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Jodla 02/03/09
Un walwari, ça sert d'abord à faire du vent

Elle a ceci d'étonnant, notre Christiane nationale, c'est qu'elle est capable de déployer le même talent pour une cause et son contraire. Un jour, comme pour brouiller un peu plus les cartes, elle nous affirme que l'Etat est actionnaire de Total à 50 % (d'où l'Etat scélérat...), puis elle va jusqu'à lapider blada qui a apporté la preuve du contraire (jodla des 7/12/08 et 17/12/08), allant jusqu'à l'accuser de « mettre en valeur les aliénés, les dociles, les soumis » (sic).
Le lendemain elle se jette dans les bras d'un ayatollah guadeloupéen, histoire de mettre un peu d'huile sur le feu, puis revient subitement à ses anciennes amours, la Guyane, qu'elle envisageait pourtant d'abandonner pour le Brésil ou l'Afrique du Sud (vidéo).

La politique est un art difficile, mais il y a de bons profs : Georges Frêche, qui fait le buzz du moment, sur L'Indépendant, Le Midi libre, et en vidéo.

Aujourd'hui dans Le Monde, éblouissante, souveraine, Christiane se livre à un exercice qui lui va magnifiquement bien et qui éclaire un peu le débat : Entre l'outre-mer et la France, trop de non-dits, par Christiane Taubira.