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Jodla 10/11/12
Assises de la sécurité aujourd'hui à Kourou :
Est-il encore possible de rattraper tant de gâchis ?

C'est cyclique, Kourou redécouvre régulièrement l'insupportable violence qui fait son quotidien, et faute d'engagement citoyen, de relais médiatique, et de prise en compte de cette réalité sociétale, le soufflet retombe. Et nos indécrottables politiciens se frottent les mains après avoir balancé au peuple quantité de promesses qui ne seront jamais tenues : ouf, cette fois encore, ils nous foutront la paix.

« Battez-vous ou partez », écrivait déjà Yves Dejean en 2001. Yves Dejean était un retraité du spatial, profondément attaché à sa ville, et qui avait décidé d'y vieillir et d'y mourir, mais si possible dans la paix. Cet homme, qui avait participé activement à la création de cette ville champignon et s'y était impliqué de toutes ses forces, savait tout de la ville spatiale et de son histoire. Mais victime de vols et d'agressions à répétition, le vieil homme avait fini par se résigner à quitter la Guyane. Deux ans plus tard, il était mort.

Voilà que la marmite est de nouveau arrivée à son point d'ébullition, avec une délinquance qui a changé de visage, mais la violence est toujours là, omniprésente parce que volontairement ignorée, avec une jeunesse qui a poussé comme une herbe folle et qui a comme modèle des parvenus, profiteurs à la réussite sans effort et au verbe haut sans contenu : La génération Antoinette est à l'oeuvre et, chargée de sa misère morale et intellectuelle, elle ne fait pas de tri dans ses victimes. Le pire est à venir.

Les initiatives sont aujourd'hui nombreuses : Aux Assises de la sécurité qui se tiennent aujourd'hui à Kourou, l'Union des commerçants (Uclacs) appelle à venir habillé de noir ; une pétition, lancée en juillet de cette année par le collectif « Stop à l'insécurité et aux pillages en Guyane » approche les 2000 signatures ; le Collectif des Habitants de Kourou se fait menaçant : « Aux officiels, le moment est immensément grave, bien plus que lors de la semonce de fin 2006. Les fusils sont sur les racks et les munitions sont achetées » ; les lecteurs de blada montrent leur exespération ; et les invités officiels ne viennent pas au rendez-vous décrété par le média public (jodla 08/11).

Seront-ils là aujourd'hui après tant d'années passées à se gargariser de discours pour travestir leur inaction ? Et si oui, pour quoi faire ? Est-il encore possible de rattraper tant de gâchis ?

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