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Archives - Orpaillage

809 messages - Inverser l'ordre

Nouveau courrier   
11/03/11
Mylena  (Kourou)

En réponse au message de G.moulinard du 10/03/11

"La vérité, c'est que l'orpaillage, légal (et illégal) diminue la diversité de manière durable et souvent irréversible." Mais, ça fait plus de 150 ans que l'or est intensément exploité en Guyane, quelles sont les espèces qui se sont éteintes depuis ? Étayez vos propos, c'est trop facile sinon.
Pourquoi mettez vous illégal entre parenthèse ? Si il y a bien une forme d'orpaillage qui soit la plus menaçante par son étendue c'est bien l'orpaillage illégal ! Vous mettez plus de 25 000 garimpeiros entre parenthèse, vous rendez vous compte à quel point votre discours est biaisé ? Retirez le fromager que vous avez dans l'œil, il y a urgence !

C'est dommage qu'il n'y ait pas eu d'état des lieux il y a 150 ans, ca permettrait d'avoir de grosses listes. Pour quelqu'un qui est depuis longtemps en Guyane, vous avez du remarquer que meme sans chercher si longtemps en arrière, et si loin dans les terres, les activités humaines en général, et même la simple presence humaine ont un impact colossal. Il y a 20 ans, il y avait des féfés à 50 m du pont de la comté.....Alignés tous les 10 m. Certes ils ne sont pas éteints

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11/03/11
Orpillage  (Kourou)

En réponse au message de G.moulinard du 10/03/11

"La vérité, c'est que l'orpaillage, légal (et illégal) diminue la diversité de manière durable et souvent irréversible." Mais, ça fait plus de 150 ans que l'or est intensément exploité en Guyane, quelles sont les espèces qui se sont éteintes depuis ? Étayez vos propos, c'est trop facile sinon.
Pourquoi mettez vous illégal entre parenthèse ? Si il y a bien une forme d'orpaillage qui soit la plus menaçante par son étendue c'est bien l'orpaillage illégal ! Vous mettez plus de 25 000 garimpeiros entre parenthèse, vous rendez vous compte à quel point votre discours est biaisé ? Retirez le fromager que vous avez dans l'œil, il y a urgence !

Le débat n'est pas là !
Evidemment qu'il y a urgence à leur botter le train à ces 25000,
et à faire tout ce qu'il convient (les accords avec Brésil et Surinam à booster) ! Evidemment !
Arrêtez d'enlisez constamment le débat en demandant de fermer les yeux sur des pratiques INADMISSIBLES d'une profession qui veut le moins de contrôles possibles ET d'une

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10/03/11
La Girafe  (Montjoly)

En réponse au message de Philippe2 du 10/03/11

pour moi qui suis simpliste (parfois simplet) la loi, si elle était appliquée résoudrait bien des problèmes; et si on juge la loi inique, on la change. (on paie suffisamment de députés et sénateurs pour ça, non?)
je rêve qu'on laisse venir quiconque travailler, payer des impôts, participer aux dépenses et conséquemment aux bénéfices (sociaux etc.) mais avez vous remarqué que lorsqu'une députée UMP déclare que les clandestins de de Lampeduza devraient être rapatriés en bateau, on crie au scandale (sans expliquer en quoi ça l'est, ni la solution retenue si on leur permet de rester; faucuïsme des politiques français!
je rêve que tout homme politique véreux soit jugé en temps utile et non vingt ans après (s'il le sera) pauvre Chirac que ses comparses empêchent de s'expliquer devant les tribunaux...
je rêve, me prendrais-je pour M.L.King?

Nous sommes des grands rêveurs, sur blada, nous refaisons le monde, nous argumentons en espérant que la communication écrite sera plus entendue, plus précise que la communication orale, mais nous brassons de l'air, ya ka voir l'odeur que prend blada en ce moment, une invasion qui se qualifie de décomplexée , à croire que le mot extrême droite leur arrache la gueule

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10/03/11
G.moulinard  (Cayenne)

En réponse au message de Orpillage du 09/03/11

La vérité, c'est qu'une espèce éteinte est une espèce éteinte, et qu'elle aura du mal, à recoloniser quoi que ce soit où que ce soit.
Les espèces vivantes, c'est pas des bougies magiques qui se rallument spontanément sur un gâteau d'anniversaire !

La vérité, c'est que l'orpaillage, légal (et illégal) diminue la diversité de manière durable et souvent irréversible.

Parfois oui, une poche existe « à côté » mais on n’est pas systématiquement dans un monde infini. Vous qui avez l’air de bien connaître le milieu naturel devez aussi savoir que certaines espèces n’existent qu’à un seul endroit de Guyane et pas à d’autres. Sur un seul fleuve et pas sur les autres.

L'Etude de l’impact de l’orpaillage alluvionnaire sur la qualité des milieux aquatiques et de la vie piscicole (DAF) relève, entre autres :
"L'important lessivage des sols mis à nu par les activités minières a une forte incidence sur tout le fleuve en aval. Cet impact est sans aucun doute durable, très certainement visible sur des années même après l’arrêt de l’activité d’orpaillage dans les fleuves."

Ou encore :

"Le fleuve Approuague est perturbé (richesse spécifique et abondance, aussi bien des poissons que des invertébrés aquatiques très en retrait par rapport aux valeurs obtenues sur d’autres fleuves Guyanais comparables)"

Si ça, c'est pas du durable...

Parlons maintenant des légaux. J’ai la même idée précise que vous sur les clandos. Mais pour les légaux, ce serait bien, déjà, si les lois étaient appliquées. Mais là où un truc cloche, c’est le côté carpette de nos élites préfectorales guyanaises devant les geignards parmi les légaux qui, comme tant et tant ici, détestent la moindre contrainte. Et quand face à ça le préfet prend des engagements de laxisme (pardon, de « réserve »), la peur du gendarme devient totalement nulle et les légaux le sont (légaux) de moins en moins.

C’est le beau monde du « pas vu pas pris » érigé en système, si vous préférez. Et comme il n'y a aucune volonté de "voir" de la part de ceux qui sont censés regarder, eh bien on arrive dans un vaste système d'hypocrites où l'estampille "légal" suffit à rassurer les plus naïfs, et puis c'est tout !

J'en veux pour preuve, par exemple, les valeurs de turbidité totalement en dehors des clous en aval des mines légales :
- Boulanger continue de balancer des tonnes de boues plus ou moins mercurées depuis des années (vous avez retenu la petite aventure de Maïouri Nature de 2008 :
http://sites.google.com/site/maiourinature/articles/juin2008-boulangeragoniedunecrique

De la même manière, la première société légale de Guyane, Auplata, pourrit depuis des années la crique sur laquelle elle est installée.



Au vu et au su de tout le monde, à commencer par la DEAL qui a ces flots boueux sous les yeux depuis des décennies et ne fait aucun contrôle pour arrêter ça.



Et ce n’est pas qu’une question de lunettes ! Les chiffres, ils les ont bien en main ! Dans le rapport sur le drainage acide Minier fait avant Cambior pour éviter de faire trop de conneries, on relevait déjà une turbidité 30 fois supérieure en aval par rapport à l'amont. Vous le voyez en chiffres et en photo sur le joli rapport en ligne et même ci dessous :
http://www.guyane.ecologie.gouv.fr/.../Etude_DMA_lixiviation_mine_DIREN_Guyane_2006

Circulez y’a rien à voir !

"La vérité, c'est que l'orpaillage, légal (et illégal) diminue la diversité de manière durable et souvent irréversible." Mais, ça fait plus de 150 ans que l'or est intensément exploité en Guyane, quelles sont les espèces qui se sont éteintes depuis ? Étayez vos propos, c'est trop facile sinon. Pourquoi mettez vous illégal entre parenthèse ? Si il y a bien une forme d'orpaillage

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10/03/11
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de La Girafe du 08/03/11

effet boomerang, expulsion , et retour à la case départ, parfois dans les 48 heures, juste le temps d'aller embrasser femme enfant. par contre pour le portefeuille ya pas d'effet boomerang...

pour moi qui suis simpliste (parfois simplet) la loi, si elle était appliquée résoudrait bien des problèmes; et si on juge la loi inique, on la change. (on paie suffisamment de députés et sénateurs pour ça, non?) je rêve qu'on laisse venir quiconque travailler, payer des impôts, participer aux dépenses et conséquemment aux bénéfices (sociaux etc.) mais avez vous

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09/03/11
Orpillage  (Kourou)

En réponse au message de G.moulinard du 08/03/11

Bon, il y a déjà un point sur lequel on tombera d'accord, celui de l'exploitation minière de type open pit comme prévu à Kaw. Je ferai tout pour que ce genre de projet ne puisse aboutir ici.
Concernant ces rapports, est-il mentionné quelque part le coté définitif et irréversible de l'atteinte à la biodiversité sur les flats exploités ?
D'autre part, les voies d'accès aux sites miniers ont pour la très grande majorité été tracées pour l'exploitation forestière en accord avec l'ONF bien longtemps avant la reprise de l'activité aurifère. Je n'entends aucune association écologique s'élever contre l'ONF, sa gestion des pénétrantes et les exploitants forestiers.
De plus, si des chasseurs peuvent impunément emprunter ces pistes pour piller le peu de ressource en gibier qui reste, c'est à bien cause de l'absence de réglementation sur la chasse et également grâce au droit de libre circulation sur le territoire national. Je n'entends aucune association écologique demander une révision de la loi de ce coté là.
A mon sens, le projet de route et de revitalisation du bourg de St Elie par exemple est une bien plus grande menace sur la biodiversité, et sur du très long terme comme c'est désormais le cas avec la route d'Apatou où l’on déforeste à tour de bras, mais aussi orpaille illégalement en toute discrétion. Là aussi, silence total des vertueux écolos.
Je suis absolument persuadé que la perte de biodiversité ou le déséquilibre des espèces en présence tout comme la turbidité de l'eau, sont des impacts très limités dans le temps. 50 ou 100 ans après une exploitation minière, personne ne serait en mesure d'en distinguer les traces. Je vous donne rendez vous dans 20 ans, et nous comparerons les images satellite du secteur de Bélizon avec celui de la route d'Apatou. Je suis persuadé que la perte de biodiversité vous sautera à la figure.

La vérité, c'est qu'une espèce éteinte est une espèce éteinte, et qu'elle aura du mal, à recoloniser quoi que ce soit où que ce soit. Les espèces vivantes, c'est pas des bougies magiques qui se rallument spontanément sur un gâteau d'anniversaire ! La vérité, c'est que l'orpaillage, légal (et illégal) diminue la diversité de manière durable et souvent irréversible. Parfois oui, une poche existe « à côté » mais on n’est pas systématiquement dans un monde

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09/03/11
Jb  (Kourou)

En réponse au message de Clandestinor du 08/03/11

Le thème est bien l'orpaillage mais le sujet est bien les clandestins (blada pourrait peut etre en faire un thème ou une rubrique).
La maladie de la Guyane est l'économie clandestine,celle qui vous obsede est celle de l'orpillage, mais elle est liée à tout les autres secteurs d'activités de Guyane.
C'est la loi de l'offre et la demande,il existe sur le territoire Guyanais de nombreux camps ou bases d'attente pour cette main d'oeuvre clandestine dont les donneurs d'ordre sont sur le litoral et dans l'amapa.
Je le répete : mobilisation collective contre des interets particuliers nocifs sur tout les plans de notre société.
Cordialement.

"Je le répete : mobilisation collective contre des interets particuliers nocifs sur tout les plans de notre société." Entièrement d'accord, particulièrement en Guyane où le "debouyé pa péché" est une loi qui passe avant celles de la République

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09/03/11
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Clandestinor du 08/03/11

Le thème est bien l'orpaillage mais le sujet est bien les clandestins (blada pourrait peut etre en faire un thème ou une rubrique).
La maladie de la Guyane est l'économie clandestine,celle qui vous obsede est celle de l'orpillage, mais elle est liée à tout les autres secteurs d'activités de Guyane.
C'est la loi de l'offre et la demande,il existe sur le territoire Guyanais de nombreux camps ou bases d'attente pour cette main d'oeuvre clandestine dont les donneurs d'ordre sont sur le litoral et dans l'amapa.
Je le répete : mobilisation collective contre des interets particuliers nocifs sur tout les plans de notre société.
Cordialement.

Et c'est maintenant que je te rejoins, mon avis, une mobilisation collective reste utopie à partir du moment où ceux qui profitent des petites mains de service,des hommes de tâche, des hommes de peine sont nombreux . Alors Clandestinor, suis une butée, as-tu des solutions pour atteindre ceux qui profitent de ce système ? Les grands adorateurs de la gratte,de la gagne ?

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09/03/11
Cush  (Cay)

En réponse au message de Clandestinor du 08/03/11

Quel rapport avec ma question qui vous demande de nous faire connaitre et partager vos activités durables en Guyane ? Vous noyez le poisson ?
Toujours Cordialement.

Je ne noie rien du tout. Je ne suis pas sur Blada pour raconter ma vie (elle est pleine de trous) mais échanger des idées, cordialement ou pas. Si tu veux échanger sur le développement durable, d'accord. Commences par expliquer ce que ça signifie pour toi.

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08/03/11
Pam-pam  (Rémire)

En réponse au message de G.moulinard du 08/03/11

Bon, il y a déjà un point sur lequel on tombera d'accord, celui de l'exploitation minière de type open pit comme prévu à Kaw. Je ferai tout pour que ce genre de projet ne puisse aboutir ici.
Concernant ces rapports, est-il mentionné quelque part le coté définitif et irréversible de l'atteinte à la biodiversité sur les flats exploités ?
D'autre part, les voies d'accès aux sites miniers ont pour la très grande majorité été tracées pour l'exploitation forestière en accord avec l'ONF bien longtemps avant la reprise de l'activité aurifère. Je n'entends aucune association écologique s'élever contre l'ONF, sa gestion des pénétrantes et les exploitants forestiers.
De plus, si des chasseurs peuvent impunément emprunter ces pistes pour piller le peu de ressource en gibier qui reste, c'est à bien cause de l'absence de réglementation sur la chasse et également grâce au droit de libre circulation sur le territoire national. Je n'entends aucune association écologique demander une révision de la loi de ce coté là.
A mon sens, le projet de route et de revitalisation du bourg de St Elie par exemple est une bien plus grande menace sur la biodiversité, et sur du très long terme comme c'est désormais le cas avec la route d'Apatou où l’on déforeste à tour de bras, mais aussi orpaille illégalement en toute discrétion. Là aussi, silence total des vertueux écolos.
Je suis absolument persuadé que la perte de biodiversité ou le déséquilibre des espèces en présence tout comme la turbidité de l'eau, sont des impacts très limités dans le temps. 50 ou 100 ans après une exploitation minière, personne ne serait en mesure d'en distinguer les traces. Je vous donne rendez vous dans 20 ans, et nous comparerons les images satellite du secteur de Bélizon avec celui de la route d'Apatou. Je suis persuadé que la perte de biodiversité vous sautera à la figure.

Les archéologues savent reconnaître d'avion les endroits où il y a eu des abattis amérindiens il y a trois siècles! Et pourtant les Amérindiens n'ont pas touché les sols! Alors les exploitations aurifères, dans 10.000 ans...

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08/03/11
Clandestinor  (Roura)

En réponse au message de Weenana du 08/03/11

"jardiniers,maçons,charpentiers,femmes de ménages" je ne l'avais pas compris dans ce sens, excuse moi, c'est le thème qui m'a confusionné, sinon pour les orpilleurs ?

Le thème est bien l'orpaillage mais le sujet est bien les clandestins (blada pourrait peut etre en faire un thème ou une rubrique). La maladie de la Guyane est l'économie clandestine,celle qui vous obsede est celle de l'orpillage, mais elle est liée à tout les autres secteurs

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08/03/11
Clandestinor  (Roura)

En réponse au message de Cush du 08/03/11

L'égocentrisme est la panacée du capitalisme pur et dur. Et l'altruisme est la panacée du socialisme (ou communisme) pur et dur? Je te conseille de suivre les aventures des frères Guérini à Marseille. J'ai regardé l'émission "C à dire" hier soir, intéressante, où l'on apprend que même l'UMP ne défend pas ses candidats courageux, et j'ai été très surpris de ne pas entendre prononcé le nom de l'ancêtre, gangster notoire (mais résistant), ami de Deferre, Mémé Guérini. Alors, omerta ou altruisme, là est la question ?

Quel rapport avec ma question qui vous demande de nous faire connaitre et partager vos activités durables en Guyane ? Vous noyez le poisson ?
Toujours Cordialement.

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08/03/11
La Girafe  (Montjoly)

En réponse au message de Philippe2 du 08/03/11

les expulser! c'est simple, non!
lorsque les gouvernements français feront appliquer les lois ; tout ira mieux;
et ceci est valable pour tous les aspects de la vie en société.
il est aussi simple de changer les lois qui semblent injustes par un vote.

effet boomerang, expulsion , et retour à la case départ, parfois dans les 48 heures, juste le temps d'aller embrasser femme enfant. par contre pour le portefeuille ya pas d'effet boomerang...

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08/03/11
G.moulinard  (Cayenne)

En réponse au message de Orpillage du 07/03/11

Bonsoir,

Vous dites souvent des choses sensées et intelligentes sur bien des sujets.

En tout cas bien plus que la Mère-Cure 56.

Cependant là, sur ce sujet précis, permettez-moi de vous inviter à vous renseigner sur le sujet et à retirer ces propos FAUX. (Pas mensongers, j'ose présumer de votre bonne foi, contrairement à d'autres). Mais faux.

Les rapports illustrant la perte de biodiversité sur les sites miniers (toutes tendances confondues), il y en a des dizaines, voire même des centaines. Et sans continuer plus longtemps sur le registre "comptoir de café", je vous citerai trois phrases sur le rapport "Répartition régionale du mercure dans les sédiments et les poissons de six fleuves de Guyane Rapport final BRGM/RP-55965-FR Septembre 2007", certainement encore en ligne :

1/ Les observations de terrain montrent [dans les zones soumises à orpaillage] une chute considérable de la biodiversité (nombre limite d’espèces) avec une prolifération d’une espèce de poisson détritivore "Prochilodus reticulata" au détriment des autres espèces.

2/ "Les activités d’orpaillage génèrent une intense érosion des sols alluvionnaires qui conduit a une très forte turbidité des cours d’eau en aval des sites miniers et a des apports de mercure sous forme particulaire (provenant du mercure naturel contenu dans les sols amazoniens et/ou du métal utilisé pour récupérer l’or des 1ere et 2eme vague d’orpaillage). Dans tous les cas, la très faible efficacité des méthodes de décantation des particules au niveau des bassins d’exploitation (barranques), et ce sur la totalité des chantiers légaux ou clandestins, représente une source indirecte de mercure pour les écosystèmes aquatiques. De plus, les activités d’orpaillage génèrent une très forte turbidité qui perturbe et nuit a l’équilibre écologique des rivières guyanaises (chute de la biodiversité, dégradation irréversible de l’écosystème, etc. …)."

3/ "Les impacts avérés, dans le cadre d’études effectuées dans différents pays (impact génétique, perte de biodiversité, etc.), liés a la migration du mercure dans les chaines trophiques en relation avec l’eau sont donc à surveiller en priorité dans ces zones."

Et des phrases comme ça, il n'y en a pas que dans ce rapport du BRGM / CNRS cofinancé par l'université de Bordeaux (pour faire plaisir à Pierre33) :

Il y en a des cartons entiers dans les bureaux d'étude du monde et de Guyane (en commençant par la bibliothèque d'Hydreco, et la note du MNHN sur la "biodiversité et la conservation du patrimoine naturel guyanais" mettant en avant les dégâts déjà faits par IamGold :
"Même si le personnel de CBJ-Caïman ne chasse pas, l’ouverture des pistes en forêt, accessibles depuis la route de Kaw lors de la période d’exploration, a entraîné une pression de chasse au cours des 10 dernières années avec pour conséquence une diminution de plusieurs espèces chassables dont l’extinction locale possible d’une espèce protégée : le singe araignée (Ateles paniscus).

Allez, un dernier pour la route : "L’industrie minière: Impacts sur la société et l’environnement" de l'IUCN ;
"Les mines à ciel ouvert constituent une menace grave pour les dernières ressources forestières et pour la riche biodiversité des forêts tropicales. Entre les activités minières et la gestion durable des forêts, le conflit ne fait que croître. L’élimination du couvert forestier est en train de provoquer l’assèchement rapide des fleuves et des ruisseaux, et l’extinction conséquente des espèces animales et végétales qui y habitent.".

Cette phrase se décline à l'infini dans ce rapport... et dans les centaines d'autres.

A+

Bon, il y a déjà un point sur lequel on tombera d'accord, celui de l'exploitation minière de type open pit comme prévu à Kaw. Je ferai tout pour que ce genre de projet ne puisse aboutir ici. Concernant ces rapports, est-il mentionné quelque part le coté définitif et irréversible de l'atteinte à la biodiversité sur les flats exploités ? D'autre part, les voies d'accès aux sites miniers ont pour la très grande majorité été tracées pour l'exploitation forestière en accord

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08/03/11
Orpillage  (Kourou)

En réponse au message de G.moulinard du 06/03/11

"N'importe quel béotien en étude de l'environnement sait évidemment que n'importe quelle activité anthropique (route, barrage, mine...) diminue la biodiversité de la zone, en augmentant très largement la proportion d'une poignée d'espèces et en en éradiquant un bon nombre d'autres."
Je suis tout à fait d'accord sur ce point, quand on construit une route, un stade de foot ou un lotissement, la biodiversité y est perdu définitivement. En revanche, l'activité d'une mine aurifère légale est éphémère, son impact est certes brutal mais entièrement réversible.
Concernant votre demande d'étude prouvant que la nature reprend bien ses droits une fois l'activité terminée, il n'y en a effectivement pas. Y-a-t-il une étude démontrant la disparition de la biodiversité à moyen ou long terme suite à une exploitation alluvionnaire ? Il n'y en a pas non plus. Cela étant, il y a des écologistes très sérieux qui ont clairement avancé des observations tendant à démontrer que des espèces disparaissent suite à la perturbation du milieu. C'est le cas de Maiouri Nature, qui a fait des constatations irréfutable de la destruction végétale et animale sur le site de la Crique Boulanger. Ainsi, il est mentionné le péril concernant un petit poisson découvert en 1979 dans cette crique, le Rivulus Xiphidius...
Seulement voilà, les écologistes ont complètement ignoré le fait que l'exploitation actuelle de la Crique Boulanger est la troisième depuis plus d'un siècle. Le flat a été ravagé à coups de dragline pendant 20 ans, pourri de mercure par les anciens dans tous les tributaires du secteur. De cette intense activité, est née le faciès actuel du bassin de la Boulanger, qui a émus aux larmes quand CMB a donné les premiers coups de pelleteuses fin 90, détruisant cette si belle forêt originelle, ses si beaux poissons uniques... Je trouve que c'est particulièrement savoureux de voir les militants écolo faire eux même la démonstration de l'extrême résistance et adaptation de la nature ainsi que la nullité de leurs arguments. Je suis désolé de vous le dire, mais il n'y a pas besoin d'étude pour prouver que la biodiversité n'est nullement menacée par l'orpaillage légal, l'histoire s'en est déjà chargée.
Cela dit, je pense que l'orpaillage légal alimente de nombreux fantasmes (d’ordre écolo-médiatiques mais aussi d'un pathétique anticapitalisme primaire), et que certains cèdent trop facilement au militantisme quasi adolescent qui règne sur ce sujet. Ce qui est déplorable, c'est que ces attaques répétées se font au détriment du peu de légaux exerçant et au bénéfice des clandestins, qui constituent, eux, le véritable fléau de l'orpaillage en Guyane.
Les écolopithèques désignent haut et fort l'orpaillage légal comme premier péril mais dénoncent du bout des lèvres l'orpaillage clandestin. Il n'est pourtant pas très difficile de trouver des exploitations illégales sur le terrain, gps en main, ou même d'identifier les patrons de ses exploitations qui vivent très grassement sur le littoral. Mais curieusement, dans ce cas là, il n'y a plus personne...
Crédibilité zéro.

Tenez, sur ce sujet je tombais aussi (par un certain hasard) sur le CR de la journée scientifique "Mercure en Guyane" de 2004 :
http://www.blada.com/data/File/viregade/dsds/AFSSE%20InVS%20101204.pdf
Les références à la perte de biodiversité sur les exploitations minières, légales et illégales, sont déjà explicites et sans équivoque. A+

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08/03/11
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Clandestinor du 07/03/11

Moi, légal , mais pas minier,connaissant bien le milieu forestier Guyanais ou ne circule pas que des orpailleurs ..... Je vous ou te propose de te reporter à l'article de libé mis en ligne ce jour par Blada. A chacun sa conscience : "au vu de tous" la lutte contre les illégaux miniers ou autres et surtout autres commence chez soi sur le littoral :jardiniers,maçons,charpentiers,femmes de ménages........C'est une croisade collective contre des interets particuliers !!!!
Cordialement

"jardiniers,maçons,charpentiers,femmes de ménages" je ne l'avais pas compris dans ce sens, excuse moi, c'est le thème qui m'a confusionné, sinon pour les orpilleurs ?

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08/03/11
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Philippe2 du 08/03/11

les expulser! c'est simple, non!
lorsque les gouvernements français feront appliquer les lois ; tout ira mieux;
et ceci est valable pour tous les aspects de la vie en société.
il est aussi simple de changer les lois qui semblent injustes par un vote.

Excuse moi, les expulsions ? c'est pas ce qui se fait déjà ? Enfin pas tous ceux qui sont laissés dans la forêt avec une invitation à quitter le territoire. Et ceux qu'ils le sont, que font-ils ? Non, franchement, sans vouloir commander notre ami qui nous demande nos solutions, pourrait-il nous exposer les siennes de solutions ? .

Répondre

08/03/11
Cush  (Cay)

En réponse au message de Clandestinor du 07/03/11

Si c'est le cas faites nous partager votre ou vos expériences que nous pourrons peut etre reproduire et amplifier. L'égocentrisme est la panacée du capitalisme pur et dur
Rester dans son coin pour faire du durable,ne dure pas.
Toujours cordialement

L'égocentrisme est la panacée du capitalisme pur et dur. Et l'altruisme est la panacée du socialisme (ou communisme) pur et dur? Je te conseille de suivre les aventures des frères Guérini à Marseille. J'ai regardé l'émission "C à dire" hier soir, intéressante, où l'on apprend que

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08/03/11
Philippe2  (Matoury)

En réponse au message de Weenana du 07/03/11

Toi, légal sur le terrain au fait de la circulation des illégaux, qu'elles seraient tes solutions ?

les expulser! c'est simple, non!
lorsque les gouvernements français feront appliquer les lois ; tout ira mieux;
et ceci est valable pour tous les aspects de la vie en société.
il est aussi simple de changer les lois qui semblent injustes par un vote.

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08/03/11
Cush  (Cay)

En réponse au message de G.moulinard du 06/03/11

"N'importe quel béotien en étude de l'environnement sait évidemment que n'importe quelle activité anthropique (route, barrage, mine...) diminue la biodiversité de la zone, en augmentant très largement la proportion d'une poignée d'espèces et en en éradiquant un bon nombre d'autres."
Je suis tout à fait d'accord sur ce point, quand on construit une route, un stade de foot ou un lotissement, la biodiversité y est perdu définitivement. En revanche, l'activité d'une mine aurifère légale est éphémère, son impact est certes brutal mais entièrement réversible.
Concernant votre demande d'étude prouvant que la nature reprend bien ses droits une fois l'activité terminée, il n'y en a effectivement pas. Y-a-t-il une étude démontrant la disparition de la biodiversité à moyen ou long terme suite à une exploitation alluvionnaire ? Il n'y en a pas non plus. Cela étant, il y a des écologistes très sérieux qui ont clairement avancé des observations tendant à démontrer que des espèces disparaissent suite à la perturbation du milieu. C'est le cas de Maiouri Nature, qui a fait des constatations irréfutable de la destruction végétale et animale sur le site de la Crique Boulanger. Ainsi, il est mentionné le péril concernant un petit poisson découvert en 1979 dans cette crique, le Rivulus Xiphidius...
Seulement voilà, les écologistes ont complètement ignoré le fait que l'exploitation actuelle de la Crique Boulanger est la troisième depuis plus d'un siècle. Le flat a été ravagé à coups de dragline pendant 20 ans, pourri de mercure par les anciens dans tous les tributaires du secteur. De cette intense activité, est née le faciès actuel du bassin de la Boulanger, qui a émus aux larmes quand CMB a donné les premiers coups de pelleteuses fin 90, détruisant cette si belle forêt originelle, ses si beaux poissons uniques... Je trouve que c'est particulièrement savoureux de voir les militants écolo faire eux même la démonstration de l'extrême résistance et adaptation de la nature ainsi que la nullité de leurs arguments. Je suis désolé de vous le dire, mais il n'y a pas besoin d'étude pour prouver que la biodiversité n'est nullement menacée par l'orpaillage légal, l'histoire s'en est déjà chargée.
Cela dit, je pense que l'orpaillage légal alimente de nombreux fantasmes (d’ordre écolo-médiatiques mais aussi d'un pathétique anticapitalisme primaire), et que certains cèdent trop facilement au militantisme quasi adolescent qui règne sur ce sujet. Ce qui est déplorable, c'est que ces attaques répétées se font au détriment du peu de légaux exerçant et au bénéfice des clandestins, qui constituent, eux, le véritable fléau de l'orpaillage en Guyane.
Les écolopithèques désignent haut et fort l'orpaillage légal comme premier péril mais dénoncent du bout des lèvres l'orpaillage clandestin. Il n'est pourtant pas très difficile de trouver des exploitations illégales sur le terrain, gps en main, ou même d'identifier les patrons de ses exploitations qui vivent très grassement sur le littoral. Mais curieusement, dans ce cas là, il n'y a plus personne...
Crédibilité zéro.

Mais curieusement, dans ce cas là, il n'y a plus personne... Je te trouve un peu gonflé, voire méprisant, d'écrire ça. 1- il y a eu Philippe Gros. 2- ensuite Capi et Domingo . 3- on sait comment ils ont fini. Mais ce devait être des écolopithèques pas très courageux ? Maintenant, comme tu laisses supposer que les vaillants patrons orpailleurs légaux qui travaillent pour développer la Guyane connaissent bien les noms des patrons clandos, qu'attendent-ils pour déposer plainte ? que les écolos le fassent à leur place ?

Répondre

07/03/11
Clandestinor  (Roura)

En réponse au message de Weenana du 07/03/11

Toi, légal sur le terrain au fait de la circulation des illégaux, qu'elles seraient tes solutions ?

Moi, légal , mais pas minier,connaissant bien le milieu forestier Guyanais ou ne circule pas que des orpailleurs ..... Je vous ou te propose de te reporter à l'article de libé mis en ligne ce jour par Blada. A chacun sa conscience : "au vu de tous" la lutte contre les illégaux miniers ou autres et surtout autres commence chez soi sur le littoral :jardiniers,maçons,charpentiers,femmes de ménages........C'est une croisade collective contre des interets particuliers !!!!
Cordialement

Répondre

07/03/11
Clandestinor  (Roura)

En réponse au message de Cush du 07/03/11

Le seul fait de piannoter sur Blada ne developpe pas durablement la Guyane,INVESTIVEZ VOUS CONCRETEMENT UN PEU PLUS POUR LA GUYANE.
Qu'est ce qui te fais dire que je ne le fais ? tu ne pianotes pas toi aussi sur blada ?
Pas cordialement.

Si c'est le cas faites nous partager votre ou vos expériences que nous pourrons peut etre reproduire et amplifier. L'égocentrisme est la panacée du capitalisme pur et dur
Rester dans son coin pour faire du durable,ne dure pas.
Toujours cordialement

Répondre

07/03/11
Orpillage  (Kourou)

En réponse au message de G.moulinard du 06/03/11

"N'importe quel béotien en étude de l'environnement sait évidemment que n'importe quelle activité anthropique (route, barrage, mine...) diminue la biodiversité de la zone, en augmentant très largement la proportion d'une poignée d'espèces et en en éradiquant un bon nombre d'autres."
Je suis tout à fait d'accord sur ce point, quand on construit une route, un stade de foot ou un lotissement, la biodiversité y est perdu définitivement. En revanche, l'activité d'une mine aurifère légale est éphémère, son impact est certes brutal mais entièrement réversible.
Concernant votre demande d'étude prouvant que la nature reprend bien ses droits une fois l'activité terminée, il n'y en a effectivement pas. Y-a-t-il une étude démontrant la disparition de la biodiversité à moyen ou long terme suite à une exploitation alluvionnaire ? Il n'y en a pas non plus. Cela étant, il y a des écologistes très sérieux qui ont clairement avancé des observations tendant à démontrer que des espèces disparaissent suite à la perturbation du milieu. C'est le cas de Maiouri Nature, qui a fait des constatations irréfutable de la destruction végétale et animale sur le site de la Crique Boulanger. Ainsi, il est mentionné le péril concernant un petit poisson découvert en 1979 dans cette crique, le Rivulus Xiphidius...
Seulement voilà, les écologistes ont complètement ignoré le fait que l'exploitation actuelle de la Crique Boulanger est la troisième depuis plus d'un siècle. Le flat a été ravagé à coups de dragline pendant 20 ans, pourri de mercure par les anciens dans tous les tributaires du secteur. De cette intense activité, est née le faciès actuel du bassin de la Boulanger, qui a émus aux larmes quand CMB a donné les premiers coups de pelleteuses fin 90, détruisant cette si belle forêt originelle, ses si beaux poissons uniques... Je trouve que c'est particulièrement savoureux de voir les militants écolo faire eux même la démonstration de l'extrême résistance et adaptation de la nature ainsi que la nullité de leurs arguments. Je suis désolé de vous le dire, mais il n'y a pas besoin d'étude pour prouver que la biodiversité n'est nullement menacée par l'orpaillage légal, l'histoire s'en est déjà chargée.
Cela dit, je pense que l'orpaillage légal alimente de nombreux fantasmes (d’ordre écolo-médiatiques mais aussi d'un pathétique anticapitalisme primaire), et que certains cèdent trop facilement au militantisme quasi adolescent qui règne sur ce sujet. Ce qui est déplorable, c'est que ces attaques répétées se font au détriment du peu de légaux exerçant et au bénéfice des clandestins, qui constituent, eux, le véritable fléau de l'orpaillage en Guyane.
Les écolopithèques désignent haut et fort l'orpaillage légal comme premier péril mais dénoncent du bout des lèvres l'orpaillage clandestin. Il n'est pourtant pas très difficile de trouver des exploitations illégales sur le terrain, gps en main, ou même d'identifier les patrons de ses exploitations qui vivent très grassement sur le littoral. Mais curieusement, dans ce cas là, il n'y a plus personne...
Crédibilité zéro.

Bonsoir,
Vous dites souvent des choses sensées et intelligentes sur bien des sujets.

En tout cas bien plus que la Mère-Cure 56. Cependant là, sur ce sujet précis, permettez-moi de vous inviter à vous renseigner sur le sujet et à retirer ces propos FAUX. (Pas mensongers, j'ose présumer de votre bonne foi, contrairement à d'autres). Mais faux. Les rapports illustrant la perte de biodiversité sur les sites miniers (toutes tendances confondues), il y en a des dizaines,

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07/03/11
Jb  (Kourou)

En réponse au message de G.moulinard du 06/03/11

"N'importe quel béotien en étude de l'environnement sait évidemment que n'importe quelle activité anthropique (route, barrage, mine...) diminue la biodiversité de la zone, en augmentant très largement la proportion d'une poignée d'espèces et en en éradiquant un bon nombre d'autres."
Je suis tout à fait d'accord sur ce point, quand on construit une route, un stade de foot ou un lotissement, la biodiversité y est perdu définitivement. En revanche, l'activité d'une mine aurifère légale est éphémère, son impact est certes brutal mais entièrement réversible.
Concernant votre demande d'étude prouvant que la nature reprend bien ses droits une fois l'activité terminée, il n'y en a effectivement pas. Y-a-t-il une étude démontrant la disparition de la biodiversité à moyen ou long terme suite à une exploitation alluvionnaire ? Il n'y en a pas non plus. Cela étant, il y a des écologistes très sérieux qui ont clairement avancé des observations tendant à démontrer que des espèces disparaissent suite à la perturbation du milieu. C'est le cas de Maiouri Nature, qui a fait des constatations irréfutable de la destruction végétale et animale sur le site de la Crique Boulanger. Ainsi, il est mentionné le péril concernant un petit poisson découvert en 1979 dans cette crique, le Rivulus Xiphidius...
Seulement voilà, les écologistes ont complètement ignoré le fait que l'exploitation actuelle de la Crique Boulanger est la troisième depuis plus d'un siècle. Le flat a été ravagé à coups de dragline pendant 20 ans, pourri de mercure par les anciens dans tous les tributaires du secteur. De cette intense activité, est née le faciès actuel du bassin de la Boulanger, qui a émus aux larmes quand CMB a donné les premiers coups de pelleteuses fin 90, détruisant cette si belle forêt originelle, ses si beaux poissons uniques... Je trouve que c'est particulièrement savoureux de voir les militants écolo faire eux même la démonstration de l'extrême résistance et adaptation de la nature ainsi que la nullité de leurs arguments. Je suis désolé de vous le dire, mais il n'y a pas besoin d'étude pour prouver que la biodiversité n'est nullement menacée par l'orpaillage légal, l'histoire s'en est déjà chargée.
Cela dit, je pense que l'orpaillage légal alimente de nombreux fantasmes (d’ordre écolo-médiatiques mais aussi d'un pathétique anticapitalisme primaire), et que certains cèdent trop facilement au militantisme quasi adolescent qui règne sur ce sujet. Ce qui est déplorable, c'est que ces attaques répétées se font au détriment du peu de légaux exerçant et au bénéfice des clandestins, qui constituent, eux, le véritable fléau de l'orpaillage en Guyane.
Les écolopithèques désignent haut et fort l'orpaillage légal comme premier péril mais dénoncent du bout des lèvres l'orpaillage clandestin. Il n'est pourtant pas très difficile de trouver des exploitations illégales sur le terrain, gps en main, ou même d'identifier les patrons de ses exploitations qui vivent très grassement sur le littoral. Mais curieusement, dans ce cas là, il n'y a plus personne...
Crédibilité zéro.

Je trouve curieux aussi qu'on ne cherche pas plus à qui le crime profite!

Répondre

07/03/11
Cush  (Cay)

En réponse au message de Clandestinor du 06/03/11

Normalement !!! l'interdiction de chasse est spécifiée dans l'arrété préféctoral (rédigé et validé par la DEAL)qui autorise l'AEX.
Vous devriez aussi vous intéressez aux cahiers des charges imposés aux légaux,fosses septiques,moustiquaires,eau potable,circuit fermé,évacuation des déchets,35 heures,congés payés,remise en état .......
Les légaux se mettent aux aux normes et tapez leur dessus.
Que faites vous contre les illégaux dérrière votre clavier ? Allez vous poster la nuit sur la piste de Coralie,relevez les immatriculations(voitures ou scooter),vous verrez peut etre passer votre jardinier,charpentier ou femme de ménage.
C'est vous qui vivez dans un monde de bisounours,les clandos bouffent le budget d'éva san en hélicos de la Guyane.(amenés sur un site légal pour etre évacuéset pris en charge gratos OH PARDON A NOS FRAIS !!!).
Donnez des solutions au lieu d'etre contre tout.
Le seul fait de piannoter sur Blada ne developpe pas durablement la Guyane,INVESTIVEZ VOUS CONCRETEMENT UN PEU PLUS POUR LA GUYANE.
Cordialement

Le seul fait de piannoter sur Blada ne developpe pas durablement la Guyane,INVESTIVEZ VOUS CONCRETEMENT UN PEU PLUS POUR LA GUYANE.
Qu'est ce qui te fais dire que je ne le fais ? tu ne pianotes pas toi aussi sur blada ?
Pas cordialement.

Répondre

07/03/11
Cush  (Cay)

En réponse au message de G.moulinard du 06/03/11

Effectivement, aucune loi ne l'interdit et soit dit en passant, il est extrêmement regrettable que la législation sur la chasse soit absente en Guyane. Cela permet de voir des gros débiles qui canardent au semi automatique depuis le siège de leur 4x4 en agglomération. Mais bon, ça c'est une autre histoire.
Il faut savoir qu'un ouvrier de chantier d'exploitation aurifère, ça tortore pas mal et qu'on a nettement intérêt, dans un soucis évident de rendement, que ses apports quotidiens en protéines soit pleinement satisfaits. Qu'est ce que fait le patron pour s'en assurer ? il lui laisse un dédjol et une caisse de cartouche ou bien il profite de l'invention du réfrigérateur et de la conserve ?
L'utilité de la chasse sur un chantier légal est nulle. C'est une perte de temps et surtout un possible risque d'accident, qui, vu l'éloignement, est a éviter.
Cela dit, il me semble tout à fait probable que quelques hoccos se soient faits dégommés par des employés peu regardants sur les consignes officielles. Mais de là à dire que c'est une généralité, faut pas pousser quand même.
En tout cas, ce que je peux te certifier, c'est que les opérateurs miniers sont extrêmement soucieux sur ce point, qui je le répète, est une trop grosse source d'ennuis (il y a eu des précédents qui ont calmé les plus insouciants).

Dis comme ça, c'est plus proche de la réalité. Les opérateurs miniers, donc les légaux, sont comme les autres et ils n'ont pas envie de manger du congelé tous les jours. Un peu de viande des bois améliore l'ordinaire, il y a donc (je vais dire "parfois" pour te faire plaisir) un chasseur chargé de cette besogne. Après quelques années d'exploitation, donc moins

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07/03/11
Weenana  (Kourou)

En réponse au message de Clandestinor du 06/03/11

Normalement !!! l'interdiction de chasse est spécifiée dans l'arrété préféctoral (rédigé et validé par la DEAL)qui autorise l'AEX.
Vous devriez aussi vous intéressez aux cahiers des charges imposés aux légaux,fosses septiques,moustiquaires,eau potable,circuit fermé,évacuation des déchets,35 heures,congés payés,remise en état .......
Les légaux se mettent aux aux normes et tapez leur dessus.
Que faites vous contre les illégaux dérrière votre clavier ? Allez vous poster la nuit sur la piste de Coralie,relevez les immatriculations(voitures ou scooter),vous verrez peut etre passer votre jardinier,charpentier ou femme de ménage.
C'est vous qui vivez dans un monde de bisounours,les clandos bouffent le budget d'éva san en hélicos de la Guyane.(amenés sur un site légal pour etre évacuéset pris en charge gratos OH PARDON A NOS FRAIS !!!).
Donnez des solutions au lieu d'etre contre tout.
Le seul fait de piannoter sur Blada ne developpe pas durablement la Guyane,INVESTIVEZ VOUS CONCRETEMENT UN PEU PLUS POUR LA GUYANE.
Cordialement

Toi, légal sur le terrain au fait de la circulation des illégaux, qu'elles seraient tes solutions ?

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07/03/11
Koro  (Roura)

En réponse au message de G.moulinard du 06/03/11

"N'importe quel béotien en étude de l'environnement sait évidemment que n'importe quelle activité anthropique (route, barrage, mine...) diminue la biodiversité de la zone, en augmentant très largement la proportion d'une poignée d'espèces et en en éradiquant un bon nombre d'autres."
Je suis tout à fait d'accord sur ce point, quand on construit une route, un stade de foot ou un lotissement, la biodiversité y est perdu définitivement. En revanche, l'activité d'une mine aurifère légale est éphémère, son impact est certes brutal mais entièrement réversible.
Concernant votre demande d'étude prouvant que la nature reprend bien ses droits une fois l'activité terminée, il n'y en a effectivement pas. Y-a-t-il une étude démontrant la disparition de la biodiversité à moyen ou long terme suite à une exploitation alluvionnaire ? Il n'y en a pas non plus. Cela étant, il y a des écologistes très sérieux qui ont clairement avancé des observations tendant à démontrer que des espèces disparaissent suite à la perturbation du milieu. C'est le cas de Maiouri Nature, qui a fait des constatations irréfutable de la destruction végétale et animale sur le site de la Crique Boulanger. Ainsi, il est mentionné le péril concernant un petit poisson découvert en 1979 dans cette crique, le Rivulus Xiphidius...
Seulement voilà, les écologistes ont complètement ignoré le fait que l'exploitation actuelle de la Crique Boulanger est la troisième depuis plus d'un siècle. Le flat a été ravagé à coups de dragline pendant 20 ans, pourri de mercure par les anciens dans tous les tributaires du secteur. De cette intense activité, est née le faciès actuel du bassin de la Boulanger, qui a émus aux larmes quand CMB a donné les premiers coups de pelleteuses fin 90, détruisant cette si belle forêt originelle, ses si beaux poissons uniques... Je trouve que c'est particulièrement savoureux de voir les militants écolo faire eux même la démonstration de l'extrême résistance et adaptation de la nature ainsi que la nullité de leurs arguments. Je suis désolé de vous le dire, mais il n'y a pas besoin d'étude pour prouver que la biodiversité n'est nullement menacée par l'orpaillage légal, l'histoire s'en est déjà chargée.
Cela dit, je pense que l'orpaillage légal alimente de nombreux fantasmes (d’ordre écolo-médiatiques mais aussi d'un pathétique anticapitalisme primaire), et que certains cèdent trop facilement au militantisme quasi adolescent qui règne sur ce sujet. Ce qui est déplorable, c'est que ces attaques répétées se font au détriment du peu de légaux exerçant et au bénéfice des clandestins, qui constituent, eux, le véritable fléau de l'orpaillage en Guyane.
Les écolopithèques désignent haut et fort l'orpaillage légal comme premier péril mais dénoncent du bout des lèvres l'orpaillage clandestin. Il n'est pourtant pas très difficile de trouver des exploitations illégales sur le terrain, gps en main, ou même d'identifier les patrons de ses exploitations qui vivent très grassement sur le littoral. Mais curieusement, dans ce cas là, il n'y a plus personne...
Crédibilité zéro.

Je ne suis pas partisant de l'orpaillage, même légal, mais il est vrai que les écolos-talibans ne reviennet jamais en arrière lorsqu'ils se sont trompés ! Rappellez vous les conséquences du barrage de petit saut et les pêcheurs de la Sinnamary qui faisaient grève affirmant

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06/03/11
G.moulinard  (Cayenne)

En réponse au message de Cush du 06/03/11

pour pouvoir parler de manière dépassionnée de l'orpaillage légal. il ne suffit pas d'asséner que c'est archi faux. 1- il n'y a aucune loi qui l'interdise. 2 - je maintiens ce que je dis. 3 - prouves moi que c'est faux sur tous les chantiers légaux.

Effectivement, aucune loi ne l'interdit et soit dit en passant, il est extrêmement regrettable que la législation sur la chasse soit absente en Guyane. Cela permet de voir des gros débiles qui canardent au semi automatique depuis le siège de leur 4x4 en agglomération. Mais bon, ça c'est une autre histoire. Il faut savoir qu'un ouvrier de chantier d'exploitation aurifère, ça

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06/03/11
G.moulinard  (Cayenne)

En réponse au message de Orpillage du 06/03/11

Bonjour,

Ca, c'est effectivement la belle théorie, le joli monde des bisounours où tout le monde respecte les lois.
Mais franchement, avec les 4 ou 5 agents de terrain que l'ONC compte pour toute la Guyane (+qqs stagiaires), la peur du gendarme est assez limitée. Et vu les priorités qui sont données au vu de ces faibles moyens (tortues, ibis, littoral), je serais curieux de savoir le nombre de contrôles du type "gibier chassé sur mines légal" chaque année... Sans compter le succès d'improbables PV devant la masse de dossiers de meutres et autres crimes devant le nez du procureur.

Il y a aussi les opportunistes (clando ou pas) qui utilisent les pistes et trouées où le gibier se trouve de fait à découvert, la chasse fait bel et bien du dégât autour des chantiers. Et pour des concessions de dizaines de km² (donc milliers d'Hectares), je vous explique pas l'impact.

Et puis franchement, votre phrase "La vie aquatique et terrestre colonise les zones dépeuplées quasiment aussi vite que le végétal avec la même diversité qu'auparavant voir même mieux". Faut le dire vraiment très très vite et passer à autre chose. Citez-nous UNE étude sérieuse qui valide cette idée saugrenue !

Encore faudrait-til qu'un labo, un seul, ait jamais fait une étude d'impact sur la vie aquatique post présence d'orpaillage (légal-alluvionnaire) sur une zone. je suis preneur ! Et c'est bien là qu'on fait face au désintérêt absolu des services préfectoraux devant le (très maigre) enjeu économique. Il n'y en a pas, d'étude d'impact. Trop cher.

N'importe quel béotien en étude de l'environnement sait évidemment que n'importe quelle activité anthropique (route, barrage, mine...) diminue la biodiversité de la zone, en augmentant très largement la proportion d'une poignée d'espèces et en en éradiquant un bon nombre d'autres. Dommage pour elles. Dommage pour nous.
A+

"N'importe quel béotien en étude de l'environnement sait évidemment que n'importe quelle activité anthropique (route, barrage, mine...) diminue la biodiversité de la zone, en augmentant très largement la proportion d'une poignée d'espèces et en en éradiquant un bon nombre d'autres." Je suis tout à fait d'accord sur ce point, quand on construit une route, un stade de foot ou un lotissement, la biodiversité y est perdu définitivement. En revanche, l'activité d'une mine aurifère légale est éphémère, son impact est certes brutal mais entièrement réversible

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06/03/11
Clandestinor  (Roura)

En réponse au message de Orpillage du 06/03/11

Bonjour,

Ca, c'est effectivement la belle théorie, le joli monde des bisounours où tout le monde respecte les lois.
Mais franchement, avec les 4 ou 5 agents de terrain que l'ONC compte pour toute la Guyane (+qqs stagiaires), la peur du gendarme est assez limitée. Et vu les priorités qui sont données au vu de ces faibles moyens (tortues, ibis, littoral), je serais curieux de savoir le nombre de contrôles du type "gibier chassé sur mines légal" chaque année... Sans compter le succès d'improbables PV devant la masse de dossiers de meutres et autres crimes devant le nez du procureur.

Il y a aussi les opportunistes (clando ou pas) qui utilisent les pistes et trouées où le gibier se trouve de fait à découvert, la chasse fait bel et bien du dégât autour des chantiers. Et pour des concessions de dizaines de km² (donc milliers d'Hectares), je vous explique pas l'impact.

Et puis franchement, votre phrase "La vie aquatique et terrestre colonise les zones dépeuplées quasiment aussi vite que le végétal avec la même diversité qu'auparavant voir même mieux". Faut le dire vraiment très très vite et passer à autre chose. Citez-nous UNE étude sérieuse qui valide cette idée saugrenue !

Encore faudrait-til qu'un labo, un seul, ait jamais fait une étude d'impact sur la vie aquatique post présence d'orpaillage (légal-alluvionnaire) sur une zone. je suis preneur ! Et c'est bien là qu'on fait face au désintérêt absolu des services préfectoraux devant le (très maigre) enjeu économique. Il n'y en a pas, d'étude d'impact. Trop cher.

N'importe quel béotien en étude de l'environnement sait évidemment que n'importe quelle activité anthropique (route, barrage, mine...) diminue la biodiversité de la zone, en augmentant très largement la proportion d'une poignée d'espèces et en en éradiquant un bon nombre d'autres. Dommage pour elles. Dommage pour nous.
A+

Détrompez vous l'impact de l'activité humaine peut générer des niches écologiques inconnues,dont certaines sont protégées depuis longtemps ,un des sites les plus riches en termes de nombre d'espèces batraciennes sur le site de Camp Caiman avait été impacté à la fin du 19 eme siècle par des orpailleurs,tombes confirmants le truc.
Zut alors l'humain ne fait pas partie de la biodiversité. Cordialement

Répondre

06/03/11
Clandestinor  (Roura)

En réponse au message de Pierre33 du 06/03/11

Évidemment, si la chasse est strictement interdite, personne ne va oser braver cette interdiction! Je suppose qu'il y a plein de gardes-chasse pour y veiller jour et nuit ! C'est comme le code de la route... Qui oserait l'enfreindre dans notre beau pays ? Personne, c'est évident !

Vous etes à Bordeaux,bien au fait des choses de la Guyane ?????
Cordialement

Répondre

06/03/11
Clandestinor  (Roura)

En réponse au message de Cush du 06/03/11

pour pouvoir parler de manière dépassionnée de l'orpaillage légal. il ne suffit pas d'asséner que c'est archi faux. 1- il n'y a aucune loi qui l'interdise. 2 - je maintiens ce que je dis. 3 - prouves moi que c'est faux sur tous les chantiers légaux.

Normalement,l'interdiction de chasse est spécifiée sur l'arreté préfectoral (rédigé et validé par la DEAL) délivrant l'AEX. Je reviendrais vers vous ;tout n'est pas blanc tout n'est pas noir.
Le dialogue doit etre gagnant-gagnant.
Cordialement

Répondre

06/03/11
Clandestinor  (Roura)

En réponse au message de Cush du 06/03/11

pour pouvoir parler de manière dépassionnée de l'orpaillage légal. il ne suffit pas d'asséner que c'est archi faux. 1- il n'y a aucune loi qui l'interdise. 2 - je maintiens ce que je dis. 3 - prouves moi que c'est faux sur tous les chantiers légaux.

Normalement !!! l'interdiction de chasse est spécifiée dans l'arrété préféctoral (rédigé et validé par la DEAL)qui autorise l'AEX. Vous devriez aussi vous intéressez aux cahiers des charges imposés aux légaux,fosses septiques,moustiquaires,eau potable,circuit fermé,évacuation des déchets,35 heures,congés payés,remise en état ....... Les légaux se mettent aux

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06/03/11
Orpillage  (Kourou)

En réponse au message de G.moulinard du 06/03/11

"tu peux ajouter les dégâts occasionnés par la chasse dans un rayon de plusieurs km autour du camp"
C'est archi faux ! La chasse est strictement interdite au personnel des chantiers légaux. Ce qui n'est pas du tout le cas des clandos, qui eux s'organisent pour piller littéralement les populations de gibier des environs et même plus loin. Concernant les dégâts de l'exploitation alluvionnaire, on ne peut pas nier la destruction végétale ainsi que le remaniement profond des couches sédimentaires, mais il faut bien avoir conscience que la nature reprend le terrain d'une manière étonnamment rapide, et il est complètement faux de dire qu'un chantier réhabilité ou non devient un désert biologique. La vie aquatique et terrestre colonise les zones dépeuplées quasiment aussi vite que le végétal avec la même diversité qu'auparavant voir même mieux dans le cas des barranques non rebouchées. Je mets n'importe qui au défi de me prouver le contraire !
Encore une fois, il faut se rendre sur le terrain pour pouvoir parler de manière dépassionnée de l'orpaillage légal.

Bonjour,
Ca, c'est effectivement la belle théorie, le joli monde des bisounours où tout le monde respecte les lois.
Mais franchement, avec les 4 ou 5 agents de terrain que l'ONC compte pour toute la Guyane (+qqs stagiaires), la peur du gendarme est assez limitée. Et vu les priorités qui sont données au vu de ces faibles moyens (tortues, ibis, littoral), je serais curieux de savoir le

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06/03/11
Pierre33  (Bordeaux)

En réponse au message de G.moulinard du 06/03/11

"tu peux ajouter les dégâts occasionnés par la chasse dans un rayon de plusieurs km autour du camp"
C'est archi faux ! La chasse est strictement interdite au personnel des chantiers légaux. Ce qui n'est pas du tout le cas des clandos, qui eux s'organisent pour piller littéralement les populations de gibier des environs et même plus loin. Concernant les dégâts de l'exploitation alluvionnaire, on ne peut pas nier la destruction végétale ainsi que le remaniement profond des couches sédimentaires, mais il faut bien avoir conscience que la nature reprend le terrain d'une manière étonnamment rapide, et il est complètement faux de dire qu'un chantier réhabilité ou non devient un désert biologique. La vie aquatique et terrestre colonise les zones dépeuplées quasiment aussi vite que le végétal avec la même diversité qu'auparavant voir même mieux dans le cas des barranques non rebouchées. Je mets n'importe qui au défi de me prouver le contraire !
Encore une fois, il faut se rendre sur le terrain pour pouvoir parler de manière dépassionnée de l'orpaillage légal.

Évidemment, si la chasse est strictement interdite, personne ne va oser braver cette interdiction! Je suppose qu'il y a plein de gardes-chasse pour y veiller jour et nuit ! C'est comme le code de la route... Qui oserait l'enfreindre dans notre beau pays ? Personne, c'est évident !

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06/03/11
Cush  (Cay)

En réponse au message de G.moulinard du 06/03/11

"tu peux ajouter les dégâts occasionnés par la chasse dans un rayon de plusieurs km autour du camp"
C'est archi faux ! La chasse est strictement interdite au personnel des chantiers légaux. Ce qui n'est pas du tout le cas des clandos, qui eux s'organisent pour piller littéralement les populations de gibier des environs et même plus loin. Concernant les dégâts de l'exploitation alluvionnaire, on ne peut pas nier la destruction végétale ainsi que le remaniement profond des couches sédimentaires, mais il faut bien avoir conscience que la nature reprend le terrain d'une manière étonnamment rapide, et il est complètement faux de dire qu'un chantier réhabilité ou non devient un désert biologique. La vie aquatique et terrestre colonise les zones dépeuplées quasiment aussi vite que le végétal avec la même diversité qu'auparavant voir même mieux dans le cas des barranques non rebouchées. Je mets n'importe qui au défi de me prouver le contraire !
Encore une fois, il faut se rendre sur le terrain pour pouvoir parler de manière dépassionnée de l'orpaillage légal.

pour pouvoir parler de manière dépassionnée de l'orpaillage légal. il ne suffit pas d'asséner que c'est archi faux. 1- il n'y a aucune loi qui l'interdise. 2 - je maintiens ce que je dis. 3 - prouves moi que c'est faux sur tous les chantiers légaux.

Répondre

06/03/11
Pierre33  (Bordeaux)

En réponse au message de Swerengen du 06/03/11

Un petit mot en passant,

Je suis complètement d'accord avec vous, et totalement en désaccord avec Valérie, que l'on sent très très concernée par le problème
.
Il y a un point supplémentaire, au delà de la pollution chimique, qu'il convient de ne pas oublier, car son impact sur la bio diversité est loin d'être anodin..
La pollution physique générée par le salissement des criques, tout simplement.
Il suffit d'empêcher la lumière de pénétrer dans l'eau pour que la vie s'arrête. That's it.
Ca n'est pas très grave, vous me direz, les poissons sont muets. Comme les arbres.

Méééééhhh non ! Avec les nouvelles techniques, il n'y a plus de pollution !!! Puisqu'on vous le dit ! Regardez, par exemple en Nouvelle-Calédonie, la nouvelle usine de Vale-Inco dans la Province Sud ne polluera pas la mer ! Pour une simple raison: on va rejeter les déchets dans le lagon (et comme chacun sait, le lagon, ce n'est pas la mer); le lagon est classé

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06/03/11
G.moulinard  (Cayenne)

En réponse au message de Cush du 06/03/11

Pour compléter: tu peux ajouter les dégâts occasionnés par la chasse dans un rayon de plusieurs km autour du camp. Les animaux ne parlent pas, eux non plus.

"tu peux ajouter les dégâts occasionnés par la chasse dans un rayon de plusieurs km autour du camp" C'est archi faux ! La chasse est strictement interdite au personnel des chantiers légaux. Ce qui n'est pas du tout le cas des clandos, qui eux s'organisent pour piller littéralement les populations de gibier des environs et même plus loin. Concernant les dégâts

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06/03/11
Pierre33  (Bordeaux)

En réponse au message de Swerengen du 06/03/11

Un petit mot en passant,

Je suis complètement d'accord avec vous, et totalement en désaccord avec Valérie, que l'on sent très très concernée par le problème
.
Il y a un point supplémentaire, au delà de la pollution chimique, qu'il convient de ne pas oublier, car son impact sur la bio diversité est loin d'être anodin..
La pollution physique générée par le salissement des criques, tout simplement.
Il suffit d'empêcher la lumière de pénétrer dans l'eau pour que la vie s'arrête. That's it.
Ca n'est pas très grave, vous me direz, les poissons sont muets. Comme les arbres.

Mais non, mais non ! Les arbres ne sont pas muets !
http://krapooarboricole.wordpress.com/2009/03/17/les-arbres-parlent/

Répondre

06/03/11
Cush  (Cay)

En réponse au message de Swerengen du 06/03/11

Un petit mot en passant,

Je suis complètement d'accord avec vous, et totalement en désaccord avec Valérie, que l'on sent très très concernée par le problème
.
Il y a un point supplémentaire, au delà de la pollution chimique, qu'il convient de ne pas oublier, car son impact sur la bio diversité est loin d'être anodin..
La pollution physique générée par le salissement des criques, tout simplement.
Il suffit d'empêcher la lumière de pénétrer dans l'eau pour que la vie s'arrête. That's it.
Ca n'est pas très grave, vous me direz, les poissons sont muets. Comme les arbres.

Pour compléter: tu peux ajouter les dégâts occasionnés par la chasse dans un rayon de plusieurs km autour du camp. Les animaux ne parlent pas, eux non plus.

Répondre

06/03/11
Swerengen  (Matoury)

En réponse au message de Orpillage du 05/03/11

Pure propagande d’extrémiste pro-miniers!

Que du foin. De la politesse, certes, mais ça s’arrête là:
aucune info sérieuse, et surtout, toujours aucune réponse !

Je répète pour la 3è (ou 4è) fois ma question sur la quantité de mercure " " " naturel " " " déversée par vos amis orpailleurs chaque année ? "Circulez y'a rien à voir" est-il le seul langage que vous puissiez tenir ?

J'attends toujours votre estimation sérieuse : en êtes-vous vraiment capable ?

Combien ? Vous qui aimez tant le dico, allez-voir le sens de ce mot : « combien ? »
Combien de mercure. Quelle masse selon-vous ? Ou volume si vous préférez.
Vous savez, un chiffre avec une unité à la fin...

Vous pouvez contester tant que vous voulez des données du New York Times et du CNRS, mais vous n’arriverez évidemment JAMAIS à reconnaître que la moindre once de mercure géologique soit déversée par l’orpaillage (légal et illégal), pourrissant les fleuves de Guyane.
Mauvaise foi oblige…
Je ne vois pas non plus où vous allez chercher la curieuse idée que je défendais le clando, qui évidemment pourrit éminemment plus que le légal, à commencer par le mercure direct (et peut-être même déjà aussi le cyanure). Mais est-ce une raison pour tolérer toutes ces pollutions actuelles, générées AUSSI par les légaux : mercure, détournement de criques, MES en pagaille, sans compter les huiles et jus de batteries qui pourrissent les épaves de bulls ou machines abandonnées ?

Vous qui vous drapez derrière de pseudo compétences scientifiques autoproclamées, ne voyez-vous pas le ridicule et le discrédit d’utiliser des mots aussi flous et imprécis que « bien plus que limité » / « prend du temps » et agitant tout aussitôt l’étendard des clandestins, pour éviter d’avoir à répondre ? Alors que tous les rapports (à commencer par celui du CNRS/BRGM) mettent en avant que les bassins (des légaux et illégaux) sont de véritables usines à méthyler le mercure ?

Vous reconnaissez ensuite -sans doute malgré vous que pendant 30 ans (1976-2006)- la DRIRE a « accompagné » la pollution majeure d’une mine d’or à l’arsenic autour de Carcassonne. 30 ans avant de la fermer, la mine, ça ne vous semble pas un peu beaucoup non ? Et si ces jardins de l’Orbiel sont encore ouverts, cela n’est certainement pas étranger à l’augmentation des taux de cancer alentour !

Enfin, vous contestez les directives de tolérance qui sont pourtant affichées par leurs initiateurs au grand jour (même dans FG). Ou comment être plus royaliste que le roi :) !

Par ailleurs, vous parlez de Guérilla ! Quel mauvais exemple de fausse propagande, voire de mensonge ! Y avez-vous déjà mis les pieds ?
Vous sous-entendez que les légaux n’y sont plus alors que les concessions légales y font plus de 120km2, sont encore en (belle) activité : « Union minière de Saül », ça vous parle ?
Vous sous-entendez que la présence des légaux empêche les illégaux devenir alors qu’en présence même de cet orpailleur légal (jusqu’en 2018 tout de même), les clandestins pullulent (sur la concession et non comme le nuage de Tchernobyl, à l’extérieur des frontières). En bonne entente d'ailleurs, semble-t'il.

Allez, avant d’écrire des âneries, allez jeter un œil sur :
http://guyane.la1ere.fr/infos/actualites/orpaillage-clandestin-operation-de-lutte-hors-norme

Un petit mot en passant,
Je suis complètement d'accord avec vous, et totalement en désaccord avec Valérie, que l'on sent très très concernée par le problème
.
Il y a un point supplémentaire, au delà de la pollution chimique, qu'il convient de

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05/03/11
Orpillage  (Macouria)

En réponse au message de Valérie56 du 02/03/11

Bonjour (car je tiens à rester polie),

Il est manifeste que le problème de Salsigne vous est au fond globalement inconnu. Vous attaquez une fois des plus des fonctionnaires que vous ne connaissez certainement pas plus que ceux de Guyane, et ce sur un problème qui n'est pas de leur responsabilité, ils n'ont fait que gérer un problème auquel ils ont été confrontés alors que le mal était déjà fait.
N'oublions pas que l'exploitation de cette mine a débuté bien avant la prise en compte sérieuse des questions d'environnement aussi bien par l'Etat que par le grand public (les installations classées pour la protection de l'environnement - ICPE - telles qu'on les connait aujourd'hui n'existent que depuis 1976-77, autant dire hier). Les collines de stériles que l'on voit encore sur place ont donc pour certaines bien plus de 50 ans, créées donc à une époque où il n'y avait pas de DRIRE s'oocupant d'environnement comme aujourd'hui.
La mine de Salsigne a fait l'objet de travaux de réhabilitation qui sont achevés depuis 2006 - mine fermée en 2004 -, et qui ont été conduits sous l'égide de l'ADEME et de la DRIRE locale et de ses ingénieurs, ne vous en déplaise.
Le long de l'Orbiel, on trouve encore de nombreux jardins potagers en cours d'exploitation, allez-y vous-même et vous les verrez.

Parlons maintenant de vos tonnes de mercure : je le répète, on voit bien que vous ne connaissez rien l'exploitation minière, sion vous ne camperiez pas ainsi sur vos ergots.

En alluvionnaire, on commence par dévier un tronçon de crique à travers un canal de dérivation, puis, dans le secteur mis à sec, on creuse un premier barranque (bassin si vous préférez) qui servira aux rejets de l'exploitation. On en creuse ensuite un deuxième dont le contenu minéralisé est traité (sans aucune transformation chimique ni broyage) puis rejeté dans le premier. On en creuse ensuite un troisième dont le contenu est traité et rejeté dans le deuxième, etc. La remise en état se fait donc au fur et à mesure, et l'on n'a guère plus de 4-5 bassins non-rebouchés simultanément.
La formation de méthylmercure (qui est la forme dangereuse, contrairement à la forme métallique) prend du temps, puisqu'il faut d'abord que se développe des bactéries en milieu anoxique avant que ces bactéries dites "sulfatoréductrices" fassent leur boulot de production.
Autant dire que globalement, sur les chantiers légaux qui comme je l'ai dit font l'objet d'une remise en état au fur et à mesure, le phénomène est bien plus que limité, contrairement à ce que l'on peut observer sur les sites clandestins jamais rebouchés, et dont vous ne parlez aucunement ; c'est plus facile de taper sur la g... de légaux connus de tous (sauf vous ?) que sur le clandé moyen qui peut avoir de la famille sur Cayenne et venir vous casser la vôtre, sans doute la raison de votre courageux anonymat. Vous ne m'avez toujours pas trouvé de légal pollueur d'ailleurs - ni dans le passé, ni durant les deux dernières années qui vous semblent si chères !

Quant au blocage musclé de la DRIRE, il me semblait plutôt orienté vers un seul et même individu (on voyait son nom en clair sur les affiches parues dans la presse) que personne n'a défendu, que ce soit de son admnistration ou de la préfecture, et qui a d'ailleurs quitté la Guyane peu de temps après.
Il n'y a pas de directives de tolérance comme vous l'entendez, mais simplement un constat que l'on doit préférer des légaux encadrés par ces ingénieurs que vous vilipendez à tous ces clandestins qui agissent tels des électrons libres.
La preuve en a été faite sur Saül : la DRIRE a à une époque traité le cas de certains orpailleurs qui travaillaient sur de vieilles concessions minières détenues par une société qui s'appelait Franc Or. Lorsque celle-ci s'est montrée défaillante - en clair elle s'est barrée -, cette administration a jugé que l'activité de certains de ces orpailleurs se retrouvait de ce fait hors du cadre strictement réglementaire et a fait stopper leur activité, comme c'était son devoir.
Que croyez-vous qu'il est arrivé ? Envahissement du secteur par des centaines puis des milliers de clandestins (le secteur Guérilla, vous en avez entendu parler ?), qui jusqu'alors respectaient peu ou prou les limites d'exploitation des légaux. Demandez aux habitants de Saül ce qu'ils en ont pensé.
La DRIRE a donc fait son boulot normalement, mais les forces de l'ordre n'ont pas eu les moyens - ou la volonté politique ? - de suivre.
Et aujourd'hui la Préfecture rame comme une malade pour revenir en arrière et y remettre ceux qui y étaient avant.
Faire et défaire, c'est toujours faire comme on dit !
Il est donc facile de critiquer et juger quand on ne sait pas.
Question subsidiaire mais qui mérite d'être posée : avez-vous déjà mis les pieds sur une mine en Guyane, et êtes-vous allé à la rencontre des agents de la DRIRE pour savoir ce qu'il font ? (eux sont faciles à trouver : à Cayenne, pointe Buzaré).
Ou alors vous faites partie de ces imbéciles qui ne font que critiquer bêtement l'action de l'Etat en Guyane et ailleurs en toute méconnaissance du sujet et sans proposition concrète autre que focon yaca ?

Pure propagande d’extrémiste pro-miniers!
Que du foin. De la politesse, certes, mais ça s’arrête là:
aucune info sérieuse, et surtout, toujours aucune réponse ! Je répète pour la 3è (ou 4è) fois ma question sur la quantité de mercure " " " naturel " " " déversée par vos amis orpailleurs chaque année ?

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03/03/11
Valérie56  (Macouria)

En réponse au message de Cush du 02/03/11

La remise en état se fait donc au fur et à mesure. T'es gentille toi. Tu oublies de dire que dans la caisse, y avait du mercure et qu'il se retrouvait dans le bassin plein de boues. C'est ça que tu appelles la remise en état. Tu faisais quoi ? géologue ?

Faudrait voir à lire la totalité de mon message !
On prend dans un trou tout ce qu'il y a et on l'y remet
(dans un autre trou mais tout à fait analogue) sauf l'or que l'on garde, le mercure qui y était déjà retourne donc dans un trou qui est rebouché avec la terre végétale par dessus et on ne lui laisse de toute façon

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02/03/11
Cush  (Cay)

En réponse au message de Valérie56 du 02/03/11

Bonjour (car je tiens à rester polie),

Il est manifeste que le problème de Salsigne vous est au fond globalement inconnu. Vous attaquez une fois des plus des fonctionnaires que vous ne connaissez certainement pas plus que ceux de Guyane, et ce sur un problème qui n'est pas de leur responsabilité, ils n'ont fait que gérer un problème auquel ils ont été confrontés alors que le mal était déjà fait.
N'oublions pas que l'exploitation de cette mine a débuté bien avant la prise en compte sérieuse des questions d'environnement aussi bien par l'Etat que par le grand public (les installations classées pour la protection de l'environnement - ICPE - telles qu'on les connait aujourd'hui n'existent que depuis 1976-77, autant dire hier). Les collines de stériles que l'on voit encore sur place ont donc pour certaines bien plus de 50 ans, créées donc à une époque où il n'y avait pas de DRIRE s'oocupant d'environnement comme aujourd'hui.
La mine de Salsigne a fait l'objet de travaux de réhabilitation qui sont achevés depuis 2006 - mine fermée en 2004 -, et qui ont été conduits sous l'égide de l'ADEME et de la DRIRE locale et de ses ingénieurs, ne vous en déplaise.
Le long de l'Orbiel, on trouve encore de nombreux jardins potagers en cours d'exploitation, allez-y vous-même et vous les verrez.

Parlons maintenant de vos tonnes de mercure : je le répète, on voit bien que vous ne connaissez rien l'exploitation minière, sion vous ne camperiez pas ainsi sur vos ergots.

En alluvionnaire, on commence par dévier un tronçon de crique à travers un canal de dérivation, puis, dans le secteur mis à sec, on creuse un premier barranque (bassin si vous préférez) qui servira aux rejets de l'exploitation. On en creuse ensuite un deuxième dont le contenu minéralisé est traité (sans aucune transformation chimique ni broyage) puis rejeté dans le premier. On en creuse ensuite un troisième dont le contenu est traité et rejeté dans le deuxième, etc. La remise en état se fait donc au fur et à mesure, et l'on n'a guère plus de 4-5 bassins non-rebouchés simultanément.
La formation de méthylmercure (qui est la forme dangereuse, contrairement à la forme métallique) prend du temps, puisqu'il faut d'abord que se développe des bactéries en milieu anoxique avant que ces bactéries dites "sulfatoréductrices" fassent leur boulot de production.
Autant dire que globalement, sur les chantiers légaux qui comme je l'ai dit font l'objet d'une remise en état au fur et à mesure, le phénomène est bien plus que limité, contrairement à ce que l'on peut observer sur les sites clandestins jamais rebouchés, et dont vous ne parlez aucunement ; c'est plus facile de taper sur la g... de légaux connus de tous (sauf vous ?) que sur le clandé moyen qui peut avoir de la famille sur Cayenne et venir vous casser la vôtre, sans doute la raison de votre courageux anonymat. Vous ne m'avez toujours pas trouvé de légal pollueur d'ailleurs - ni dans le passé, ni durant les deux dernières années qui vous semblent si chères !

Quant au blocage musclé de la DRIRE, il me semblait plutôt orienté vers un seul et même individu (on voyait son nom en clair sur les affiches parues dans la presse) que personne n'a défendu, que ce soit de son admnistration ou de la préfecture, et qui a d'ailleurs quitté la Guyane peu de temps après.
Il n'y a pas de directives de tolérance comme vous l'entendez, mais simplement un constat que l'on doit préférer des légaux encadrés par ces ingénieurs que vous vilipendez à tous ces clandestins qui agissent tels des électrons libres.
La preuve en a été faite sur Saül : la DRIRE a à une époque traité le cas de certains orpailleurs qui travaillaient sur de vieilles concessions minières détenues par une société qui s'appelait Franc Or. Lorsque celle-ci s'est montrée défaillante - en clair elle s'est barrée -, cette administration a jugé que l'activité de certains de ces orpailleurs se retrouvait de ce fait hors du cadre strictement réglementaire et a fait stopper leur activité, comme c'était son devoir.
Que croyez-vous qu'il est arrivé ? Envahissement du secteur par des centaines puis des milliers de clandestins (le secteur Guérilla, vous en avez entendu parler ?), qui jusqu'alors respectaient peu ou prou les limites d'exploitation des légaux. Demandez aux habitants de Saül ce qu'ils en ont pensé.
La DRIRE a donc fait son boulot normalement, mais les forces de l'ordre n'ont pas eu les moyens - ou la volonté politique ? - de suivre.
Et aujourd'hui la Préfecture rame comme une malade pour revenir en arrière et y remettre ceux qui y étaient avant.
Faire et défaire, c'est toujours faire comme on dit !
Il est donc facile de critiquer et juger quand on ne sait pas.
Question subsidiaire mais qui mérite d'être posée : avez-vous déjà mis les pieds sur une mine en Guyane, et êtes-vous allé à la rencontre des agents de la DRIRE pour savoir ce qu'il font ? (eux sont faciles à trouver : à Cayenne, pointe Buzaré).
Ou alors vous faites partie de ces imbéciles qui ne font que critiquer bêtement l'action de l'Etat en Guyane et ailleurs en toute méconnaissance du sujet et sans proposition concrète autre que focon yaca ?

La remise en état se fait donc au fur et à mesure. T'es gentille toi. Tu oublies de dire que dans la caisse, y avait du mercure et qu'il se retrouvait dans le bassin plein de boues. C'est ça que tu appelles la remise en état. Tu faisais quoi ? géologue ?

Répondre

02/03/11
Valérie56  (Macouria)

En réponse au message de Orpillage du 01/03/11

C'est édifiant à quel point vos messages, si riches de testostérone, répondent aussi peu au fond du problème.

Malgré vos multiples tentatives (infructueuses) pour éloigner le débat, je vous rappelle la question :
Les " " merveilleux " " ingénieurs de la DRIRE de Carcassonne ont laissé par laxisme échapper des tonnes d'arsenic dans la nature. Interdisant jusqu'aujourd'hui la consommation maraîchère.
Les " " merveilleux " " ingénieurs de la DEAL de Guyane laissent chaque année s'échapper des tonnes de mercure dans la nature.
Vous balayez l'analogie d'un revers de main sale en disant que "ça, c'était le passé".

Est-ce-là :
- de la mauvaise-foi (ce que je pense),
- une ânerie (je le pense aussi),
- ou de la naïveté démesurée ?

Je répète ma question sur la quantité de mercure " " " naturel " " " déversée par vos amis orpailleurs chaque année ? "Circulez y'a rien à voir" est-il le seul langage que vous puissiez tenir ? J'attends toujours votre estimation sérieuse : en êtes-vous vraiment capable ?

Enfin, pour revenir à votre naïveté, voudriez-vous vraiment nous faire croire que l'absence de PV envers la profession minière depuis 2 ans n'a absolument RIEN à voir avec la très discrète entrevue et le bloquage musclé des bureaux de la DRIRE en septembre 2009 ?
L'auriez-vous oubliée, celle-là ?

Allez, petit rappel sur le site d'une association locale :
https://sites.google.com/site/maiourinature/articles/citoyens-en-or

Désolé, mais les sources convergent, les directives de "tolérance" existent et s'appliquent encore aujourd'hui.
La préfecture préfère protéger les orpailleurs que ses citoyens. C'est un fait.

Et là, je vous rejoints : c'est effectivement un comportement du passé. Peut-être êtes-vous, tout comme le préfet, d'une autre génération.

Bonjour (car je tiens à rester polie),
Il est manifeste que le problème de Salsigne vous est au fond globalement inconnu. Vous attaquez une fois des plus des fonctionnaires que vous ne connaissez certainement pas plus que ceux de Guyane, et ce sur un problème qui n'est pas de leur responsabilité, ils n'ont fait que gérer un problème auquel ils ont été confrontés alors que le mal était déjà fait. N'oublions

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01/03/11
Orpillage  (Kourou)

En réponse au message de Valérie56 du 25/02/11

Re-pfffff ! Comment écrire autant de lignes pour en dire aussi peu (et avec autant d'âneries) ?

Alors que vous disiez auparavant que la DRIRE (et l'ONF) se montraient continuellement laxistes et ce depuis de miltiples années, et que je vous ai précisé au contraire qu'il y a déjà eu répression de leur part, vous maintenez simplement que la DRIRE (DEAL) et l'ONF n'ont dressé aucun PV en 2010 ; pourquoi pas, c'est possible, après tout je ne travaille dans aucun de ces organismes. Posez leur directement la question, et publiez la réponse en citant votre source cette fois (je tiens la mienne d'un ancien membre du Parquet), un nombre de PV n'est pas classé secret défense.
Mais vous noterez aussi que qui dit PV dit au préalable infraction ou délit ; vos sources personnelles permettent-elles de dire qu'un (ou plusieurs ?) orpailleur est concerné par ce cas ? Si oui, votre devoir de courageux citoyen anonyme serait de rendre compte au procureur, qui se hâtera non moins de diligenter l'enquête appropriée et de faire châtier le coupable. Donc nous attendons des noms, jetez-les en pâture aux écolopithèques dont vous semblez faire partie ..., à la presse, à la vindicte populaire !
Et tout ça alors que le boulot de ces organismes a peut être été tout simplement suffisamment efficace pour que le volet répression pénale ne soit plus nécessaire ?

Sinon vous définissez de nouveaux concepts proprement révolutionnaires ! Vous rapprochez des termes antinomiques pour appuyer vos démonstrations, c'est trop fort !
Et dire que je pensais depuis des années qu'une chose fiable était une chose à à laquelle on peut se fier, et que sous-estimer cette même chose voulait dire estimer en-dessous de sa valeur et de son importance, j'en tombe carrément par terre. Va falloir expliquer au lecteur un peu plus clairement, moi j'y perds mon latin.

Quant au rapport de la DIREN, que j'ai lu en son temps, si vous le lisiez vous-même un peu mieux et si vous connaissiez vraiement quelque chose à l'exploitation aurifère, et si vous saviez dans quel contexte il a été écrit, vous noteriez qu'il parle de "rejets du concentrateur, gradins de la fosse d’exploitation", concepts que l'on ne voit pas vraiment en exploitation alluvionnaire. Les termes "barranque" et table de récupération gravimétrique vous causent-ils quelque part ? CQFD.

Trop rigolo ...

C'est édifiant à quel point vos messages, si riches de testostérone, répondent aussi peu au fond du problème. Malgré vos multiples tentatives (infructueuses) pour éloigner le débat, je vous rappelle la question : Les " " merveilleux " " ingénieurs de la DRIRE de Carcassonne ont laissé par laxisme échapper des tonnes d'arsenic dans la nature. Interdisant jusqu'aujourd'hui la consommation maraîchère. Les " " merveilleux " " ingénieurs de la DEAL

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25/02/11
Valérie56  (Macouria)

En réponse au message de Orpillage du 24/02/11

Non non non ! Vous ne vous en tirerez pas comme cela !

Vos arguments sont-ils à ce point faibles et creux que vous deviez aller chercher vos "sources" dans le dictionnaire ?

Ma question sur le nombre de PV émis par la DRIRE l'an dernier ? Aucune réponse.

J'y vois, quant à moi, un aveu : le dernier PV dont vous puissiez me parler date de 3-4 ans ! C'est donc encore pire que ce que j'affirmais !? La DRIRE (pardon, DEAL) accompagne plutôt très confortablement vos amis orpailleurs.

Donc 0 PV émis par l'ONF, et..apparemment, 0 PV émis par la DRIRE ? Les services de l'Etat, dites donc, protègent incroyablement efficacement ses citoyens ! Mieux vaut donc être minier que prendre sa voiture ces temps-ci !
La preuve des consignes de "tolérance" envers les miniers est en train de se voir.

Après tout, avec la subvention accordée à Orkidé, on n'est pas à un petit cadeau près ! La France n'est pas non plus rancunière en accordant ces grasses subventions à ce groupuscule d'entreprises notoirement proches du MDES, et dont le président aime tellement le drapeau tricolore qu'il affiche une adresse mail brésilienne...

Ma question sur la quantité de mercure " " " naturel " " " déversée par les orpailleurs chaque année ? A part critiquer mes sources pourtant fiables, vous n'avez à ce jour donné aucune réponse. "Circulez y'a rien à voir" est-il le seul langage que vous puissiez tenir ? J'attends toujours votre estimation sérieuse : en êtes-vous vraiment capable ?

Par ailleurs, vos études sont-ellez si lointaines pour oublier que des chiffres puissent être ET fiables ET sous-estimés ? En l'occurrence, 2 tonnes de mercure géologique déversés annuellement dans l'environnement Guyanais sont une estimation fiable ET sous-estimée.
Peut-être préférez-vous qu'on rectifie en "Au moins deux tonnes" ?

Enfin, j'oserai vous apprendre que le drainage acide minier ne sont pas propres à l'extraction d'or primaire. Toutes les exploitations guyanaises en créent et je vous inviterai à LIRE le rapport de la DIREN qui, entre autres, précise :
"le DMA prend sa source dans la circulation des eaux tant de surface que souterraines à travers les composantes d’un site minier (rejets du concentrateur, gradins de la fosse d’exploitation, stériles, etc…). Outre l’acidification de ces eaux de drainage, ce phénomène soulève de nombreuses préoccupations et constitue un des problèmes majeurs de l’industrie extractive mondiale puisqu’il s’accompagne d’une accélération de la lixiviation de métaux et métalloïdes dont la toxicité de certains peut être dommageable pour l’environnement.
En effet, les effluents miniers destinés à être rejetés dans le milieu aquatique avoisinant sont dès lors alimentés et contaminés par le drainage minier acide. Plusieurs cas ont montré que la contamination DMA peut entraîner une disparition complète de la vie aquatique sur plusieurs kilomètres."


J'oserai reprendre un de vos termes préférés : "Désespérant" !

Re-pfffff ! Comment écrire autant de lignes pour en dire aussi peu (et avec autant d'âneries) ? Alors que vous disiez auparavant que la DRIRE (et l'ONF) se montraient continuellement laxistes et ce depuis de miltiples années, et que je vous ai précisé au contraire qu'il y a déjà eu répression de leur part, vous maintenez simplement que la DRIRE (DEAL) et l'ONF n'ont dressé aucun PV en 2010 ; pourquoi pas, c'est possible, après tout je ne travaille

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24/02/11
Orpillage  (Kourou)

En réponse au message de Valérie56 du 23/02/11

Pfff.... vous êtes franchement désespérant ...

Je vous renvoie vers le Petit Robert qui définit la mauvaise foi comme "Savoir fort bien que l'on dit une chose fausse".
A quel moment avez-vous pu démontrer la FAUSSETE de mes propos ?
Vous vous contentez d'utiliser des données que vous qualifiez vous-même de fiables, alors que certaines datent quand même un peu (on est en 2011 je vous rappelle), et que toutes ne concernent de plus pas la Guyane.
Et vous parlez de données fiables, en précisant plus loin qu'elles sont sous-estimées, cherchez l'erreur ...
Pour ce qui est du volet "procès verbal" qui, vous ne semblez pas le savoir, est la suite logique d'une - ou plusieurs - mise en demeure non-respectée, encore une fois la vie en Guyane ne se limite pas à 2010 - même s'il est vrai que vos interventions sous ce pseudo ont débuté fort récemment, ce mois-ci -, et aussi bien l'ONF que la DRIRE ont à plusieurs reprises par le passé établi des PV qui ont été suivis et jugés (un certain Carreira en 2002 ou 2003, un certain Béna à la même époque qui vous causera peut-être plus pour son activité oculte sur Maripasoula, ou bien M. Achille qui a été pratiquement relaxé par trouille des juges en 2004 ou 2005, ou encore un certain Lamenardy qui a vu son site minier détruit en 2004 (voir FG de l'époque : un orpailleur ruiné par Anaconda) à la demande du procureur, et qui a du être arrêté par la police alors qu'il comptait venir en découdre armé avec certains agents de la DRIRE et de l'ONF qu'il tenait pour responsables ..., et plus récemment la compagnie minière Boulanger en 2007 ou 2008, et j'en oublie très certainement - mais allez à la DEAL vous renseigner si vous en voulez plus).

Enfin, le rapport du WWF - dont le boulot est aussi de faire un peu de com en sensationnel, c'est de bonne guerre - établi en 2007 ne tient pas compte de l'obligation déjà ancienne qu'ont les orpailleurs de travailler avec un circuit d'eau fermé, et que la plus grande majorité respecte, ne vous en déplaise ; la présence de sédiments due aux légaux reste donc sujette à caution, à moins que vous n'ayez tripette d'exemples concrets à nous fournir, et je ne parlerai pas de l'obligation de remise en état au fur et à mesure des travaux qui a été imposée par la DRIRE (et oui !) voici longtemps (et bien reprécisée il y a deux-trois ans, voyez les arrêtés préfectoraux d'autorisation - que l'on trouve au recueil des actes administratifs de la préfecture).

Non non non ! Vous ne vous en tirerez pas comme cela !
Vos arguments sont-ils à ce point faibles et creux que vous deviez aller chercher vos "sources" dans le dictionnaire ? Ma question sur le nombre de PV émis par la DRIRE l'an dernier ? Aucune réponse. J'y vois, quant à moi, un aveu : le dernier PV dont vous puissiez me parler date de 3-4 ans ! C'est donc encore pire que ce que j'affirmais !? La DRIRE (pardon, DEAL) accompagne

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23/02/11
Cush  (Cay)

« Sale temps pour les orpailleurs de Guyane » Non, très beau temps. Ils sont resplendissants et vont pouvoir s'en mettre plein les fouilles, au propre comme au figuré. J'attends de voire la nationalité des ouvriers qui vont développer la Guyane, comme pour la pêche et la filière bois. Clandestin aujourd'hui, légal demain.

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