Pendant que la traque se poursuit pour tenter d'arrêter les assassins des deux militaires à Dorlin*, alimentant la presse en faits divers aux allures d'aventure (Le Parisien, Europe1, France-Guyane) les pieds de nez à l'autorité française continuent allègrement avec un acte de piraterie en bonne et due forme contre les pêcheurs guyanais, matériel volé et marins ligotés. S'agit-il de représailles suite à l'arraisonnement d'un bateau illégal brésilien ce dimanche ?, se demande le Comité des pêches (CRPMEM), qui a aussitôt envoyé un courrier au président de la République (pdf) : « Nous vous demandons instamment de faire cesser cette menace sur la pérennité de nos ressources halieutiques en faisant appliquer le Traité de Lisbonne pour éviter toute violation des frontières. La situation est quasiment la même qu'en matière d'exploitation aurifère illégale... »
Réactions de Rodolphe Alexandre qui rappelle son précédent courrier au Premier ministre, de Georges Patient qui se propose d'en parler demain à ce même Premier ministre, et compte rendu de la rencontre de Chantal Berthelot avec Manuel Valls, qui propose la mise en place d'une mission ministérielle. Explications de la préfecture de Guyane.
Mais qui osera aller dire à Dilma : ça suffit ! et tant pis pour les sous-marins et les Rafale !
* Et pendant ce temps, les actions d'Auplata s'envolent sous la pression des spéculateurs... (Le Figaro, Challenges).
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