Venise, Rome, Londres, Rio de Janeiro, Brasília, Recife, chaque ville avec sa beauté particulière, et son histoire du monde devraient appartenir au monde entier.
Si les États-unis veulent internationaliser l'Amazonie, à cause du risque que fait courir le fait de la laisser entre les mains des Brésiliens, alors internationalisons aussi tout l'arsenal nucléaire des États-unis. Ne serait-ce que par ce qu'ils sont capables d'utiliser de telles armes, ce qui provoquerait une destruction mille fois plus vaste que les déplorables incendies des forêts Brésiliennes. Au cours de leurs débats, les actuels candidats à la Présidence des États-unis ont soutenu l'idée d'une internationalisation des réserves florestales du monde en échange d'un effacement de la dette.
Commençons donc par utiliser cette dette pour s'assurer que tous les enfants du monde aient la possibilité de manger et d'aller à l'école. Internationalisons les enfants, en les traitant, où qu'ils naissent, comme un patrimoine qui mérite l'attention du monde entier. Davantage encore que l'Amazonie.
Quand les dirigeants du monde traiteront les enfants pauvres du monde comme un Patrimoine de l'Humanité, ils ne les laisseront pas travailler alors qu'ils devraient aller à l'école; ils ne les laisseront pas mourir alors qu'ils devraient vivre.
En tant qu'humaniste, j'accepte de défendre l'idée d'une internationalisation du monde. Mais tant que le monde me traitera comme un Brésilien, je lutterai pour que l'Amazonie soit à nous. Et seulement à nous!
L'internationalisation peut aussi avoir ses perversions. La Forêt et la Nature en générale ne peuvent pas être entre n'importe qu'elles mains. Il faut être vigilants.
La Médecine naturelle et ceux qui commmercialisent les plantes en général (surtout BIO) seraient en danger imminent (projet de loi européen pour le 30 avril 2011). Si vous ne le savez
En réponse au message de Chokapix du 15/03/11
A gauche, il existe une sérieuse tendance à considérer que la solidarité doit s'exprimer par l'impôt.
Si tu compares l'état du tiers secteur en France avec ce qui existe dans les pays réellement sociaux-démocrates, tu comprendras sans doute le poids du jacobinisme...
Je passe vite sur le paragraphe où tu me sembles dire une chose et son contraire, mais si tu regardes de plus près comment fonctionne "l'État-animateur" en matière de politique de la ville, tu y verras peut-être un peu plus clair. Pour faire court, l'État a deux modes opératoires en matière de politiques publiques (eh oui, il n'y a pas que la production du droit... se) : soit l'incitation (c'est à ça que je pensais), soit la coercition (par exemple l'obligation d'être syndiqué... ou de voter...).
Sinon, il y a des associations qui fonctionnent bel et bien sans subventions, mais le plus important n'est pas là : une association n'a pas nécessairement une dimension politique moindre que tout autre porteur de projet politique.
Et cette focale sur solidarité <=> droit me paraît bien étrange. J'aurais plutôt dit l'inverse : la solidarité repose peut-être avant tout sur des devoirs... "Noblesse oblige"...
Le plus important : je maintiens qu'une solidarité sans ancrage émotionnel, notamment dans les attaches territoriales et communautaires, est la seule base sur laquelle toute autre forme, effectivement plus abstraite de solidarité, ne peut que se stériliser à terme.
Après ça, cette délégation continuelle dans la démocratie représentative me fatigue. Je ne vois pas les municipalités comme des "communautés locales", et pourtant je les fréquente pas mal sur le thème de la solidarité avec les quartiers... Pour autant, certains édiles ont mis en œuvre de vraies sécurités sociales locales : cela a un prix (je ne pense pas qu'à l'impôt).
Le mépris : "faute de mieux", "pis-aller", "instinct de survie" ....
PS : je n'écoute pas la radio.
comme avec 3wap vous avez l'habitude des longs développement, j'y inclus celui ci, à tout hasard! sur la solidarité et l' Internationalisation:
Discours du ministre brésilien de l'Éducation aux États-unis.
Pendant un débat dans une université aux États-unis, le ministre de l'Éducation Cristovam Buarque, fut interrogé sur ce qu'il pensait au sujet de l'internationalisation de l'Amazonie
En réponse au message de 3wap du 15/03/11
Est-ce que vous savez au moins vers quoi vous voulez monter avec votre ascenseur?
je m'étonne que quelqu'un d'aussi fin que vous puisse jouer les naïfs, c'est botter en touche; avoir un meilleur avenir, ne serait-ce que minime ne doit pas rester un rêve! or ça semble être le cas ici, (comme en Tunisie...). vous devriez vraiment vous engager en politique
Lu dans le FG d'aujourd'hui, a pa mo ki di, la conférence fantôme du MDES à l'hôtel Amazonia. MDR, comme disent les djeunss. Serait-ce un acte manqué ? je préfèrerai un acte prémonitoire de non gouvernance.
En réponse au message de 3wap du 15/03/11
Moi je maintiens que toute solidarité ancrée localement, ne peut exister et se développer sans le soutien d'un principe de solidarité bien plus grand, ne se limitant d'ailleurs pas forcément à la nation, pour l'alimenter en moyens et en principe de droit, fut-il abstrait. A défaut, il serait plutôt naïf de croire que les distorsions et déséquilibres qu'implique fatalement un monde fondé sur une compétition et un individualisme grandissant, sauraient être si facilement compensés par une forme de repli communautaire de la solidarité. Et ce, sans en nier pour autant l'intérêt.
A propos, le droit, c'est aussi et surtout "la règle écrite", et pas seulement l'antonyme du mot "devoir". Cette règle pouvant notamment assoir, en effet, les devoirs qu'une société décide de se fixer. Mais ce n'est pas grave.
Sinon, à moins que tu n'aies un talent particulier et exclusif pour saisir et définir l'essence vile de tout langage, auquel cas on ne saurait qu'abdiquer et s'en retourner dans son trou, face à une telle expertise sémantique autoproclamée. Il serait donc méprisant de considérer que des mouvements de solidarité s'auto-organisant par nécessité et de façon isolée au sein d'une communauté, font office de palliatif au désengagement de la solidarité collective prise au sens large. Quand on dénonce ce manque de solidarité collective, il semblerait donc que l'on insulte nécessairement les initiatives de solidarité communautaire qui s'y substituent. So, long is the road
Pour qu'une solidarité soit acceptée, et non pas imposée (elle devient alors charité ou régime politique), il faut que les personnes qui l'appliquent, ou en bénéficient, partagent les mêmes valeurs. On le vérifie d'avantage dans les valeurs communautaires ?
En réponse au message de Jb du 14/03/11
Et les Américains qui encadrent fièrement leur premier dollar après avoir fait fortune, vous en pensez quoi? Qu'ils ne peuvent avoir réussi que parce qu'ils ont écrasé les autres?
Ce n'est pas étonnant que l'ascenseur social ne fonctionne plus en France: avec des gens comme vous, c'est tout le monde au rez-de-chaussée, pas besoin d'ascenseur, et un coup de bâton sur la tête de celui qui voudrait monter quand même par l'escalier
Vous parlez des associations?
Que pensez-vous de tous ces bénévoles qui finissent par laisser tomber quand ils voient qu'ils ont en face d'eux des gens qui croient que tout leur est dû?
C'est ça la société de solidarité?
D'un côté des "nantis" qui n'ont que des devoirs, et de l'autre des "malheureux" qui n'ont que des droits?
On n'est pas près d'atteindre la Fraternité...
Est-ce que vous savez au moins vers quoi vous voulez monter avec votre ascenseur?
En réponse au message de Chokapix du 15/03/11
A gauche, il existe une sérieuse tendance à considérer que la solidarité doit s'exprimer par l'impôt.
Si tu compares l'état du tiers secteur en France avec ce qui existe dans les pays réellement sociaux-démocrates, tu comprendras sans doute le poids du jacobinisme...
Je passe vite sur le paragraphe où tu me sembles dire une chose et son contraire, mais si tu regardes de plus près comment fonctionne "l'État-animateur" en matière de politique de la ville, tu y verras peut-être un peu plus clair. Pour faire court, l'État a deux modes opératoires en matière de politiques publiques (eh oui, il n'y a pas que la production du droit... se) : soit l'incitation (c'est à ça que je pensais), soit la coercition (par exemple l'obligation d'être syndiqué... ou de voter...).
Sinon, il y a des associations qui fonctionnent bel et bien sans subventions, mais le plus important n'est pas là : une association n'a pas nécessairement une dimension politique moindre que tout autre porteur de projet politique.
Et cette focale sur solidarité <=> droit me paraît bien étrange. J'aurais plutôt dit l'inverse : la solidarité repose peut-être avant tout sur des devoirs... "Noblesse oblige"...
Le plus important : je maintiens qu'une solidarité sans ancrage émotionnel, notamment dans les attaches territoriales et communautaires, est la seule base sur laquelle toute autre forme, effectivement plus abstraite de solidarité, ne peut que se stériliser à terme.
Après ça, cette délégation continuelle dans la démocratie représentative me fatigue. Je ne vois pas les municipalités comme des "communautés locales", et pourtant je les fréquente pas mal sur le thème de la solidarité avec les quartiers... Pour autant, certains édiles ont mis en œuvre de vraies sécurités sociales locales : cela a un prix (je ne pense pas qu'à l'impôt).
Le mépris : "faute de mieux", "pis-aller", "instinct de survie" ....
PS : je n'écoute pas la radio.
Moi je maintiens que toute solidarité ancrée localement, ne peut exister et se développer sans le soutien d'un principe de solidarité bien plus grand, ne se limitant d'ailleurs pas forcément à la nation, pour l'alimenter en moyens et en principe de droit, fut-il abstrait. A défaut, il serait plutôt naïf de croire que les distorsions et déséquilibres qu'implique fatalement un monde fondé sur une compétition et un individualisme grandissant, sauraient être si facilement
En réponse au message de 3wap du 15/03/11
« Ai-je opposé solidarité issue des droits et celles issue des initiatives ? ». Non, mais tu sembles prétendre qu’il y aurait à Gauche, un dessein visant à ce que l’une exclue l’autre.
« cette interprétation d'une solidarité intégralement arrimée sur des "droits" ».
« Évidemment, ton horizon, comme à l'accoutumée, borné sur la "solidarité nationale". »
« Pourquoi alors maintenir envers et contre tout le cap unique de la solidarité ou de la citoyenneté nationales? Serait-il forcément plus vertueux? Je ne suis pas convaincu par cette "échelle ultime" d'organisation de la solidarité. ». Si tu parvenais à admettre qu’il n’est pas question de maintenir un cap unique il me semble que l’on gagnerait un certain temps.
Aussi, à force, j’ai donc moi aussi vaguement l’impression que c’est toi qui te borne à faire comme si il n’y avait aujourd’hui que le seul critère de solidarité nationale qui vaille, en faisant mine de réduire une volonté de solidarité nationale forte, à un souhait d’exclusivité. Puisque la communauté solidaire ne se limite pas au groupe ethnique (pardon, mais je n’avais pas tout de suite saisi, surtout avec ton exemple US). Qu’est-ce qui t’empêche de constater que ces réseaux associatifs, syndicaux, ou toutes autres formes d’initiatives locales, existent déjà bel et bien, et que dans certains cas ils se substituent quasiment à l’action de l’état ? Tu n’écoutes jamais « carnet de campagne » sur France inter ?
Tu dis ne pas vouloir d’une solidarité limitée au seul critère du droit national, mais aussi fondée sur une initiative et une responsabilité individuelle et communautaire. Soit, on est d’accord. Mais alors, en quoi exactement, l’état devrait-il intervenir sur ce plan qui, justement, se veut être une alternative parallèle à la solidarité arrimée au droit ? La raison d’être d’un état n’est-elle pas aussi de produire et d’appliquer des lois et du droit à l’échelle d’une nation ? Comment voudrais-tu donc qu’il puisse produire concrètement de l’initiative individuelle et communautaire en dehors de sphères régies par le droit et les politiques qui le mettent en œuvre? Tu demanderais donc à l’état social de se repenser en l’exhortant à promouvoir une voie parallèle sur laquelle il ne pourrait intervenir, puisqu’elle « échapperait » au droit et ne reposerait que sur l’initiative par définition aléatoire. Sauf à insinuer un principe de désengagement impliquant une nécessité alternative de compensation, n’est-ce pas là une simple vue de l’esprit ? C’est en cela qu’il faut comprendre, politiquement subsidiaire. Puisque cette solidarité ne s’adosse pas au droit, émanant du débat politique. Il est normal que celle-ci soit considérée comme secondaire sur le plan politique. Ce qui ne l’empêcherait pas d’être plus vertueuse par ailleurs, sur d’autres plans.
S’agissant de la question de l’équité garantie par l’état, tu reconnais toi-même qu’il ne s’agit pas de renoncer à la solidarité nationale. Demande-toi donc pourquoi… Outre que je n’arrive pas à saisir qu’elle difficulté tu as, à considérer que l’exercice d’une solidarité passe par un principe de partage-redistribution de moyens communs, donc passons sur ce point. Je ne vois pas non plus ce qu’il y a de si étrange dans l’idée qu’un quartier déshérité concentrant les difficultés, aura en toute logique besoin de plus d’aide extérieure (solidarité régionale, nationale) qu’un autre où ne vivent que des gens aisés. La ségrégation urbaine, ça existe ou pas ? Le principe d’équité offre théoriquement la possibilité de donner plus à ceux qui ont moins. Une initiative locale, aussi efficace et vertueuse soit-elle, se heurtera très probablement aux limitations des moyens mobilisables au sein de la communauté et du quartier. L’une de ces limitations étant l’absence d’initiative tout court. D’où cette première vertu d’une solidarité inscrite dans le droit, par rapport à une autre sujette à un principe d’initiative forcément fluctuant, et donc non garanti. Une seconde vertu est la garantie, que la mobilisation des moyens extérieurs faisant défaut au sein de la communauté, ne se heurtera pas à un défaut de volonté (poursuite de l’initiative) en dehors de cette communauté, là où sont censés se trouver les moyens disponibles. Le principe de solidarité nationale règle la question, puisque l’ensemble des moyens transitant par l’état, ils appartiennent à tous et sont donc mobilisable par tous.
Principe mécanique et disponibilité des moyens, deux vertus essentielles auxquelles la solidarité nationale peut donc théoriquement prétendre, par rapport à une solidarité fondée sur l’initiative locale. Une association faisant œuvre de solidarité locale, devra toujours faire une demande de subventions qui peut éventuellement être refusée. A contrario, une solidarité inscrite dans le droit national, devient in-extenso un droit opposable, et non plus seulement une demande. Je suis entièrement d’accord pour dire qu’il peut y avoir ensuite un fossé entre la réalité des politiques et les principes de droit (genre loi DALO), mais il me semble que c’est là un autre débat.
Et donc, « La solidarité locale, ancrée dans une communauté, c'est tout de même autre chose que ta solidarité nationale qui s'adresse à des individus abstraits, uniquement saisis d'ailleurs en termes négatifs.. » C’est quand même autre chose, si tu veux, mais tu es incapable de dire précisément quoi. Et tu es incapable de m’en donner les garanties. Ce qui est très gênant.
« Rechercher la responsabilisation des individus, des communautés… ». Le droit national, abstrait, lointain, impalpable, serait donc un facteur de dé-responsabilisation à l’échelon local? Sans pour autant inventer autre chose qui n’existe déjà. Est-il alors envisageable que cette initiative/responsabilité locale soit sous-tendue par un « droit local » adossé au droit national ?
Et au moins, serais-tu donc capable de m’expliquer pourquoi une municipalité locale, pourtant forcément ancrée localement avec ses élus de proximités choisis localement, ne serait pas en mesure de tenir dans un cadre adossé au droit national, ce rôle que tu tiens absolument à confier au citoyen « local autrement » ou à la communauté « locale autrement».
A tes yeux, une municipalité, n’est-elle pas une communauté locale à part entière, pouvant faire preuve d’initiative locale? Pourquoi te faudrait en plus, une espèce de citoyenneté locale parallèle plus ancrée si tu veux, mais se situant néanmoins en dehors de la sphère du droit…Pourquoi faire ?
« Par exemple, il me semble qu'on se sent bien plus citoyen quand on œuvre pour le bien commun dans sa ville ou son quartier, que quand on milite pour "l'intérêt général" en votant une fois tous les deux ans... ».
« C’est quand même autre chose », « il me semble qu’on se sent bien plus ». Tu donnes coup sur coup dans le jugement de valeurs très approximatif. Et tu as une bien curieuse façon de sectoriser le ressenti du citoyen. Qu’est-ce qui te permets de juger que ce «on se sent » ne transcende pas plusieurs échelles? Et quel intérêt à vouloir ainsi hiérarchiser le vécu de citoyenneté en fonction de niveaux d’action interrogeant des dimensions politiques différentes ? Plutôt bizarre… On se sentirait donc plus citoyen en servant la soupe aux déshérités du quartier, plutôt qu’en votant pour celui qui nous semble incarner certaines valeurs en matière de solidarité nationale. Ah bon m'sieur...
Sinon, en quoi est-il précisément méprisant et naïf de considérer que les CDC, constituent bien un ultime recours (lui aussi) pour les habitants de ces quartiers, qui n’ont pas d’autre choix que l’auto-organisation du fait de la très grande défaillance de solidarité nationale de leur état? Où est le mépris? N’aurais-tu pas mal interprété mon propos une fois encore? Merci de m’éclairer, si éventuellement j’ai pu donner à penser que j’exprimais une forme de mépris, je voudrais bien pouvoir m’en excuser.
"Tu ne vas pas me réconcilier avec une Caroline Fourest qui aligne des clichés douteux..."
Ahahhh...une autre populiste en perspective. Tu sais que t'es très doué pour les débusquer...
A gauche, il existe une sérieuse tendance à considérer que la solidarité doit s'exprimer par l'impôt. Si tu compares l'état du tiers secteur en France avec ce qui existe dans les pays réellement sociaux-démocrates, tu comprendras sans doute le poids du jacobinisme...
Je passe vite sur le paragraphe où tu me sembles dire une chose et son contraire, mais
En réponse au message de Chokapix du 14/03/11
Visiblement, ce message de répond pas à Butterfly mais à 3wap
Bon ben on reprend depuis le début, car sur Mélenchon, j'ai juste dit qu'il voulait comme Marine un État fort et une politique protectionniste. Cette thèse alimente en effet celle qui a le vent en poupe (Mélenchon ne risque même pas d'être seulement en position d'infléchir la gauche de pouvoir, à mon avis). Ensuite, Mélenchon, "populiste" au sens français, oui sans doute... en ce sens qu'il a ses propres contradictions résolues comme par magie. (Sans parler de sa vision internationale rappelée par Philippe2...) Passons.
Le deuxième point à rectifier, c'est sur cette interprétation d'une solidarité intégralement arrimée sur des "droits", soit sur une politique d'État. C'est cela que je conteste. Rechercher la responsabilisation des individus, des communautés, pour refonder les politiques sociales (locales, nationales ou européennes...). Puisque tu veux du précis, je te répondais à ta question sur la solidarité sans l'État que la première forme d'organisation solidaire était assurantielle, mutualiste et coopérative... A quoi j'ai ajouté l'autre sphère du tiers-secteur, l'associative,et le double caché de l'individu libéral, la communauté (qui n'est pas forcément soluble dans l'ethnie, si je te lis bien). J'aurais pu (du) ajouter la sphère syndicale, d'ailleurs.
Tu te poses une question étrange, "garantir un tant soit peu l’équité des moyens de solidarité, entre des communautés n’ayant pas forcément les mêmes niveaux de ressources". Je ne comprends pas bien. La solidarité est-elle soluble dans la question des moyens ? Faut-il organiser la solidarité partout et pour tous ? Ai-je opposé individu et communauté ? Ai-je opposé solidarité issue des droits et celles issue des initiatives ?
Ce que j'ai dit, je peux le répéter : il s'agit aujourd'hui de repenser l'Etat-social (pas d'y renoncer). La France de gauche prend bien du retard : je ne remercie pas les populistes façon Mélenchon ou Besancenot, pas plus que les socialistes nationalistes façon Royal ou Chevènement. Je ne suis pas certain que la rhétorique gauchiste façon Hamon nous aide beaucoup non plus...
Bref. En termes "techniques", le débat s'est posé en France avec "l'activation des dépenses sociales passives". Mais sur le fond, la gauche française se montre trop souvent, au plan idéologique, d'un jacobinisme qui ne me dit rien de bon. C'est aussi abstrait que le fameux "individu" de la théorie des choix rationnels...
Tu ne vas pas me réconcilier avec une Caroline Fourest qui aligne des clichés douteux...
Sinon, le principe des fondations se limite pour toi à une obsession d'évasion fiscales ? On voit là le vrai connaisseur de la société nord-américaine... (Je me permets de répéter que la notion de communauté qui y prévaut ne se limite pas à l'ethnie.)
Sinon, à droite comme à gauche, la question la non prise en compte des communautés peut être relativisée, à moins d'être aveugle à ce qui se passe avec la "politique de la ville". Il est vrai que la droite a plus développé son discours, avec Villepin, sur la diversité et l'égalité des chances... en regard de la question des "minorités visibles".
Le PS a longtemps préféré le "communautarisme territorial" ; j'espère qu'il continuera. Mais il a tout de même du mal à évacuer que l'héritage de SOS Racisme est catastrophique. Combien d'élus "issus de la diversité" ?
Qu'est-ce qui peut donc expliquer ton paragraphe bien méprisant et naïf, sur le "pis-aller", "l'instinct de survie" (qui trouve, au passage, bien mieux à s'exprimer dans l'économie illégale...) ? Évidemment, ton horizon, comme à l'accoutumée, borné sur la "solidarité nationale". Ce qui illustre mieux notre malentendu antérieur sur la citoyenneté locale, urbaine....
Pourtant, il paraît que nous sommes d'accord sur le fait que toutes les formes de citoyennetés (ou de solidarités), s'emboîtent ? Pourquoi alors maintenir envers et contre tout le cap unique de la solidarité ou de la citoyenneté nationales ? Serait-il forcément plus vertueux ? Je ne suis pas convaincu par cette "échelle ultime" d'organisation de la solidarité. Elle est d'ailleurs minée par le haut (la mondialisation) et le bas (les solidarités locales). Bien sûr, il faut réinventer des droits sociaux à cette échelle. Mais cela n'épuise pas le sujet, tant s'en faut.
Par exemple, il me semble qu'on se sent bien plus citoyen quand on œuvre pour le bien commun dans sa ville ou son quartier, que quand on milite pour "l'intérêt général" en votant une fois tous les deux ans...
Autre exemple : où s'est donc inventé le RMI en France ? Dans le département d'élection d'un certain Alain Madelin... MDR
La solidarité locale, ancrée dans une communauté, c'est tout de même autre chose que ta solidarité nationale qui s'adresse à des individus abstraits, uniquement saisis d'ailleurs en termes négatifs...
Elle est donc tout sauf subsidiaire...
" personne à gauche ne souhaite l'interdire".... Brrrrrrrrrrr........
« Ai-je opposé solidarité issue des droits et celles issue des initiatives ? ». Non, mais tu sembles prétendre qu’il y aurait à Gauche, un dessein visant à ce que l’une exclue l’autre. « cette interprétation d'une solidarité intégralement arrimée sur des "droits" ».
« Évidemment, ton horizon, comme à l'accoutumée, borné sur la "solidarité nationale". »
« Pourquoi alors maintenir envers et contre tout le cap unique de la solidarité ou de la
En réponse au message de 3wap du 14/03/11
« Un homme ou une femme "du peuple" qui ne vit que de l'assistanat et de subventions, ça s'appelle comment? »
Un invalide de guerre, un malade, ou encore un archétype rhétorique de droite, les autres finissent hélas sous les ponts…
« Un rentier (qui jouit d'une rente de situation) Oui, mais il vote à gauche, il est socialiste »
Un capitaliste lucide, …ou encore un capitaliste étourdi peut-être
« Un homme ou une femme qui travaille dur pour faire fructifier son petit (ou gros) capital et procure des emplois à d'autres, ça s'appelle comment? »
Quelqu’un qui capitalise grâce au travail d’autrui. Procurer du travail aux autres, en dehors de la rhétorique orgueilleuse du patron, ça veut dire les employer pour tirer des bénéfices substantiels de leur force de travail.
« Un travailleur, mais souvent il vote à droite et ce qu'il réclame d'abord, c'est la Liberté »
Un naïf. La liberté du travailleur est illusoire. Nous sommes tous aliénés à quelque chose. Un type qui doit travailler pour bouffer n'est pas libre de ses choix et pourra toujours être contrôlé contre son gré.
« L'Egalité (des droits et devoirs), c'est ce qui devrait être garanti par un Etat neutre »
Aucune loi ou politique n’est neutre. Un état neutre ça n’existe pas. Ou alors il s’agit de la conceptualisation théorique de « l’état de nature » déclinée selon les trois approches divergentes du contrat social.
« La Fraternité, c'est très joli dans un monde idéal, ça finit par arriver comme la cerise sur le gâteau dans une société apaisée, mais ça ne se décrète pas »
Une société n'est jamais apaisée...on est donc d'accord.
« Quand elle est obligatoire, il n'y a plus de Liberté: voir les Etats socialistes (les Etats "frères") »
La liberté reste illusoire. Il est donc impossible de la rendre obligatoire. On vous a mal renseigné !
« Et un Etat socialiste, ce n'est pas une démocratie, c'est une dictature (dite "du prolétariat") »
Techniquement, le prolétariat étant en principe très majoritaire. La dictature du prolétariat équivaut à une dictature du peuple, qui équivaut à une démocratie (puisque dans une démocratie le peuple est bien souverain). Ce qui peut différer, c’est la nature du système politique : communiste ou capitaliste ou autre. Le fait que la souveraineté du peuple puisse être ensuite détournée et accaparée par une oligarchie ou un parti. C’est une anomalie qui tient plus à la nature humaine, qu’à l’incohérence théorique du concept politique en lui-même. Vous avez dû aussi entendre parler de la dictature du capital…
« C'est pourquoi on ne voit plus beaucoup d'Etats socialistes, il n'y aura bientôt plus que des états "libéraux" dans lesquels il faudra toujours se battre pour défendre ses intérêts, donc travailler.. »
Dans un état libéral, en principe ceux qui travaillent ne peuvent pas gagner. Leurs intérêts étant subordonnés à ceux du capital qui les emploie. Il "gagneront" donc, ce que l'on consentira à leur donner.
Et les Américains qui encadrent fièrement leur premier dollar après avoir fait fortune, vous en pensez quoi? Qu'ils ne peuvent avoir réussi que parce qu'ils ont écrasé les autres?
Ce n'est pas étonnant que l'ascenseur social ne fonctionne plus en France: avec des gens comme vous, c'est tout le monde au rez-de-chaussée, pas besoin d'ascenseur, et un coup
En réponse au message de Butterfly du 14/03/11
Bonsoir, Non vous n'écrivez pas des romans ! C'est la réalité ! Beaucoup de gens le constatent y comprise moi ! Mais bon il faut savoir être lucide et de ne pas tomber dans le piège !
Visiblement, ce message de répond pas à Butterfly mais à 3wap
Bon ben on reprend depuis le début, car sur Mélenchon, j'ai juste dit qu'il voulait comme Marine un État fort et une politique protectionniste. Cette thèse alimente en effet celle qui a le vent en poupe (Mélenchon ne risque même pas d'être seulement en position d'infléchir la gauche de pouvoir, à mon avis). Ensuite, Mélenchon, "populiste" au sens français, oui
En réponse au message de Jb du 12/03/11
"L'empire du moindre mal" Je trouve le titre bien choisi
Je me marre quand je vois encore certains s'attribuer des étiquettes de droite ou de gauche
Surtout quand il s'agit de politiques qui sont, par formation, autant capables de défendre une thèse que son contraire (comme tous les avocats)
Un homme ou une femme "du peuple" qui ne vit que de l'assistanat et de subventions, ça s'appelle comment?
Un rentier (qui jouit d'une rente de situation) Oui, mais il vote à gauche, il est socialiste
Un homme ou une femme qui travaille dur pour faire fructifier son petit (ou gros) capital et procure des emplois à d'autres, ça s'appelle comment?
Un travailleur, mais souvent il vote à droite et ce qu'il réclame d'abord, c'est la Liberté
L'Egalité (des droits et devoirs), c'est ce qui devrait être garanti par un Etat neutre
La Fraternité, c'est très joli dans un monde idéal, ça finit par arriver comme la cerise sur le gâteau dans une société apaisée, mais ça ne se décrète pas
Quand elle est obligatoire, il n'y a plus de Liberté: voir les Etats socialistes (les Etats "frères")
Et un Etat socialiste, ce n'est pas une démocratie, c'est une dictature (dite "du prolétariat")
C'est pourquoi on ne voit plus beaucoup d'Etats socialistes, il n'y aura bientôt plus que des états "libéraux" dans lesquels il faudra toujours se battre pour défendre ses intérêts, donc travailler...
« Un homme ou une femme "du peuple" qui ne vit que de l'assistanat et de subventions, ça s'appelle comment? » Un invalide de guerre, un malade, ou encore un archétype rhétorique de droite, les autres finissent hélas sous les ponts…
« Un rentier (qui jouit d'une rente de situation) Oui, mais il vote à gauche, il est socialiste »
Un capitaliste lucide, …ou encore un capitaliste étourdi peut-être
En réponse au message de Chokapix du 12/03/11
PS : A propos du libéralisme,...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3%A9ralisme
Ton analyse de "l'Etat de droit" a sa source ici, je présume.
Par ailleurs, mon insistance à rappeler, au long des posts, qu'on doit aussi prendre en compte la notion de "communautés" devrait t'indiquer quelque chose sur ma conception des nouvelles démocraties sociales à promouvoir.
Il est quand même aisé de comprendre qu'une société qui attend tout de l'État est une abomination... (A ce sujet, il faudrait quand même un peu sortir des visions simplistes sur la société nord-américaine...)
Que fais-tu de la solidarité politique issue du monde associatif ou des sphères communautaires ? Un folklore (forcément local et en voie de muséification) ?
Partages-tu avec Gaston une phobie pour le communautarisme ?
Au passage, tu remarqueras aussi que les critiques de l'État, c'est à dire sur les limites des interventions de État, font partie d'une vieille tradition politique de gauche : du marxisme (la société sans classes) aux libertariens...
« Je n'ai rien contre un SMIC européen. ». Bon ben on est d’accord alors, s’agissant de l’Europe, le discours de Mélenchon, n’est donc finalement pas si populiste et incohérent. Et même, puisque lui perçoit cette Europe-ci comme étant avant tout une sorte de tapis rouge déroulé devant le libéralisme économique, qui ne correspondant à priori pas à ses idées politiques, il me semble tout à fait cohérent qu’il soit forcément très critique à son
En réponse au message de Philippe2 du 12/03/11
je ne suis pas du lot ! je pense que Pie XI , pour ce que l'on sait n'a rien dit pour arrêter la choah, qu'il a laisser les services du Vatican faire filer nombre de personnalités nazies en Amérique du sud, et j'ai été scandalisé d'apprendre que jusqu'à son assassinat (qui l'aurait fait abattre?) Bousquet était cul et chemise avec Mitterrand, qui par ailleurs a été ravi que Chirac lui succède, qui a été défendu par Jospin qui a dit qu'il fallait laisser le vieil homme tranquille! les serpents se mordent la queue, non?
Pourriez-vous nous indiquer un ouvrage traitant des fuites de nazis en Amérique du Sud soi-disant avalisées par le Vatican ? Quant à moi, pour ce qui est de l'action du pape, je vous recommande "Pie XII et la seconde guerre mondiale" de Pierre Blet. La lecture de ce livre vous évitera peut-être de propager de fausses rumeurs, pour peu que vous y teniez. À ce sujet, permettez-moi de conclure en citant à nouveau Albert Einstein : "il est plus difficile de désagréger un préjugé qu'un atome".
En réponse au message de Philippe2 du 12/03/11
je ne suis pas du lot ! je pense que Pie XI , pour ce que l'on sait n'a rien dit pour arrêter la choah, qu'il a laisser les services du Vatican faire filer nombre de personnalités nazies en Amérique du sud, et j'ai été scandalisé d'apprendre que jusqu'à son assassinat (qui l'aurait fait abattre?) Bousquet était cul et chemise avec Mitterrand, qui par ailleurs a été ravi que Chirac lui succède, qui a été défendu par Jospin qui a dit qu'il fallait laisser le vieil homme tranquille! les serpents se mordent la queue, non?
Je n'écrirais que quelques phrases :
Sachant qu'il est le dirigeant de l'église catholique, et que cette église est menteuse du simple fait qu'elle ne se fonde même pas sur ce qui est essentiel au christianisme, la Bible. Après nous sommes d'accord, il a de l'influence.
En réponse au message de 3wap du 11/03/11
Je trouvais juste qu’il était un peu réducteur de l’amalgamer aussi vite au FN sur la question européenne. Et même si c’est encore très utopique, un smic européen, en tant qu’outil de régulation et d’équité sociale à l’échelle européenne, ça n’a à priori rien de populiste en soi. Et il me semble bien que les social-démocraties, ont-elles aussi quelques soucis avec le dumping social.
http://www.lefigaro.fr/economie/...-leurope-legitimele-dumping-social-.php
Sinon, je ne vois toujours pas ce qui te défrise autant s’agissant d’une solidarité organisée à l’échelon national. Pour moi, c’est juste une question d’échelle d’organisation. Et en l’occurrence, à plus grande échelle c’est en principe tout de même un peu plus sûr, non? D‘ailleurs cette solidarité existe aussi à l’échelon européen. La superposition ou l’homothétie des solidarités fonctionne donc aussi. Tu imagines si les régions sinistrées du nord de la France devaient se dépatouiller toutes seules, sans la solidarité nationale ou européenne ? Et je te répète que la citoyenneté nationale, quoique sans doute imparfaite, a elle au moins le mérite d’être tangible, ou perçue comme telle. Ce qui explique sans doute en grande partie ce réflexe de repli nationaliste, faute de mieux ou de davantage certitudes à plus grande échelle. Que l’Europe sociale se fasse concrètement, et probablement que les mentalités évolueront avec elle. Peut-être aussi que le facteur crise du moment, n’est pas le plus favorable qui soit. La peur, le repli, il y a une certaine logique dans tout cela.
Quant au modèle US en matière de solidarité, hum…là j’ai encore quelques des doutes. Mais je suppose que tu faisais surtout référence à sa dimension systémique, plutôt qu’à sa formidable efficacité sur le plan de l’équité sociale.
« N'y a-t-il pas malgré tout un fonde de vérité sur l'assistanat et le poids de l'impôt ? »
Concernant le poids de l’assistanat, je te confirme qu’il y a de plus en plus de gens précarisés, chez nous comme ailleurs et donc plus de solidarité à mettre en œuvre. Mais une fois que l’on a dit cela… La faute à qui, l'œuf ou la poule?
Pour le poids de l’impôt, moi perso, j’encourage sincèrement tous les sociaux-démocrates de bonne volonté, qui sont forcément pour un état-providence soutenu par une imposition forte (environ 50% du PIB redistribué par le secteur public dans les pays scandinaves si je me souviens bien) à persister dans cette voie. Mais cela-dit, ce n'est pas ce que je leur envie le plus. Car il me semble qu'ils sont juste un peu plus carrés que nous (chez eux les notes de frais des élus sont accessibles sur le web et les ministres ne fricotent pas impunément avec les vieilles dames argentée). Avec les mêmes prédispositions culturelles, j'imagine que pourrions nous aussi nous en sortir à meilleur compte, même avec notre système actuel. Et du moins, payerions nous notre impôt en tirant un peu moins la tronche.
Car, dire qu’il suffirait aussi que ce poids la soit un peu mieux partagé, pour que certains populismes n’aient pas, malgré tout, eux aussi un fond de vérité…
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/pourquoi-liliane-bettencourt-paye-si-peu-d-impots
http://www.marianne2.fr/Niches-fiscales-en-fait,-on-ne-sait-pas-grand-chose-sur-elles
Sinon, pour la route, j’espère que tu me pardonneras si par inadvertance il s'avérait que j’ai un tout petit peu moins d’égard pour ta propre sensibilité libéralo-mondialiste, en te soumettant ceci :
« Dans l’institution imaginaire de la société, publiée en 1975, Cornélius Castoriadis développait l’idée que le socialisme était avant tout la réalité des pays socialistes, idée qui mettra quelques années à s’imposer avec la montée en puissance des dissidents. Que voulait dire le philosophe ? Qu’ignorer la pratique pour sauver la théorie revenait à adopter le comportement de ces sectes religieuses qui considèrent que les dérives de l’Eglise n’ont rien à voir avec la religion originelle, qui, elle, serait pure. Or c’était exactement le comportement de toutes les composantes de la gauche non communiste, des socialistes aux anarchistes en passant par les trotskistes : tous considéraient que le stalinisme était une « trahison » de la théorie marxiste et que cette dérive monstrueuse n’entachait en rien la justesse du projet socialiste. Il n’y a pas d’autre socialisme que celui pratiqué par les hommes sur terre, rétorquait Castoriadis. La gauche de l’époque ne l’a pas écouté. Elle ne s’en est pas encore relevée.
Vingt-deux ans après, le philosophe Jean-Claude Michéa, ancien communiste devenu disciple d'Orwell, applique la même observation au libéralisme, qui suscite, au fond, les mêmes engouements religieux que le socialisme naguère. Face aux critiques sur le développement des inégalités et des dysfonctionnements provoqués par la révolution libérale, ses thuriféraires répondent comme les trotskistes des années 1950 : si le libéralisme n’apporte pas encore le bonheur aux peuples, c’est parce qu’il n’est appliqué que partiellement ou encore qu’il est trahi par les politiciens qui s’en réclament. Bref, la révolution, qu’elle soit socialiste ou libérale a pour vocation essentielle d’être trahie. »
http://www.marianne2.fr/Quand-Jean-Claude-Michea-taquine-la-droite-liberale-et-la-gauche
Tous dos à dos, vertueux, mais trahis! Rigolo, non?
PS : A propos du libéralisme,...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3%A9ralisme
Ton analyse de "l'Etat de droit" a sa source ici, je présume.
Par ailleurs, mon insistance à rappeler, au long des posts, qu'on doit aussi prendre en compte la notion de "communautés" devrait t'indiquer quelque chose sur ma conception des
En réponse au message de Pierre33 du 12/03/11
Effectivement, on pourra toujours estimer que le Pape n'a pas agi suffisamment en faveur des Juifs, c'est d'autant plus facile qu'on ne connaît pas encore avec précision tous les détails de cette période sombre de l'histoire... Comme d'habitude, il est de bon ton de critiquer l'Église catholique, tout ce qu'elle a fait de bien est minoré voir occulté, on ne retient que ses erreurs ou ses fautes, et si on n'en trouve pas, ce qu'elle n'a éventuellement pas fait. Cette critique est considérée comme tout à fait acceptable, alors que critiquer l'attitude des autorités musulmanes de la même époque sera immédiatement considéré comme de l'islamophobie, et, c'est bien connu, l'islamophobie c'est du racisme, alors que la christianophobie n'est bien sûr pas du racisme.
La critique envers Pie XII s'est surtout développée après la sortie de la pièce de théâtre "le Vicaire" , qui, c'est le moins qu'on puisse dire, prend de sérieuses libertés avec la réalité historique... Il paraîtrait même que cette pièce aurait été écrite à l'instigation ou tout au moins avec l'aide des services de désinformation du KGB; cela n'a rien d'invraisemblable vu que l'Église catholique était pour le moins "gênante" et qu'il fallait donc la discréditer par tous les moyens... Tellement gênante qu'on a par la suite tenté d'assassiner Jean-Paul II.
Ce qui est amusant, c'est que les mêmes personnes qui critiquent le comportement de Pie XII ne sont absolument pas gênées par l'attitude, par exemple, d'un François Mitterrand... Son attitude sous le gouvernement de Vichy, ou encore son attitude en tant que Ministre de l'Intérieur durant la Guerre d'Algérie et ses relations avec Bousquet... Mais dans tous les cas il fallait être assez perspicace pour jouer sous tous les tableaux, sentir le vent tourner et se refaire une virginité au bon moment. N'est-ce pas tout l'art de la politique?
je ne suis pas du lot ! je pense que Pie XI , pour ce que l'on sait n'a rien dit pour arrêter la choah, qu'il a laisser les services du Vatican faire filer nombre de personnalités nazies en Amérique du sud, et j'ai été scandalisé d'apprendre que jusqu'à son assassinat (qui l'aurait fait abattre?) Bousquet était cul et chemise avec Mitterrand, qui par ailleurs a été ravi que Chirac lui succède, qui a été défendu par Jospin qui a dit qu'il fallait laisser le vieil homme tranquille! les serpents se mordent la queue, non?
En réponse au message de 3wap du 11/03/11
Je trouvais juste qu’il était un peu réducteur de l’amalgamer aussi vite au FN sur la question européenne. Et même si c’est encore très utopique, un smic européen, en tant qu’outil de régulation et d’équité sociale à l’échelle européenne, ça n’a à priori rien de populiste en soi. Et il me semble bien que les social-démocraties, ont-elles aussi quelques soucis avec le dumping social.
http://www.lefigaro.fr/economie/...-leurope-legitimele-dumping-social-.php
Sinon, je ne vois toujours pas ce qui te défrise autant s’agissant d’une solidarité organisée à l’échelon national. Pour moi, c’est juste une question d’échelle d’organisation. Et en l’occurrence, à plus grande échelle c’est en principe tout de même un peu plus sûr, non? D‘ailleurs cette solidarité existe aussi à l’échelon européen. La superposition ou l’homothétie des solidarités fonctionne donc aussi. Tu imagines si les régions sinistrées du nord de la France devaient se dépatouiller toutes seules, sans la solidarité nationale ou européenne ? Et je te répète que la citoyenneté nationale, quoique sans doute imparfaite, a elle au moins le mérite d’être tangible, ou perçue comme telle. Ce qui explique sans doute en grande partie ce réflexe de repli nationaliste, faute de mieux ou de davantage certitudes à plus grande échelle. Que l’Europe sociale se fasse concrètement, et probablement que les mentalités évolueront avec elle. Peut-être aussi que le facteur crise du moment, n’est pas le plus favorable qui soit. La peur, le repli, il y a une certaine logique dans tout cela.
Quant au modèle US en matière de solidarité, hum…là j’ai encore quelques des doutes. Mais je suppose que tu faisais surtout référence à sa dimension systémique, plutôt qu’à sa formidable efficacité sur le plan de l’équité sociale.
« N'y a-t-il pas malgré tout un fonde de vérité sur l'assistanat et le poids de l'impôt ? »
Concernant le poids de l’assistanat, je te confirme qu’il y a de plus en plus de gens précarisés, chez nous comme ailleurs et donc plus de solidarité à mettre en œuvre. Mais une fois que l’on a dit cela… La faute à qui, l'œuf ou la poule?
Pour le poids de l’impôt, moi perso, j’encourage sincèrement tous les sociaux-démocrates de bonne volonté, qui sont forcément pour un état-providence soutenu par une imposition forte (environ 50% du PIB redistribué par le secteur public dans les pays scandinaves si je me souviens bien) à persister dans cette voie. Mais cela-dit, ce n'est pas ce que je leur envie le plus. Car il me semble qu'ils sont juste un peu plus carrés que nous (chez eux les notes de frais des élus sont accessibles sur le web et les ministres ne fricotent pas impunément avec les vieilles dames argentée). Avec les mêmes prédispositions culturelles, j'imagine que pourrions nous aussi nous en sortir à meilleur compte, même avec notre système actuel. Et du moins, payerions nous notre impôt en tirant un peu moins la tronche.
Car, dire qu’il suffirait aussi que ce poids la soit un peu mieux partagé, pour que certains populismes n’aient pas, malgré tout, eux aussi un fond de vérité…
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/pourquoi-liliane-bettencourt-paye-si-peu-d-impots
http://www.marianne2.fr/Niches-fiscales-en-fait,-on-ne-sait-pas-grand-chose-sur-elles
Sinon, pour la route, j’espère que tu me pardonneras si par inadvertance il s'avérait que j’ai un tout petit peu moins d’égard pour ta propre sensibilité libéralo-mondialiste, en te soumettant ceci :
« Dans l’institution imaginaire de la société, publiée en 1975, Cornélius Castoriadis développait l’idée que le socialisme était avant tout la réalité des pays socialistes, idée qui mettra quelques années à s’imposer avec la montée en puissance des dissidents. Que voulait dire le philosophe ? Qu’ignorer la pratique pour sauver la théorie revenait à adopter le comportement de ces sectes religieuses qui considèrent que les dérives de l’Eglise n’ont rien à voir avec la religion originelle, qui, elle, serait pure. Or c’était exactement le comportement de toutes les composantes de la gauche non communiste, des socialistes aux anarchistes en passant par les trotskistes : tous considéraient que le stalinisme était une « trahison » de la théorie marxiste et que cette dérive monstrueuse n’entachait en rien la justesse du projet socialiste. Il n’y a pas d’autre socialisme que celui pratiqué par les hommes sur terre, rétorquait Castoriadis. La gauche de l’époque ne l’a pas écouté. Elle ne s’en est pas encore relevée.
Vingt-deux ans après, le philosophe Jean-Claude Michéa, ancien communiste devenu disciple d'Orwell, applique la même observation au libéralisme, qui suscite, au fond, les mêmes engouements religieux que le socialisme naguère. Face aux critiques sur le développement des inégalités et des dysfonctionnements provoqués par la révolution libérale, ses thuriféraires répondent comme les trotskistes des années 1950 : si le libéralisme n’apporte pas encore le bonheur aux peuples, c’est parce qu’il n’est appliqué que partiellement ou encore qu’il est trahi par les politiciens qui s’en réclament. Bref, la révolution, qu’elle soit socialiste ou libérale a pour vocation essentielle d’être trahie. »
http://www.marianne2.fr/Quand-Jean-Claude-Michea-taquine-la-droite-liberale-et-la-gauche
Tous dos à dos, vertueux, mais trahis! Rigolo, non?
"L'empire du moindre mal" Je trouve le titre bien choisi
Je me marre quand je vois encore certains s'attribuer des étiquettes de droite ou de gauche
Surtout quand il s'agit de politiques qui sont, par formation, autant capables de défendre une thèse que son contraire (comme tous les avocats). Un homme ou une femme "du peuple" qui ne vit
En réponse au message de 3wap du 11/03/11
Je trouvais juste qu’il était un peu réducteur de l’amalgamer aussi vite au FN sur la question européenne. Et même si c’est encore très utopique, un smic européen, en tant qu’outil de régulation et d’équité sociale à l’échelle européenne, ça n’a à priori rien de populiste en soi. Et il me semble bien que les social-démocraties, ont-elles aussi quelques soucis avec le dumping social.
http://www.lefigaro.fr/economie/...-leurope-legitimele-dumping-social-.php
Sinon, je ne vois toujours pas ce qui te défrise autant s’agissant d’une solidarité organisée à l’échelon national. Pour moi, c’est juste une question d’échelle d’organisation. Et en l’occurrence, à plus grande échelle c’est en principe tout de même un peu plus sûr, non? D‘ailleurs cette solidarité existe aussi à l’échelon européen. La superposition ou l’homothétie des solidarités fonctionne donc aussi. Tu imagines si les régions sinistrées du nord de la France devaient se dépatouiller toutes seules, sans la solidarité nationale ou européenne ? Et je te répète que la citoyenneté nationale, quoique sans doute imparfaite, a elle au moins le mérite d’être tangible, ou perçue comme telle. Ce qui explique sans doute en grande partie ce réflexe de repli nationaliste, faute de mieux ou de davantage certitudes à plus grande échelle. Que l’Europe sociale se fasse concrètement, et probablement que les mentalités évolueront avec elle. Peut-être aussi que le facteur crise du moment, n’est pas le plus favorable qui soit. La peur, le repli, il y a une certaine logique dans tout cela.
Quant au modèle US en matière de solidarité, hum…là j’ai encore quelques des doutes. Mais je suppose que tu faisais surtout référence à sa dimension systémique, plutôt qu’à sa formidable efficacité sur le plan de l’équité sociale.
« N'y a-t-il pas malgré tout un fonde de vérité sur l'assistanat et le poids de l'impôt ? »
Concernant le poids de l’assistanat, je te confirme qu’il y a de plus en plus de gens précarisés, chez nous comme ailleurs et donc plus de solidarité à mettre en œuvre. Mais une fois que l’on a dit cela… La faute à qui, l'œuf ou la poule?
Pour le poids de l’impôt, moi perso, j’encourage sincèrement tous les sociaux-démocrates de bonne volonté, qui sont forcément pour un état-providence soutenu par une imposition forte (environ 50% du PIB redistribué par le secteur public dans les pays scandinaves si je me souviens bien) à persister dans cette voie. Mais cela-dit, ce n'est pas ce que je leur envie le plus. Car il me semble qu'ils sont juste un peu plus carrés que nous (chez eux les notes de frais des élus sont accessibles sur le web et les ministres ne fricotent pas impunément avec les vieilles dames argentée). Avec les mêmes prédispositions culturelles, j'imagine que pourrions nous aussi nous en sortir à meilleur compte, même avec notre système actuel. Et du moins, payerions nous notre impôt en tirant un peu moins la tronche.
Car, dire qu’il suffirait aussi que ce poids la soit un peu mieux partagé, pour que certains populismes n’aient pas, malgré tout, eux aussi un fond de vérité…
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/pourquoi-liliane-bettencourt-paye-si-peu-d-impots
http://www.marianne2.fr/Niches-fiscales-en-fait,-on-ne-sait-pas-grand-chose-sur-elles
Sinon, pour la route, j’espère que tu me pardonneras si par inadvertance il s'avérait que j’ai un tout petit peu moins d’égard pour ta propre sensibilité libéralo-mondialiste, en te soumettant ceci :
« Dans l’institution imaginaire de la société, publiée en 1975, Cornélius Castoriadis développait l’idée que le socialisme était avant tout la réalité des pays socialistes, idée qui mettra quelques années à s’imposer avec la montée en puissance des dissidents. Que voulait dire le philosophe ? Qu’ignorer la pratique pour sauver la théorie revenait à adopter le comportement de ces sectes religieuses qui considèrent que les dérives de l’Eglise n’ont rien à voir avec la religion originelle, qui, elle, serait pure. Or c’était exactement le comportement de toutes les composantes de la gauche non communiste, des socialistes aux anarchistes en passant par les trotskistes : tous considéraient que le stalinisme était une « trahison » de la théorie marxiste et que cette dérive monstrueuse n’entachait en rien la justesse du projet socialiste. Il n’y a pas d’autre socialisme que celui pratiqué par les hommes sur terre, rétorquait Castoriadis. La gauche de l’époque ne l’a pas écouté. Elle ne s’en est pas encore relevée.
Vingt-deux ans après, le philosophe Jean-Claude Michéa, ancien communiste devenu disciple d'Orwell, applique la même observation au libéralisme, qui suscite, au fond, les mêmes engouements religieux que le socialisme naguère. Face aux critiques sur le développement des inégalités et des dysfonctionnements provoqués par la révolution libérale, ses thuriféraires répondent comme les trotskistes des années 1950 : si le libéralisme n’apporte pas encore le bonheur aux peuples, c’est parce qu’il n’est appliqué que partiellement ou encore qu’il est trahi par les politiciens qui s’en réclament. Bref, la révolution, qu’elle soit socialiste ou libérale a pour vocation essentielle d’être trahie. »
http://www.marianne2.fr/Quand-Jean-Claude-Michea-taquine-la-droite-liberale-et-la-gauche
Tous dos à dos, vertueux, mais trahis! Rigolo, non?
Tu me fais dire bien des choses...
Je n'ai rien contre un SMIC européen, ni contre la solidarité ou la citoyenneté nationales, même si le nationalisme n'est pas mon horizon. Souviens-toi de "l'internationale" quand tu penses aux altermondialistes... Bien sûr que les gens ont (de plus en plus) besoin de protections... Mais je ne supporte lus l'étatisme de la gauche française, voilà tout. Les "droits sociaux" sont
En réponse au message de 0uhman du 11/03/11
Dire "qui ne dit mot consent" au sujet de Pie XII relève de l'injustice pure et simple. Il est facile aujourd'hui de savoir ce qu'il fallait faire. Voici un extrait du Time du 23 décembre 1940 :
"Lorsque la révolution nazie survint en Allemagne, c’est sur les universités que je comptais pour défendre la liberté, dont j’étais moi-même un amoureux, car je savais qu’elles avaient toujours mis en avant leur attachement à la cause de la vérité ; mais non, les universités furent immédiatement réduites au silence. Alors je me tournai vers les grands éditeurs de journaux, dont les éditoriaux enflammés des jours passés avaient proclamé leur amour de la liberté ; mais eux aussi, en quelques courtes semaines et comme les universités, furent réduits au silence. Dans la campagne entreprise par Hitler pour faire disparaître la vérité, seule l’Église catholique se tenait carrément en travers du chemin. Je ne m’étais jamais spécialement intéressé à l’Église auparavant, mais maintenant je ressens pour elle grande affection et admiration, parce qu’elle seule a eu le courage et la persévérance de se poser en défenseur de la vérité intellectuelle et de la liberté morale. Je suis donc bien forcé d’avouer que, maintenant, c’est sans réserve que je fais l’éloge de ce qu’autrefois je dédaignais."
C'est signé Albert Einstein.
Sinon, dire que Pie XII n'a pas sauvé de juif est également faux. Je pense notamment à ceux qu'il fit cacher dans sa résidence de Castel Gondolfo. Un nombre impressionnant, quelques milliers. Mais ce n'est pas assez, non ?
Effectivement, on pourra toujours estimer que le Pape n'a pas agi suffisamment en faveur des Juifs, c'est d'autant plus facile qu'on ne connaît pas encore avec précision tous les détails de cette période sombre de l'histoire... Comme d'habitude, il est de bon ton de critiquer l'Église catholique, tout ce qu'elle a fait de bien est minoré voir occulté, on ne retient que ses
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