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Jodla 19/12/11
Chambre de commerce et d'industrie de la Guyane :
le gâteau est un peu indigeste

Par deux fois condamné par les tribunaux, une première fois pour prise illégale d'intérets et abus de bien sociaux, et une deuxième fois, tout récemment, pour abus de biens sociaux et favoritisme, le président de la CCIG Jean-Paul Le Pelletier a bien du mal à tenir la barre d'une institution qui ne doit sa survie qu'à son caractère obligatoire, pilotée au gré des courants au service d'on ne sait trop qui. De plus en plus contesté par le personnel de la Chambre, le président utilise son arme favorite, l'arrogance, et répond par des intimidations, balançant à tout va dans un courrier rendu public par la section UTG de la CCIG : « Il règne dans notre Institution un climat malsain qui grossit comme un abcès qu’il faut aujourd’hui crever. Je m’y emploie.» (voir l'intégralité du message ci-dessous : email du 15 décembre).

La réponse des représentants du personnel ne s'est pas fait attendre : dans une lettre ouverte qui est un modèle du genre, la section UTG de la CCIG rappelle aujourd'hui au président : « Les représentants du personnel et des délégués de l’UTG-CCIG ne sont pas les seuls à vous rappeler la nécessité d’une gestion plus vertueuse » (Lettre ouverte au président de la CCIG, en date du 19 décembre 2011, en pdf).


Email adressé le 15 décembre 2011 par Jean-Paul Le Pelletier aux salariés de la CCIG

Madame, Mademoiselle, Monsieur,
Cher Collaborateur,

Une fois de plus je me vois contraint de m’adresser directement à vous au mépris des règles de bon fonctionnement du dialogue social dans notre Institution.

En effet je ne peux plus cacher que les personnels en charge de vous représenter confirment ce jour par le torchon qu’ils font circuler* sous couvert de leur mandat syndical leur farouche volonté d’attaquer le Président et l’Homme investi et soutenu par ses pairs pour diriger notre Institution.

Il est de ma ferme intention de ne plus laisser impunies les dérives et injures portées à ma Personne quelques soient leurs origines et d’autant plus qu’elles sont identifiées et publiques.

En mélangeant des affaires judiciaires et consulaires, en témoignant à visage découvert à la Presse leur désapprobation de l’insuffisance d’un jugement que j’estime inique et dont j’ai fait appel, ces Personnes abusent de la position que vous leurs avez donnée et sous couvert de défense de l’intérêt général des Salariés de la CCIG , perturbent encore plus le fonctionnement de l’Institution déjà fragilisée par une grève subjective en juillet dernier, une vrai fausse démission d’une prétendue Directeur Générale toujours couverte à mon insu et à celui de l’Institution par le statut qu’elle a gardé de salariée de la Poste et une contestation permanente et à peine voilée de la Politique consulaire en cours de mise en œuvre par le Directeur Général des services investi depuis moins de deux mois.

Il est regrettable de constater néanmoins que c’est une fois de plus l’inconscience, la légèreté qui frise parfois l’incompétence de Cadres de Direction de la CCIG qui amène de l’eau au moulin de ces Syndicalistes calomniateurs, comme c’était déjà le cas de la grande partie des revendications du mouvement de juillet dernier.

A ce propos je veux être clair avec chacun d’entre vous, il n’y a pas et il n’y aura jamais de traitement différencié des fautes professionnelles commises dans cette Chambre et, au risque d’être à nouveau accusé de harcèlement, je demande au Directeur Général de mesurer la portée des fautes commises et de me proposer conformément au statut les sanctions proportionnelles en intégrant les responsabilités de chacun en regard de leurs grades et qualités.

Ceci étant, et même si je déplore que l’on donne au Syndicat un juste motif d’interpellation du Président responsable selon certains de tous les manquements de ses Collaborateurs, je ne peux tolérer la forme et le fond des allégations de personnes qui devraient commencer par balayer devant leur porte avant de prétendre m’attaquer.

Quand un retraité de l’armée française pantoufle depuis dix ans à la Chambre par la bienveillance de mon prédécesseur qui l’a recruté au détriment des jeunes guyanais sur des recommandations douteuses et passe son temps à déstabiliser ses Collègues par des diatribes et mensonges réguliers, accusant les uns et les autres de voler qui des tickets restaurants ou des promotions à la carte au lieu de faire son travail et se permet d ‘écrire que le patrimoine immobilier dont il a la charge est en décrépitude, je m’interroge sur la nécessité du maintien de son poste.

Quand une employée recrutée sur la base de ses relations particulières avec un Grand Elu de Guyane qui n’avait pas souhaité lui assurer lui même son avenir professionnel, et qui se sent aujourd’hui pousser des ailes syndicales par le truchement de ses mêmes relations avec un responsable de la centrale syndicale alors même que tous s’interrogent sur la véritable nature de ses fonctions dans un service qu’elle a contribué à ramener à sa plus simple expression lui préférant le colportage de vrais fausses nouvelles éditées sans contrôle et autorisation sous la responsabilité de la CCIG, je m’interroge sur l’utilité de son poste financé par des fonds publics.

Quand un employé dont le parcours chaotique lui confère la responsabilité de défendre et d’appuyer les intérêts des Chefs d’entreprises de Guyane et qui se contente de jouer au régisseur de manifestation pour prétendre par ailleurs s’improviser rédacteur et concepteur de la Guyane de demain sans pour autant s’engager en politique, voulant certainement usurper la place d’un célèbre pamphlétaire qu’il n’honore pas de l’homonymie de son nom, je suis inquiet de l’adaptation à son poste de ses réelles qualités.

Plutôt que de vouloir en permanence s’immiscer à un rang qui n’est pas le leur dans la Politique Consulaire et la Direction des services, ils feraient mieux de porter une attention particulière à la qualité du service qu’ils doivent à l’Institution et je m’attacherai à y veiller personnellement.

Pour ceux qui se laisseraient entrainer dans cette guerre maintenant ouverte, je les invite à la plus grande des réflexions et des réserves, je m’attache par cette communication à préserver les intérêts de l’Institution et à dénoncer ceux qui sous couvert de votre défense mènent un combat personnel qu’ils ne gagneront pas.

Je défends et je défendrai mon honneur et ma probité mais aussi les intérêts consulaires et ce ne sont pas ces basses attaques ni les menaces de mobilisations qui me feront reculer

Je suis par la volonté des Chefs d’entreprises de Guyane votre Président et à ce titre entends-le rester et exercer l’ensemble des prérogatives de cette fonction honorable et exigeante.

Il règne dans notre Institution un climat malsain qui grossit comme un abcès qu’il faut aujourd’hui crever.

Je m’y emploie.

Votre Président
JP Le Pelletier

 

* Tract du 14 décembre 2011 de la section UTG de la CCIG (pdf)

 

 

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