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Jodla 30/03/11
« Pour que la démocratie respire un peu...»
dans La Semaine Guyanaise

« L’histoire guyanaise retiendra que les premiers condamnés (non définitifs) au pénal en relation avec le dossier Sofideg auront été un journaliste et un directeur de publication. »
La Semaine Guyanaise n° 1423, du 2 au 8 avril 2011.

Sans même aborder le fond du dossier, France-Guyane écrivait dans son édition du 25 mars 2011 : « Le directeur de publication Alain Chaumet, comme auteur principal, et son journaliste comme complice, ont été reconnus coupables du chef de diffamation pour une seule des allégations, celle concernant le rapport de l'IGF et le prêt à la SOFIDEG en 1999. Pour les sept autres allégations, ils sont relaxés.»
Comprenne qui pourra...

Radio et télé Guyane n'ont pas fait mieux, sinon pire, et vu le merveilleux pluralisme de la presse en Guyane, il ne restait donc plus à la Semaine Guyanaise qu'à faire elle-même cet indispensable travail d'information du lecteur-citoyen.

Et le lecteur en question sera servi au-delà de ses espérances dans un numéro extrêmement brillant, à faire verdir tous les cloportes qui se cachent sous les meubles à la moindre alerte.

Ainsi Frédéric Farine, après avoir explicité le jugement dans ses moindres détails, avec extraits à l'appui, reproduit dans l'hebdomadaire son accablante enquête journalistique sur Joëlle Prévot-Madère et la Sofideg, une enquête qui se trouve, de fait, validée à 95 % par la décision du tribunal correctionnel de Cayenne.

A noter que La Semaine Guyanaise a fait appel et va demander le dépaysement de l'affaire.

Préparez vos deux euros, il en va de la liberté de la presse en Guyane !