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En réponse au message de Jcb du 05/02/22
Cher Carbet, il faut vous faire une raison, depuis que vous radotez sur la COVID plus personne ne vous lit...
Je ne sais pas si les vaccins auront encore des effets dans dix ans, mais je sais par contre que l'absence d'égouts sur la ville de Cayenne aura des conséquences graves en terme de salubrité, et au train où vont les choses on ne risque pas d'en avoir rapidement. Où je suis bien d'accord avec Gyz, c'est qu'on pourrait mieux utiliser l'argent public plutôt que de créer des sous préfectures.
Bonjour Jcb --- Vous avez remarqué vous aussi que je radote sur le COVID19 et d'autres sujets plus importants........ Il y a un moment que je me le répète à moi même et personnellement .
C'est malheureusement ce que disent les personnes n'ayant jamais enseigné quand il faut rabâcher de nombreuses fois la même chose à certaines personnes ayant la tête dure et qui sont entrainées dans les croyances du troupeau qui a été trompé par de faux "Grands Prêtres" .
On espère que à force de lire des informations bien fondées il y aura un déclic dans leurs cervelles poisseuses et qu'ils vont enfin comprendre .
Pour certains c'est jamais ! Malheureusement pour eux .
Pour le plus grand nombre de lecteurs , j'ai réussi (avec beaucoup d'autres) à faire passer les vrais informations sur la COVID19 et sur les "faux vaccins" .
Je n'ai rien inventé , je n'ai fait que faire une compilation de mes lectures de la presse scientifique et grand public .
Compilation qui était possible par tout un chacun disposant d'un petit bagage scientifique et d'un peu de jugeote .
Même "la grande presse" commence à prendre un virage pour se remettre en cause .
J'ai remarqué la presque absence de posts contestant mes écrits ........
Ce qui ne veut pas dire que je n'ai pas écrit de conneries .
Je ne connais pas le nombre instantané des lecteurs de Blada aujourd'hui , il y a quelques années quand il y avait un compteur affiché , le nombre tournait en moyenne autour de 50 avec des pointes autour de 1OO ce qui fait un bon nombre de lecteurs par 24 heure ........
Donc j'estime que mes "radotages" on étés très utiles pour le plus grand nombre .
Les "bas du front" il n'y a rien qui puisse les sauver .
Il n'est jamais facile de luter contre les croyances du troupeau ........ mais en "radotant" on arrive à des résultats .
Pour ce qui est des égouts de Cayenne je m'excuse de vous contredire : Il y a un réseau d'égouts à Cayenne depuis de très nombreuses années , en plus d'avoir perdu la réflexion vous avez perdu la mémoire :
Rappelez vous les bonne odeurs de merde des rue de la ville , un parfum inoubliable ........
Ce qui n'a pas empêché les déversement "sauvages" de perdurer jusqu'à aujourd'hui .
Avoir un réseau d'égout ce n'est pas tout , il faut le contrôler et l'entretenir ce p.... de réseau d'égouts .
Et là c'est comme le reste des infrastructures il faut des gens compétents et motivés pour faire le boulot ........ Il n'y en a pas des masses par ici !
Les "loupés" : Les feux tricolores de Cayenne , faits et refaits (Et encore refaits ?) pour ne toujours pas fonctionner ! Une vraie farce !
Des ponts , dont "un grand" , des adductions d'eau , des terrains de sport et de foot , des routes et des pistes laissés à l'abandon devenus irrécupérables , et même une centrale électrique au fioul déglinguée avant l'age pour cause de négligences graves et des lignes électriques "négligées" elles aussi .
Je fatigue il y en trop ! Complétez la liste vous même !
Il y a même un pan de montagne que l'on a regardé bouger de loin et négligemment , jusqu'à l'éboulement ......
Il y a un lien entre tout ces réussites : Un je-m’en-foutisme généralisé et des compétences "basses" c'est le moins que l'on puisse dire .
Jcb vous allez pouvoir montrer vos compétences dans la peinture de micro et mini fusées .
Le CSG/CNES , pour compenser le manque de clients pour son Ariane 6 bien trop chère , qui ne se vend toujours pas , lance la construction d'un pas de tir dédié aux fusées "jouets" sur le site Diamant en déclarant dans sa pub que le futur est dans les petites fusées ........
Si ils récupèrent le cout de construction de ce pas de tir auprès des "start up" µ spatiales , ils auront de la chance , pour ce qui est de faire des bénéfices ......... Le mieux est d'en rire !
Pour ce qui est comme vous le dites de savoirs si dans dix ans les vaccins faits aujourd'hui sur des enfants et des adultes auront des effets néfastes sur leur santé : LA EST LA QUESTION !!
Entre nous sans avoir de réponse à cette question , la prudence est de ne pas vacciner les enfants avec un vaccin nouveau dont les effets à long terme sur le génome sont inconnus .
Mon avis personnel est qu'il ne faudrait pas vacciner toutes les personnes en état de se reproduire les risques génétiques n'étant pas exclus .
Si dans 10 ans vos petits enfants ont des problèmes de santé à cause de vous pour avoir insisté pour qu'ils soit vaccinés POUR ESSAYER DE SAUVER VOTRE PEAU , EUX NE RISQUANT RIEN ou presque JE NE VOUDRAIS PAS ÊTRE A VOTRE PLACE SI IL VOUS RESTE UN PEU DE DIGNITÉ !!
Salutations
Bonjour à tous, J'ai loupé un épisode ou les élus de Kourou ont décidé d enous polluer avec les panneaux publicitaires ? Si une chose est détestable c'est bien d'arriver dans une ville et de voir d'abord de grands panneaux publicitaires de part et d'autre de la rue principale. C'est exactement ce qui arrive à Kourou et le log de notre plus belle avenue, celle qui longe la plage.
Déjà que les barrières sont pas jojo mais maintenant des panneaux publicitaires fleurissent tous les 10m. Qui est responsable de cette pollution visuelle ? Qui est passé à la caisse pour gâcher notre plaisir de profiter d'une belle vue et d'un beau paysage ?
La plage et les terrains appartiennent aux citoyens NON PAS AUX ELUS. Ces panneaux sont d'une laideur absolue et détruisent et polluent le paysage. Je croyais qu'une équipe de nos concitoyens luttaient pour protéger notre environnement et l'écologie.
Ces panneaux font la promotion des boissons alcoolisées ou sucrées dans un département où l'alcool et le sucre font de très gros ravages. Les autres incitent les moins favorisés à s'endetter encore plus. A bas nos élus, A bas ceux qui ne tiennent pas leurs promesses de préservation du territoire car les panneaux sont partis pour durer à moins que comme moi vous manifestez votre mécontentement. Merci à tous.
En réponse au message de Cire El Trev du 14/12/20
L'Espagne devient officiellement le deuxième pays du monde producteur de ... mangues ! Même dans ce domaine, la Guyane rate le coche !
Il fait trop froid sans doute :)))))
Bonjour Cire El Trev --- Il faut reconnaitre que c'est difficile et long de faire une culture de manguiers.
Déjà il faut un terrain ..... Le nombre de terrains en jachère étant très important , le mot est faible , ce ne devrait pas être un problème en Guyane .
Enfin si c'est un problème car plein de gens , en général bien "placés" dans l'administration , ont monopolisé les terrains les meilleurs avec l'idée de les utiliser ...... un jour , et n'en font rien , n'ayant aucune connaissances dans quelque culture que se soit . Ayant une bonne volonté ..... de ne rien faire ....
J'en connais un certain nombre autour de moi ...... Et vous aussi certainement !!
Après il faut faire pousser des portes greffes , faire les greffes , et attendre tout en entretenant le terrain . C'est une affaire d'années si non de dizaines d'années avant que cela rapporte , vous en voyez beaucoup de gens ayant cette constance par ici ????
Pourtant les nombreux fonctionnaires/agriculteurs pourraient le faire ayant des revenus fixes et un 4X4 double cabine d'opérette pour le faire ...... A part des exceptions Rien !!!
Résumons : Les mangues , le marché est pris , les ananas aussi , tout comme les avocats qui viennent en général de Santo Domingo ..... Un comble qui démontre que j'ai raison dans mes commentaires désabusés .......
Par contre produire pour la consommation locale "on" en parle mais quelques un vont-ils se lancer?
Comme se sont lancés les pas assez nombreux Hmong , sous les huées des "bons guyanais à leur arrivée en Guyane . Une chance qu'on a les Hmong maintenant !
C'est très bien comme cela , vous voyez les chômeurs de Guyane se précipiter pour la cueillette ?
Pas plus que les clandestins , tous ayant une relation privilégiée avec la CAF , il faudra donc faire venir des immigrés supplémentaires qui deviendront rapidement des affiliés à la CAF : Une histoire sans fin financée par le peu de personnes payant des impôts directs !!
Achetons des mangues d'Espagne , vu que les mangues de qualité et locales ce n'est pas ce qui se trouve facilement !
Le futur est incertain : Pas de production d'aucune forme que ce soit , un record mondial , et une population en croissance digne du tiers monde ........
Salutations
En réponse au message de Gyz du 15/12/20
En Guyane rien ne pousse. Tout le monde le sait :-) !
Le bonjour Gyz et à tous --- Si , pardon de vous contredire , il y a une culture qui prospère très bien ici : Le poussage de col , il n'y a pas mieux dans le monde.....
Certains à une époque voyaient la Guyane s'enrichir en fournissant des prestations informatiques aux brésiliens ...... Illusions dantesques !
On se pousse toujours du col en disant que la Guyane démarre et est pleine de compétences dans les énergies nouvelles , par exemple..... et en particulier .
Il est facile de s'y faire une place de cador vu que personne ou presque n'y comprend rien .
Même au gouvernement ! C'est tout dire !!
Et quand il faut mettre les mains dans le cambouis , il n'y a plus personne .
Pour exemple l'électrification solaire de l'école de Zidock laissée à l'abandon .
Dans tous ces beaux parleurs "pousseurs de cols" il n'y avait personne pour prévoir une maintenance ?????
Encore plus difficile de trouver parmi eux un technicien , un vrai , pas un bricoleur de bas étage sortant dont on ne sait où ...... Pour la faire cette putain de maintenance !
Il est vrai qu'en Guyane une installation d'électricité solaire de moins de dix ans c'est vieux quand des immeubles de vingt d'age sont démolis pour les mêmes causes de malfaçons et de défaut d'entretien .....
Maintenant qu'ils ont à Zidock une installation neuve sans avoir fait le moindre effort pour cela , j'ouvre les paris sur le temps qu'elle va fonctionner sans maintenance ......
>>>>J'ouvre à 2 ans ....... Faites vos jeux !
https://www.franceguyane.fr/une/a-trois-sauts-une-ecole-entierement-electrifiee-grace-a-la-collecte-nationale-piles-solidaires-476515.php
Vous remarquerez sur les photos que le bâtiment construit ou rénové vers 2011 est dans un état lamentable et était recouvert par la végétation .
Il faut reconnaitre que c'est difficile de couper des plantes grimpantes cela demande un haut niveau technique...... Ne parlons pas de nettoyer et de peindre ! RIRE
Le futur est à la lampe à huile , c'est une technologie que je pense maitrisée ici .
Salutations
PS: Je voudrai bien savoir combien d'installations solaires sont à l'abandon en Guyane faute de maintenance .
Cela vient en plus des traditionnels terrains de foot et de pistes en Tartan "oubliés".......
En réponse au message de Jleads du 14/06/20
Ce projet est la convergence de diverses obligations d’exploitation et de réglementation.
On est effectivement pas très aidés par le bio et la photo, seulement 7% qui ne sont pas en plus constants et pas moins désagréables que l’éolien. L’évolution démographique ne va pas dans le sens d’une diminution de la consommation et les toits en tôle non isolée et sans panneaux de chauffage non plus.
En bref voici ma projection et de nouvelles questions sur ce projet fait d’étroitesse.
AUTONOMIE énergétique de la Guyane
On passe d’une production de 107 à DDC à 120MW au Larivot pour le thermique soit 12% d’augmentation alors que l’aléa de la production hydraulique de BPS est de 17% entre les niveaux haut et bas du réservoir.
On est d’emblée dans un concept de raté du dimensionnement vers l’autonomie alors que l’on sait que l’on triche déjà grâce à l’usage des moyens du CSG en cas de pointe non assumée.
Il faut donc prévoir une superficie destinée à mettre en place une production conforme complémentaire à DDC sur le site à démanteler .
ENVIRONNEMENT
Mise à jour des générateurs thermiques quant aux fumées
Maîtrise des risques Seveso qui passent pour le nouveau site de seuil haut à seuil bas
Quid du stockage d’hydrocarbures de DDC ?
Quid du trajet et risques associés du nouvel oléoduc ?
Extrait de l’Avis délibéré Autorité environnementale n° 2019-106 du 18 décembre 2019
« Les impacts sur les milieux naturels et les zones humides sont très forts. Les mesures de compensation proposées ne remplissent pas les conditions requises »...
« protection et une gestion cohérentes du corridor écologique entre la réserve naturelle nationale du mont Grand Matoury et la mangrove Leblond et à des mesures de compensation effectives pour les espèces pour lesquels les impacts résiduels restent significatifs. »
« Les mesures de compensation devraient également concerner spécifiquement les zones humides et les espaces boisés classés »…
« Les mesures proposées pour l’oléoduc apparaissent encore incomplètes pour réduire les risques dans la traversée des secteurs habités »…
Bonjour Jleads --- Depuis ma réponse à votre post j'ai appris grâce aux observations de l'enquête publique que les terrains totalement inconstructibles destinés à la réalisation de la centrale du Larivot appartiennent à la famille Sedan , ce qui change totalement la donne !!!!
Par la grâce de l'entregent ..... un terrain sans valeur prend une "plus-value" importante :
Le jack pot !
Ceci explique le soutient de la nomenklatura lokale qui ne peut que soutenir les leurs , et en tirer avantage(s) si possible , même au prix d'arrangements avec la protection de la nature dont ils nous rabattent les oreilles .
La nature n'étant qu'une chose comme une autre avec laquelle on peut faire de gros bénéfices ...... Et vogue la galère !
Ceci explique aussi selon moi le soutien "en hauts lieux" de métropole , aux copains de Guyane et à EDF à qui on va octroyer des subventions d’État pour rendre l'opération financièrement neutre pour elle . Et certainement bénéficiaire en cachant aux yeux de l'Europe des aides interdites par les règlements européens .
D'où la partie "centrale solaire" ridicule , pour justifier des aides sous couvert d'écologie .......
Marrant !
Pas de problème : Vous allez payer plus de taxes sur votre facture EDF pour rembourser ce surcout ainsi que celui de l'éolien dont vous ne "bénéficiez" pas .
Il est mis en avant pour la réalisation de cette centrale du Larivot l'autonomie énergétique de la Guyane !
De qui se moque t-on ?
La partie solaire ne représentera que quelques poussières de % de la consommation de la Guyane.....
Garder en mémoire que malgré les sommes très importantes investies en métropole la production des centrale solaires n'y représentent que quelques % de la production d'électricité et que les kilowatts heure produits coutent de l'ordre de cinq fois plus cher ......
La Guyane ne produisant pas de pétrole ni de gaz , il faudra bien en importer ...... Où est l'indépendance énergétique promise ?
La conversion au gaz est envisagée dans le futur quand le pétrole sera en voie d'épuisement et/ou trop cher .
La production d'électricité par la biomasse est un leurre , l'importante énergie grise mise dans la production et le transport venant du pétrole ....... La reconversion au gazogène est impossible et est non envisagée .
Les hydroliennes ont étés un échec cuisant : voir celle de Camopi dont on a plus aucune nouvelle .
Ils ont honte à EDF ?
Les hydroliennes marines sont de la race des serpents de mer ...... Une catastrophe !
Les micro centrales hydrauliques sont plus ou moins un fiasco en Guyane ...... Plus aucune communication d'EDF sur le sujet .
La production d'électricité solaire n'est valable que pour des sites isolés et des puissances
réduites: Il faut être économe !
De toutes façons le kWh coute la peau du cul et il faut avoir des revenus suffisamment importants pour faire entretenir le système . Ou avoir une compétence technique certaine !
Les éoliennes sont une catastrophe économique , ne produisant que au mieux 20% du temps + les pales qui ne sont pas recyclables .....
Il y a bien les dynamos à pédales ....... Si non ??
Comme je l'ai déjà écrit , si la nouvelle centrale voit le jour dans la zone du Larivot celle-ci sera obligatoirement polluée un jour , malgré les soit disant précautions de récupérations des eaux de ruissellements polluées et des débordements ou fuites d'huile et de carburant .
L'homme n'apprenant pas beaucoup de ses erreurs et l'incurie restant la même à EDF Guyane , une pollution majeure aura lieu au Larivot comme cela c'est déjà passé à Dégrad des Cannes ..... ET dans une moindre mesure sur les autres sites d'EDF en Guyane .
Faute d'entretien et de contrôles , il y a eu des fuites sur l'oléoduc de 500 m allant de la centrale EDF de Kourou à la zone portuaire ....... Et vous pensez qu'un oléoduc construit en bordure de routes sur 15 km , reliant le port de Dégrad des Cannes au Larivot sera mieux entretenu et surveillé par ceux qui ont déjà failli ......? Rire crispé !
Une pensée émue pour toutes les pelleteuses qui vont travailler dans le futur le long de ces 15 km de routes .....
Là ce ne seront pas les mêmes conséquences que de couper un câble téléphonique ......
J'aurai mon habitation située le long du tracé prévu , je commencerai tout de suite à monter une association de protection des riverains ...... !
Vous écrivez "" Ce projet est la convergence de diverses obligations d’exploitation et de réglementation. (s)""
Il n'y a aucune obligation pour EDF de construire cette centrale électrique sur le site envisagé , seulement l'attraction forte des aides de L’État qui "rentabilisent" l'opération et l'achat d'un terrain inconstructible bon marché reclassé constructible grâce à des "arrangements" par copinage à haut niveau , au plus grand bénéfice de la famille Seban si mes infos sont exactes .
Avec pour résultat de massacrer une zone naturelle qui est "en principe" protégée par des règlementations nationales et des engagements internationaux pour la protection des zones humides et dans ce cas spécialement des mangroves qui ont une importance presque vitale pour l'avenir de l'humanité ...... à moins que l'on mette une croix sur les protéines issues de la mer pour alimenter une population mondiale (et guyanaise) en expansion avec une tendance exponentielle .
Type d'expansion qui se termine toujours mal .......
Si vous croyez encore à cette fable des ""compensations"" de zones naturelles détruites par la création de pseudos zones naturelles reconstituées ...... il faut remettre à jour votre logiciel de toute urgence ! Renseignez vous !
Ces "compensations" ne sont qu'une comptabilité de surfaces naturelles perdues avec leurs biodiversités qui sont remplacées par un ersatz de nature sans biodiversité du genre de celui qui est installé sur les terrain dévastés par les mines d'or ..... ou d'autres minéraux "intéressants" .
J'adore les soit disant "couloirs écologiques" des bobos écologistes pour se donner une bonne conscience et rester "verts" .
Les années passant on est plutôt dans le domaine de "la peau de chagrin" . Les zones protégées et les "couloirs" de connexion rétrécissants pour disparaitre in fine .
L'indépendance énergétique de la Guyane est un phantasme inatteignable sans une remise en cause de la notion de "confort" qui passe par la climatisation à outrance et une débauche d'appareils électroménagers énergivores .
Le "toujours plus" a le vent en poupe !
Les chauffes eau électriques sont remarquables avec un rendement de l'ordre de 20% , 80% de l'énergie primaire partant en chaleur dans l'air ........ Ils devraient être interdits !!!
Un simple chauffe eau solaire thermique peut faire le job beaucoup mieux !
Oublions l' aberration des sèches linges électriques ...... Plébiscités pour leur rapidité et le peu d'espace disponible dans des logements cages à lapins .
Ce sont des exemples , ce n'est pas limitatif !
Ce n'est pas avec des "fermes solaires" ne produisant de l'électricité que pendant seulement quatre heures par jour en moyenne annuelle que vous allez pouvoir fournir de l'électricité à toute la population , oublions le cout élevé du kWh produit !
Une centrale thermique produit de l'électricité à sa puissance nominale au moins 90% du temps , moyenné sur un an .
Une ferme solaire ne produit à sa puissance nominale que au mieux 16% du temps moyenné sur un an ...... Sans tenir compte des pannes !
Pour ne pas se fâcher ne parlons pas des semaines sans soleil à la saison des pluies .
Pour ce qui est de stocker dans des batteries cela relève du rêve éveillé en raison du cout d'installation et de maintenance .
Les batteries ayant des possibilités de stockage et une vie limitées pour un cout très élevé .
Ne pas oublier le nombre important de convertisseurs statiques au MTBF limité équipant ces installations ...... Ce qui les rendent fragiles .
Je ne vais pas écrire sur l'énergie grise mise dans ces installations pour ne pas alourdir un post déjà "lourd" que beaucoup n'ont pas lu jusqu'ici !!
Produire de l'électricité renouvelable en quantité ce n'est pas facile et c'est très cher !
Pour le moment il y a quelques installations en fonctionnement seulement grâce aux subventions !
Question :Si les subventions sont supprimées , que se passe t-il ? ....... GROS RIRE !
Salutations
En réponse au message de Jleads du 31/05/20
Il semble que le projet de nouvelle centrale de production électrique soit irréprochable puisque je ne trouve aucun post. Voici mon analyse certes incomplète mais qui contient au moins un point inacceptable.
Il y a aussi un aspect écologique qui rejoint les observations 53 dans l'enquête publique.
COMPATIBILITE AVEC LE PLU
LOCALISATION DU PROJET
Page 8
1/* Cette zone est excessivement marécageuse, une campagne de mesure de résistance à la pression des sols a-t-elle été menée préalablement à l’étude technique et financière ?
Où seront prélevés les remblais ?
2/* Répercussion du trafic routier pour l’apport correspondant sur le pont RN1 ?
3/* Une étude acoustique a-t-elle été menée sur la nuisance vis à vis du lotissement « La Persévérence » à 600m à l’Est ?
4/* circulation des fumées vis à vis de ce même périmètre d’habitation
Page 10
LOCALISATION DU REJET
Des contrôles sont prévus en amont mais y aura-t-il une mesure qualitative avant relâche des ruissellements en zone orange puisqu’elle est en corridor écologique ?
Page 27
11.1 Compatiilité avec LA ZONE Aus1
DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE AUS
Erreur dans le tableau qui cite la RN2 au lieu de la RN1
ETUDE DE DANGERS
Pages 16 et suivantes
Cartographie des effets
Zones de danger vis à vis de la voie passant à l’EST/SUD-EST du site
COMMENTAIRE
Voie D191 publique : il n’est pas admissible qu’elle soit sécante des zones et doit être retracée en conséquence voire merlonnée à l’Ouest pour dévier les effets ou l’unité doit être repositionnée.
De plus cette route représente sans doute l’accès le plus rapide pour les interventions.
CONCLUSIONS
Page 26
SUJET
combustible liquide déversé
confinement du combustible liquide épandu.
En cas de surverse sur les voieries, celles-ci sont connectées au réseau de collecte des eaux pluviales.
■ La récupération des eaux pluviales propres et des effluents traités (conformes pour un rejet dans le milieu naturel) est réalisé dans le bassin d’orage du site. Celui-ci est également équipé d’un organe de contrôle de la qualité des eaux en amont de tout rejet ;
■ Le confinement des effluents huileux traités et non conformes pour un rejet dans le milieu naturel est réalisé dans le bassin de confinement du site. Celui-ci est complètement isolé du milieu naturel (vanne fermée).
COMMENTAIRE
N’y a-t-il pas contradiction entre ces deux affirmations ?
Quelles sont les installations in situ destinées à traiter les eaux pluviales souillées avant leur relâchement du périmètre complet du site ?
Bonjour Jleads ---- Permettez moi de ne pas me lancer dans l'analyse et la critique point par point de ce projet très contestable dans sa globalité et dans sa localisation .
La construction d'une centrale électrique au Larivot est la chronique d'une catastrophe annoncée pour le milieu naturel ( cf : cela est déjà arrivé (s) au Dégrad des Cannes .... )
Vue par EDF cette centrale et son implantation sont irréprochables car ils répondent à tous les critères technicofinanciers du maitre d'oeuvre et futur exploitant pour faire l'investissement donnant le plus de profits .
Des "aides" de l'Etat étant les bienvenues pour utiliser un terrain totalement inconstructible sans une débauche de technologies de construction couteuses
La durabilité , le cout écologique , le cout réel , n'ont pas d'importances pour eux .
Le terrain étant marécageux , obligatoirement il faudra en passer par une multitude de pieux forés avec de possibles défaillances à terme comme le "pont d'à coté" .
On doit dire un grand Merci aux Autorités Supérieures de condescendre à demander l'avis de la population , c'est légal et obligatoire ...... mais son avis sera t-il pris en compte ?
Ce n'est pas certain si on se réfère à de nombreuses enquêtes public dont l'avis majoritairement opposé du Peuple est passé à la trappe .
Faisons le point :
La centrale de Dégrad des Cannes est dans un état de délabrement avancé par la faute d'une maintenance qui n'est pas à la hauteur des standards .... C'est le moins que l'on puisse dire !
La société EDF a t-elle pensé à sa réhabilitation ? Éventuellement par tranches ?
Certainement non !
L'intérêt financier d'EDF et de ses entreprises contractantes étant de faire "du neuf" !
Par contre le bien des finances publiques va dans le sens d'une réhabilitation de la centrale actuelle pour un cout inférieur , les terrains étant déjà directement constructibles .
Ce qui n'est pas le cas du Larivot qui nécessitera des remblais importants et de nombreux pieux forés pour supporter les installations sur un sol marécageux .
Le site envisagé au Larivot pour la nouvelle centrale est en partie une mangrove , lieu d'une grande importance biologique qu'il est primordial de protéger pour le futur de la Guyane , mangrove qui est "en principe" protégée par des accords internationaux .
Tout ce site est une partie de la forêt "amazonienne" qui doit être protégée ......
Enfin c'est ce qu'il nous est dit !!
Le site de la centrale de Dégrad des Cannes est déjà pollué suite à l'incurie de l'exploitant EDF , pourquoi dégrader d'une manière irréversible une zone de mangrove d'une grande importance (ressources halieutiques par exemple) ??
Il est certain que à terme le site prévu au Larivot sera aussi fortement pollué qu'à la centrale de Dégrad des Cannes , les mêmes acteurs donnant les mêmes résultats !!
( Tous les sites EDF en Guyane sont fortement pollués !)
Pour une bonne gestion écologique du territoire la réutilisation du site EDF de Dégrad des Cannes est primordiale pour la construction de la nouvelle centrale électrique si la réhabilitation de l'actuelle centrale n'est pas possible financièrement .
La partie "solaire" de la nouvelle centrale prévue est du "greenwashing" pour faire bien voir EDF par les écologistes .
Concernant cette partie solaire , pour impressionner la population il est toujours parlé de puissance crête pour les panneaux solaires sans préciser que le temps de production d'électricité des panneaux solaires en Guyane est de seulement 4 heures par jour en moyenne annuelle .
Une puissance électrique ridicule est produite pour un investissement élevé , qui est seulement "rentabilisé" grâce à des subventions très élevées de L’État qui prélève une taxe sur les factures des clients EDF .
Contrairement à ce qui nous est "vendu" cette partie "solaire" de la future centrale ne viendra jamais en appuis de la centrale thermique , les heures de pointes de production "solaire" n'étant pas calquées sur les heures de pointes de consommation du réseau .
Ne pas parler de stockage par batteries qui est très couteux et non rentable ..... A moins d'augmenter très fortement les taxes payées par les consommateurs .
Par contre faire diminuer fortement la consommation électrique des usagers est une voie prometteuse !
Diminution qui ne va pas dans le sens des intérêts de EDF qui cherche à faire toujours plus de profits en vendant toujours plus de kilowatts heure sans se préoccuper d'écologie et d'économies énergétiques .
L'avenir énergétique est à la frugalité et à l'économie .
Salutations
En réponse au message de Gyz du 14/11/18
Tiens Carbet, en te mettant le lien d'Atlantico sur les terres rares le 7 novembre, je me demandais combien de temps il leur faudra pour se jeter sur l'os.
Eh bien, il leur a fallu 7 jours : https://www.guyaweb.com/actualites/news/economie/lindustrialisation-de-la-guyane/
C'est pour dire leur détermination et légèreté. Et aussi le danger de donner des idées...
Bonjour Gyz --- La Guyane à le droit d'être pillée , polluée et ravagée comme tous les autres pays du tiers monde ! C'est un droit !
Surtout qu'il y a du fric à faire pour ceux qui "seront dans le circuit " pour favoriser les implantations de ces mines très polluantes .
Sans compter les très nombreux emplois ...... disons quelques dizaines de guyanais , les autres étant importés .
Les terrains dévastés ne le seront pas pour toujours grâce à la réhabilitation / végétalisation que les entreprises minières s'engagent sur le papier à faire ...... Si elles le font , ou si elles n'ont pas fait une faillite frauduleuse pour échapper à ces couts élevés qui grèvent les bénéfices . (un classique)
Au vu des expériences de re végétalisation déjà faites , avec un peu de chance , dans 50 à 500 ans on pourra cultiver sur ces terrains toujours polluées .....
El l'avantage de la pollution c'est que cela ne se voit pas , tout au plus un gout spéciale du manioc .
Et encore ! Le poisson au mercure et très gouteux !
Pour la santé , surtout des enfants , c'est une autre histoire .
Et puis on en a rien à foutre des enfants , surtout ceux des autres et de demain !
Pour info il y a aussi des terres rares divers en métropole mais toutes les mines ont étés fermées car trop polluantes .
Des dizaines d'années après leurs fermetures pour certaines , les sols alentour sont très contaminés et dangereux .
Pour ce que j'en dit !
Cher Gyz , avant d'écrire sur internet pèse bien les dangers de tes publications , il y a plein de gens mal intentionnés à qui tu peux donner de mauvaises idées ...... Rire
Je suis méchant avec toi car les mauvaises idées pour faire du fric courent les cerveaux , on en a pleins d'exemples tous les jours à haut niveau !
Amicales salutations
En réponse au message de Carbet du 27/08/18
Bonjour Barbapapa --- Là vous dénigrez le niveau scolaire de la Guyane ! Rire
Il n'est ni plus ni moins bon que la moyenne des pays sous développés du monde , non pas par la faute des enseignants (enfin , si , un peu) mais par la faute des élèves et étudiants , selon le principe que l'on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif .
On retrouve le même PB dans le 9-3 et autres quartiers nord de Marseille , ceci non limitatif ......
Vous rêvez ! Si il y a des immigrés ayant une bonne formation et employables directement , c'est un très très très très ..... faible pourcentage !
En général ceux qui ont une bonne formation restent dans leur pays où ils ont de bonnes places , et pour causes , ils font partie des riches et de la "Classe régnante" de leur pays .
Comment voulez vous étudier à haut niveau si vous n'êtes pas riche dans un pays pauvre ?
C'est toujours ce qui est mis en avant par les beaux parleurs et les Zautorités pour nous faire accepter l'immigration qui est composée en réalité presque exclusivement par des personnes inemployables.
Il y a une chose de certaine , c'est que l'immigration est une MALCHANCE pour la France ...... et la Guyane .
Je suis totalement d'accord avec vous que la politique nataliste du gouvernement est une hérésie , mais de là à favoriser le rapprochement familial pour se retrouver avec des familles nombreuses non éduquées et non intégrables ...... Là vous dérapez !
Le gouvernement a le dos large pour lui reprocher le manque de garderies , de crèches et d'écoles!!!
Ceci est du ressort des municipalités qui se font remarquer par leurs incuries nombreuses et variées !
A mon avis c'est une politique anti nataliste comme une autre pour faire réfléchir les candidates aux lardons .......
Mais après réflexion , je dois me tromper car ce qui compte , c'est la partie de jambes en l'air ? pas les suites . Réfléchir ????
Pour ce qui est de l'université de Guyane , vu ce qui ressort de temps en temps , j'imagine sans peine que le niveau est au raz des pâquerettes , du genre de celui de l'université Simon Bolivar de Caracas dont j'ai eu un moment des diplômés techniciens sup et ingés sous mes ordres .
Simplement , pour vous faire une idée du niveau "technique" de l'université de Guyane regardez le nombre de chercheurs en langues créoles et autres ..... Il y a même une formation sur le carnaval ! Sur que ce sont les besoins ""technologiques"" de la Guyane de demain .
Ce dont manque la Guyane ce ne sont pas des bras , dont au moins 25% sont au chômage , rappelez vous .
Il manque des cerveaux pour créer des entreprises et des activités , avoir des qualités d'entrepreneur ....... et là ça coince !
Salutations
Nous allons parler de Haïti, et de la Guyane, si vous le voulez bien.
En Haïti, c'est népotisme et péculat, comme en Guyane. L'entregent avant le talent.
Aussi, les étudiants haïtiens qui ont un bon niveau de formation s'expatrient dès qu'ils le peuvent, au Canada ou aux États-Unis. Les autres, ceux qui ont suivi une filière scolaire plus aléatoire, vont au Chili (pour y travailler). Ceux qui viennent en Guyane (depuis ces deux dernières années) sont plus motivés par la générosité de nos gouvernants, actuels, passés. Et futurs.
C'est donc à nos gouvernants qu'il faut reprocher cette immigration, pas à ceux qui viennent profiter de nos largesses "d'esprit"...
Pour info : ceux de la "classe régnante" envoient leurs enfants étudier aux USA; il y a d’excellentes universités en Haïti; les étudiants de ces universités ne sont pas de milieux aisés, loin de là.
Revenons sur le questionnement de Samie :
Elle a suivi ses études jusqu'au niveau bac, ce qui représente un vrai niveau en Haïti, mais en Guyane, ce papier n'est au mieux qu'un document de fin de stage en lycée. (Oui, ça va en choquer quelques uns, c'est exprès...)
Elle souhaite poursuivre ses études, ce qui est méritoire. Pour ma part, et pour l'instant, je lui ai recommandé de reprendre ses démarches après un bac + 2 en Haïti, ce qui lui offrira plus d'opportunités. Ici ou ailleurs.
Parlons de la politique nataliste de la France. Ce n'est pas aux finances des communes ou du département de pallier à cette industrie.
L'état français se débarrasse du problème en injectant des allocations familiales.
Ben non, c'est pas suffisant. Il faudrait aussi qu'il assume son caca en construisant des crèches, des garderies, des écoles maternelles des écoles primaires, en quantité suffisante, sur des terrains privés, pas sur des terrains communaux. Et qu'il finance tous les personnels nécessaires au fonctionnent de ces établissements.
Je voudrais bien revenir sur le sujet du regroupement familial, mais comme il ne faut pas confondre le temps passé et le temps perdu...
En réponse au message de Carbet du 18/11/16
Bonjour Jcb
Merci pour cette info d'avis défavorable de ce bon Yves Dejean concernant la construction dans la zone de l'Anse , chose que j'ignorai .
Mais que peut valoir un avis défavorable mis en balance avec tous les bénéfices qui sont possibles pour beaucoup.......en utilisant un terrain sans valeur vendu au prix du marché une fois viabilisé .
Plus tard , bien plus tard ce sont les acheteurs qui payent le prix fort du manque de conscience ou pour le moins " grande légèreté " du promoteur et le manque de jugement , bien aux acheteurs lui ! Et qu'ils s'estiment heureux de ne pas y perdre la vie comme cela c'est passé dans la ville bien nommée "La Faute sur Mer" en Vendée ......
Meilleures salutations
Bonjour,
À Kourou il y a une pénurie de terrains constructibles, une forte demande de attributions au PK et il n y a pas une politique foncière. Les moyens allués pour protéger le front de mer sont insuficents mais surtout il n y a pas de volonté politique pour trouver des solutions pérennes. Il est trop facile de dire que État est toujours responsable mais le maire et les élus concernés se sont vraiment penché sur le sujet? Non de toute évidence, ils sont dépasses et même préfèrent faire comme tout bon politique être à l'écoute et faire présence devant le médias pour montrer que là problématique inquiète mais au fond rien...de rien
En réponse au message de Cire El Trev du 16/11/16
Certes, votre question est pertinente et légitime. Mais il y a 20 ou 30 ans , ces terrains (achetés en grande partie par la Simko) étaient en zone "non inondable" . La donne a changé aujourd'hui. Pour les locataires, pas de soucis, il suffit "juste" de déménager. Pour les propriétaires la question est toute autre ..... Il faut commencer à parler d'indemnisations, assurances , etc .... Là cela devient plus complexe.
Bonjour Cire El Trev
La notion de "terrain inondable" n'était pas de mise au moment de la construction dans cette zone qui était semi marécageuse pratiquement au niveau de la haute mer . Cette zone basse débute immédiatement après la dernière maison du village amérindien et se poursuit vers la pointe Charlotte et au delà .
L'ancienne "RN1" qui n'était pas loin de la plage à sa construction avait déjà presque complètement disparue , tout au plus il restait les piles des ponts et quelques tronçons de chaussée .
Une personne normalement intelligente aurait du se poser des question à la SIMKO .... Non ????
La construction dans cette Zone est due au non sens des ingénieux ingénieurs de la SIMKO et à la mise a disposition de terrain presque gratuits à la viabilisation près .
Si les gens qui ont acheté terrains et maisons dans cette zone avaient réfléchi cinq secondes , pas plus , ils ne seraient pas dans la merde aujourd'hui .
Au moment de la viabilisation " les anciens " étaient très dubitatifs sur son bien fondé et le village amérindien avait déjà subit les assauts de la mer ...... Quand on est c.....
Salutations
En réponse au message de Koro du 16/11/16
Et si nous commencions par nous poser la question: Pourquoi ces logements ont été construits là où il ne fallait pas ? Qui va payer ces enrochements pour réparer les conneries des autres ? Comme dans toutes les régions qui ont subit des inondations là où il ne fallait pas construire !
Certes, votre question est pertinente et légitime. Mais il y a 20 ou 30 ans , ces terrains (achetés en grande partie par la Simko) étaient en zone "non inondable" . La donne a changé aujourd'hui. Pour les locataires, pas de soucis, il suffit "juste" de déménager. Pour les propriétaires la question est toute autre ..... Il faut commencer à parler d'indemnisations, assurances , etc .... Là cela devient plus complexe.
En réponse au message de Philippe2 du 13/10/16
Squatter ne devrait pas être toléré. encore une fois 2 poids 2 mesures, ils les laissent s'accaparer un bout de terrain, voler de l'eau et de l'électricité que les honnêtes gens paient pour eux . comme vous dites, le pire étant de régulariser ensuite
dans quelle société vivons nous, l'état (le p^éfet) étant, on l'a vu avec l'affaire Abchée, très laxiste avec les tricheurs.
La régularisation des vols de terrains est dans la loi.
La confiscation des biens des citoyens par "l'Etat" est aussi dans la loi.
C'est la loi en vigueur.
En réponse au message de Fred33 du 31/07/16
Europe politique......ou Union Européenne..... Je parierai que vous faites moins la fine bouche étymologiquement pour profiter de la manne financière versée par l'Europe à notre département, qui représente je crois plus de 100 millions d'euros par an.
je parie que vous (les français et les européens) ne faites pas la fine bouche pour encaisser les dividendes produits par le CSG.
et puis si vous donnez de l'argent sans qu'on vous le demande, ne le reprochez pas à ceux qui le perçoivent ;
je vous rappelle quand même qu'en Guyane "française" plus de la moitié des habitants est étrangère, vient qui veut, s'ilstalle où il veut, que les autorités laissent sans vergogne squatter des terrains, se brancher sur les lignes edf, que lorsqu'un propriétaire se rebelle, il lui faut attendre une dizaine d'année pour qu'une décision de justice soit appliquée, que 80% du budget de l'ancien conseil général était obéré par le "social" imposé par le gouvernement mais financé par le contribuable local etc.
si vous avez l'occasion d'aller jusqu'à la frontière vénézuélienne vous pourrez constater qu'il n'y a qu'en Guyane "française" que les ponts sont à voie unique (un bonne douzaine) merci patron!
En réponse au message de Koro du 19/02/16
Merci de votre franchise et clairvoyance. Il est temps de dire la vérité. Il y en a marre des "la té pou nou tout" et autre associations qui prennent dans la caisse et trompent les gens.
Marre des mathématiciens de comptoir, qui divisent la Guyane par le nombre d'habitants afin de déterminer la part de chacun, que l'état nous devrait !
Je suis sur la route de l'Est, sur un terrain classé agricole en toute connaissance de cause.
Personne, pas même moi n'y a fait une quelconque agriculture. Je suis souvent en bagarre avec mes voisin qui réclament l'eau et l'électricité à la mairie qui n'y est pour rien.
Il s'agit au départ de terrains privés et ni la région et même l'état ne nous doivent quoique ce soit.
Dommage que comme à l'habitude FG croit faire le buzz avec quelques excités, alors qu'ils n'ont rien d'autre à dire, sans aller au fond des choses et faire un vrai travail de journaliste, au lieu de faire les chiens écrasés !
Merci de votre avis sympathique. La revendication de l'électricité par vos voisins peut être exagérée en effet. Ce ne fut pas le cas de Wayabo tout en devenant plus nuancée à présent. Précisons tout de même que les gens de Wayabo ne sont pas les illégaux car ils y ont été « installés ». Parmi eux, certains nouveaux arrivants sont illégitimes, mais non illégaux.
Nos réclamations pour l'électricité était légitime et justifiée à l'époque, car l'électrification a été prévue dans l'aménagement et formellement annoncée, au point que certains ont lancé des investissements en fonction (ces investissements ont été perdus, leurs porteurs en faillite ou disparus après avoir perdu aussi leurs terrains).
A ce jour, les premiers occupants sont toujours en droit de réclamer l'électrification (car on leur a promis le réseau) - mais à l'EPAG et non pas à la mairie ! - sans que l'électrification puisse être justifiée du point de vu de l'intérêt général et par les critères de l'agronomie (qu'est-ce que je raconte encore ?) car ces occupants restants des premiers attributaires forment précisément la majorité qui n'avait aucun besoin d'électrification.
Quel besoin d'électricité pour les zébus ? Que leurs gardiens puissent regarder TéléGlobo sans mettre le groupe électrogène ?
Aucun parmi les « agriculteurs » de la photo FG n'a besoin de la puissance du réseau électrique pour son activité. Le système photovoltaïque (fortement subventionné de surcroît) leur convient parfaitement. Plusieurs en sont d'ailleurs abondamment équipés, y compris pour les employés en zébulonie.
Quant aux nouveaux arrivants (depuis 2012), ils ont signé, je le répète, leur renoncement au réseau électrique au moment du dépôt de leurs demandes. En échange, ils pouvaient construire immédiatement, à la différence d'une partie (les non-copains) des occupants antérieurs, qui ont coulé aussi à cause de cette interdiction.
Pour ce qui est des occupations illégales...je ne jetterais pas la pierre sur les « té pou nou tout » ni sur les autres occupants « sauvages » en général, à la Bordelaise et où que ce soit. Tromperie s'il y en a, elle ne vient pas d'eux.
Les apparences sont souvent trompeuses. En matière de foncier guyanais elles le sont un peu plus que d'habitude...
En réponse au message de Gyz du 18/02/16
En échange de votre aimabilité, je vous offre mes observations aux plaintes des agriculteurs de Wayabo qui vous ont fait réagir.
Comme vous l'avez lu dans FG, les agriculteurs de Wayabo pointent la mairie de Kourou comme responsable de l'état de leur lotissement. Le quotidien est imprécis et leur donne la parole sans contradiction. Il n'est pas étonnant que les meilleures volontés se laissent berner.
Avant tout, la Totalité des habitants de Wayabo doivent être des agriculteurs, condition (prétendument absolue) de l'attribution des parcelles par l'EPAG...
Il n'y a pas cent habitants dans la zone. La majorité n'y habite pas, surtout pas les éleveurs bovins. Par contre, il y a des illégaux emmenés par le Saint Esprit.
En ciblant la mairie de Kourou, les sympathiques « agriculteurs » de Wayabo font preuve d'une malhonnêteté grossière et démontrent la profondeur de la bassesse humaine, car ils se trompent volontairement de cible. Ils n'ont aucune raison ni droit de reprocher quoi que ce soit à l'équipe municipale. Ni à celle-ci, ni à la précédente.
1. Le lancement du lotissement de Wayabo ne regarde pas la mairie de Kourou. Il s'agit d'un aménagement de l'Etat, confié à son EPAG local qui a bénéficié, pour l'occasion, de la cession gratuite du foncier public (l'EPAG est une personne morale).
2. L'EPAG reste à ce jour propriétaire de la voirie de Wayabo, car l'ancienne équipe municipale a lu Blada et a compris qu'en acceptant la cession de la voirie (proposée par l'EPAG) elle endosserait un désastre sans fin. Bravo à la prudence de l'équipe Antoinette. (Je vous ai dit que nous ne sommes pas entre nous :-)
3. La mairie de Kourou ne répond donc aucunement des lacunes de l'aménagement. Si la voirie se décompose, c'est à cause de l'incompétence de l'EPAG et de la DAAF qui ont opté en 2005 pour une « technique expérimentale » (= peindre la gadoue en noir...), malgré les avertissements répétés, dont le mien.
(http://blada.com/jodlas/6252-L_association_Wayabo_repond_a_l_EPAG.htm
Il s'avère en effet que la voirie de Wayabo se décompose à toute vitesse et pour des raisons élémentaires. La dernière réparation date de l'année dernière...
Il est primordial de comprendre pour l'équipe municipale que cette voirie est irréparable et qu'elle ne doit s'en charger en aucun cas. Il faut la réparer tous les ans, style 500 000 Euros/an.
Si l'EPAG a si peu de moyens, ce n'est pas l'affaire de la ville de Kourou.
4. Les « agriculteurs » se plaignent de l'absence d'électricité et de téléphone. C'est encore très malhonnête de leur part, car ces infrastructures ont été prévues à l'origine. C'est donc à l'EPAG que ces mêmes agriculteurs ont posé la question en 2011. Après, ils ont eu leurs contrats... Pourquoi reprocher à présent les reniements de l'EPAG à la mairie de Kourou ?
5. La moitié des « agriculteurs » de la photo de FG sont des personnes qui sont arrivées à Wayabo après 2012, profitant des largesses de l'EPAG, largesses dues aux combats de certains premiers attributaires contre le cynisme de l'établissement public.
L'EPAG, échaudé par la contestation, a fait signer à ces nouveaux postulants un document dans lequel ils déclarent de n'avoir besoin ni d'électricité, ni d'adduction d'eau. C'était la condition de base pour obtenir une parcelle à Wayabo en 2012 et depuis.
Par la même occasion l'EPAG s'est quasi engagé à ne jamais électrifier la zone...
Quant à la route, elle était tout aussi pourrie à l'époque. Les jérémiades contre les conditions de vie sont particulièrement malvenues de la part d'une personne qui a bénéficié d'une parcelle à Régina aussi. J'en connais qui auraient été heureux d'obtenir une seule parcelle – à Wayabo, notamment, sans être moins méritants que cette dame, qui a pu construire sa belle maison dès son arrivée.
Rappelons que certains (les non -copains) attributaires de 2005 n'ont jamais eu l'autorisation de construire, malgré leurs demandes répétées, ce qui a annihilé leurs entreprises.
Quant aux attributaires d'origine, ils ont accepté les contrats proposés en 2011 – 2012, en connaissance de cause : ils étaient parfaitement conscients que l'aménagement n'est pas achevé et qu'il ne le sera jamais. Alors, qu'est-ce qu'ils veulent maintenant ?
6. La raison pour laquelle ces « agriculteurs » ne ciblent pas l'EPAG se trouvent dans leurs contrats : ils sont en effet à la merci de l'établissement qui peut « reprendre » leurs parcelles n'importe quand, sans explication et sans indemnités. C'est ça, l'état de droit à la franco-guyanaise.
Qu'ils se fassent petits et lâches devant le tout-puissant EPAG est une chose, mais se défouler sur l'innocente mairie de Kourou en est une autre.
Leur comportement est déplacé et indigne. Ces gens-là n'ont aucune intégrité.
7. Réclamer des noms des rues est comique. Ils n'ont rien d'autre à faire ? Wayabo, c'est un axe et quatre impasses. Si les gendarmes ont du mal à s'y repérer, rappelez-leur le passé : ils savaient s'y reconnaître le jour où l'EPAG est venu pour une énième « inspection » en novembre 2011.
8. Vous avez remarqué que je mets en guillemets les « agriculteurs ». En effet, ils démontrent magistralement qu'ils ne le sont pas :
Un agriculteur ne s'abaisserait jamais à demander des bornes d'eau « comme cela se fait dans les communes isolées ». Premièrement, Wayabo n'est pas une commune isolée mais un lotissement agricole, la beauté du site et sa qualité de vie (de quoi je parle ?) viennent justement de son caractère isolé et calme – jusqu'à ce que l'insécurité ne s'installe pour cause d'emplois clandestins...
Deuxièmement, aucun agriculteur et aucune agriculture ne peut se baser sur une eau provenant d'une adduction. Ca n'existe pas ! Ils vont jusqu'à se plaindre des forages et du château-d'eau nécessaires ! Alors que le sous-sol regorge d'eau ! Vous voulez aussi que le courrier soit livré par satellite ? Et une centrale nucléaire derrière chaque cabane ? Tant qu'on y est...
Voila le résultat affligeant de la politique du foncier en Guyane : les pseudo-agriculteurs qui réclament l'eau courante. Pour en faire quoi, au fait ?
9. François Ringuet devrait surtout être conscient que ce « problème » ne le concerne pas. Il ne doit surtout pas mettre cet échec sur le dos du contribuable kouroucien, quelle que soit sa proximité avec l'équipe CTG, à la tête de l'EPAG.
10. « Il y a un suivi... » Oui, il y en a. R. Alexandre s'est déjà rendu sur place le 30 mars 2010. Accompagné par son directeur de cabinet actuel, le préfet de l'époque. A l'époque, leur visite a valu le rebouchage de 53 trous. Comment, ce n'est plus le cas ? Le respect s'est perdu ?
C'est ça, le suivi en Guyane. Et son premier vice-président à la Région, président de l'EPAG durant ces années, il dit quoi ? Il suit quoi, ce Monsieur ? Encore dans l'aménagement du territoire ?
Vous voyez Carbet, les choses ne sont pas simples - mais oh combien risibles. Vous venez de gratter la poussière sur la première couche de la question du foncier en Guyane...
Amicalement vôtre
Merci de votre franchise et clairvoyance. Il est temps de dire la vérité. Il y en a marre des "la té pou nou tout" et autre associations qui prennent dans la caisse et trompent les gens.
Marre des mathématiciens de comptoir, qui divisent la Guyane par le nombre d'habitants afin de déterminer la part de chacun, que l'état nous devrait !
Je suis sur la route de l'Est, sur un terrain classé agricole en toute connaissance de cause.
Personne, pas même moi n'y a fait une quelconque agriculture. Je suis souvent en bagarre avec mes voisin qui réclament l'eau et l'électricité à la mairie qui n'y est pour rien.
Il s'agit au départ de terrains privés et ni la région et même l'état ne nous doivent quoique ce soit.
Dommage que comme à l'habitude FG croit faire le buzz avec quelques excités, alors qu'ils n'ont rien d'autre à dire, sans aller au fond des choses et faire un vrai travail de journaliste, au lieu de faire les chiens écrasés !
En réponse au message de Gyz du 18/02/16
Remarquez svp que je ne suis pas sur la photo de FG.
L'intérêt de Wayabo a été spécialement le fait que c'était la première occasion d'accéder au foncier par achat onéreux et de devenir propriétaire tout court.
La procédure a été pervertie en cours de route pour la transformer en attribution -> propriétaire au rabais ou propriétaire pas du tout (bail emph), avec option cession gratuite pour les plus copains.
Les investisseurs les plus sérieux ont été soigneusement éliminés, leurs entreprises sabotées. Le reste est dans FG... Le couac avion est pour bientôt, en attendant il vient déjà du Brésil par camion.
J’ai vu que tu n’étais pas là.
T’inquiète suis d’une lucidité qui me fait quelques fois tellement peur que je vais régulièrement en forêt faire des duos avec les babounes.
Tant que ne sera pas parfaitement intégré dans la société, le précepte de la république divisée :
Catégorie de citoyen 1 de la population – un bon 1/3 des habitants de la commune étendue) La loi française applicable à une certaine partie de la population (celle qui est cernée dans tous les domaines de sa vie par les contrôles croisés)
Catégorie de citoyen 2 ) difficile à chiffrer (comme les agents communaux) la Loi dite de la bande régie par un système oligarchique qui grâce à ses réseaux échappent à tous contrôles. Son fonctionnement perdure grâce à l’omerta oui, comme en Corse d’où l’héritage de l’épithète : mafia ; celui qui trahit l’omerta est considéré comme traitre
Catégorie de citoyen 3 ) qui naviguent entre les 2 et prient que ni la cat1, ni la cat2 ne viennent à leur demander de prendre partie ou s'en foutent vu qu'ils sont seulement de passage
Je trouve que tu es bien gentil avec les maires (passé ou présent).
Que ce soit par EPAD ou via le service foncier de la commune, y’a les mêmes dérives qui s’installent sur les terrains réputés agricoles et qui se transforment pour certains en « j’avais une ferme (non) agricole en Guyane avec 3 poneys à la crinière nattée -par les enfants - , 4 poules, un coq ainsi que 5 licornes qui se transforment en citrouille les nuits de pleine lune. Le soir du haut de mon immense terrasse surplombant ma vaste pelouse taillée au cordeau, par un pauvre hère, je restais à soupirer d’aise sous mon katoury…….. bien qu’avec la clim, je pourrai soupirer d’aise dans mon canapé »
Sur Guyane dernière en fin d’année, ils ont fait un reportage sur un néo-agriculteur qui « retournait sur la terre de ses ancêtres » ban titré agent de service et sa femme « paysanne » elle aussi ban titrée « professeure des écoles » qui aimait tant caresser les feuilles des arbres ornementaux de sa grande propriété.
Cette nouvelle forme « d’agriculteur » qui joue de malchance : ils n’ont pas les pouces verts; Le seul truc qui pousse et ce devant les caméras ce sont leurs soupirs par qu’ils ont 300 euros par mois de gazoil à acheter pour le groupe électrogène, qui alimente entre autre l’antenne de canal sat et l’imprimante de l’ordinateur, le journaliste a oublié de leur rappeler qu’avec
la surface habitable qu’ils avaient,
le terrain (non cultivé) qu’il avait,
mais surtout la qualité de vie qu’il avait,
300 euros de charges c'était pas cher payé, pour les mêmes critères transposée en vie citadine des citoyens de cat 1.
Soupir sous Katoury , tu comprends c’est pas gérable une exploitation –non- agricole sur un terrain à réputation agricole tu peux même pas envisager de creuser une piscine si t’as pas convoqué Guyane dernière pour réclamer l’électrification de ta parcelle pour faire tourner la pompe à moindre coût aux frais des cons (ceux de la classe citoyenne 1) qui ont 1/3 de leurs revenus qui part pour financer leur qualité de vie à eux. Tout avoir et rien payé avec la complicité de la Loi de la Bande.
La chance de la catégorie citoyenne 1 c'est qu' avec leur handicap (défaut de pouces verts) ils ne pensent pas à demander une allocation de travailleurs handicapés.
Attention, je ne dis pas que les agriculteurs sont condamnés à vivre dans des yourtes recyclées, à boire de l'eau croupie tirée d'un puits infesté et que s'ils veulent de l'électricité, ils n'ont qu'à mettre leurs mômes à pédaler sur des vélos pour alimenter les dynamos au lieu de faire des tresses à des poneys. Si leur véritable objectif est d'oeuvrer à apporter leur pierre à l’autosuffisance alimentaire promis depuis des décennies par la distribution de terrains à vocation agricole, ils peuvent se construire un palais oriental avec piscine olympique et bien à remous, pour peu qu’il fasse ce pourquoi, ils ont demandé leur terrain (que tu peux décliner en occupé le terrain)
A Macouria, un voisin éloigné - et c'est bien - possède en plus de son terrain, un terrain agricole à Tonnegrande et un second terrain agricole à Saint Georges (le couple travaille) – pour savoir comment ils les ont obtenu, tu suis l’autoroute de la « Loi de la bande » et tourne à droite, à l’extrême droite locale même. Un soir plus arrosé qu’un autre, je me risque à lui demander ce qu’il produit sur ces terrains ? » « Rien, c’est le patrimoine pour mes enfants » Moi et ma provocation imbibée, on lui répond que c’est dommage, y’a plein volontaires à l'ouvrage de la terre et quelques jeunes qui sortent de balata qui auraient pu les mettre en valeur au lieu qu'ils lui soient confiés à lui pour qu'il les laisse sous forme d’abattis - et véridique il me répond « je ne vais quand même pas « leur » laisser » Leur désignant dans ce cas, les illégaux, pas les courageux à l'ouvrage ni les jeunes qui sortent de Balata. Fin de l’histoire.
Le dilemme : reste dans les clous - en sachant que quoi que tu fasses le marteau de l’Etat te clouera au maripa - ou essaie d’infiltrer le système perverti pour obtenir ce dont tu rêves. Au demeurant un terrain réputé agricole qui en a que le nom, mais que toi, parce que tu aimes la terrel.
Le syndrome PK se reproduit à l’infini. Et ce n’est pas pour autant que l’Epad et le foncier de la commune, vont confisquer les parcelles qui ne respectent pas le contrat.
Jette un oeil au cadastre, officiellement sur les nombreuses nouvelles et anciennes parcelles de la zone de Guatemala, y’a qu’une seule maison de déclarer. Ils vivent dans quoi les « pauvres gens » depuis 50 ans.
J’attends le moment où ceux qui se sont installés sur la piste du camp Fabert vont réclamer l’électrification de leur parcelle, ça va être chaud, Chocho.
En réponse au message de Gyz du 18/02/16
En échange de votre aimabilité, je vous offre mes observations aux plaintes des agriculteurs de Wayabo qui vous ont fait réagir.
Comme vous l'avez lu dans FG, les agriculteurs de Wayabo pointent la mairie de Kourou comme responsable de l'état de leur lotissement. Le quotidien est imprécis et leur donne la parole sans contradiction. Il n'est pas étonnant que les meilleures volontés se laissent berner.
Avant tout, la Totalité des habitants de Wayabo doivent être des agriculteurs, condition (prétendument absolue) de l'attribution des parcelles par l'EPAG...
Il n'y a pas cent habitants dans la zone. La majorité n'y habite pas, surtout pas les éleveurs bovins. Par contre, il y a des illégaux emmenés par le Saint Esprit.
En ciblant la mairie de Kourou, les sympathiques « agriculteurs » de Wayabo font preuve d'une malhonnêteté grossière et démontrent la profondeur de la bassesse humaine, car ils se trompent volontairement de cible. Ils n'ont aucune raison ni droit de reprocher quoi que ce soit à l'équipe municipale. Ni à celle-ci, ni à la précédente.
1. Le lancement du lotissement de Wayabo ne regarde pas la mairie de Kourou. Il s'agit d'un aménagement de l'Etat, confié à son EPAG local qui a bénéficié, pour l'occasion, de la cession gratuite du foncier public (l'EPAG est une personne morale).
2. L'EPAG reste à ce jour propriétaire de la voirie de Wayabo, car l'ancienne équipe municipale a lu Blada et a compris qu'en acceptant la cession de la voirie (proposée par l'EPAG) elle endosserait un désastre sans fin. Bravo à la prudence de l'équipe Antoinette. (Je vous ai dit que nous ne sommes pas entre nous :-)
3. La mairie de Kourou ne répond donc aucunement des lacunes de l'aménagement. Si la voirie se décompose, c'est à cause de l'incompétence de l'EPAG et de la DAAF qui ont opté en 2005 pour une « technique expérimentale » (= peindre la gadoue en noir...), malgré les avertissements répétés, dont le mien.
(http://blada.com/jodlas/6252-L_association_Wayabo_repond_a_l_EPAG.htm
Il s'avère en effet que la voirie de Wayabo se décompose à toute vitesse et pour des raisons élémentaires. La dernière réparation date de l'année dernière...
Il est primordial de comprendre pour l'équipe municipale que cette voirie est irréparable et qu'elle ne doit s'en charger en aucun cas. Il faut la réparer tous les ans, style 500 000 Euros/an.
Si l'EPAG a si peu de moyens, ce n'est pas l'affaire de la ville de Kourou.
4. Les « agriculteurs » se plaignent de l'absence d'électricité et de téléphone. C'est encore très malhonnête de leur part, car ces infrastructures ont été prévues à l'origine. C'est donc à l'EPAG que ces mêmes agriculteurs ont posé la question en 2011. Après, ils ont eu leurs contrats... Pourquoi reprocher à présent les reniements de l'EPAG à la mairie de Kourou ?
5. La moitié des « agriculteurs » de la photo de FG sont des personnes qui sont arrivées à Wayabo après 2012, profitant des largesses de l'EPAG, largesses dues aux combats de certains premiers attributaires contre le cynisme de l'établissement public.
L'EPAG, échaudé par la contestation, a fait signer à ces nouveaux postulants un document dans lequel ils déclarent de n'avoir besoin ni d'électricité, ni d'adduction d'eau. C'était la condition de base pour obtenir une parcelle à Wayabo en 2012 et depuis.
Par la même occasion l'EPAG s'est quasi engagé à ne jamais électrifier la zone...
Quant à la route, elle était tout aussi pourrie à l'époque. Les jérémiades contre les conditions de vie sont particulièrement malvenues de la part d'une personne qui a bénéficié d'une parcelle à Régina aussi. J'en connais qui auraient été heureux d'obtenir une seule parcelle – à Wayabo, notamment, sans être moins méritants que cette dame, qui a pu construire sa belle maison dès son arrivée.
Rappelons que certains (les non -copains) attributaires de 2005 n'ont jamais eu l'autorisation de construire, malgré leurs demandes répétées, ce qui a annihilé leurs entreprises.
Quant aux attributaires d'origine, ils ont accepté les contrats proposés en 2011 – 2012, en connaissance de cause : ils étaient parfaitement conscients que l'aménagement n'est pas achevé et qu'il ne le sera jamais. Alors, qu'est-ce qu'ils veulent maintenant ?
6. La raison pour laquelle ces « agriculteurs » ne ciblent pas l'EPAG se trouvent dans leurs contrats : ils sont en effet à la merci de l'établissement qui peut « reprendre » leurs parcelles n'importe quand, sans explication et sans indemnités. C'est ça, l'état de droit à la franco-guyanaise.
Qu'ils se fassent petits et lâches devant le tout-puissant EPAG est une chose, mais se défouler sur l'innocente mairie de Kourou en est une autre.
Leur comportement est déplacé et indigne. Ces gens-là n'ont aucune intégrité.
7. Réclamer des noms des rues est comique. Ils n'ont rien d'autre à faire ? Wayabo, c'est un axe et quatre impasses. Si les gendarmes ont du mal à s'y repérer, rappelez-leur le passé : ils savaient s'y reconnaître le jour où l'EPAG est venu pour une énième « inspection » en novembre 2011.
8. Vous avez remarqué que je mets en guillemets les « agriculteurs ». En effet, ils démontrent magistralement qu'ils ne le sont pas :
Un agriculteur ne s'abaisserait jamais à demander des bornes d'eau « comme cela se fait dans les communes isolées ». Premièrement, Wayabo n'est pas une commune isolée mais un lotissement agricole, la beauté du site et sa qualité de vie (de quoi je parle ?) viennent justement de son caractère isolé et calme – jusqu'à ce que l'insécurité ne s'installe pour cause d'emplois clandestins...
Deuxièmement, aucun agriculteur et aucune agriculture ne peut se baser sur une eau provenant d'une adduction. Ca n'existe pas ! Ils vont jusqu'à se plaindre des forages et du château-d'eau nécessaires ! Alors que le sous-sol regorge d'eau ! Vous voulez aussi que le courrier soit livré par satellite ? Et une centrale nucléaire derrière chaque cabane ? Tant qu'on y est...
Voila le résultat affligeant de la politique du foncier en Guyane : les pseudo-agriculteurs qui réclament l'eau courante. Pour en faire quoi, au fait ?
9. François Ringuet devrait surtout être conscient que ce « problème » ne le concerne pas. Il ne doit surtout pas mettre cet échec sur le dos du contribuable kouroucien, quelle que soit sa proximité avec l'équipe CTG, à la tête de l'EPAG.
10. « Il y a un suivi... » Oui, il y en a. R. Alexandre s'est déjà rendu sur place le 30 mars 2010. Accompagné par son directeur de cabinet actuel, le préfet de l'époque. A l'époque, leur visite a valu le rebouchage de 53 trous. Comment, ce n'est plus le cas ? Le respect s'est perdu ?
C'est ça, le suivi en Guyane. Et son premier vice-président à la Région, président de l'EPAG durant ces années, il dit quoi ? Il suit quoi, ce Monsieur ? Encore dans l'aménagement du territoire ?
Vous voyez Carbet, les choses ne sont pas simples - mais oh combien risibles. Vous venez de gratter la poussière sur la première couche de la question du foncier en Guyane...
Amicalement vôtre
Bonjour Gyz
Dans mon poste je ne faisait que répondre à Nikobellic au sujet de PB de poubelles , ayant été moi même pris comme couillon payant pour un service de ramassage de poubelles non rendu .
Des gens de Wayabo déclarant payer eux aussi pour un service non rendu m'étaient très sympathiques , presque des frères quoi !
D'autant plus que leur opération symbolique de mise en place de noms de rues était potache en diable et m'avait bien amusé .
Manque de chance je n'avais pas vu le nid de guêpes maçonnes sous la poubelle ainsi qu'un Gyz très remonté contre les pratiques de ces gens et de l'EPAG....... Rire
J'aurai du me méfier car dans de précédant posts vous aviez déjà secoué le cocotier Wayabo il me semble bien .
Votre post a le mérite de décrire parfaitement les choses dans ce coin .
Choses qui ne sont pas différentes de ce qui se passe partout en Guyane .
Fin des années 80 ayant postulé au tout début de la mise en vente , pour un des terrains de la zone artisanale Cabalou à Kourou et ayant la totalité des fonds pour l'achat et la construction , chose requise , il m'a été répondu bien plus tard : Que du fait du mode de sélection employé , ma candidature n'avait pas été retenue.....
Ce qui avait le mérite d'être clair .
Pour info de nombreux terrains de cette zone sont restés en friche des années.
Ainsi va la Guyane des copains et des coquins !
Meilleures salutations
En réponse au message de Carbet du 18/02/16
Bonjour Nikobellic
Sorti de France Guyane au sujet de Wayabo : "Contactée par nos soins, l'équipe municipale de François Ringuet se dit consciente du problème. « Il y a un suivi........" Donc c'est dans la bonne "voix" si il le dit !
C'est une méthode de gestion de la commune : on payent , la commune ne fait rien , et nous on fait le boulot à leur place........
Vous me direz que , encore un petit effort de leur part et ce sera le cas , vu que déjà ils ne font même pas la moitié du travail !
A 800 ils sont assez nombreux à la mairie pour avec seulement des sabres et des pelles faire une grande partie des travaux en souffrance .
Mais le travail c'est sacré , on n'y touche pas !
Salutations désabusées
C'est à ce moment qu'on parle de Guatemala ? Les Wayabois n'avaient qu'à occuper des terrains (nommés jardins ouvriers de plusieurs hectares) illégalement, construirent leurs maisons, monter une association "Les riverains de Wayabo" mais qu'avec des potes, la famille, les cousins et une fois obtenu la propriété de leur parcelle, réclamer l'électrification, les réseaux eaux, les voiries et les voies au frais de la communauté. Puis venir une, deux ou trois fois, en nombre à la mairie, ouvrir une page facebook, pleurer leurs mères sur la page facebook de la ville de Kourou et à Guyane 1ière .
Si Gyz et ses voisins font tout à l'envers, sont pas assez ambitieux avec leur pancarte et leurs 500 euros, qu'ils aillent prendre des conseils à 600 000 euros en traversant la RN
En réponse au message de Cacahouette du 21/01/16
Pose d'un nouveau enrobé sur le parking de l'église de KOUROU centre ,j'ai vraiment du mal a comprendre les priorités alors qu'il y a des trous dans toute la ville
Revêtement posé sur toute l'avenue Vermont Polycarpe! ENFIN au bout de 1 an et 9 mois de mandature. La CRC nous a démontré que le contexte budgétaire est contraint mais tout est effectivement une question de priorité.
Pourquoi avoir mis 160 000 € dans un rond-point de la gay pride pas très élégant? J'aimerais qu'on m'indique quel est le triste plaisantin auteur de cette chose innommable et combien il a été payé pour ça? Parait que c'est un prestataire de France. Pourquoi ne pas avoir plutôt demandé au CNES/CVA pour la même somme de financer dès le début de la CVA, l'enrobement de grands axes ou petites rues sinistrées depuis des années.
Ou si le maire voulait aider les artistes locaux, ce qui est défendable, pourquoi ne pas avoir demandé à quelques uns (brésiliens, amérindiens, bushiningué) de se concerter pour sortir une œuvre commune fédératrice, à moindre cout?
Et puis plus personne ne met d’œuvre dans les ronds-points, sauf les dictateurs d'Afrique, ça vous montre d'où vient l'inspiration, en métropole: les ronds points sont fleuris même en province! Quel est le collaborateur toqué qui a conseillé au maire de valider ce projet?
Les cratères énormes accidentent dangereusement certaines voies, au hasard la petite rue qui jouxte les terrains de tennis à l'abandon, à côté de la piscine municipale, les travaux sont prévus pour dans DEUX ans? Car cela semble le temps moyen d'attente pour engager des travaux!
On peut lire dans la lettre du maire N°2 (soit une lettre par an, quelle productivité!) la liste des travaux lancés et financés en 2015, c'est bien écrit 2015 et pas 2016, la nuance ne vous aura pas échappé.
-"Réfection des voiries communales de la ville de Kourou": j'ai déjà explicité ce point: cf Supra sur la rue Polycarpe.
-"Entretien des espaces verts de la ville de Kourou": il y en a eu mais pas ASSEZ.
Le bilan est terne en la matière, d'ailleurs les indicateurs de l'ARS sur les épidémies de dingue, chik et zika le confirment en 2015. Pourquoi maintenir au niveau des attributaires de marchés les mêmes entreprises INCOMPÉTENTES! La mairie n'a pas un service de contrôleurs? Les prestataires coupent les herbes mais ne ramassent pas les tas de déchets verts, ensuite ça s'éparpillent partout, réduisant à néant les efforts d'entretien.
Les agents ont une part de responsabilité, je veux bien entendre qu'il y aient des problèmes de matériels (pas de cash) mais voir leur surnombre pour un résultat aussi discutable donne juste des envies de distribuer des claques. Licenciez que diable ou sanctionnez disciplinairement!
La majorité du personnel du service technique relève des contractuels, or beaucoup de retards ou absentéismes y sont fréquents. Suffit de passer le matin devant le STM pour voir qui est là, à quelle heure et dans les rues qui est présent dans les équipes sur le terrain!
Et les agents ne peuvent pas ramasser les tas de détritus dans les rues? Cette ville est très sale. La police municipale doit aussi jouer son rôle de verbalisation des cochons qui salissent la ville. Pleins de décharges sauvages avec très peu de verbalisation de la police municipale, si ce n'est au niveau des infractions de stationnement.
-"Acquisition d'un véhicule équipé pour la lecture publique (hors les murs)": il est où ce véhicule? Il tourne quels jours, dans quels quartiers?
-"Évaluation des politiques jeunes sur le territoire de la CCDS": où est la restitution de l'étude?
Et pourquoi la mairie n'a toujours pas de SITE internet, c'est à se demander ce que fait le chargé de communication? Est-ce surprenant quand on sait qu'il passe le plus clair de son temps à se promener en ville, comme bon nombre des agents, sur leur temps de travail!
-"Levées des réserves électriques des bâtiments communaux": de quels bâtiments? Car le centre artisanal bushiningué et amerindien sont toujours fermés! Aux dernières nouvelles, toujours pas aux normes!
-" Rénovation (mise à niveau et travaux) des installations d'éclairage public de la ville
de Kourou": ok pour l'entrée du rond point café (en cours) et ok pour la route qui longe le collège 4, à saluer. Mais pour le reste de la ville: pas ok. Beaucoup trop d'avenues plongées dans le noir, exemple avenue pariacabo après Total, avenue Guidiglo, ça fait des mois qu'il n'y a plus d'éclairage sur ces avenues.
-"Acquisition de véhicules d’astreintes de prévention et de sécurité": PARDON? Où sont-ils, j'ai jamais vu de véhicules pointant "astreinte", prévention et sécurité en quelles matières?
Routière ou agressions faites aux personnes? Parce que vu le nombre d'agressions quotidiennes, dont bon nombre ne sont pas comptabilisés car les victimes n'ont plus le courage de déposer plainte, à quoi servent ces véhicules? On ne voit pas beaucoup la police patrouiller le soir. La responsabilité est co partagée avec les gendarmes, mais deux meurtres en 1 mois, une famille ligotée et braquée début janvier, des élèves et instructeurs du permis agressés...Bilan très mitigé.
-"Mises aux normes du pôle culturel": kezaco? Cette structure à l'abandon,rongé par les thermites, où les agents trainent des pieds et ne proposent pas grand chose d'intéressant, les pc ne fonctionnent plus, internet pareil, livres obsolètes!
-"Réhabilitation et aménagement de plateaux sportifs": ok pour le stade, il y a eu de gros travaux, cf désamiantage, ok pour le parking devant le stade, ok pour rétablissement éclairage des terrains de foot en face du complexe omnisports.
Maintenant pour les plateaux sportifs pas du tout ok. Majorité des terrains de baskets à l'abandon, idem pour le terrain de foot au bourg place des fêtes (herbes non coupées le mois dernier, manifestation annulée), le skatepark toujours pas lancé en 2015! Petite parenthèse: ok pour la piscine dont la réouverture a accouché dans la douleur.
-"Réhabilitation de la cale inclinée": de quoi parle t-on? Je ne suis pas Charles Xavier (X men) pour deviner.
Au 1er magistrat de cette ville: je veux bien qu'on augmente la pression fiscale, je veux bien qu'on paie les pots cassés pour les toqués de la précédente mandature à la condition qu'ils rendent des comptes devant les tribunaux, je veux bien comprendre que débarquer dans une administration avec 18 années d'incurie est compliqué pour activer le temps de mise en route mais un mandat ça passe très vite. SVP, ne nous faites pas encore attendre deux ans pour escompter des premiers résultats visibles et effectifs sur l'état d'entretien et propreté de Kourou.
En réponse au message de Lematourien du 10/01/16
non je suis pas d'accord du tout avec les derniers mots de Patrice C ") l'état français ne libère pas de terres
b) devant de manque de disponibilité de la terre, les plus aisés préfèrent ne pas vendre, et garder leurs terres dans leur patrimoine, pour les enfants, pour le futur, pour pouvoir se développer, etc
cette hypothèse me semble assez réaliste, les chiffres également, et l'attitude des plus riches n'est pas celle de spéculateurs, mais plutôt celles de personnes qui gèrent correctement leur patrimoine : il n'y a aucune vilenie là-dedans, je trouve que cette attitude est même plutôt saine.
le problème provient donc de l'état français"
Car je vois dans mon quartier que les terrains vendus sont à chaque fois rachetés par des spéculateurs immobiliers pour faire des maisons mitoyennes, de série...Et pourquoi car les terrains et les maisons sont vendus à un tel prix, impossible pour un lambda moyen d'en faire l'acquisition! Et pourtant du terrain de libre et n'appartenant pas à l'état, il en y a! Donc peut être que l'état a une part de responsabilité mais les grands propriétaires terriens en ont aussi!! Mais ce que j'ai dis dans le cas où l'état libérera du terrain reste vrai pour moi, cela ne mettra en aucun cas fin à la spéculation immobilière! On le voit à la sortie de Kourou, où des terrains ont été cédé aux amérindiens, direct défrichage et mise en vente!
Ce que vous voyez n'est autre que l'effet de la problématique de la question du foncier sur la disponibilité des terrains constructibles. La question foncière concerne avant tout l'agriculture et par ricochet tous les terrains, y compris résidentiels.
Je suis heureux de savoir que les Amérindiens deviennent des "spéculateurs immobiliers".
Le fond du problème n'est pas dans l'énumération superficielle des aberrations. Il faut creuser pour le trouver.
En réponse au message de Gyz du 10/01/16
Ni célafotàlétat ni spékkulasyon. Ce sont des bribes, détails et contre-vérités. Patrice a raison à la fin, mais faut déjà savoir pourquoi.
non je suis pas d'accord du tout avec les derniers mots de Patrice C ") l'état français ne libère pas de terres
b) devant de manque de disponibilité de la terre, les plus aisés préfèrent ne pas vendre, et garder leurs terres dans leur patrimoine, pour les enfants, pour le futur, pour pouvoir se développer, etc
cette hypothèse me semble assez réaliste, les chiffres également, et l'attitude des plus riches n'est pas celle de spéculateurs, mais plutôt celles de personnes qui gèrent correctement leur patrimoine : il n'y a aucune vilenie là-dedans, je trouve que cette attitude est même plutôt saine.
le problème provient donc de l'état français"
Car je vois dans mon quartier que les terrains vendus sont à chaque fois rachetés par des spéculateurs immobiliers pour faire des maisons mitoyennes, de série...Et pourquoi car les terrains et les maisons sont vendus à un tel prix, impossible pour un lambda moyen d'en faire l'acquisition! Et pourtant du terrain de libre et n'appartenant pas à l'état, il en y a! Donc peut être que l'état a une part de responsabilité mais les grands propriétaires terriens en ont aussi!! Mais ce que j'ai dis dans le cas où l'état libérera du terrain reste vrai pour moi, cela ne mettra en aucun cas fin à la spéculation immobilière! On le voit à la sortie de Kourou, où des terrains ont été cédé aux amérindiens, direct défrichage et mise en vente!
En réponse au message de Cush du 19/12/15
Incroyable. Les sacs de charbon vendus sur le bord des routes seraient issus de notre forêt ?;-)))
des squatteurs s'approprient des terrains, se branchent illégalement sur EDF, les autorités ne font rien; la forêt est transformée en charbon, ou rasée pour voler de l'or, mais les autorités s'en foutent, nos eaux territoriales sont pillées, etc.
on nous montrent une fois par mois un reportage pour nous enfumer, comme on le fait avec les abeilles! et ça marche !
En réponse au message de Gyz du 07/12/15
Mon cher Patrice,
Veuillez agréer ma plus haute estime pour votre curiosité. Vous avez bien compris que personne dans ce pays ne fera l'effort nécessaire et le souci avec les éventuelles réponses est que vous saurez pourquoi... Alors, si les non-débats récents autour de la gamelle de la Collectivité ne vous ont pas assommé et si vous voulez en savoir plus, nous pouvons faire un petit effort inutile entre nous. Je vous préviens que le sujet n'est pas beau et assez complexe.
Pour commencer, oui, il existe des paysans cultivateurs, éleveurs. Mais où et combien sont-ils ?
bonsoir,
mon cher Gyz, vous qui semblez avoir bien plus de culture que moi, vous qui êtes en quelque sorte la seule parole audible dans le silence assourdissant des arbres qui tombent, on ne sait trop comment, je suis tout à vous.
comment avez vous su, d'ailleurs, que je n'avais pas faim ? que les zébats ne m'intéressent pas ? vous devez avoir l'esprit finaud...et comme je ne suis qu'un rustre, je vous écouterais, et chercherais, avec la naïveté qui me décrit si bien, à gratouiller de cî-de-là quelques réponses supplémentaires.
ne m'en veuillez donc pas si mes questionnements seront farfelus.
pour lancer le débat, vous avez dit :
<<Pour commencer, oui, il existe des paysans cultivateurs, éleveurs. Mais où et combien sont-ils ?>>
moi je sais !
je connais une dame qui élève des chèvres sur la RN2, vers La Comté !
je lui ai mis en place son portail électrique (la ferme fonctionne au solaire....) et un système de régulation pour sa pompe à eau. à l'époque où je travaillais là-bas, elle m'avait dit qu'elle demanderait des terres (11 ha de mémoire) afin de pouvoir étendre son exploitation qui en comptent déjà 5 : elle me disait qu'elle connaissait des gens qui sauraient l'aider à monter son dossier, et que cela ne poserait pas de problèmes.
à cette époque, il y a eu des élections, alors je ne sais pas si elle a eu les terres qu'elle espérait, parce que je ne suis pas sûr qu'elle ait pu trouver les personnes pour l'aider à remplir son dossier.
donc, oui il y a des éleveurs, la preuve, j'en connais...et pour obtenir des terres, il semble que monter un dossier correctement suffise...
bon, je me demande quand même comment fait cette dame, qui élève ses chèvres, est enseignante en poste en Guyane (à l'époque en tous cas, à moins que je n'ai mal entendu ce qu'elle m'a dit) dont le mari a un cabinet médical (à moins que je ne me trompe ou qu'elle m'ai menti), pour ne pas avoir assez d'argent pour acheter quelques hectares de terrain, surtout si elle a tant besoin de se développer : elle devrait avoir les finances qui vont avec, non ? elle ne devrait pas être obligée de demander de la terre "appartenant à la collectivité" des Citoyens, non ?
je ne comprend pas cela...mais bon, il doit y avoir des raisons assez valables pour que cela soit accepté.
je ne comprend pas parce que si moi je demande un bout de terrain on va me dire "nan, tu n'est pas cultivateur".
tiens, concernant le cultivateur, j'en connais un aussi, héhé !
piste Risquetout !
même deux !
ils sont tous deux arrivés il y a moins de 10 ans dans le département, et aujourd'hui, l'chacun possède des terres.
ils semblent avoir réussi là où d'autres ont échoué...
bon, en fait, ils ont eu de la chance, l'un des deux travaillait comme géomètre, et il avait été chargé de réaliser le bornage des terrains de cette piste. il s'était aperçu que de nombreux terrains n'avait pas de "propriétaire" autre que "l'état" (ONF compris...) et a donc demandé s'il pouvait en avoir un morceau lui aussi.
ici encore je ne comprend pas : il semble qu'il suffise d'aller demander, et on reçoit....enfin lui il était quand même géomètre, et pas paysan, alors je comprend pas...bon, c'est vrai, il faut que le dossier soit archi-complet, que pas un papier ne manque, mais c'est pas bien difficile quand-même ?
si c'est difficile ?
ah....
enfin moi je dis ça parce que sur cette piste il y a des gens qui ont demandé des terres, et les ont obtenues. il y a même des demandes en cours, et qui seront accordées, ainsi que des demandes de subvention pour de l'équipement agricole, l'équipement de la ferme ayant déjà été financé sur fonds européens...pour des gens venus les mains dans les poches, et qui se sont cherché un boulot en arrivant en Guyane, je trouve qu'ils ont réussi à force de persévérances là où d'autres attendent que les choses leurs soient accordées.
ou pas accordées, ou je ne sais pas, vu qu'il semble si compliqué d'obtenir des terres....
mais encore une fois je ne comprend pas, pourquoi peut on accepter qu'un paysan s'étende "sur le dos de la communauté" alors qu'il est censé être parvenu à l'autonomie financière, j'en veux pour preuve sa demande afin de se "développer".
comme vous le disiez Gizz, il semble compliqué et difficile de se frayer un chemin dans les méandres de l'accession à la propriété dans ce pays.
y'a même des associations qui font des concerts et des merguez-parties qui obtiennent des terrains ! mais comment font-ils ?
En réponse au message de Patrice C du 03/12/15
bonsoir,
Gyz, merci pour votre commentaire.
encore une fois, je me répète, ma "démonstration" est purement théorique, et les chiffres n'ont qu'une valeur hypothétique.
vous avez écrit :
<<Vous parlez de « libération des terres » par l’État.>>
puis vous me demandez ce que j'entends par là
tentons de donner notre avis de Citoyen, n'étant pas connaisseur de ce dossier, mais ayant un certain intérêt à connaître le circuit que vous évoquez, celui qui permet à un paysan cultivateur d'obtenir un terrain afin de l'exploiter...
a) concernant mon idée de "libération des terres par l'état" :
dans mon exposé j'ai, de façon hypothétique, imaginé une sorte de "mainmise" de l'état sur une portion non-négligeable des terres guyanaises.
Ce qui est pour moi une théorie se trouve être une réalité, selon ce qui été confirmé par plusieurs personnes, dont mes amis Cush, que je salue, ainsi que par mon grand ami Koro (tu vas bien Koro ? ) , et le bladanaute Soualinga, qui cite le chiffre de 20 000 ha captés par des organismes à identifier, une telle opération de "récupération de terrains au bénéfice de l'état pour être rétrocédés à des investisseurs privés" ayant eu lieu assez récemment, apparemment, sur la commune de Macouria par-ailleurs.
à la lecture des divers témoignages publics qui me sont parvenus, je ne peux faire qu'une seule chose, c'est de comprendre la chose suivante :
en Guyane, une partie des terres est sous l'autorité de l'état (attention à ne pas me comprendre de travers : l'état exerce son autorité sur TOUTE la Guyane, évidement, sauf que....lisez plus loin) et cette autorité s'exerce presque de façon privative (on vend, on achète...en mettant en oeuvre les moyens dont dispose un état souverain...) sur une partie des terres, qui sont en quelque sorte détournées du périmètre du bien commun pour entrer dans la sphère des biens privés, ou détournés car récupérés de façon non-contrôlable par le grand public pour être mis à disposition de la sphère privée, cette "sphère privée" étant restreinte à une nombre très peu élevé d'entités capables d'y mener de grosses opérations, nécessitant des investissements conséquents.....
bon, ok, d'accord, pourquoi pas, si sur ces terrains les nouveaux propriétaires installent des maisons pour les guyanais, et que ces maisons seront à louer, ça me va, surtout si l'argent encaissé par les ventes est entré dans les caisses du percepteur.
espérons juste que l'on aura pas été obligé de s'affranchir du Droit pour accomplir ces diverses actions, ce serait malheureux d'apprendre que des guyanais vivent dans des logements que leur auraient construit des prédateurs avec des fonds détournés..... Espérons qu'il n'en est rien, ce serait bien malheureux que les théories les plus farfelues soient en vérité les plus réalistes.
b) vous avez dit ensuite, en me citant :
<<L'attitude des « plus aisés » qui préfèrent ne pas vendre ne me semble pas s'inscrire dans la logique que vous avancez, mais obéit à d'autres rasions. >>
et plus loin :
<<Votre conclusion finale est la bonne, mais la démonstration est intuitive. Le foncier guyanais est un sujet lourd aux facettes insoupçonnées. >>
que ma conclusion finale soit la bonne est le fruit du hasard le plus grand, que ma démonstration soit intuitive est une qualité que vous lui attribuez, et je vous en remercie, toutefois mes réflexions ne sont que l'objet hasardeux de conjectures farfelues.
Et pourtant, le hasard veut qu'il semble que cette méthode de déduction par l'absurde porte ses fruits, si je puis dire : nombreuses sont les contributions et abondements dans le sens de mes réflexions interrogatives.
Pour en revenir à nos suppositions respectives, vous pointez que le foncier guyanais possède des facettes insoupçonnées.
Et vous avez parfaitement raison !
À chaque fois que l'on parle du sujet, il ne peut s'agir que de suppositions, puisque les sources fiables de renseignements seraient l'ensemble des acteurs connaisseurs de ces "facettes insoupçonnées"...
ma foi, tant que personne ne saura, on sera obligé d'émettre des suppositions, parfois même les plus folles.
Bonsoir Patrice
Cela peu paraître déconcertant à première vue, mais l'obtention d'un terrain aux fins de son exploitation n'est absolument pas une « libération » de cette terre, preuve en est la récupération de terrains par l'état que vous citez ensuite.
Le « paysan cultivateur » est aussi une confusion, car vous le nommez sans ironie apparente.
Oui, l'état se comporte en propriétaire du foncier guyanais et met en oeuvre bien plus de moyens que vous n'imaginez. Certainement parce que l'Etat n'est qu'un concept qui n'agit pas et ne met rien en œuvre...
Oui, les détournements sont courants et plus encore. En Guyane, on s'affranchit de beaucoup de choses... N'espérez rien, la réalité est encore pire que vos plus folles suppositions.
À chaque fois que l'on parle du sujet en Guyane, les confusions s'empilent aussitôt au point de décourager l'esprit.
En réponse au message de Gyz du 02/12/15
Bonsoir.
Je salue votre intérêt pour le sujet. Vous évoquez des éléments très hétéroclites, tel le regard porté sur l'écosystème guyanais et son devenir, la faible densité de la population etc. Vous remarquez que la Guyane compte 3 habitants par km², mais les déductions théoriques et imaginatives ne font que le répéter.
J'ai un problème avec le terme « libération » des terres inoccupées – qu'est-ce que c'est « inoccupée » et « libération » ? Possession de la terre et richesse ne se couvrent pas automatiquement, encore moins en Guyane.
Vous parlez de « libération des terres » par l’État. ILS vous répondrons qu'Ils ne cessent d'en « libérer », sous forme d'attributions agricoles, comme Ils vous le disent depuis 35 ans, sans que l'on puisse trouver des citrons guyanais en magasin : le citron du jour est colombien ou espagnol.
L'attitude des « plus aisés » qui préfèrent ne pas vendre ne me semble pas s'inscrire dans la logique que vous avancez, mais obéit à d'autres rasions.
Votre conclusion finale est la bonne, mais la démonstration est intuitive. Le foncier guyanais est un sujet lourd aux facettes insoupçonnées.
bonsoir,
Gyz, merci pour votre commentaire.
encore une fois, je me répète, ma "démonstration" est purement théorique, et les chiffres n'ont qu'une valeur hypothétique.
vous avez écrit :
<<Vous parlez de « libération des terres » par l’État.>>
puis vous me demandez ce que j'entends par là
tentons de donner notre avis de Citoyen, n'étant pas connaisseur de ce dossier, mais ayant un certain intérêt à connaître le circuit que vous évoquez, celui qui permet à un paysan cultivateur d'obtenir un terrain afin de l'exploiter...
a) concernant mon idée de "libération des terres par l'état" :
dans mon exposé j'ai, de façon hypothétique, imaginé une sorte de "mainmise" de l'état sur une portion non-négligeable des terres guyanaises.
Ce qui est pour moi une théorie se trouve être une réalité, selon ce qui été confirmé par plusieurs personnes, dont mes amis Cush, que je salue, ainsi que par mon grand ami Koro (tu vas bien Koro ? ) , et le bladanaute Soualinga, qui cite le chiffre de 20 000 ha captés par des organismes à identifier, une telle opération de "récupération de terrains au bénéfice de l'état pour être rétrocédés à des investisseurs privés" ayant eu lieu assez récemment, apparemment, sur la commune de Macouria par-ailleurs.
à la lecture des divers témoignages publics qui me sont parvenus, je ne peux faire qu'une seule chose, c'est de comprendre la chose suivante :
en Guyane, une partie des terres est sous l'autorité de l'état (attention à ne pas me comprendre de travers : l'état exerce son autorité sur TOUTE la Guyane, évidement, sauf que....lisez plus loin) et cette autorité s'exerce presque de façon privative (on vend, on achète...en mettant en oeuvre les moyens dont dispose un état souverain...) sur une partie des terres, qui sont en quelque sorte détournées du périmètre du bien commun pour entrer dans la sphère des biens privés, ou détournés car récupérés de façon non-contrôlable par le grand public pour être mis à disposition de la sphère privée, cette "sphère privée" étant restreinte à une nombre très peu élevé d'entités capables d'y mener de grosses opérations, nécessitant des investissements conséquents.....
bon, ok, d'accord, pourquoi pas, si sur ces terrains les nouveaux propriétaires installent des maisons pour les guyanais, et que ces maisons seront à louer, ça me va, surtout si l'argent encaissé par les ventes est entré dans les caisses du percepteur.
espérons juste que l'on aura pas été obligé de s'affranchir du Droit pour accomplir ces diverses actions, ce serait malheureux d'apprendre que des guyanais vivent dans des logements que leur auraient construit des prédateurs avec des fonds détournés..... Espérons qu'il n'en est rien, ce serait bien malheureux que les théories les plus farfelues soient en vérité les plus réalistes.
b) vous avez dit ensuite, en me citant :
<<L'attitude des « plus aisés » qui préfèrent ne pas vendre ne me semble pas s'inscrire dans la logique que vous avancez, mais obéit à d'autres rasions. >>
et plus loin :
<<Votre conclusion finale est la bonne, mais la démonstration est intuitive. Le foncier guyanais est un sujet lourd aux facettes insoupçonnées. >>
que ma conclusion finale soit la bonne est le fruit du hasard le plus grand, que ma démonstration soit intuitive est une qualité que vous lui attribuez, et je vous en remercie, toutefois mes réflexions ne sont que l'objet hasardeux de conjectures farfelues.
Et pourtant, le hasard veut qu'il semble que cette méthode de déduction par l'absurde porte ses fruits, si je puis dire : nombreuses sont les contributions et abondements dans le sens de mes réflexions interrogatives.
Pour en revenir à nos suppositions respectives, vous pointez que le foncier guyanais possède des facettes insoupçonnées.
Et vous avez parfaitement raison !
À chaque fois que l'on parle du sujet, il ne peut s'agir que de suppositions, puisque les sources fiables de renseignements seraient l'ensemble des acteurs connaisseurs de ces "facettes insoupçonnées"...
ma foi, tant que personne ne saura, on sera obligé d'émettre des suppositions, parfois même les plus folles.
En réponse au message de Gyz du 28/11/15
Ne vous laissez pas entrainer dans la désinformation habituelle destinée à cacher la misère. La spéculation foncière est à peu près inexistante et n'est certainement pas la cause du sous-développement. La saison sèche non plus, d'ailleurs.
bonsoir,
je ne sais pas trop si la spéculation existe, aussi, plutôt que de raconter n'imp', j'ai cherché des chiffres, et me pose des questions.
la Guyane couvre une surface de 8 583 400 hectares (ha)
la Guyane compte 250 377 habitants au 1er janvier 2014.
ceci nous donne un ratio de :
33,4 ha de terrain disponible par guyanais résidant en Guyane.
ceci est une affabulation, les chiffres ne sont évidement pas exacts à la virgule près, toutefois, si vous prenez la peine de faire un peu de recherches, vous tomberez sur les mêmes chiffres.
sauf que :
il y a les parcs nationaux, les réserves, le CSG.....j'ai donc cherché la surface de tous ces lieux, ai converti leur surface en hectares, puis ai additionné.
ceci donne cela :
parc amazonien : 2 028 126 ha de parc , plus 1 359 078 ha de zone de libre adhésion.
réserves des Nouragues : 100 000 ha
réserve des marais de Kaw : 97 700 ha
réserve de l'Amana : 14 800 ha
réserve de la Trinité : 76 000 ha
réserve du mont grand Matoury : 2 123 ha
réserve Trésor : 2 464 ha
CSG : 120 000 ha
si l'on additionne ces chiffres, on obtient :
surface des parcs + surface des réserves + CSG = 3 800 291 ha de terrain "bloquée", inaccessible aux guyanais.
bon, il reste quand même de la terre :
surface de la Guyane - surface "bloquée" = 4 661 109 ha.
on part de 8 millions, il reste 4 millions, donc en gros 50% la Guyane est en zone de protection naturelle, ou appartient au CSG.
il reste donc combien de hectares par guyanais ?
4 661 109 ha divisé par 250 077 habitants = 18,6 hectares par habitant.
(j'ai arrondi le chiffre, j'ai trouvé 18,63869528 ha, il y en a peut-être qui préfèrent...)
bon, réfléchissons.
ceci est hypothétique : cela voudrait dire que chaque guyanais disposerait de 18,6 ha, et baste.
mais non, en réalité, il y a en Guyane : des villes, des routes, des fleuves, des ports, des zones industrielles, des champs, des élevages, des services publics....et tout ça n'est pas compté dans mon calcul précédent.
donc reprenons, car il faut encore déduire :
je raisonne de la façon suivante :
je suis un Guyanais, je dispose de 18,6 ha, et j'en "distribue" généreusement une partie afin de pouvoir manger, boire, rouler, aller à la mairie, envoyer mes enfants à l'école etc....
chaque guyanais, dont moi, distribue ses terrains de la façon suivante (c'est hypothétique) afin de pouvoir subvenir à ses propres besoins : raisonnons par l'absurde, ça marche très bien :
- manger, boire : je propose d'attribuer 1 ha à la production de légumes, et de consacrer 1 ha à l'élevage. il reste donc 16,6 ha à la disposition de chacun.
- les services administratifs, l'école, les soins : je suis généreux, et je consacre 1 ha de mes terres à construire 1 école, 1 petit hôpital, et les services administratifs dont j'ai besoin (une bonne secrétaire avec un ordi suffira amplement....) : avec tout ça, j'ai bien assez pour me servir, non ? il reste donc 15,6 ha disponibles.
- se déplacer sur la route, sur le fleuve : je propose de consacrer 2 ha aux routes et fleuves de Guyane, afin que je puisse me déplacer où je veux. je rappelle que dans ce cas, nous aurons 250 077 X 2 hectares de routes et fleuves, soit 1/2 million d'hectares....je ne sais pas si c''est réaliste, mais c'est beaucoup, surtout si on s'imagine que 1 Km de route "tiennent" sur 1 hectare...non ? on disposerait dans cette hypothèse d'un réseau routier et de fleuves de 1/2 millions de Km...bref....
il reste donc 13,6 ha disponibles pour chacun.
- se loger : je suis généreux, et je décide d'habiter une maison. je m'attribue 1 hectare pour le jardin et la maison, c'est à dire 10 000 m² de terrain. il y a de quoi construire une belle villa, hein ?
bon, il reste donc 12,6 hectares de terrain disponibles à chaque guyanais pour ses loisirs....
revenons à un calcul global :
nous avons à la base 18,6 hectares disponibles pour chacun, mais avec nos besoins en équipement, il ne nous en reste plus que 12,6 chacun.
on est 250 000, il reste donc :
250 077 X 12,6 = 3 150 970 hectares de "libre" disponibles pour les loisirs des guyanais.
admettons que nous nous soyons trompé dans nos calculs (mon oeil....les services administratifs et les écoles sont partagés ! ) et que nous ayons besoin de surfaces pour divers trucs (qu'est-ce que tu racontes, tu as vu les surfaces attribuées aux routes ? on aurait 300 000 km de routes avec ton calcul ! ) donc ADMETTONS que nous soyons trompés....par exemple, les terres consacrées à l'élevage ne produisent pas assez, ou les légumes ne poussent pas bien, il faut donc plus de terres pour en cultiver, ok comme ça ?
retirons, je ne sais pas, 10%, 20%, allez, 30% de tout ça, et voyons ce qu'il reste :
3 150 970 hectares dont on retranche 30%, soit 1/3 :
ben c'est pas difficile :
de tête, je trouve environ 1 050 323 hectares restant disponibles pour les loisirs des guyanais.
bon, là j commence à me poser des questions...raisonnons :
nous sommes 250 077, et nous avons 1 050 323 hectares de terrains "à notre disposition", soit environ 4,2 hectares par personne.
divisons les guyanais en 3 classes :
- ceux qui ne possèdent pas de terres (et donc vivent en location) - ils représentent la majorité.
- ceux qui ont une maison sur un terrain, disons en moyenne un terrain d'un hectare (ben oui, il y a ceux qui ont une maison en ville, donc "zéro terrain" mais ils sont propriétaires, et ceux qui habitent à la campagne mais qui ont de grands terrains : ramener la taille d'une habitation privée à une surface de 1 ha est plus que raisonnable.
disons que ce groupe compte 1/3 de la population.
- ceux qui possèdent la terre, donc possèdent entre 2 et je ne sais combien d'hectares de terres. il s'agit de la minorité, disons qu'en Guyane, il y en a 10% sur une population de 250 077, soit 25 008 personnes.
calculons :
250 077 guyanais - 1/3 de propriétaires qui possèdent 1 ha soit 83 360 personnes
250 077 guyanais - 10% de propriétaires qui possèdent plus de 1 ha soit 25 008 personnes.
les locataires représentent le groupe restant, soit 250 077 - (83 360 + 25 008) = 141 709 personnes qui ne possèdent aucun bout de terrain.
le calcul final est simple : les 10% de guyanais qui possèdent plus de 1 ha possèdent :
1 050 323 ha de surface disponible en Guyane - 83 360 parcelles de 1 ha = 966 963 hectares.
donc, 25 008 personnes possèdent ces 966 963 ha, soit un ratio de 38, 666 ha par personne.
je ne sais pas quoi en conclure.
soit ces personnes ont des terrains privés très grands, par exemple elles habitent un terrain avec la villa/piscine/garage/maison du gardien/etc, d'une surface de 5 à 10 ha dont une grande partie de forêt, elles auraient également dans leur patrimoine un terrain pour le carbet, une petite dizaine d'hectares, quelques terrains de-ci de-là, pour les enfants, pour le patrimoine...on arrive vite à ces 38,6 ha par personne , ce qui ne me semble pas déraisonnable pour quelqu'un qui a réussi.
les terres sont en grande partie de la forêt dans cette hypothèse, ne pas l'oublier.
au prix où est la terre agricole (ne pas oublier que dans notre pays les patrimoines sont anciens : les terres ont été obtenues à bon prix autrefois, personne n'en voulait ! )
soit les gens qui possèdent plus d'un hectare ont en réalité plutôt des terrains à peine plus grands qu'un hectare (je pense aux gens des villes, nombreux en Guyane) et dans cette hypothèse, il reste évidement un groupe plus restreint, disons entre 10 et 20 % de cette population, soit 2500 à 5000 personnes en Guyane qui posséderaient la majorité des terres, soit environ :
966 963 hectares - (des parcelles de 2 hectares pour 25 008 personnes - 2500 des plus aisés) soit :
966 963 - (2X (25 008 - 2500)) = 921 947 hectares pour 2500 personnes.
donc selon cette hypothèse, 2500 personnes possèdent un patrimoine moyen de 369 hectares.
la réalité est certainement à rechercher entre ces deux hypothèses, ce qui laisserait un patrimoine moyen de, allez, disons 300 hectares par personne pour le groupe le plus aisé, qui représente 2500 personnes.
ceci étant également faux, puisque il doit exister quelques personnes extrêmement aisées, qui possèdent d'immenses terrains, les "moins" aisés du groupe de plus riches guyanais disposant d'environ 100 d'hectares (je rappelle que ceci est hypothétique mais que j'essaye d'utiliser des chiffres raisonnables, pour la Guyane).
je trouve ces hypothèses "raisonnables" dans le sens où les chiffres semblent assez réalistes, ni trop exagérés ni trop minorés...il y a donc, apparemment, un "petit soucis" dans l'affaire de la libération des terres "inoccupées".
reste que l'état français dispose également de beaucoup de terres, ce qui est totalement absent de mes calculs...
si on intègre cette donnée, on comprend très vite que les guyanais les plus riches possèdent au mieux quelques centaines d'hectares pour les plus chanceux, que la majorité des plus riches doit se "contenter" de terrains de, disons, 10 à 20 ha, et que pour le reste, le problème est le suivant :
a) l'état français ne libère pas de terres
b) devant de manque de disponibilité de la terre, les plus aisés préfèrent ne pas vendre, et garder leurs terres dans leur patrimoine, pour les enfants, pour le futur, pour pouvoir se développer, etc
cette hypothèse me semble assez réaliste, les chiffres également, et l'attitude des plus riches n'est pas celle de spéculateurs, mais plutôt celles de personnes qui gèrent correctement leur patrimoine : il n'y a aucune vilenie là-dedans, je trouve que cette attitude est même plutôt saine.
le problème provient donc de l'état français.
maintenant, à chacun de penser ce qu'il en veut, et de calculer autrement, peut-être qu'un autre raisonnement fera émerger une autre façon de voir les choses...
merci de m'avoir lu. s'il y a des erreurs, désolé.
je pense être sincère dans mon raisonnement.
En réponse au message de Philippe2 du 03/11/15
décidément depuis quelques jours, je regarde le journal de ATV Guyane (ou ATG) sur le canal 29 à 19heures;
une présentatrice qui ne anone pas comme le beau gosse de Guyane 1ère, des infos variées et assez bien traitées, notamment hier un reportage sur une ferme des iles Orcades, au nord du Royaume Uni, une habitation isolée avec des panneaux solaires et des éoliennes (mais pas des monstres de 30m de haut, non, des petites comme on en voit à la poupe des voiliers; on en voyait deux mais il devait surement en avoir plus; les gens ne semblaient pas manquer de confort à l'intérieur dont on voyait le salon.
le gars interrogé disait qu'il avait coupé sa facture de chauffage par quatre; je suis sûr qu'ici on pourrait faire beaucoup mieux, non?
et puis au fond de sa cour, une petite voiture blanche tout électrique disait il, une Renault....
je me sens de plus en plus imbécile en me demandant pour quoi ce qui marche en Europe du nord ne marcherait pas en Amérique du sud, quelqu'un aurait il une réponse?
bonsoir,
moi, pour diminuer ma facture de chauffage, j'habite en Guyane...c'est plus simple, et imédiatement rentable ;-)
sinon, votre histoire de reportage est intéressante....des panneaux solaires ? il les a payés ? il les entretient correctement le monsieur, il paye régulièrement leur entretien ou leur vérification par un professionnel ? alors oui, ça fonctionnera.
il a des éoliennes, du vent, il entretient ses machines, il paye régulièrement un technicien qui en fait l'inspection, ok ça marchera.
son installation électrique est aux normes, réalisée récemment, entretenue, pas faite avec des morceaux de câble pris de ci de là ? évidement que ça fonctionnera.
par-contre, si, pour avoir une telle installation, les gens se mettent à geindre et à dire "je veux je veux je veux" le tout gratuitement, ou encore "j'ai besoin de subventions, j'ai besoin de subventions" , alors vous comprendrez que ça devient compliqué.
si en plus l'installation est réalisée pour presque rien en termes de frais financiers pour le client, on assistera bientôt à une multiplication des pannes dû à une surconsommation constante, des détournements de courant électrique, de la détérioration volontaire des installations (pour revendre les panneaux solaires, par exemple)....je l'ai vu, ici, en Guyane, sur des installation privatives subventionnées dont je m'occupais, techniquement parlant.
je dois dire qu'en plus, ces machines doivent être maintenues dans un état de fonctionnement irréprochable, pour fonctionner : dans une usine, comme à DDC, ou sur le barrage, pensez-vous que les techniciens ne viennent que tous les 6 mois ?
eh bien voilà le phénomène auquel j'ai assisté : des client un peu inconscients, qui se reposaient entièrement sur leur installateur et sur le contrat de maintenance (de dépannage !!!) qui va avec l'abonnement électrique pour l'entretien quotidien et la surveillance des installations...n'importe quoi.
et des techniciens pas du tout intéressés par leur travail, juste là pour remettre en route, et tant pis si ça risque de retomber en panne dans la semaine.
pfff
comment voulez-vous développer des idées qui marchent dans n'importe quel pays du monde, si ici on appréhende les choses de cette façon ?
achetez une installation, et une voiture électrique, et occupez-vous en tout seul, alors vous commencerez à profiter des progrès de la science.
je dois avouer que ça m'attriste un peu de dire ça...mais ici, rien ne marchera tant qu'on croira que la france nous payera des installations gratuites, nous donnera des terrains gratuits, nous raccordera au réseau d'eau gratos, et nous versera encore des prestations parce que nous aurons engrossé bobonne dans la piscine...
En réponse au message de Carbet du 17/09/15
Bonjour Patrice C
Quand je parlai de règles de construction climatiques je faisait référence aux règles de bon sens qui étaient utilisées " autrefois " en orientant les constructions , en limitant les entrées de soleil dans les pays chauds , en favorisant les ventilations naturelles ....... ( comme vous en parlez )
Ce qui faisait que dans les constructions modernes d'Afrique du nord où j'ai vécu dans les années 60 , on ne crevait pas de chaud malgré les températures élevées de l'été .
Ce qui n'est pas le cas dans de la plupart de nos belles réalisations ici pour les raisons que vous indiquez et que je subodorai .
Pour ce qui est des règlements climatiques je croyais qu'ils étaient appliqués depuis plusieurs années ..... Oups !
Salutations
bonsoir,
la réglementation, quelle qu'elle soit, s'applique toujours pleinement "un jour".
avant, elle s'appliquait "un peu", puis "un peu plus", puis "encore un peu plus".
un jour, toutes les entités concernées par la nouvelle règle l'ont intégrée.
nous en sommes à ce stade, quoique nous soyons encore dans la phase préliminaire de prise de conscience : les entités en question (entreprises, clients, deal, région, contrôleurs techniques...) savent qu'il existe une réglementation, mais selon leur degré d'implication concernant l'application de cette nouvelle contrainte, poussent ou au contraire freinent la mise en place de la nouvelle règle.
aujourd'hui, nous en sommes au stade où "tout le monde est convaincu", et enfin nous démarrons des chantiers où les entreprises appliquent la règle sans trop rechigner, et les donneurs d'ordres savent qu'il va falloir provisionner des sous en plus parce que les chantiers vont coûter plus chers...
concernant cette nouvelle réglementation, il sera rigolo de confronter les obligations quand à l'exigence de diminution du bruit, avec nos habitudes locales à avoir des jalousies, ou des claustras, par exemple, puis de confronter l'obligation de diminuer le bruit, avec l'obligation d'avoir des ouvertures qui laissent passer l'air...m'enfin....
à propos de l'architecture utilisant des techniques de masquage par des artifices de construction, je pense que leur temps est révolu.
il n'y a plus d'argent, et les gens ont compris la nécessité de construire comme il le faut.
les tendances lourdes de l'architecture vont vers un détachement de l'homme du matériel : l'homme occupe les espaces, mais ne les habite plus. il utilise l'espace à sa convenance, et sa vie sociale est dans la société, plus que dans sa cellule familiale, la cellule familiale étant la base de départ à laquelle pense quelqu'un qui dessine une maison qui sera habitée par des humains.
nous allons malheureusement vers l'hyper-fonctionnel, très restreint, quasi industriel, et seules les personnes les mieux nanties pourront accéder à des espaces personnels, à leur mesure, tant financière que spirituelle : en gros, nous continuons à renforcer la société médiévale pressés par les circonstances, et la pression de l'augmentation (hyperbolique) de la population
concernant la typologie des habitats des êtres humains :
- ceux-ci ont d'abord été des lieux de protection : la grotte ancestrale...
- puis des lieux de rassemblement : le village, le petit groupe de maisons au fond de la vallée...
- puis des lieux de pouvoir : le château, la villa, le logement de fonction...
en Guyane, la "génétique" de l'habitat est constituée par l'habitat fonctionnel des institutions de l'état, il suffit de regarder la ville de Saint Laurent du Maroni pour comprendre, et par ce qu'on appelle pudiquement l'habitat informel, càd un habitat qui n'a pas de forme "définie", au sens de "toutes les maisons de tous ces gens ne se ressemblent pas".
dans la partie "habitat formel", nous retrouvons les maisons présentatrices du pouvoir, par exemple à Saint Laurent, le quartier de la préfecture et ses maisons datant du temps de l'administration pénitentiaire.
la formation d'une "génétique" se fait de façon progressive : ici, les exemples ont été le bagne, les maisons des fonctionnaires blancs, et les cases des guyanais, dont le rôle social se bornait à la survie.
cette gestation primale c'est exprimée par l'adoption d'un style copiant les maisons représentatives du pouvoir, dont les ancêtres premiers peuvent être trouvées parmi les habitations des premiers colons blancs.
d'autre-part, fort de la technologie du "plus puissant", nous avons adopté les procédés franco-français.....dans les années 1990 encore, on construisait à Cayenne des maisons à toit plat, en béton, et des immeubles à l'identique de ce qui se faisait en métropopol, tandis que nos ancêtres constructeurs en dur guyanais ne faisaient pas mieux : la maison du fonctionnaire colonial ne dispose pas de ventilation naturelle, les pièces sont basses, mal orientées, mal conçues, faites pour le confinement dans un pays froid. bref....on est donc allé chercher des idées en Louisiane et dans les autres régions colonisées, pour construire ce qui sera la case créole aboutie, avec toitures débordantes, claustras, s'inspirant tout autant du carbet des amérindiens que des cases en planches des premiers colons.
des architectes m'ont raconté que quelques maisons de Cayenne de type maison créole ont été importées de Louisiane, en kit, par-contre je ne pourrais pas les désigner, ni citer de source pour en retrouver l'adresse.
l'histoire de l'architecture guyanaise n'est donc pas très vieille, et les tours à vent ou les ombrières berbères ne sont pas connues, de même que les vertus de la terre crue (ou cuite) soit n'existent pas, soit ont une image extrêmement négative, due à l'histoire...
tout cela pour dire que la "génétique" de la maison amazonienne aboutie guyanaise est encore en gestation...mais nous commençons à voir apparaître un certain style, fait d'un mélange de parois en bois, et en maçonnerie, avec des zones d'habitat assez centralisées et isolées les unes des autres, même dans les immeubles collectifs, et des zones d'ombre ouvertes sur l'extérieur...
cette tendance est intéressante.
reste à apprendre à créer de l'ombre avec des arbres, habitude ancienne qui a plutôt tendance à s'amenuiser, avec l'appauvrissement des terres (en termes de capacité à produire du végétal) et la surenchère des terrains (au point de vue financier)
un bout d'étude intéressant :
http://www.ecologie-humaine.eu/DOCUMENTS/SEH_Cabane/Cabane_25_Cherubini.pdf
et on a importé des maisons "en kit", faites à partir d'arbres pas de chez-nous ; on en retrouve dans la ville de Cayenne, on appelle cela des "maisons créoles"
Le club de bridge de Rémire Montjoly réalise une journée porte ouverte le samedi 19 septembre de 9h à 12h et de 16h à 19h.
Le club est situé à proximité du nouveau marché de Rémire en face des terrains de basket et de tennis. Venez découvrir ce sport qui vous musclera l'esprit en toute convivialité.
Rensignements au 06 94 93 01 69 ou 06 94 92 40 89
En réponse au message de Carbet du 31/08/15
Bonjour Boiskaka
Je travail pour moi , seulement pour moi !
Quand je vois des informations qui ne tiennent pas la route dans mon domaine de compétence je le fait remarquer . Pas plus !
Comme je l'ai écris , et bien d'autres aussi ,qui sont bien plus compétents que moi , l'éolien ne tient pas la route car c'est une énergie INTERMITTENTE qui n'est disponible qu'un quart du temps en Allemagne et un cinquième du temps en France .
Comme on ne sait pas stocker l'électricité en grande quantité , que fait-on pendant les 3/4 du temps sans production ??? 4/5 du temps en France ???
Et bien il faut avoir des centrales électriques fonctionnant au gaz et des turbines à gasoil , ce qui fait un double investissement et donc le prix du kilowatt en prend un grand coup à la hausse .
D'autre part les calculs qui vantent les éoliennes donnent un prix du kWh en prenant en compte la puissance nominale de l'engin et un temps de production moyen bien supérieur aux 25% réels en Allemagne , pour ce qui est de nos 21% d'activité .....!!
Il est soigneusement oublié les aides d'état et le prix du kWh surtaxé vendu aux consommateurs d'électricité .
L'éolien n'est pas à dédaigner mais ce n'est qu'une énergie de complément .
Pour ce qui est des villages isolés en Guyane le solaire et quand cela est possible surtout le petit hydraulique sont en effet LES solutions . C'est le rôle de l'administration départementale de penser à cela .
Encore faut-il le vouloir et surtout le pouvoir .
Encore faut-il avoir la compétence pour assurer la maintenance ...... ce qui n'est pas joué !!!
Si j'en juge par les quelques installations solaires qui ont étés installées et toutes laissées à l'abandon de manière honteuse .
Dans les Andes j'ai vu un certain nombre de moulins hydrauliques "bricolés" avec génie pour alimenter une maison . Cela existe aussi en Asie .
Autres peuples ......
Pour nous il n'y a pas de problème d'énergie fossiles ni de réchauffement climatique , par contre pour nos enfants et surtout nos petits enfants , ils ont du souci à se faire !!!
Gardez le moral
Salutations
ok pour ce tableau realiste sur de l'instané ....cependant les industriels qui y investissent dans ces energies savent que la marge de progression est enorme....... integre dans ton analyse que les premiers essais nucleaires ont ete fait en algerie a l'epoque avec les degats que l'on connait avant de passer sur mururoa......ok de gaulle a traité avec les algeriens pour terminer meme apres l'independance ...(integre les degats induits ..... une zone invivable pour l'espece humaine) .......la dessus la polynesie , la legion , les fosses pour les essais .....tu rajoutes la dessus le pognon pour traiter les dechets.......et aujourd'hui le nucleaire est moins cher avec un gros bemol quant aux dechets + tcherno et fuku......donc laisse une chance aux autres energies d'evoluer......un portable c'est plus une cabine telephonique......un ordi entre ce que j'ai connu au bahut aux premices ça n'a plus rien a voir avec aujourd'hui.......faut bien commencer d'un bout bordel!......si on t'ecoute y'a rien de bon dans les moteurs a hydrogene ....le mouvement perpetuel etc ......si on claque 1 pour cent de ce qu'on a pété dans le nucleaire on aurait dejà avancé sur pas mal de trucs......aujourd'hui y'a des scientifiques du monde entier qui bossent sur les pyramides de bosnie qui pretendent que ces pyramides etaient un moyen de produire de l'energie.....un bon paysan mets pas tous ses oeufs dans le meme panier...............c'est facile de couper les vivres aux energies renouvellables et dire que c'est du caca.........ces dechets enfouis en mer ?..........tu crois que c'est parce que tu balances la merde sous le tapis que t'as réglé le probleme? as tu deja porté un dosimetre dans ton taff pour mesurer combien tu as pris?......on te ment sur le cout reel du nucleaire et c'est dans l'air du temps........prends le dossier a bras le corps depuis l'algerie jusqu'a aujourd'hui ......le dossier dechets pas réglé ......epluche les temoignages tcherno et fuku ......apres tu viendras faire des leçons d'economie et de prix de kilowatt/heure et de rendement......dans le temps c'etait la roue à aube pour la farine et des chevaux pour debarder les bois.....ça n'empechait pas que tout le monde bouffait et mieux qu'aujourd'hui ....je suis pas retrograde ....je demande juste qu'on se pose la question du monde que l'on veut leguer a nos descendants........l'urgence du monde actuel fait qu'il faut du jus a tout le monde de la tv etc........ok mais il va falloir a un moment se poser les bonnes questions..........le japon aujourd'hui doit inclure le deplacement de milliers de gens l'hospitalisation de milliers d'autres les frais de mise en securité des lieux etc .....sans compter les recoltes foutues pour des annees. et des terrains inutilisables.......c'est une catastrophe nationale et pourtant ce n'est pas integré au prix du kilowatt .....c'est un accident dit on.... mon vieux integre toutes les merdes etudie la question a fond avant de venir assommer qui que se soit avec ta facture edf......la television et la bagnole etait hors de prix à l'epoque de leurs debuts et aujourd'hui c'est chose commune pour la plupart des menages .....je ne suis ni de gauche encore moins ecolo ou de droite c'est pas pour ça que je suis decerébré....a un moment faudra bien trouver des solutions et passer a autre chose........effectivement ça plaira pas à tout le monde notamment ceux qui se gavent aujourd'hui et qui exercent du lobbying forcené sur nos gouvernants pour que rien ne change.....dis toi bien que si rien ne change c'est notre responsabilité......a+.......et calcule le pognon , ton pognon que l'etat a depensé depuis les premiers essais en algerie jusqu'a aujourd'hui.....regarde ce que coute en guerre le maintien de certains trucs vitaux genre uranium........moi j'suis juste un pov'con d'artisan mais j'integre meme le cout des croquettes de mon service de gardiennage dans mes frais......chacun son truc .....certains c'est les cameras les alarmes branchees direct chez les bleus ....moi c'est les croquettes....... le chwal de trait et la carriole ça va viendre.......pour les frais de transports....bon allez sans rancune et vive l'EPR super rentable a n'en pas douter à condition qu'on les finissent....moi quand je compare 2 trucs je regarde a deux fois le pour et le contre sur les 2 propositions......à toi de choisir.......moi pour ma part c'est tout vu.....peuchere les meandres de la guerre froide et la course a l'arme absolue a laissé des traces......chacun son point de vue
En réponse au message de Swerengen du 20/07/15
En quoi la Guyane a t-elle intérêt à rester administrée par 'un pays lui même sous la tutelle d' eurocrates ?
Vous voulez une réponse ?
A rien.
Je suis bien d'accord avec vous. Ce n'est pas une Région "pilotée" par des lois européennes qui la brident et en musèlent le développement économique qui peut prétendre à une évolution harmonieuse sur un continent qui obéit à d'autres règles. Surtout avec des arrivages annuels de fonctionnaires qui ne connaissent rien au terrain et repartent bien souvent avant de comprendre comment les choses se passent réellement.
Certains, peut-être même beaucoup, sont de bonne volonté, mais le système ne leur laisse pas de marge.
D'autres sont de vraies nuisances, des inutiles qui viennent collecter des points de retraite (ici ou ailleurs, ma foi), là-dessus, là encore, je suis d'accord, en espérant que vous n'en êtiez pas un vous même et que votre carrière a valeur d'exemple pour justifier votre engagement.
Donc oui.
On laisse ce pays avec une cuiller dans la bouche en ayant bien soin de ne pas le laisser prendre ses marques en toute liberté avec ses voisins.
On traite des problèmes complexes en les refondant dans un moule purement occidental, et on se cache derrière les échecs qui en découlent en proférant des énormités comme "ce sont les lois de la République et elles sont pour tous les citoyens", comme si on était à Trois sauts comme à Saint-Nom la Bretêche. J'ai entendu un préfet prononcer cette phrase dans une émission sur le pont et l'Oyapock il n'y a pas si longtemps, et j'ai vraiment eu la gerbe. Sans éxagérer.
Mais vous-même, quel moyen d'action envisagez-vous pour parvenir à votre objectif ?
De quels outils disposez-vous ?
Le peuple que vous pensez représenter est-il acquis à vos convictions, majoritairement, s'entend ?
Affinez votre propos si vous voulez qu'on vous comprenne bien.
Pour paraphraser un homme que je ne lasse pas d'aimer, il ne suffit pas de "sauter comme un cabri en criant "l'indépendance!, l'indépendance!" pour obtenir des résultats.
Encore faut-il une stratégie, des propositions, de la hauteur de vue.
Or, Philippe, et pour une fois je suis sérieux, si l'on vous entend beaucoup vous plaindre de ceux qui nerépondent pas à vos questions, on ne peut pas dire que vous soyez prolixe sur la façon dont vous voulez réaliser votre rêve, fort respectable par ailleurs.
Nous sommes à l'écoute, après tout, les grandes choses naissent toujours d'une première étincelle.
enfin une réponse intelligente et argumentée.
merci de le dire .
je vois ce pays se déliter, (comme d'ailleurs la France) plus de morale (même laïque) plus de devoirs, juste des droits .
la foire d'empoigne qui s'offre à nous pour la candidature à la présidence est désespérante, un président de région qui n'a pour toute action sérieuse fait que donner des subventions de 300.000€ à ses copains ou à leur fille, indirectement aux opérateurs téléphoniques, une députée qui n'a comme toute action sérieuse fait voter un amendement à une loi sur le port du pantalon pour les dames, etc.
ah excusez moi j'avais oublié que R.Alexandre avait fait le pont de Balata... à une voie... et qu'il nous parle de faire 2 fois deux voies entre Cayenne et Macouria!
quant aux évolutions , refus du gouvernement français de revoir le foncier (95% du territoire administré par l'état) refus aussi pour l'immigration clandestine (et nos deux députés ont voté la loi qui excluait leurs amendements!!!) donc encore plus de terrains squattés, d'écoles à construire, un tombeau des Danaïdes qui obère tout le budget du département qui ne peut investir pour le développement.
heureusement que le CSG est là pour financer quelques projets. reconnaissez que sans le spatial nous serions des assistés, pour une fois que la géographie sert à quelque chose...
les gens, vous le savez , ont une peur panique du futur, ils préfèrent hélas les bonnes paroles entendues à la télé, et sont encore prêts à revoter pour les mêmes copains/coquins qui de toutes façons n'ont comme vrai pouvoir que celui d’obéir au préfet, il y enn a eu de bons, sérieux et désireux de faire changer certaines choses, mais qu'attendre d'un fonctionnaire qui est muté tous les deux ans? dans ma famille on disait qu'il valait mieux être dirigé par un inconnu que par un chef de clan, ça change, mais si lentement!
un lecteur de blada, un jour, m'a laissé entendre qu'il n'y avait que la solution de la force armée qui pourrait résoudre ce problème, je vais finir par le croire, d'ailleurs la façon dont l'Europe traite la démocratie ne me laisse rien entrevoir de chantant.
je ne sais plus si j'ai répondu point par point à votre courrier, ma mémoire étant de plus en plus sélective avec l'age, quant aux perspectives à mettre en oeuvre, je ne suis pas assez calé pour en faire un inventaire, je me borne à constater que beaucoup de choses ne vont pas et comme tout bon guyanais mo ka rélé...(râler, pester en famille vous n'imaginez même pas combien c'est un passe temps dominical!)
En réponse au message de Carbet du 19/07/15
Bonjour Koro
Oups ! En effet il y a un zéro en trop ...... Ce qui laisse malgré tout 28 hectares fauchés , ce qui représente la surface d'une belle exploitation agricole .
Ce qui représente aussi 43 terrains de foot de 6500 m² , excusez du peu !
Il n'y avait pas d'effet recherché , mais seulement la constatation que la ville de Kourou est envahie d'herbes folles qui ne sont pas fauchées ( les fenaisons commencent ..... ) alors qu'une route de campagne est fauchée sur l'intégralité de ses bas cotés sans aucune nécessité .
Vous connaissez , je suppose , l'historique du "peuplement" de la route des PK:
A l'origine il n'y avait que les Rimane qui habitaient au Dégrad saramaca avant que la route ne soit construite .
Puis le CSG sous "l'impulsion" de Mr X..... qui avait un poste stratégique..... a ouvert l'occupation et comme on n'est jamais mieux servi que par soit même , il s'est octroyé la première concession mise en valeur grâce en partie aux moyens du CSG qui était bien involontaire dans cette action .
Les concessions ont ensuite étés distribuées dans un franc copinage .
Le "jambon" étant à peine entamé on l'a refilé à la Mairie , qui a continué à distribuer les meilleurs morceaux aux copains et aux copains des copains .
Ce qui fait que si vous regardez les noms distribués le long de la route des PK vous retrouvez les noms de l'annuaire de la mairie et de leurs copains , les surfaces étant proportionnelles au rang dans la nomenklatura .
Pour finir les parcelles merdiques restantes ont étés distribuées aux citoyens "moins méritants".
Sans être très riche une bonne partie de la population de la route des PK n'est pas à plaindre , bénéficiant pour beaucoup de salaires de l'administration .
Les propriétaires des terrains , je ne parle pas des locataires , sont sur le dessus du panier fiscal .
Un des heureux copain attributaires étant employé à EDF cela a permis la première électrification sur cette route des PK , car ayant trouvé "par hasard " un transformateur qui ne faisait rien , l'a fait installer sur la ligne haute tension alimentant les pompes du PK21 , travail effectué par des copains bénéficiant d'un camion grue sans emploi ...... et de câbles gratuits .
Dans l'histoire il y a une retombée positive , les voisin immédiats ont bénéficié aussi du courant d'EDF bien avant les autres riverains de la route ...... pour ne pas faire d'histoires !
Une grande partie des terrains qui normalement devaient être mis en valeur ne l'a jamais été et vendus dans des conditions plus que contestables du fait des baux établis ( ou pas ) . Par contre la Super plus valus est bien là ..... Gros rire .
Ceci n'est qu'une partie de la saga des PK !
Salutations
Décidément, vous êtes fâchés avec les chiffres, car un terrain de foot fait un hectare, 100 mètres par 100 mètres, soit 28 au lieu de 43. Mais, au moins vous racontez bien la saga des PK, même si ce n'est pas aussi simple que vous le dites, mais peu importe.
Prenez n'importe quel endroit où des terrains ont été vendus, vous trouverez de la jalousie de ceux qui n'ont pas participé à la distribution. Bien souvent parce qu'ils n'ont pas voulu payer le peu demandé, voulant tout gratuit ! Prenez l'exemple de "la té pou nou tout" ! et voyez ce que cela a donné.
Ce n'est pas la mairie qui a distribué, mais le peuple qui a exploité le peuple !
En réponse au message de Koro du 18/07/15
C'est la période du BAC, que je n'ai pas, mais, croyant savoir compter, je pense que votre calcul compte au moins un zéro de trop, soit au bas mot un résultat de 28 hectares au lieu de 280 ! Bien sûr, cela plombe l'effet recherché. Mais, quel effet au fait, si ce n'est celui des vieux fantasmes éculés qui refont surface régulièrement sur les PK qui n'appartiendraient qu'à des riches !
Bonjour Koro
Oups ! En effet il y a un zéro en trop ...... Ce qui laisse malgré tout 28 hectares fauchés , ce qui représente la surface d'une belle exploitation agricole .
Ce qui représente aussi 43 terrains de foot de 6500 m² , excusez du peu !
Il n'y avait pas d'effet recherché , mais seulement la constatation que la ville de Kourou est envahie d'herbes folles qui ne sont pas fauchées ( les fenaisons commencent ..... ) alors qu'une route de campagne est fauchée sur l'intégralité de ses bas cotés sans aucune nécessité .
Vous connaissez , je suppose , l'historique du "peuplement" de la route des PK:
A l'origine il n'y avait que les Rimane qui habitaient au Dégrad saramaca avant que la route ne soit construite .
Puis le CSG sous "l'impulsion" de Mr X..... qui avait un poste stratégique..... a ouvert l'occupation et comme on n'est jamais mieux servi que par soit même , il s'est octroyé la première concession mise en valeur grâce en partie aux moyens du CSG qui était bien involontaire dans cette action .
Les concessions ont ensuite étés distribuées dans un franc copinage .
Le "jambon" étant à peine entamé on l'a refilé à la Mairie , qui a continué à distribuer les meilleurs morceaux aux copains et aux copains des copains .
Ce qui fait que si vous regardez les noms distribués le long de la route des PK vous retrouvez les noms de l'annuaire de la mairie et de leurs copains , les surfaces étant proportionnelles au rang dans la nomenklatura .
Pour finir les parcelles merdiques restantes ont étés distribuées aux citoyens "moins méritants".
Sans être très riche une bonne partie de la population de la route des PK n'est pas à plaindre , bénéficiant pour beaucoup de salaires de l'administration .
Les propriétaires des terrains , je ne parle pas des locataires , sont sur le dessus du panier fiscal .
Un des heureux copain attributaires étant employé à EDF cela a permis la première électrification sur cette route des PK , car ayant trouvé "par hasard " un transformateur qui ne faisait rien , l'a fait installer sur la ligne haute tension alimentant les pompes du PK21 , travail effectué par des copains bénéficiant d'un camion grue sans emploi ...... et de câbles gratuits .
Dans l'histoire il y a une retombée positive , les voisin immédiats ont bénéficié aussi du courant d'EDF bien avant les autres riverains de la route ...... pour ne pas faire d'histoires !
Une grande partie des terrains qui normalement devaient être mis en valeur ne l'a jamais été et vendus dans des conditions plus que contestables du fait des baux établis ( ou pas ) . Par contre la Super plus valus est bien là ..... Gros rire .
Ceci n'est qu'une partie de la saga des PK !
Salutations
Dans le cadre du programme "Guyane Base Avancée (défense de rire) plusieurs centaines de milliers d'euros de fonds publics ont été consacrés à l'aménagement de nouveaux parcs de stationnement autour du Stade Bois Chaudat.
Juste une remarque comme ça en passant: si on réalise de nouveaux équipements c'est à priori parce qu'il y a ou qu'il va y avoir des besoins à satisfaire et que les infrastructures existantes sont insuffisantes non?
Prenons pour acquis l'existence de besoins futurs ! Il paraît que les gens qui siègent au sein du comité de programmation de GBA c'est rien que des spécialistes super compétents...
Considérons par ailleurs, qu'infrastructures existantes insuffisantes ne veut pas dire infrastructures inutiles!
Jusque là, vous me suivez? Alors, je continue.
Dès lors n'aurait-il pas été judicieux de privilégier la réhabilitation des parkings de la piscine, des tennis municipaux ou de l'école Michel Lohier tous situés à moins de cinquante mètres de l'entrée du stade mais qui faute d'entretien sont dans certains cas d'ores et déjà inutilisables.
On aurait ainsi pu limiter les dépenses consacrées à la construction de nouvelles aires de stationnement, avec les économies réalisés faire quelques travaux de remise à niveau de certaines installations (terrains de basket ou de volley par exemple) et ainsi contribuer à l'amélioration globale de la Plaine de Jeux pour le plus grand profit des utilisateurs naturels de cet équipement collectif à savoir les sportifs kourouciens.
Qu'est ce que vous dites? J'ai rien compris! Les bénéficiaires du réaménagement de la Plaine de Jeux de Bois Chaudat personne n'a jamais dit que ce seraient les sportifs kourouciens... Ah bon, moi je croyais. Mais qui alors?
Quelques photos pour illustrer mon propos.
En réponse au message de Piacaka du 17/04/15
Notre président de RėGionta en pleine campagne pour l'assemblė unique, se targue d'annoncer que la Guyane est en pleine expansion et que les Martiniquais investissent dans le pays. (Journal FA)
Et aucune rėaction!
Si ce fonctionnaire qui n' a jamais travaillė dans le privė avait un peu de connaissances ėconomiques, il s' apercevrait qu'investir que dans les services dėja saturės et dans des citės dortoires pour une grande majoritė d'immigrės sociaux pauvres, sans un tissu industriel que cela ne s'appelle pas expension mais cela annonce un chaos .
il ferait mieux d'interpeller le gouvernent pour freiner cette immigration ėtrangère qui engendre problème et dèsagrèment.
d'accord avec votre courrier mais les gouvernements successifs sont pour l'immigration sauvage et non controlée, sans se soucier des conséquences: travail au noir quand il ne s'agit pas de criminalité, budget social (départemental en faillite) squat de terrains etc.
il parait que la Guyane est sous peuplée, que ceux qui croient que la surpopulation est un facteur de progrès aillent voir en Chine ou en Inde!
En réponse au message de Cush du 08/04/15
Tout ce que tu dis là, beaucoup de personnes le pensent. Mais nos zélus et ceux qui pensent pour nous, les sans dents , s'en contrefoutent. Ils ne font que passer et vivent dans des quartiers ou des villas bien sécurisées. Ils bougeront seulement le jour où plusieurs d'entre eux ou de leurs enfants se fera agresser.
Pour le reste, c'est prêcher dans le désert. Un conseil: surtout te laisser faire, ne pas te défendre, au cas où tu blesserais ton agresseur...
La tolérance zéro, ça n'est pas nouveau (New York 1994), ça demande des moyens, une volonté politique, ça ne fonctionne pas pour tout, mais ça peut être une base de travail. Encore faudrait-il vouloir travailler...http://fr.wikipedia.org/wiki/Tol%C3%A9rance_z%C3%A9ro
Pour l'instant elle ne s'applique qu'aux cons-citoyens moyens qui peuvent encore payer pour entretenir ce système de branleurs. Les gros poissons sont épargnés. Elle ne s'applique pas pas: aux bandits, mineurs, voleurs, violeurs, squatteurs, clandestins, putes, vendeurs de sommeil, de drogue, de terrains de l'état, orpilleurs...
Vous pouvez compléter la liste.
En réponse au message de Weenana du 03/04/15
Encourageons l'initiative de l'équipe municipale de Kourou de mettre en ligne les futurs conseils municipaux : https://www.youtube.com/watch?v=CV3fRvl1_FI&feature=youtu.be&a
Poursuivez la transparence.
Très bonne initiative de transparence....
Toutefois cela me fait rigoler jaune de voir que des attributions de terrains ont été fait à l'époque de 2006 , 2011 qui n'ont pas été payé et que ces même personnes les parcellent au reste de leur familles alors que le délai légal de vente de 10 ans n'est pas passé!!!!!!
évidemment entendre des prix de 30 CENTIMES le M2, me fait pleurer de rire quand on voit les spéculateurs des PKs de KOUROU qui vont nous vendre ces même terrain à 20 EURO ET VOIR PLUS LE M2!!!!
En réponse au message de Josy du 01/04/15
Braves gens, je suis membre de ce club, je le connais bien, et non ça ne venait pas de là, de plus ce stand n'est pas celui de la Légion, la Légion, c'est Baloupi, proche du golf Zulémaro, pas du golf CSG. Vos réponses, totalement à côté, à propos d'un évènement où vous n'étiez pas, uniquement pour le plaisir de poster un "reply", font peser sur l'ensemble de ce forum un doute certain. Je n'ai pas, habituellement, la capacité de juger de la pertinence des réponses n'étant pas au coeur du problème, mais là, j'y étais, et pardon mais, vous dites n'importe quoi, si vous ne savez pas, mais pité, ne dites rien.
bonsoir,
Josy....je me suis permis de répondre en pensant bien faire. j'ai transmis les informations dont je dispose. rien de plus. ces informations, si elles sont fausses, peuvent toujours être réfutées. vous venez de le faire. je vous en remercie. j'ai appris qu'il existe deux terrains de golf à Kourou. je vous remercie pour cette informations également, car elle corrige mes connaissance, erronées. pour autant, je ne suis pas à côté de la plaque, ni je n'ai eu envie de répondre histoire d'user mon clavier, le but était bien le partage de connaissance, parcellaire, semi-erronées, mais toujours capables d'être amendées et précisées.
je vous remercie pour vos conseils avisés, et tâcherais à l'avenir d'honorer leur mémoire.
En réponse au message de Patrice C du 05/03/15
bonsoir,
toute peine mérite salaire, c'est bien normal, je ne vois pas où est le problème.
les gens qui ont investi l'on fait en connaissance de cause.
simplement, il en est d'autres qui possèdent des terres qu'ils ont obtenu sans les payer et qui au lieu de râler devraient être heureux de posséder un bout de terrain où personne ne puisse venir les emm......., tout simplement.
au lieu de ça, ils nous cassent les noisettes avec des histoires de je ne sais quoi à n'en plus finir, avec dans le premier rôle la théorie du complot ou autres raisons d'état.
bref.
Il n'y a pas qu'eux. Des voisins, qui ont acheté les mêmes terrains en connaissance de cause, non viabilisés, proclament dans les réunions de quartier: "Au vingt et unième siècle, il est inadmissible de ne pas avoir ni l'eau, ni l'électricité. Mais, que fait le Maire ?
Le Maire n'y est pour rien et rien ne l'oblige à installer la viabilisation.
Regroupez vous, créez un lotissement officiel, viabilisez vos terrains, partagez les coûts, et ne rejetez pas la faute sur la collectivité qui n'y est pour rien.
En réponse au message de Patrice C du 02/03/15
bonsoir,
je suis extrêmement étonné de lire que << Ils profitent de quoi, les Guyanais ? De l'inaccessibilité du foncier? D'être obliger de quémander ? D'être obliger de payer pour les terrains constructibles le prix de la Côte d'Azur? >>
hum....ces terrains revendus au prix de ceux de la Côte d'Azur, à qui appartiennent-ils ?
il me semble tout de même savoir qu'à l'époque de la coloniale et des méchants colonisateurs, on disait au guyanais "allé dans bois ti neg', et allé planté bacove qué manioc", et qu'aujourd'hui ce sont ces terrains-là, mis en valeurs par les mêmes qui y sont allés (dans les bois) que l'on retrouve aux prix que vous citez....non ?
mais bon, je peux me tromper, dans ce cas merci de m'expliquer, car j'aimerais moi-aussi pouvoir accéder à un terrain à prix "lokal"
Rebonjour,
vous vous étonnez de quoi ? De quoi les Guyanais (=habitants de la Guyane) profitent ? A part des 40 % de certains chanceux ? Réellement, entre nous ? Du prix des parcelles appartenant à qui déjà ? Qui ça ?
Quelle est la cause du prix élevé des terrains appartenant à ces superméchants spéculateurs dont les ancêtres ont occupé quelques m² du territoire et sont propriétaires ? Cas parfaitement marginaux, par ailleurs.
Il n'est pas noble de vouloir votre terrain gratis : ce n'est pas parce que les porcs bouffent les détritus que vous devez vous y mettre aussi. Si votre envie est si fort, les modalités ont déjà été divulguées.
En réponse au message de Mira du 03/03/15
Je ne confonds rien du tout, cher Koro. Je viens de vous proposer la réforme du régime actuel, comme alternative à son remplacement pur et sec nommé indépendance, de toute manière hors sujet puisque refusée par la majorité des Guyanais.
Ce qui ne m'empêche pas d'envisager cette indépendance hypothétique de la Guyane comme un saut salutaire dans le monde des responsabilités. L'indépendance sonnerait l'heure de vérité.
Mais les Guyanais s'en méfient. Non sans raison, car l'économie locale sa trouve dans un état d'inexistence rare dans le monde. Ici, l'indépendance devrait débuter par la redécouverte de la roue, ou presque...
Je vous prie de ne pas accuser les Guyanais de vouloir des terrains constructibles gratuites. C'est faux et n'élève pas le débat.
Je persiste et signe, surtout concernant les terrains constructibles ! Mais, de la révolution et l'irresponsabilité, vous faites cette fois un virage total vers l'utopie.
En réponse au message de Patrice C du 02/03/15
bonsoir,
je suis extrêmement étonné de lire que << Ils profitent de quoi, les Guyanais ? De l'inaccessibilité du foncier? D'être obliger de quémander ? D'être obliger de payer pour les terrains constructibles le prix de la Côte d'Azur? >>
hum....ces terrains revendus au prix de ceux de la Côte d'Azur, à qui appartiennent-ils ?
il me semble tout de même savoir qu'à l'époque de la coloniale et des méchants colonisateurs, on disait au guyanais "allé dans bois ti neg', et allé planté bacove qué manioc", et qu'aujourd'hui ce sont ces terrains-là, mis en valeurs par les mêmes qui y sont allés (dans les bois) que l'on retrouve aux prix que vous citez....non ?
mais bon, je peux me tromper, dans ce cas merci de m'expliquer, car j'aimerais moi-aussi pouvoir accéder à un terrain à prix "lokal"
J'ai acheté des terrains il y a vingt cinq ans sur la route de l'Est à deux francs le m². Tous mes amis, Métropolitains ou Créoles m'ont pris pour un fou. Nous y avons sué, créé et entretenu une piste, l'électricité en cours d'installation, déboisé.
Ces terrains se vendent actuellement autour de dix à quinze euros. Faudrait-il au non de la profitasyon les vendre à trois "francs" aux quémandeurs et profiteurs !
Certains visiteurs me disent "ha, tu as choisi un beau terrain". Ce n'est pas un beau terrain, mais beaucoup d'huile de coude.
En réponse au message de Koro du 02/03/15
Vous confondez évolution et révolution ! responsabilité et irresponsabilité ! conscience et inconscience ! Alors, votons ! Nous avons vu le résultat avec le 73.
Asé pléré an nou lité. Changer le système ne veut pas dire plus de système. An nou allé.
Et vous aurez quoi: 3 % ! Courage fuyons, car nos compatriotes veulent les terrains constructibles gratuits, mais dans le cadre du 73, le beurre et l'argent du beurre !
Je ne confonds rien du tout, cher Koro. Je viens de vous proposer la réforme du régime actuel, comme alternative à son remplacement pur et sec nommé indépendance, de toute manière hors sujet puisque refusée par la majorité des Guyanais.
Ce qui ne m'empêche pas d'envisager cette indépendance hypothétique de la Guyane comme un saut salutaire dans le monde des responsabilités. L'indépendance sonnerait l'heure de vérité.
Mais les Guyanais s'en méfient. Non sans raison, car l'économie locale sa trouve dans un état d'inexistence rare dans le monde. Ici, l'indépendance devrait débuter par la redécouverte de la roue, ou presque...
Je vous prie de ne pas accuser les Guyanais de vouloir des terrains constructibles gratuites. C'est faux et n'élève pas le débat.
En réponse au message de Mira du 02/03/15
Qu'en faire ? Qu'importe !
Il ne s'agit pas de supposer ou savoir ce que les habitants en feraient, il s'agit de les mettre devant leur responsabilité et de leur permettre de disposer de leur destin.
Ce n'est qu'après preuve de leur échec que vous pourrez les critiquer.
Reprocher aux Guyanais la profitasyon est doublement malhonnête. Ils profitent de quoi, les Guyanais ? De l'inaccessibilité du foncier? D'être obliger de quémander ? D'être obliger de payer pour les terrains constructibles le prix de la Côte d'Azur?
Le système n'est pas celui des Guyanais.
bonsoir,
je suis extrêmement étonné de lire que << Ils profitent de quoi, les Guyanais ? De l'inaccessibilité du foncier? D'être obliger de quémander ? D'être obliger de payer pour les terrains constructibles le prix de la Côte d'Azur? >>
hum....ces terrains revendus au prix de ceux de la Côte d'Azur, à qui appartiennent-ils ?
il me semble tout de même savoir qu'à l'époque de la coloniale et des méchants colonisateurs, on disait au guyanais "allé dans bois ti neg', et allé planté bacove qué manioc", et qu'aujourd'hui ce sont ces terrains-là, mis en valeurs par les mêmes qui y sont allés (dans les bois) que l'on retrouve aux prix que vous citez....non ?
mais bon, je peux me tromper, dans ce cas merci de m'expliquer, car j'aimerais moi-aussi pouvoir accéder à un terrain à prix "lokal"
En réponse au message de Mira du 02/03/15
Vous avez si bien dit :
: "profitons du système tout en quémandant encore plus pour avoir tout gratuit, comme la terre, mais bien sûr constructible."
Et, dites, à votre avis, faut-il continuer en connaissant déjà le résultat ...?
Supprimons le système, comme vous dites? Excellent, l'indépendance serait justement la suppression du système ! Après le résultat sera ce qu'il sera.
Sinon, pourquoi pas une réforme intelligente du système ? Puisque c'est le même depuis toujours et n' a pas l'air d'être parfait.
Vous confondez évolution et révolution ! responsabilité et irresponsabilité ! conscience et inconscience ! Alors, votons ! Nous avons vu le résultat avec le 73.
Asé pléré an nou lité. Changer le système ne veut pas dire plus de système. An nou allé.
Et vous aurez quoi: 3 % ! Courage fuyons, car nos compatriotes veulent les terrains constructibles gratuits, mais dans le cadre du 73, le beurre et l'argent du beurre !
En réponse au message de Patrice C du 01/03/15
bonjour,
nous vivons dans une société qui a choisi la re-distribution des richesses.
à ce titre, il a été créé des services qui, par essence, sont "déficitaires" : les parcs et jardins, les piscines, les terrains de sport....tous ces services "au Peuple" sont déficitaires : ils ne ramènent pas un copek dans les caisses de la ville.
et pourtant, il existent, et personne ne râle.
concernant d'autres services déficitaires, nous pouvons parler de la police....de l'armée, des rues qu'il faut construire, des écoles même !
une école, c'est déficitaire, non ?
alors, supprimons tout ce qui est déficitaire dans notre pays, et regardons ce qu'il nous restera : il nous restera le moyen-âge.
les bus sont déficitaires ? ben oui, c'est comme ça.
pour ne pas dépenser de trop de l'argent public, il vaut mieux "ajuster" un service jugé déficient, ou défaillant, ou déficitaire
Bonjour Patrice C
Vous écrivez : Nous vivons dans une société qui a choisi la re-distribution des richesses .
Là il n'est pas question de redistribution des richesses mais d'un service de bus totalement inadapté à la quantité de voyageurs à transporter .
Dans ce cas c'est de la redistribution des richesses des caisses vides de la ville de Kourou remplacées par un crédit qui va peser sur l'imposition communale .
Redistribution aussi à la société K-Lyann d'une subvention annuelle très juteuse de 1,8 M€ soit 4930€ par jour , plus la fourniture de10 bus neufs gratuits ........ Dites merci !
Ça c'est de la redistribution !!
Les services et biens publiques sont la base de notre vivre en civilisés , mais quand les équipements sont multipliés au point de surcharger les finances et les impôts , créant des dettes abyssales , il y a quelque chose de détraqué !
Une expression guère plus utilisée de nos jours résume très bien la chose : Il ne faut pas péter plus haut que son cul .
Malheureusement on est dans la civilisation du "toujours plus" et comme on n'a pas le fric , le "plus" est à crédit . D'où la dette .
Vous parlez des routes , parques , jardins , piscines et autres terrains de sport qui sont par essence déficitaires , Oui en effet !!
Mais ce n'est pas une raison pour qu'ils soit laissés à l'abandon sans entretien une fois construits , retournant à la nature ou vandalisés ......
C'est le cas général en Guyane et en particulier à Kourou : Piscine , parques , jardin , terrains de sport et équipements divers .......
C'est jeter l'argent par les fenêtres .
A la fin de votre post vous dites justement : il vaut mieux "ajuster" un service jugé déficient, ou défaillant, ou déficitaire .
Donc je dis : réduire nos ambitions à ce que l'on est capable de payer , entretenir et surtout se limiter à ce qui est réellement utile .
Salutations
En réponse au message de Koro du 01/03/15
Ha le foncier ! C'est important pour le destin de la Guyane. Mais, pour quoi en faire ?
Laté pou nou tout ? Redistribution et profitation ! Et après, le destin de la Guyane sera assuré ?
Qu'en faire ? Qu'importe !
Il ne s'agit pas de supposer ou savoir ce que les habitants en feraient, il s'agit de les mettre devant leur responsabilité et de leur permettre de disposer de leur destin.
Ce n'est qu'après preuve de leur échec que vous pourrez les critiquer.
Reprocher aux Guyanais la profitasyon est doublement malhonnête. Ils profitent de quoi, les Guyanais ? De l'inaccessibilité du foncier? D'être obliger de quémander ? D'être obliger de payer pour les terrains constructibles le prix de la Côte d'Azur?
Le système n'est pas celui des Guyanais.
En réponse au message de Carbet du 28/02/15
Bonjour à tous
Étant interpelé par la vision que j'ai des bus de Kourou circulants à vide ou presque , ne comptant en général pas plus de cinq passagers , j'ai eu l'occasion de parler hors de son travail avec un des conducteur de ces bus .
Il m'a dit fièrement que pendant son temps de travail journalier il transportait une centaine de passagers ........
Vu la capacité des bus ce n'est rien du tout . Au prix du billet même un minibus serait très loin de la rentabilité ...... Alors de grands bus !
La mairie paye 4931 € par jour pour les 10 bus soit 493 € par bus
En plus , surtout ne pas oublier l'amortissement de l'investissement de la mairie dans ces 10 bus !!
Petite question : qui paye l'entretien ?
Mais pas de problème , ce sont nos impôts locaux , très élevés par rapport à la moyenne national , qui entretiennent un service inutile complètement déficitaire .
Une chose positive , même sans passagers , le marché est juteux pour le prestataire de service .
Salutations
bonjour,
nous vivons dans une société qui a choisi la re-distribution des richesses.
à ce titre, il a été créé des services qui, par essence, sont "déficitaires" : les parcs et jardins, les piscines, les terrains de sport....tous ces services "au Peuple" sont déficitaires : ils ne ramènent pas un copek dans les caisses de la ville.
et pourtant, il existent, et personne ne râle.
concernant d'autres services déficitaires, nous pouvons parler de la police....de l'armée, des rues qu'il faut construire, des écoles même !
une école, c'est déficitaire, non ?
alors, supprimons tout ce qui est déficitaire dans notre pays, et regardons ce qu'il nous restera : il nous restera le moyen-âge.
les bus sont déficitaires ? ben oui, c'est comme ça.
pour ne pas dépenser de trop de l'argent public, il vaut mieux "ajuster" un service jugé déficient, ou défaillant, ou déficitaire
En réponse au message de Pierre33 du 27/02/15
Vous vous plaignez "des immigrés que la France laisse entrer en Guyane depuis des décennies!" Ben... Faudrait savoir... Il y a deux ou trois jours, vous disiez votre fierté d'avoir une famille cosmopolite... Je vous cite: "... quant aux nationalités: c'est aussi varié, des français (de souche comme l'a dit hier le président Hollande)2 brésiliennes, 1surinamien, 1haïtienne, 1grec, 1allemand, 1 iranienne."
Donc... Un jour vous vous en réjouissez d'appartenir à une famille issue d'une immigration très variée, et le lendemain vous vous plaignez de l'immigration... Décidément, vous nous surprendrez toujours... Mais j'y pense... Si la France n'avait pas permis cette immigration, eh bien vous n'existeriez probablement pas... Y avez-vous songé...?
à part une de mes soeurs qui est tombée amoureuse d'un grec il y a 40 ans et qui a dû demander des visas de tourisme valables 3 mois, sortir et revenir pour finalement l'épouser, tous les autres étaient sur le territoire. légaux et illégaux!
la France ne permet pas l'immigration, elle se fout complètement des gens qui arrivent, squattent des terrains, volent de l'électricité etc. pour les régulariser en masse quelques années ensuite, sauf s'il s'agit d'arabes avec de faux passeports qui transitent en Guyane via le Brésil, plus facile d'accès depuis Istamboul! et ils ont eu droit à une prime de 1000€ par mois illico! la sécu gratuite; ne vous formalisez pas, dans 50 ans, à l'allure où la France accepte des étrangers, vous serez bientot comme nous, minoritaires dans votre propre pays!
Carnaval, suite et fin (pour moi).
Pour tous ceux qui échangent sur ce thème,
Vous avez l'art et la manière d'entraîner les personnes sur des terrains nauséabonds. Relisez mon message initial en date du 14/02/15. Noël, comme le carnaval, est un thème abordé à l'école, on étudie le fait religieux , les origines de cette fête, c'est aussi un prétexe à différents apprentissages mais nous n'allons pas jusqu'à initier les enfants au "chanté Nwèl" ou au chemin de croix (pour ceux qui ne comprennent le sens de la laïcité).
MO BOUT Ké ZÒT!
En réponse au message de Yvor De Walapulu du 03/02/15
Bonjour,
Quand on veut, on peut !
depuis aujourd'hui, démarrage de atelier chantier d'insertion Mahury sur le domaine Pascaud à Rémire-Montjoly,
4 emplois déjà créés et dans un très court délais (j'espère (coucou la dieccte))
5 autres emplois
avec la perspective d'arriver à plus de 12 emplois dans les deux ans.
Le projet initié il y a plus d'un an, a pu se concrétiser piloté par l'association Rurale et Agricole de Guyane, ARAG, grâce à la pugnacité de Gilbert et Mehdi, membre de l'association
Adessias galinette
Bonsoir,
Les buts et projets de l'Association Rurale et Agricole de Guyane :
L’association ARAG gère, sur le mont Mahury et la route des plages à Rémire-Montjoly, les domaines « Pascaud » et « Habitation Diamant Artur » sur lesquels se trouvent des vestiges archéologiques et rupestres appartenant au patrimoine culturel guyanais.
Grace à l’atelier chantier d’insertion ACI MAHURY, l’association conduit les opérations de conservation du patrimoine et des exploitations agricole de polycultures (Cacao, Café, Plantes Aromatiques Médicinales et à Parfum, Vanille, Palmiers, Bois de Rose, ainsi que d'autres cultures fruitières dont certaines en expérimentation…).
L'association est également partie prenante sur les terrains jouxtant l'habitation "le diamant Artur",
dans les projets "Jardin des lauracées" en partenariat avec le conservatoire du littoral, le CIRAD, et la fondation Sisley
et le projet jardin de plantes industrielles piloté par le conseil régional
Vous pouvez voir le projet avancer en venant aux visites hebdomadaires,
tous les dimanches à 8 H 30
https://yvordewalapulu.wordpress.com/circuit-agro-touristique-du-domaine-pascaud-a-remire
adessias galinette
et n'oubliez pas de voter sur mon sondage
https://fr.surveymonkey.com/s/RDZQ7WY
En réponse au message de Philippe2 du 04/02/15
je ne reproche rien ni aux Hmongs ni aux garimpéros ni aux immigrés clandestins ni aux simples pékins qui s'approprient des bouts de terrains ... mais aux soit disant responsables politiques qui laissent faire, qui ont un double langage pour au fond jour de leur position dominante en se fichant pas mal de la plèbe qui tente de survivre.
que les Hmongs se soient vu offrir des terres en Guyane ne me choque pas, la façon dont le gouvernement français les a imposé oui c'est choquant .
que le CSG se soit installé en Guyane ne me choque pas, la façon dont le gouvernement français a expulsé les petits propriétaires des terrains oui !
la façon dont un l’évêque Laffont veut piquer du fric dans la caisse du conseil général tout en prétendant que c'est aux catholiques de subvenir aux besoins des prêtres, oui c'est choquant et je ne cesserai de le dire.
Si je comprends bien, les Hmongs, tout comme l'évêque, tout comme les membres du CSG ont surtout le tort de ne pas venir de la Guyane... Alors oui, la solution, comme vous l'écrivez, c'est l'indépendance... Mais qu'attendez-vous pour la demander et la prendre? Ah... C'est vrai, il faudrait faire un référendum... C'est gênant, ça...
Quant aux hommes politiques "qui laissent faire", qui ont "un double langage", "pour au fond jour de leur position dominante" (euh... ça, je n'ai pas compris... ), mais... qui les a élus...? Les Guyanais, non...? Et ... Croyez-vous réellement qu'en cas d'indépendance ils se comporteraient différemment...? D'autant plus que vous retrouveriez très probablement les mêmes...
Concernant l'expropriation des petits propriétaires, ça ne vous consolera pas, mais ce n'est pas spécifique à la Guyane... En Métropole, c'est exactement la même chose quand on exproprie des petits cultivateurs pour faire une autoroute, un aéroport, une ligne de TGV... Ma famille en sait quelque chose... Des terrains censés valoir il y a 5 ans 200 euros le m² (surtout pour faire payer diverses taxes) ont été expropriés à 1 euro du m² après une modification du P.L.U.! N'y voyez donc rien contre la Guyane, c'est exactement la même chose dans les 101 départements français !
En réponse au message de Pierre33 du 03/02/15
Non, non, n'inversez pas les rôles... C'est bien vous qui utilisez le terme "dépotoir"... On pourrait encore l'admettre, sous certaines réserves, pour les bagnards qui n'étaient pas toujours des personnages recommandables, mais c'est bien vous, Philippe2 qui prenez ce terme à votre compte au sujet des Hmongs... La France, quand elle a envoyé des Hmongs en Guyane, ne les y a pas envoyés dans ce qu'elle aurait considéré comme un "dépotoir". Ce terme que vous avez employé est dégradant aussi bien pour les Hmongs que pour la Guyane elle-même, et, encore une fois, vous l'avez bel et bien pris à votre compte !
Et puisque vous prétendez me donner des leçons de lecture, je vous rappelle encore une fois ce que vous avez EXACTEMENT écrit:
"... on a toujours traité la guyane comme un dépotoir" et non pas : "les gouvernements français considéraient la Guyane comme un dépotoir." Ca, c'est la deuxième version, la pirouette pour tenter de vous rattraper ! La prochaine fois, vous ferez (peut-être) plus attention !
Et vous n'avez toujours pas répondu: QUE REPROCHEZ-VOUS aux Hmongs? Quel(s) tort(s) ont-ils bien pu causer à la Guyane? Si encore leur installation avait été un échec, s'ils étaient à la charge des Guyanais, si le département était surpeuplé, si on les avait logés en ville au préjudice des Guyanais, je comprendrais encore... Mais, ce n'est pas le cas, bien au contraire... Je comprendrais également que certains pu avoir ces craintes à leur arrivée dans les années 70... Mais comment expliquer cette xénophobie encore aujourd'hui, car il n'y a finalement pas d'autre mot pour qualifier votre attitude...? Alors, EXPLIQUEZ-NOUS !!!
je ne reproche rien ni aux Hmongs ni aux garimpéros ni aux immigrés clandestins ni aux simples pékins qui s'approprient des bouts de terrains ... mais aux soit disant responsables politiques qui laissent faire, qui ont un double langage pour au fond jour de leur position dominante en se fichant pas mal de la plèbe qui tente de survivre.
que les Hmongs se soient vu offrir des terres en Guyane ne me choque pas, la façon dont le gouvernement français les a imposé oui c'est choquant .
que le CSG se soit installé en Guyane ne me choque pas, la façon dont le gouvernement français a expulsé les petits propriétaires des terrains oui !
la façon dont un l’évêque Laffont veut piquer du fric dans la caisse du conseil général tout en prétendant que c'est aux catholiques de subvenir aux besoins des prêtres, oui c'est choquant et je ne cesserai de le dire.
En réponse au message de Pierre33 du 28/01/15
Dire qu'aucun politique de Guyane ne voulait des Hmongs me semble inexact... Sauf erreur, Claude Ho-A-Chuck était à l'époque maire de Roura et Président du Conseil général de la Guyane, et c'est lui qui a été un des artisans de l'installation de ces réfugiés sur le site de Cacao...
Mais il est probable que cette décision lui a coûté sa réélection à la tête de l'assemblée départementale... J'ai entendu certains responsables politiques, qui ne l'aimaient visiblement pas beaucoup, dire que Claude Ho-A-Chuck aurait dû se contenter de s'occuper des oreilles de ses patients (il était ORL) plutôt que de faire de la politique ! Cela se passe de commentaires...
bonjour,
je ne connais pas l'histoire des Hmongs de Guyane depuis leur arrivée. je les ai vu à Cacao vers 1978/1979, loin de tout, au fond d'une piste, tenant à la main le sabre ou la hache qu'on leur avait donnée pour défricher les terrains qu'ils occupent aujourd'hui.
peut-être que les politiciens Guyanais de l'époque se battaient-ils pour récupérer cette population, je ne le sais pas, je constate simplement qu'ils ont été installés à 100Km de la "ville-capitale".
je me rappelle avoir entendu des amis me dire qu'à l'époque, on les avait installés là pour des raisons d'adaptation au climat....ce sont à l'origine des populations de montagnards cultivateur, il semble que l'on ait estimé qu'ils seraient "bien" là-haut dans la montagne.
à remarquer qu'il n'y a pas de montagnes autour de Cayenne....
j'ai entendu parler de rumeurs selon lesquelles ces primo-arrivants Hmongs risqueraient d'importer la culture de l'opium ici....bref, je ne commenterais pas plus que cela, toujours est-il que de telles paroles furent, semble-t'il prononcées.
également, je constate que les Hmongs sont extrêmement fidèles à une certaine marque de véhicule, celle qui fabriique leurs petits camions bleus.
il n'y a pas d'autres marques de véhicules présentes en Guyane ? comme c'est étrange.
en tous les cas, je suis et reste dubitatif devant le généreux accueil que l'on a fait à cette population dans ce pays.
question : avez-vous déja vu les tissus brodés que les grand-mères Hmong vendent le samedi au marché de Cacao ? elles racontent la terrible histoire de cette population.
je propose à tout un chacun de s'en rendre compte par soi-même : on y voit un fleuve séparant deux pays, et des gens qui traverses ce fleuve pour se retrouver dans des camps.....
je pense que ces gens ont subi bien des avanies, et qu'ils s'en sont très bien sortis, car une nation généreuse, la nôtre, la france, a accueilli ce que l'on appelait alors les Boat-people.
merci en tout cas à monsieur Ho-a-Chuck d'avoir su transmettre ce fabuleux patrimoine que l'on appelle Fraternité, et Générosité.
En réponse au message de Patrice C du 25/01/15
bonjour,
de bien belles paroles !
nous verrons bien ce que les gens feront de toutes ces belles volontés, de toutes les possibilités qui leur sont offertes.
espérons seulement que nous n'aurons pas alors, dans quelques années, de Trolls sur ce forum pour affirmer qu'il y a une volonté délibérée de laisser sombrer le pays, voire sa population être visée par une sorte d'ostracisme sorti de je ne sais où ?
tiens, commençons par l'autonomie alimentaire.....en 1978, lorsque je suis arrivé ici, je me suis rendu au marché et n'y ai trouvé que quelques vendeuses locales, le long des quais....30 ans après, les Hmongs ont pris les choses en main, ont créé des zones de production, et un système de transport et distribution.
personne ne les en a empêchés.
personne n'a empêché personne d'autre à faire pareil.
mais évidement, lorsqu'il s'agit de se retrousser les manches et de mettre la main à la pâte, il nn'y a plus personne.
J'ai bien rigolé en vous voyant parler des Hmongs
Car vous le pourfendeur de l’évêché de Guyane semblez ne pas vous rappeler que si les Hmongs vous alimentent aujourd'hui, c'est parce que l’évêché a, en 1977, accepté de mettre ses terrains de Cacao à la disposition de ces réfugiés dont aucun politique de Guyane ne voulait... Ce qui prouve bien qu'un bienfait n'est jamais perdu !
En réponse au message de Tanteberta du 25/01/15
Est-il vraiment si absurde de vouloir se rapprocher et s'associer ainsi avec nos voisins les plus proches, qui pourraient par exemples nous vendre du carburant beaucoup moins cher ? Faut-il rester perpétuellement enchaînés à une logique coûteuse et absurde d'importation massive depuis l'Europe, pour honorer l'article 73 ? Favoriser la coopération régionale ce serait donc prendre le risque de sortir du 73... En somme, vous suggérez vous-même à nos élus, de se contenter de négocier "en profondeur" avec l'Etat sur la fiscalité locale (comme si cela ne revenait pas tout autant à pleurer après des subventions ou de la défiscalisation) plutôt que de te chercher à développer des relations économiques plus vertueuses avec nos voisins immédiats. Juste par crainte idéologique d'une plus grande autonomie. Pourtant, si cette adhésion au CARICOM permettait notamment de convaincre nos voisins beaucoup plus industrialisés, de converger vers la normalisation qui est la notre, pour nous vendre ensuite des produits bien moins coûteux que ceux que nous importons par delà l'océan. Il me semble que nous, consommateurs guyanais, devrions plutôt y gagner largement. Aussi, sauf à bénéficier de cette situation de repli économique sous perfusion outre-atlantique, difficile d'insinuer que l'aspiration à développer des partenariats régionaux est une politique forcément ridicule. Et si je trouve moi aussi un peu ridicule cette manie d'invoquer tous azimuts le soupçon (ou l'opprobre) de la velléité autonomiste. Je trouve surtout totalement contradictoire, de critiquer d'un côté la démarche de certains de nos élus en faveur d'un potentiel partenariat économique régional, tout en dénonçant par ailleurs qu'ils soient plutôt enclins à se contenter de "pleurer aide et subventions". En deux phrases, vous réussissez finalement à dénoncer à la fois le travers et la volonté de s'en extraire. Une autre façon de tourner en rond il me semble.
Faisons seulement avec la réalité.
L’article 73, il y avait des promoteurs et Rodolphe Alexandre n’était pas le dernier. Le CARICOM est un contrat entre pays, et la Guyane n’est qu’un des 101 départements d’un pays, appelé France, pas forcément enclin, motivé, intéressé, à signer des engagements avec le CARICOM.
Je ne comprends pas cette focalisation sur le prix du carburant. Même s’il devait nous le vendre moins cher, rien ne dit que le prix à la pompe changerait, vu que les taxes sur le carburant servent beaucoup à payer les salaires des employés de nos collectivités locales…
Concernant la révision en profondeur de la fiscalité en Guyane, nous n’avons pas la même approche. La défiscalisation n’est qu’une erreur de plus, vendant ce territoire à des gens qui n’y habiteront jamais (et dont certains ne savent même pas où le trouver sur une carte).
Réformer en profondeur la fiscalité, c’est d’abord se mettre en règle avec Bruxelles, à propos de la taxe d’octroi de mer : ben si ! C’est trop simple, c’est peut-être pour ça qu’on ne le fait pas : fixer l’assiette de l’octroi de mer comme est fixée l’assiette de la TVA, en France. Au dernier acheteur, et aussi bien sur les produits que sur les services.
Et aussi taxer le foncier bâti et non bâti aux propriétaires comme l’état, le CNES, les mairies, le conseil général… Disons, à toutes les administrations, locales ou nationales… Ce qui les motiverait à ne pas laisser pourrir leurs bâtiments et envahir leurs terrains.
L’autonomie, justement, c’est d’abord et avant tout réformer en profondeur la fiscalité.
Un 9.11 à la française, un hollande va t'en guerre improbable qui ressemble plus à berlusconi qu'à bush. François 2 refait du très très mauvais François 1: même rapport au FN pour affaiblir la droite. Les Français sont touchés au coeur, dans leur identité profonde d'irréductible gaulois... Ne singeons pas la droite américaine en regardant vers Marine ou Fillon... Roquette contre crayon à Paris, roquettes contre pierres en Palestine, non une guerre ce n'est pas ça: ça c'est la barbarie. Ne pas céder à la peur ni à la colère: soyons tous charlie contre la tyrannie: la dérision et l'expression et non la violence: manifestons pacifiquement en masse. Ils vont nous demander de mettre la main à la poche pour soutenir la politique américaine en Irak et en Syrie: départ du De Gaulle déjà prévu. Ils vont aussi nous demander de sacrifier nos libertés: ce ne sont pas les barbus qu'il faut craindre à l'Elysée (! it's a bad joke?) mais le danger d'une Marine bushisante.
Qu'est-ce qu'il y a après le pétrole? Derrière les fumées une vie claire et lumineuse (avec le réchauffement le soleil ne manquera pas!). Qui paye pour nous? Les ricains ou les boches? et nous ne produisons pas de richesse? Les frenchies sont en retard sur le solaire: achetons allemand, non? Exécution sommaire de Ben Laden ce n'est pas l'idée française de justice! Indignons-nous. Les intérêts européens, français ne sont pas forcément les mêmes que les intérêts américains. Il y a beaucoup de musulmans républicains français: nous avons besoin de vous pour nous redire que nous devons restés unis contre la barbarie quelle qu'elle soit, djihadiste ou yankie...
Les bénéfices ne sont pas taxés? Les patrons bénéficient d'avantages fiscaux sans obligations d'investissement. Si vous êtes encore taxable en tant que salarié, investissez vite en ce que vous croyez: vous pouvez faire des dons déductibles aux assos, syndicats, journaux comme charlie, entreprises solidaires non cotée en bourse, mutuelles etc. Vous pouvez aussi investir dans une activité secondaire qui participe à l'économie réelle (terrains agricoles: convertissez en bio, gardons notre patrimoine vinicole, développons-le...) Vous pouvez aussi aider directement les peuples autochtones guyanais des fleuves qui ont besoin de familles d'accueil pour leurs études...
Une fois de plus les collégiens de Régina sont à la rue (entre midi et deux) et ça ne semble gêner personne. Le collège est fermé entre midi et deux parce qu'aucune collectivité ne prévoit de surveillant sur ce temps-là. Ca me rappelle cette fois où Sarko avait fait croire aux Français qu'avec ses petits bras musclés il avait réussi à faire travailler ces fainéants de fonctionnaires en imposant l'obligation d'accueil minimum. Ce qu'il aurait plutôt fallut retenir c'était la notion de minimum: que l'Etat se désengageait de sa responsabilité d'accueil de qualité en assurant le remplacement de maîtres grévistes par des brigades qualifiés (diplômés, formés qui ont réussi un concours à BAC+5). Les mairies ont l'obligation d'accueillir et de "surveiller", comme les chauffeurs de bus quand ils sont seuls et qu'ils sont aussi sensés ... être attentifs à leur conduite! Faut-il le rappeler les jours de grève ne sont pas payés et faire la grève aujourd'hui avec un pouvoir d'achat en berne c'est le contraire de l'esprit cynique dominant "profitons du système avant qu'il ne s'écroule sinon d'autres en profiteront à notre place et il s'écroulera de toute façon". Bref moi d'abord, après moi le déluge. Tous les jours j'entends des artisans à CAP ou des chefs de PME complètement exonérés fiscalement (en zone franche pendant dix ans et qui engrangent carrément des crédits d'impôts) pester contre les profs à BAC +5 pour qu'on leur supprime leurs 40%. Ils se plaignent de ne pouvoir embaucher, disent avoir trop de travail, ne respectent pas leurs délais auprès des clients. C'est cher? Ah ben oui vous comprenez avec toutes ces charges... Je ne parle même pas de la question de l'abondance en M d'O clandestine corvéable à merci qu'on croise partout et notamment sur les chantiers publics sur les fleuves (Qui n'a jamais vu deux pauvres étrangers bosser à la pelle et à la brouette sous un panneau indiquant le montant du chantier à six chiffres financé par des fonds européens: tu m'étonnes qu'ils nous traitent de berlusconi les Allemands, cherchez pas les prochains à sortir de la zone euro c'est eux). Ils achètent par contre en défisc des terrains, des apparts et soufflent dans la bulle spéculative de l'immobilier... sont fiers de mettre leurs gosses au privé, puis se plaignent parce que les mêmes rejetons ne savent pas bosser et qu'ils préfèrent demander à leur selfmademan de papa...
Rien n'est fatal: pourquoi faudrait-il faire moins avec plus, avons-nous vraiment besoin de tous ces milliardaires qui se font ch... sur leur île blindée ?
Après je me dis que les prochaines générations seront obligées de trimer beaucoup plus, qu'elles supporteront d'autant moins l'injustice sociale et que ce sera leur colère sera réjouissante! Pendant le krach boursier de 2008, je vivais en forêt sans eau, sans électricité et j'avais pas mal de trucs comestibles dans mon abattis ouvert à la machette (bananes, manioc...). Il y a un truc euphorisant dans le cachiri... (ça fait mal au crane aussi si ça peut vous consoler et si on boit de l'eau pour éviter, pas d'euphorie).
De découvrir trois mois plus tard que la soit disant apocalypse c'étaient des tradeurs qui se jetaient du haut de leurs tours ridicules ou des retraités américains privés de leur résidences en Floride: qu'est-ce que vous voulez, j'ai trouvé ça drôle...
Des mères seules qui ne savent pas lire et qui vivent dans la rue en cherchant des sandwichs pour leur enfants, c'est moins réjouissant.
Bref en tant que parent d'élèves du collège et paysanne de Corossony (semeuse, planteuse cueilleuse d'un verger pluriculturel écocertifié dont je me contrefous de posséder le titre de propriété: même si ma progéniture souhaite m'imiter, ce n'est pas la place qui manque... fournisseuse occasionnelle mais fidèle de biosavane) j'aimerais porter à la connaissance des lecteurs de blada le courrier suivant adressé au président du Conseil Général responsable du transport pour le secondaire (s'ils ne gaspillaient pas leur temps à se chamailler à nos frais, ils pourraient s'entendre avec la mairie qui a un grand bus et des employés qualifiés pour le conduire: ça s'appelle une convention, le maire avocat devrait connaître sans ouvrir son Dalloz (chouravé par Tune et cie, l'ancien DGS d'An Tole? Non, non, St Just 1, ça c'est la bible.)
Parents des collégiens
de Régina
Corossony Zone agricole
97390 Régina
Monsieur,
Nous nous adressons à vous aujourd'hui pour vous faire part de nos difficultés dans la gestion de notre travail à cause de l'absence de transport scolaire pour nos enfants qui sont scolarisés au collège P. Ardinet de Régina. Le service n'est actuellement pas assuré lors de la pause méridienne et l'absence de restauration scolaire sur la commune nous oblige à chercher nos enfants au bourg (certains parents sont domiciliés à une vingtaine de km du collège). Ces trajets qui durent aller-retour au moins une demi-heure (entre 30 et 40 km selon le lieu d'habitation) rendent impossible l'exercice de notre travail dans des conditions acceptables. Pour continuer à travailler la terre guyanaise et continuer à nourrir les habitants de cette région,nous devrions laisser nos enfants collégiens donc mineurs et fragiles déjeuner d'un sandwich dans la rue, sans surveillance!! Nous ne pouvons accepter ce mépris des producteurs de Régina et nous vivons très mal d'être obligés de nous battre pour que les autorités assument leurs prérogatives alors que nous travaillons sans compter pour fournir tous les Guyanais en produits frais!!
Nous vous demandons donc de bien vouloir rétablir le service de transport scolaire lors de la pause méridienne urgemment.
D'avance merci de votre compréhension,
Régina, le 4 janvier 2015.
En réponse au message de Patrice C du 04/01/15
bonjour,
j'aimer la minéralogie, et m'y intéresse sans en être un spécialiste.
j'ai trouvé de la tourmaline, en cristaux centimétriques, certains terminés - le plus gros cristal mesure 6cm de diam....il y a d'autres minéraux, comme paraît-il de la citrine ou de l'améthyste, mais vu le peu de roches par ici (et de bancs rocheux) , je me demande où je peux trouver ça ?
pareil pour la tourmaline, que je trouve dans des déblais de latérite uniquement...est-ce une roche d'altération en Guyane ?
merci de m'aider dans mes recherches / questions
Prudence, il arrive que l'on trouve des feuilles d'or dans la tourmaline...
"L’or alluvionnaire quant à lui est dispersé dans les « criques » (cours d’eau guyanais) drainant les terrains ayant des minéralisations primaires et des éluvions minéralisés. Il se trouve pour l’essentiel dans une couche de graviers à la teinte grisâtre due à l’abondance de tourmaline."
http://www.pangeaminerals.org/1998/01/30/or-guyane/
En réponse au message de Jcb du 21/12/14
Pour ma part, je considère les Chanté Nwel et les crèches comme de sympathiques manifestations traditionnelles, très en marge de la religion, car des catholiques intégristes pourraient très bien y voir du blasphématoire ! Mais si ça ne gêne pas les catholiques, pourquoi ça devrait déranger les athées ou, pire, les musulmans ? Vive la tolérance !
Le problème soulevé dans les posts précédents n'étaient pas les Chanté Nwel ou les crèches, qui ne sont pas (à ma connaissance) interdits en tant que tel en France.
Le problème est ces manifestations de traditions catholiques quand elles sont organisées par des autorités, sensées manifester leur neutralité laïque, dans le cadre d'institutions publiques.
Ce qui a plus à voir avec la loi française sur la laïcité qu'avec l'intolérance.
Loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Eglises et de l'Etat
"Il est interdit, à l’avenir, d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l’exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou exposition."
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000508749
Y aurait-il des "chantè noèl" organisés par la Maire de Cayenne dans les locaux de la Mairie (a l'instar de cette crèche installée par un Maire dans sa mairie) ?
Quant au "blasphématoire", cela n'a pas grand chose à voir avec le droit français, mais d'avantage avec les Religions concernées, à coup d'Excommunication, de Fatwa et autres anathèmes.
En réponse au message de Patrice C du 12/12/14
bonjour,
@Cush : de l'ironie ? non-point cher complice, juste une discussion à base d'hypothèses tout à fait réalistes ;-)))
le temps béni des spéculateurs n'a je crois jamais cessé, hélas. et si à une certaine époque des gens ont pu profiter de lois laxistes (en matière de contrôle) il ne faut pas s'étonner que ces mêmes gens en profitent.
attention, je ne défends pas cette attitude, je la constate.
le profit étant comparable à la volonté d'améliorer sa condition, on comprend que cette attitude soit développée dans toutes les couches de la société....et à part vivre dans une civilisation soit de culs bénis, soit de gens respectueux des lois, je ne vois pas d'autre solution...aujourd'hui nous sommes censés être du côté de la seconde hypothèse, mais il n'en est rien, on le constate chaque jour.
perso ce qui me désole dans ces histoires de terrains défrichés c'est de constater la disparition de la forêt. ça n'a rien à voir avec le sujet, mais c'est vraiment le seul truc qui m'interroge.
toutefois, pour commenter le sujet initial, ce que je trouve dommageable dans la spéculation n'est pas tant le fait d'avoir bénéficié de terrains à "bon prix", ce que je trouve dommageable c'est le fait qu'il soit possible de vendre ces terrains avec une plus-value plus que conséquente (après les avoir laissés en l'état durant 20 ans) alors qu'ils ont été attribués à priori gratuitement, et qu'aucune mesure de mise en valeur n'a été exécutée si je lis entre les lignes de ce que tu dis (me corriger si je me trompe)...bon, ben en admettant que ce soit le cas, comment réagir, et que mettre en place pour que cela ne puisse se faire ?
Tout simplement faire appliquer la loi ;-) Si les terrains n'ont pas été mis en valeur, dans le sens exploitation agricole, (non pas trois bananiers ou un terrain de golf ou un ensemble touristique ;-))) les attribuer à quelqu'un d'autre avec force de loi exécutable immédiatement. Mais, même ça, c'est impossible. Emmerder le contribuable qui est dans les clous, c'est tellement plus simple...
En réponse au message de Patrice C du 12/12/14
bonjour,
@Cush : de l'ironie ? non-point cher complice, juste une discussion à base d'hypothèses tout à fait réalistes ;-)))
le temps béni des spéculateurs n'a je crois jamais cessé, hélas. et si à une certaine époque des gens ont pu profiter de lois laxistes (en matière de contrôle) il ne faut pas s'étonner que ces mêmes gens en profitent.
attention, je ne défends pas cette attitude, je la constate.
le profit étant comparable à la volonté d'améliorer sa condition, on comprend que cette attitude soit développée dans toutes les couches de la société....et à part vivre dans une civilisation soit de culs bénis, soit de gens respectueux des lois, je ne vois pas d'autre solution...aujourd'hui nous sommes censés être du côté de la seconde hypothèse, mais il n'en est rien, on le constate chaque jour.
perso ce qui me désole dans ces histoires de terrains défrichés c'est de constater la disparition de la forêt. ça n'a rien à voir avec le sujet, mais c'est vraiment le seul truc qui m'interroge.
toutefois, pour commenter le sujet initial, ce que je trouve dommageable dans la spéculation n'est pas tant le fait d'avoir bénéficié de terrains à "bon prix", ce que je trouve dommageable c'est le fait qu'il soit possible de vendre ces terrains avec une plus-value plus que conséquente (après les avoir laissés en l'état durant 20 ans) alors qu'ils ont été attribués à priori gratuitement, et qu'aucune mesure de mise en valeur n'a été exécutée si je lis entre les lignes de ce que tu dis (me corriger si je me trompe)...bon, ben en admettant que ce soit le cas, comment réagir, et que mettre en place pour que cela ne puisse se faire ?
Je crois qu'il fallait simplement payer une taxe foncière infime pour des terres en friches pour en devenir propriétaire au bout de dix ans ; je connais de petits fonctionnaires (cadre B quand même) qui ont utilisé ce système à l'Ile de la Réunion sur des flancs de collines à Saint Denis de la Réunion, terrains qui depuis ont été déclarés constructibles et se sont vendus à prix d'or ; c'est vrai c'était du temps de Michel DEBRE député
En réponse au message de Cush du 12/12/14
Je sens l'ironie pointer mais je l'accepte. ;-) Cependant, tu ne dois pas être là depuis très longtemps. Sinon, tu te souviendrais de l'époque où il suffisait de faire un stage de 15 jours pour devenir agriculteur et se faire attribuer 2 ha minimum ;-))) tu plantais 2 bananiers ou achetais une vache et te voilà devenu agriculteur, ou mieux encore, pluri-actif. J'en connais qui se sont vus attribués une trentaine d'hectares et qui n'en ont jamais rien fait, sinon spéculer...
bonjour,
@Cush : de l'ironie ? non-point cher complice, juste une discussion à base d'hypothèses tout à fait réalistes ;-)))
le temps béni des spéculateurs n'a je crois jamais cessé, hélas. et si à une certaine époque des gens ont pu profiter de lois laxistes (en matière de contrôle) il ne faut pas s'étonner que ces mêmes gens en profitent.
attention, je ne défends pas cette attitude, je la constate.
le profit étant comparable à la volonté d'améliorer sa condition, on comprend que cette attitude soit développée dans toutes les couches de la société....et à part vivre dans une civilisation soit de culs bénis, soit de gens respectueux des lois, je ne vois pas d'autre solution...aujourd'hui nous sommes censés être du côté de la seconde hypothèse, mais il n'en est rien, on le constate chaque jour.
perso ce qui me désole dans ces histoires de terrains défrichés c'est de constater la disparition de la forêt. ça n'a rien à voir avec le sujet, mais c'est vraiment le seul truc qui m'interroge.
toutefois, pour commenter le sujet initial, ce que je trouve dommageable dans la spéculation n'est pas tant le fait d'avoir bénéficié de terrains à "bon prix", ce que je trouve dommageable c'est le fait qu'il soit possible de vendre ces terrains avec une plus-value plus que conséquente (après les avoir laissés en l'état durant 20 ans) alors qu'ils ont été attribués à priori gratuitement, et qu'aucune mesure de mise en valeur n'a été exécutée si je lis entre les lignes de ce que tu dis (me corriger si je me trompe)...bon, ben en admettant que ce soit le cas, comment réagir, et que mettre en place pour que cela ne puisse se faire ?
En réponse au message de Patrice C du 08/12/14
bonjour,
Cush, vous avez écrit <<on peut légitimement se poser la question de l'arrivée importante (voire massive) d'opérateurs martiniquais, agriculteurs ou pas....>> puis vous avez continué votre discours.
serait-il possible que vous explicitiez cette phrase ? (il s'agit juste de curiosité intellectuelle) car je n'arrive pas à saisir l'essence de la question.
merci !
La réponse est simple. La Martinique est une île, il n'y a plus de terrains à vendre pour l'agriculture. Les terrains sont vastes et bien moins chers ici. Si c'est pour cultiver, c'est très bien. Si c'est en prévision d'une opération immobilière dans 20 ans, ça l'est moins ;-)))
Dans le FG, l'état vend ses terrains aux enchères, cela devrait lui rapporter 2.5 millions d'€uros. On voit là quel soin l'état prend pour gérer notre patrimoine ;-) Depuis le temps qu'ils sont laissés à l'abandon, tous ces bâtiments sont squattés et délabrés. S'ils avaient été vendus plus rapidement, gageons qu'ils auraient rapporté le double. Ce sont toujours les mêmes couillons qui paient... http://www.franceguyane.fr/actualite/economie-consommation/l-etat-cede-du-terrain
En réponse au message de Vieil_ours du 25/11/14
Personnellement je ne suis pas contre mettre a dispo les biens du clergé pour loger "les nécessiteux"
Quitter son pays n'est en général pas un plaisir. S'ils le quittent c'est qu'ils sont en danger! En danger pour des raisons politiques, économiques ou même maintenant environnementales.
En accueillir chez moi, cela ne me pose pas de problème non-plus, je l'ai d'ailleurs souvent fait dans le passer (actuellement je n'ai pas de chez moi donc ce n'est pas trop possible). Mais les accueillir chez moi n'est pas la solution nonplus! La solution passerai par un mouvement global et collectif de solidarité. Un mouvement impliquant ces personnes et non pas juste une petite classe "sans problème" avide d'aider les pauvres dans un élan de charité chrétienne ou autre!
Quand a voler l'électricité d'EDF, je pense qu'il faut retourner le problème autrement! N'est il pas inadmissible qu'en 2014 des populations, aussi précaire soient elles, soient obligée de détourner des réseaux électrique privée pour avoir accès à cette ressource devenu aujourd'hui indispensable pour vivre humainement en zone urbaine? Est il acceptable que des gens soient obligé de vivre dans des taudis squater pour se protéger des dangers de la rue?
Qui sont les vrais voleurs, ces gens qui survivent tant bien que mal en piquand quelques watt a EDF ou EDF qui spolie a travers le monde des populations en inondant leurs territoires sous couvert de développement économique et des croissance démographique?
De plus la majorité de ces gens travaillent en Guyane, au black ou pas, cela ne change rien car l'ensemble de l'argent qu'ils réussissent a récupéré repart aussi rapidement qu'il est arrivé dans l'économie locale Guyanaise... Bien souvent vivre dans ces squats n'est pas gratuit, des mafias (qui ne se cachent pas et ne sont par ailleurs jamais embêtés par l'état et les autorités) louent des places en squats a des prix indécents...
Avant de critiquer cette solidarité et d'utiliser les raccourcis les plus risible, il serait bien bon d'analyser la situation avec un peu plus d’honnêteté et surtout de manière bien plus rigoureuse!
Combien de ceux qui viennent chez nous sont en danger ? Pratiquement pas !
S'ils volent les terrains, EDF, c'est l'état, et l'état c'est nous. Construire afin de se protéger des dangers de la rue ? Ce danger ne vient-il pas souvent d'eux même.
Et l'argent gagné par ces migrants, en l'admettant honnête ne repart-il pas en partie par virement à l'étranger par Western Union ? Et l'exploitation des squats se fait par les squatteurs eux même et non par des capitalistes ou par l'état.
"Avant de critiquer cette solidarité et d'utiliser les raccourcis les plus risible, il serait bien bon d'analyser la situation avec un peu plus d’honnêteté et surtout de manière bien plus rigoureuse"
Vous donnez vous même la solution en vous contredisant.
En réponse au message de Philippe2 du 25/11/14
"peuplé d’étrangers précaires (majoritairement demandeurs d’asile originaire de Colombie, Brésil, Guyana, Pérou, Argentine, Guatemala, République Dominicaine, Guinée, Guinée-Bissau, Sierra Léone et Gambie"
sont ils en insécurité dans leurs pays? arrétez de soutenir des gens qui viennet s'installer gratuitement sur un terrain qui ne leur appartient pas ! sebrancher illégalement sur EDFet voler du courrant que les autres usagers vont devoir payer. pourquoi ne pas en accueillir certains chez vous? ou demander à l'évèque de mettre à dispôsition les sales paroissiales inutilisées le soir. vous avez la générosité facile avec l'argent des autres !
Tant qu'il y aura de la misère dans le monde, nous (vous et moi) assisterons impuissant à ces occupations illégales de terrain.
De plus ce n'est pas qu'en Guyane, au Brésil aussi ce que l'on appellent les (sem terra) occupent des terrains et ils ont raison, la terre appartient à tout le monde, c'est un bien de l'humanité, tout être humain devrait avoir un lopin de terre pour y vivre.
Encore une fois, la Guyane s'est construite avec des gens venant de tout bord et qui se sont installés sur des espaces de terre vierge.
Effectivement, si le terrain est la propriété de quelqu'un, il est normal d'expulser les gens qui s'y sont installés.
Juste pour info: tous les terrains (les terres) de Guyane ne sont pas cadastrés, ni même bornés..
Donc
j'encourage tous les Guyanais et autres venant d'ailleurs à s'emparer des terres...
En réponse au message de Lematourien du 25/10/14
D'accord pour que vous soyez vigilant sur le déroulement de cette affaire, sur l'implication des différents intervenants (Etat, MAIRIE DE CAYENNE, promoteurs divers..)! Et surtout soyez moins conciliant envers la mairie de Cayenne que ne le sont les médias!! Car jamais je n'ai vu un promoteur faire un don même minime (5 000€ * 13 familles) pour lui, sans en attendre une contrepartie! Je vous conseille de bien étudier le 'normalement" futur appel d'offres pour ces terrains! Il en va de votre crédibilité aussi!
bonjour,
vu ce matin dans la journal : la Mairie de Cayenne n'achètera pas les terrains en question pour les raisons suivantes : il y a eu versement d'une prime au départ des squatteurs par un privé....
tsss....
En réponse au message de Collectif Trop Violans du 22/10/14
En quittant Montabo, prenez la route qui conduit à la résidence "privée" de Monsieur le Préfet.
Après environ 1km sur votre droite, vous apercevrez une maison squattée (les amas de tôle la trahissent dans ce quartier huppé). Un parking en terre plein qui conduit à une plage/anse jouxte la dite maison.
Cette maison appartient à un particulier qui la loue depuis des années à EDF (baux de 9 ans). Aujourd'hui, près de 4000 euros mensuels.
Cette maison est squattée depuis au moins 5 ans. A cette perte financière mensuelle gratuite, il ne faudra pas oublier les frais de remise en état avant restitution à son propriétaire. Vu de la mer, ce squat détonne et enlaidi le quartier.
Mais nous sommes en Guyane, les décideurs d'une telle gabegie ne sont pas responsables sur leurs deniers propres. Pour EDF, opération finalement indolore parce que nous restons (encore?) suffisamment nombreux pour absorber le coût de cette gabegie.
Le Collectif
Ps : le jackpot du promoteur... virtuel
Chaton, 1ere évaluation du terrain : 1 million - 200 000 euros du fait des squatteurs, décision étatique
Promoteur officialisé (avant appel d'offres public) par le directeur des finances publiques verse 5000 X 13 familles ("expulsables" juridiquement) : 65000 euros
donc 200 000 - 65000 : déjà 135 000 euros de sur- ristourne
On continue la mascarade
Comme l'Etat a pris à sa charge les frais de démolition des squats et l'évacuation physique des squatteurs, le terrain aurait du être valorisé à plus d'un million.
En l'Etat, JACKPOT pour le promoteur.
Juste une dernière chose : les biens de l'Etat appartiennent aux citoyens. En les bradant (ou les donnant, affaire de la MDPH), c'est notre patrimoine commun qu'on dévalue.
"La Guyane, personne ne vous croira."
D'accord pour que vous soyez vigilant sur le déroulement de cette affaire, sur l'implication des différents intervenants (Etat, MAIRIE DE CAYENNE, promoteurs divers..)! Et surtout soyez moins conciliant envers la mairie de Cayenne que ne le sont les médias!! Car jamais je n'ai vu un promoteur faire un don même minime (5 000€ * 13 familles) pour lui, sans en attendre une contrepartie! Je vous conseille de bien étudier le 'normalement" futur appel d'offres pour ces terrains! Il en va de votre crédibilité aussi!
En réponse au message de Frautosaure du 26/09/14
ouais bof ......... un peu d'accord avec alain sur ce coup là ..........ça fait bien longtemps que la republique est laique.......je vois pas pourquoi y'aurait des subventions pour untel ou un autre , laique , ça veut dire on separe l'etat du reste,..... l'eglise chretienne musulmane ou de peta ou schnock ....point barre. vive la republique..........et je vais pousser + loin marre de voir des putains de minibus tout neuf eglise ceci cela subventionnés........
J'irai plus loin que toi. Marre de voire la surface de terrains construits pour les églises de ci ou de ça. Quand on nous rebat les oreilles avec les difficultés à trouver du terrain pour construire des logements sociaux...
En réponse au message de Cush du 26/08/14
Tu as raison. Le maire précédent a toujours joué sur ça pour être élu. J'attends que les autres maires en fassent autant...
TU peux attendre toujours mon coco sec... Reste assis et attend !!!
comme les 3/4 du peuple soit un commentateur et regarde le train passé..
Je reviens sur le fait qu'il vaut mieux laisser les gens s'installer sur des terrains appartenant à l'etat que de payer les droits du DALO.
De toute les manières que tu sois content avec ça ou pas cela ne changera rien à la réalité des choses.
lui aussi, Mr Serville voudra être réélu, il souhaite comme tout politique durer et encore durer et surtout cumuler comme tout bon politique.
Heureusement que cette fois la loi (que tu aimes tant) interdit le cumul des mandats.
donc il devra choisir.. ouf..
te fais pas de bile le Maire de Matoury saura mettre en place des stratagèmes pour rester en place.
En réponse au message de Philippe2 du 22/08/14
ces gens là sont ils de la génération spontanée? où étaient ils avant?
que des adultes fassent des enfants sans se préoccuper de pouvoir les loger, c'est de l'inconscience, pourquoi voulez vous que l'on les prennent totalement en charge? pourquoi ne vont ils pas en Corée du nord ou dans un autre paradis communiste qui les chouchoutera.
comment expliquez vous aux gens qui achètent leur terrain qu'ils auraient mieux fait d'en squatter un ? avez vous acheté votre voiture? pourquoi ne pas en voler une qui traine dans la rue?
enfin, vous prétendez que le maire de Matoury ne pourra jamais rien faire contre les squatteurs; c'est avec ce genre de raisonnement que la loi n'est plus appliquée dans beaucoup d'endroit!
si j'étais vous, j'accueillerai une famille nécessiteuse dans votre salon, y avez vous songé? lâchez vous et passez à l'action!
hello, réveillez-vous, sortez de votre torpeur, sortez les doigts de votre anus...
L'habit spontané existe et existera toujours, malgré les lois, c'est bien connu les lois sont faites pour être transgressées.. C'est comme ça et ni vous ni moi ne changerons cela.
Pour répondre aux détracteurs qui se prennent pour ZORRO parce qu'ils ont acheté un terrain et fait construire une maison qu'ils paient sur 25 ans, à eux je leur dis que c'est leur choix.
De plus, ils paient la taxe foncière et la taxe d'habitation qui ne cesse d'augmenter .... + cerise sur le gâteau l'impôt sur le revenu. ARRRGH !!!
Je vous rassure je contribue également à toutes ces taxes... mais je reste lucide sur la situation de la France et du monde.
Pourquoi des gens continueront à s'installer sans titre ni permis sur des terrains appartenant à l'Etat et/ou à des propriétaires parce que ce dernier ne construit pas assez de logements et surtout en Guyane.
Ce n'est même pas moi qui le dit c'est l'INSEE il faudrait 4000 logements chaque année lorsque l'on en construit 1500.
Ce qui nous coûte cher (nous les contribuables) c'est par exemple une loi comme le DALO, vous n'imaginez pas le coût pour la collectivité (donc les contribuables) de loger des gens à l'hôtel ...
Des mois voire des années logés à nos frais à l'hôtel au tarif de l'hôtel.
Sans compter les allocations familiales auxquelles ils ont droit..
Bien évidement je suis contre cette pratique qui consiste à se servir sans rien devoir en échange mais comment faire ???
Par cette loi le DALOI l'Etat est très souvent condamné à quoi ?? A PAYER PAYER PAYER mais au fait d'où sort cet argent ???
C'est bien que Mr le Maire fasse de la communication mais au-delà de montrer que l'on est le chef il faut mettre des solutions pérennes en face des problèmes.
En réponse au message de Philippe2 du 20/08/14
le maire de Matoury ne lâche pas, il utilise la police municipale à vérifier que les terrains de la commune ne soit pas resquattés. merci G.Serville de faire enfin respecter la loi et faire en sorte que les jeunes matouriens ne soient pas lésés.
c'est bien jolie mais pour moi cela reste de la communication car en faite le problème est plus grave. le manque de logement est criant, de plus, les loyers soient disant modérés sont trop chères.
le maire de Matoury ne pourra pas surveiller toutes les parcelles de la commune et ne pourra empêcher les nécessiteux de s'y installer.
lorsque des dizaines de familles viendront s'installer sur les terrains de l'Etat il ne pourra pas les expulser. LA CONVENTION EUROPENNE DES DROITS DES L'HOMME.
je rappelle quand même que ce n'est pas le luxe !!!... arrêtons de montrer du doigt des familles qui sont dans le besoin.
ces personnes vivent sans eau et électricité dans des cabanes en bois ou en papier.
il faut pouvoir le faire ET/ou être vraiment dans une situation de détresse.
Faisons le tour de la Guyane et nous verrons que celle-ci s'est construite sur ce mode.
toutes les communes ont connu et connaissent encore des installations sauvages.
c'est ce qu'on appelle l'habitat spontané. Cayenne (troubiran, la matinha, zone collery face au magasin CATECO etc), Matoury (cogneau lamirande, Balata), Remire-Montjoly (bp 134 pour ceux qui auraient oublié...), Macouria, Montsinéry, Roura, Kourou, St laurent etc, etc,
Effectivement chacun regarde midi à sa porte, mais si j'étais dans la rue, sans aucun logement, j'irai m'installer dans un coin de forêt.
Et pourquoi pas !!! La terre appartient à tous les êtres humains.
En somme j'encourage tous ceux qui sont dans la galère à s'installer sans titre et sans permis.
De toutes les façons aucun politique et aucune politique ne pourra JAMAIS supprimer la misère.
le maire de Matoury ne lâche pas, il utilise la police municipale à vérifier que les terrains de la commune ne soit pas resquattés. merci G.Serville de faire enfin respecter la loi et faire en sorte que les jeunes matouriens ne soient pas lésés.
En réponse au message de Patrice C du 06/06/14
bonsoir,
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je ne sais pas si les "témoins" de ce drame étaient passifs volontairement, ou non...
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peut-être que les 375 personnes qui faisaient la queue avaient le dos tourné, ne pouvant de fait rien voir ?
peut-être même qu'elles écoutaient les consignes de sécurité données par les vigiles ?
ou les annonces du speaker concernant les tickets de foot ?
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qui sait ? les témoins ne l'ont peut être jamais été, n'ayant rien à témoigner ?
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toujours est-il que sur la notion de passivité, et de prison comme conséquence subséquente à une intervention, permettez-moi de le dire, mais je trouve que l'argument du respect d'une législation inadaptée est un peu léger.
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je m'explique : si des gens se trouvent en prison pour être intervenus "civiquement", alors ce ne sera que dans le cas d'utilisation d'un moyen disproportionné pour faire face à l'attaquant.
je me demande même si dans les cas auxquels vous semblez faire référence, et que je ne connais pas d'ailleurs, il n'y ait pas eu abus de coups voire même une sorte d'acharnement.
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il faut comprendre, permettez moi de sous-entendre que vous ne le savez pas, que le Législateur a décidé de s'occuper de faire la justice, et que les Citoyens en sont exclus.
on peut aider la justice, mais pas la faire.
je pense que les gens en prison ont été condamnés pour avoir "fait" la justice, pensant très certainement "aider".
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par-contre, mais je peux me tromper, je ne vois pas la Justice punir un groupe de citoyens résolus qui se jettent sur deux agresseurs, quitte à salir leur beaux habits et à prendre deux-trois coups.
ces Citoyens useraient de moyens coercitifs - la force, le nombre - pour immobiliser les malfrats.
juste cela.
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pas d'échange de coups, pas de violence inutile, juste le nombre, la force, et la résolution.
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ces Citoyens porteraient des marques.
mais ces marques seraient des marques d'honneur.
et tout le monde saurait que ces Citoyens ont aidé, car on le leur dirait.
mais je pense que cela est un voeux pieu.
car pour respecter les Civilités, il faut avoir de la Civilisation.
voila le fond du "problème".
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juste le nombre, la force, et la résolution....on peu aussi faire rimer nombre avec ombre, ou marier la force à l'union, ou voir le mot solution dans résolution...
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c'est comme cela que ça se passe.
on ne demande pas au Citoyen ce qu'il veut, le Citoyen exige.
à l'Etat, à qui le Citoyen a délégué le droit d'agir de faire ce qu'il faut.
si cela ne convient pas au Citoyen, alors le Citoyen doit le dire.
et se faire entendre.
si ce n'est pas le cas, alors il doit agir.
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en force, unis en nombre, avec résolution
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Des exemples concrets. Selon toi, les citoyens devraient s'unir et agir pour faire respecter la loi concernant :
-l'orpillage clandestin qui persiste depuis des dizaines d'années
-l'occupation illégales de terrains et les constructions illégales qui en découlent
-le squattage de locaux de l'état par des personnes en situation irrégulière
la liste serait plus longue, mais comme diraient mes petits enfants: PTDR !!!
Nous t'attendons pour nous montrer la voie...
La situation financière de la commune de Kourou, tout le monde l'a bien compris, est pour le moins difficile.
La nouvelle équipe municipale, si elle veut retrouver des marges de manœuvre en matière d'investissements va devoir économiser sur son fonctionnement ou (et) dégager de nouvelles recettes.
Dans cette optique et concernant plus précisément les recettes , permettez moi une suggestion:
- Proceder sans délai à l'inventaire du patrimoine foncier de la collectivité et dresser l'état de tous les terrains "cèdes" depuis une quinzaine d'années.
-Préciser les conditions de ces cessions et identifier les bénéficiaires.
-Vérifier que les recettes correspondantes ont bien été inscrites aux budgets successifs de la commune et qu'elles ont effectivement été perçues par la Trésorerie.
- Dans la négative procéder au recouvrement des sommes restant dues ou reprendre les terrains occupes sans droit ni titre pour les réaffecter à des candidats à l'acquisition inscrits en liste d'attente.
C'est sans doute un gros travail, mais en se faisant aider par le personnel municipal ( cellule foncière notamment) par les notaires et par les fonctionnaires des services fiscaux, cela n'a rien d'insurmontable!
Et puis ça ne coûte pas cher et je pense que ça pourrait rapporter gros.
On a beaucoup parle de transparence pendant la campagne électorale, alors Monsieur le Maire Chiche, on y va ?
En réponse au message de Gyz du 08/04/14
Juste le temps que l'équilibre réapparaisse dans les institutions et que les citoyens deviennent acteurs de leurs droits.
Le premier dépendant du deuxième, puisqu'une démocratie aussi perfectible ne veut pas dire possession de droits, mais d'avoir les possibilités de faire valoir ses droits.
Néanmoins... arrivé à un certain niveau de désordre, l'action citoyenne (disons le comportement normal) devient stérile de par le besoin de sa répétition incessante. Rappelle-toi de cette phrase de Bourdieu, trouvée sur ton lien des citations :
"Qu'est-ce qu'un citoyen qui doit faire la preuve, à chaque instant, de sa citoyenneté ?
Et encore, si ça servait de quelque chose...
Cette pauvre Guyane est encore une caricature dans ce domaine. Mais tu es fatigué, je suppose.
NOn, ne t'inquiètes pas, je ne suis pas fatigué. J'adore apprendre la réalité du terrain (et des terrains), différente des conneries qu'on nous balance à longueur de temps pour nous endormir...
En réponse au message de Asty du 31/03/14
"qui a placé sa famille, ses amis a des postes clés, elle a quoi comme diplôme ou cursus la personne responsable du PRU?"
Vous venez par cette phrase de montrer que vous faites bien parti de ses gens de passage. Les sédendaires du CSG vous diront que Mme Antoinette Docteur en économie est employé au CNES depuis les années 80 et a d'ailleurs longtemps été la plus diplomée de ce Grand groupe (appelez Mignot).
Cette dame a juste acceptée par amour de sa ville d'être mise à disposition pour mener à bien le PRU, obtenir la dotation la plus importante de guyane ainsi que les félicitations nationales de l'ANRU et permettre de radicalement transformer la ville, si vous regardiez autres choses que vos trous vous auriez vu l'évolution du village, de la citédu stade, l'avenue Bellony qui justement a permis de briser le clivage géographique des créoles aux blancs en passant par les bushinengues, la résorbsion d'habitat insalubre et la réhabilitation des anciennes maisons d'architecture créoles.....
Je m'en fais pas le temps que nos nouveaux branquignolles comprennent ce qu'est une ZAC 6 ans seront passés.
Mais pour revenir aux Antoinette ne vous méprenez pas ils n'ont jamais eu besoin de la mairie pour boire et manger, cette famille a toujours donner corps et âmes pour sa commune et ses habitants donc à défaut de les détester ne les diffamés pas et si vous ne saviez pas demander la prochaine fois...... Il reste encore des Kourouciens à Kourou je vous l'assure
"Les sédendaires du CSG vous diront que Mme Antoinette Docteur en économie est employé au CNES depuis les années 80 et a d'ailleurs longtemps été la plus diplomée de ce Grand groupe (appelez Mignot)." Quel est le rapport avec de l’Urbanisme, hein??? Elle aurait pu avoir 10 000 doctorats que j'aurais formulé la même réponse. Quant aux félicitations nationales, montrez moi le lien ou document en question. Le Bourg a été bien rénové pour partie, par contre aucune maison créole sauvegardé, je trouve ça assez honteux. En parallèle, je dirais que beaucoup de la famille "de" et amis "de" ont profité des largesses claniques de l'ex maire, ça me rappelle cette histoire de faux papa chinois (certains saisiront le message subliminal!). Il serait intéressant de dénombrer qui sont les heureux élus des terrains concédés au Bourg!
"Mais pour revenir aux Antoinette ne vous méprenez pas ils n'ont jamais eu besoin de la mairie pour boire et manger, cette famille a toujours donner corps et âmes pour sa commune et ses habitants donc à défaut de les détester ne les diffamés pas et si vous ne saviez pas demander la prochaine fois." Qu'ils fassent (continuer à se nourrir), c'est tout ce que leur souhaite et tous les Antoinette ne se comportent pas comme la famille du maire, grâce au ciel. Détester de quoi? Je reste factuelle dans mes propos quand je demande à ce qu'on me prouve le rapport entre un poste occupé et les compétences de l'employé, élu ou que sais-je encore qui occupe ce poste. Par contre, trouvez normal qu'une partie des "cadres" voire chefs de service de la mairie ne soient pas titulaires de leurs postes? Trouvez-vous normal que la mairie de Kourou ait près de 700 agents, je crois bien que le nombre de titulaires ne dépasse pas les 300? Clientélisme quand tu nous tiens. Alors Mr "A" , c'est bien Mr "A" comme Asty lol, ne venez pas nous donner de leçon de morale sur nos questions et interpellations tout à fait légitimes, le citoyen a un droit de regard sur la gestion de sa ville. Ce n'est qu'une élection, pas la fin du monde, il n'y a pas mort d'homme (y a quand même un danseur pro FR qui s'est fait agresser au couteau!), et toute dynastie connait des chutes, et ainsi va le monde et la vie politique! Ravalez votre orgueil et faites vous une raison.
En réponse au message de Ti Mano du 31/03/14
Je me permets de ne pas être en accord avec votre proposition. Les électeurs sont adultes et majeures, personne n'oblige personne à voter pour tel ou tel candidat. et toutes les personnes éligibles peuvent se présenter à une élection.
Je ne vois pas au nom de quoi, on limiterai pas la loi ce que l'on ne peut obtenir par les urnes.
Je suis par contre pour la la baisse du cumul des indemnités, et une limite drastique des fonctions d'élus.
Ainsi un élu national, ne pourrait siéger à l'exécutif d'un collectivité locale ou d'une municipalité de plus de 5000 habitants. Le membre d'un exécutif d'une collectivité locale ne pourrait être, ne pourrait pas être membre de l'exécutif d'une municipalité de plus de 5000 habitants.
Par ailleurs, si nous n'avions pas délégué aux partis politiques la gestion de de la chose publique et que nous nous en soyons mêlé, il y aurait certainement moins de dysfonctionnements. Aucun parti politique en FRANCE n'a plus 300000 adhérents, pour un corps électoral de près de 45 millions de personnes. N'y a t il pas là, le comportement d'un certain "je m'en foutisme" du citoyen lambda, qui considère la chose publique comme un produit de consommation ?
Pas étonnant dès lors que ces partis politiques considèrent l'électorat comme des parts de marché à conquérir et que tel des publicitaires élaborant un spot, ils nous servent des programmes et propositions politiques que nous souhaitons entendre.
Si seulement vous pouviez avoir raison sur "personne ne peut obliger personne à voter"! Kourou, regardez mieux autour de vous! Sur douze ans et deux communes de Guyane je peux dresser un éventail de plus en plus large des moyens de pression utilisés.
Cette année sur Régina j'ignore ce qui a rendu le maire sortant aussi inventif mais il s'est surpassé à la fois pour empêcher les gens de voter: par radiations (déjà relayé par la presse), en "bloquant" des procurations perdues dans les rouages administratifs et postaux.... pour d'autre part faire voter des gens non résidents réels (ce qui paraît très répandu en Guyane) ou encore en promettant des terrains en échange de procurations, en se constituant un jeu de procurations en sa faveur en contactant d'éventuels électeurs, par exemple, etc. D'ailleurs quand on voit comment les maires distribuent le foncier, on peut s'interroger sur la pertinence démocratique à davantage de retrocession!! A quand des revendications du genre: la terre à ceux qui la travaillent!
Rien de plus facile pour un maire peu scrupuleux dont les administrés sont de nature timides ou peu revendicatifs car méprisés socialement, que d'inscrire un peu qui il veut sur les listes. Qui va vérifier? Les gens ont-ils seulement conscience des abus de pouvoir? Sont-ils au fait de leurs droits? Il s'est carrément octroyé, on dirait en toute bonne foi, sans honte ni retenue, le pouvoir de décider de l'accès au bureau de vote pour les observateurs non-votants.
Je ne peux évidemment pas parler de tout ce qu'il a fait hors témoins et que je ne fais qu'entendre par "on dit". Des rites démoniaques sont affichés au milieu de la route, des restes de sorcellerie tellement exhibés qu'ils sont destinés à impressionner les électeurs superstitieux. On a même fait circuler des tracts (écrits) comportant des informations contredisant des décisions de justice. Il est tellement facile de se servir de ceux qui ne savent ni lire ni écrire, voire ni parler le Français (je ne parle même pas d'étrangers que l'on peut aller recruter comme par exemple des ressortissants Hmongs des Etats-Unis) , mais des gens qui ont été colonisés et qui ne pratiquent que leur langue maternelle car écartés des études par manque de moyens, pour établir tous les documents que l'on veut... Sur de nombreuses communes de Guyane, le chantage aux papiers est une pratique qui relève pourtant de l'évidence: qui est là pour contrôler que le personnel dans les mairies fait tout simplement son travail et non de la sélection communautariste? De nombreuses communautés autochtones ou bushinenge ne sont simplement pas représentées dans les conseils municipaux ou au mieux sous-représentés. Le monopole de la langue française orchestrés par certains groupes communautaires dans un accès inégalitaire à l'éducation, avec la complicité des anciens colons leur a permis de se maintenir jusqu'à aujourd'hui aux commandes du système alors que d'autres communautés dont les autochtones, éventuellement même plus importants démographiquement (les bushi) sont nettement sous-représentés, de fait écartés. Les inégalités coloniales se reproduisent tout simplement avec une grande conformité sociologique! Ces fractures observée entre Régina/ Kaw, Camopi/ Trois-Sauts, Maripasoula/ Antécume Pata etc. (les exemples sont nombreux) ne sont plus orchestrée par des colons mais bel et bien par les acteurs eux-mêmes qui reproduisent de manière flagrante une société coloniale inégalitaire.
La politique politicienne vient diviser les communautés en leur coeur, les rendant encore plus vulnérables face aux instances supranationales: Europe, Pactes de libre-échange internationaux, transatlantique, etc. Pendant que Taubira se place carrément au centre d'un système astral (Mes météores?) en se vantant quasiment de ne rien savoir de ce qui se passe dans son ministère, les multinationales travaillent tranquillement à se passer des souveraineté nationales pour s'assurer encore plus de profit à nos dépens...
En réponse au message de Jo du 24/03/14
Qui a voté hier pour lui jean. A ayant tous les pouvoirs a mis la ville à plat, délinquance, commerce illégaux. le 30 mars, Allez Voter Pour François Ringuet pour virer le cumulard.
Ceux qui on voté pour lui sont ceux qui on eu des terrains, un emploi à la mairie, enfin des petits cadeaux qui on bien aidé...maintenant, si les autres listes veulent vraiment le changement il faut qu'elle appellent à voter pour le changement justement...N'est-ce pas IN....
En réponse au message de Koro du 07/03/14
Et alors ? Vous cherchez quoi ? Chacun y va de son petit couplet pour les élections, et on se demande dans quel but. Nombre de nouveaux Bladanautes apparaissent et leur but est à la fois très clair et obscure. Je ne pense pas que ce soit la meilleure solution.
J'ai donné un avis sur 3 mairies que j'ai eu l'occasion d'utiliser. Je pense que trop de gens confondent dans les élections le but et le moyen.
Que devient un programme si personne ne sait le faire tourner et dans le meilleur des cas quand il y en a un!
Roura: quels services pour un tel nombre d'employés? Le seul qui a tenté d'en réduire le nombre s'est fait séquestrer dans sa propre mairie!
Cayenne c'est presque pareil mais ça s'améliore. Quant à Matoury, pas de problème pour les services je le répète! Mais bien sûr qu'il y a de la délinquance dans certains quartiers, bien sûr qu'il y a des constructions sans permis (mais il faut voir la liasse d'imprimés à remplir maintenant pour déposer un permis de construire, ce qui enlève toute possibilité à la majorité de la population de se mettre en règle), bien sûr que rien n'est parfait!
Mais chers concitoyens vous allez voter pourquoi? Je n'ai jamais entendu dire que le maire de Matoury avait cédé des terrains contre des voix, contrairement à ce qui s'est pratiqué à Roura et qui se pratique encore dans beaucoup de communes dont l'ouest guyanais!
Mais de grâce, votez, pour éviter de tomber de Charibde en Scylla!
En réponse au message de Cush du 19/02/14
Ne t'inquiètes pas pour moi. Tu veux dire que depuis 2011, rien n'a bougé ?
http://www.blada.com/data/File/2011pdf/wayabo012011.pdf
Comme tu dis si bien, il faut que chacun bouffe sa cuisine. Et l'EPAG, il bouffe à quel râtelier ?
Salut Cush,
ce qui est du neuf depuis trois ans, tu demandes ? La médiocrité habituelle continuait son oeuvre et a fini par accoucher de beaux résultats, voilà les nouvelles.
Par rapport au courrier que tu cites... fin 2011, notre EPAG devenu très bienveillant, trouvant la grande majorité des gens de Wayabo "méritants". Pour le justifier, il a fait revenir des hyper-agriculteurs parties depuis cinq ans, afin qu'elles nettoient une partie de la brousse sur leurs terrains. Ils bossaient jusqu'à minuit durant trois semaines (octobre 2011) pour réussir à montrer des terrains nus et planter les premiers ananas devant la masse media locale, en faisant la une de notre France-Guyane.
Ces mêmes miseurs en valeur n'ont pas été "jugés" en 2010, vois-tu. Aucunement. Ils attendaient leur tour pour la mise en scène. Ils servent à ça et sont utiles.
Personne n'a demandé pourquoi leurs terrains sont-ils nus et pourquoi plantent-ils les premiers ananas là, après sept années de "mise en valeur". Personne n'a demandé non plus à qui appartient la brousse d'à-côté, parce que personne n'est méchant en Guyane et c'est bien ainsi.
D'autres, ayant des yeux autrement taillés, ont été virés parce qu'ils n'étaient pas travailleurs comme ça. C'est bien aussi, mort aux feignants.
L'EPAG fut tellement bienveillant qu'il a fermé les yeux sur les constructions illégales pour ceux qui n'ont pas respecté cette interdiction. Ceux qui l'avaient respectée furent considérés majoritairement comme des incompétents et feignants. C'est bien aussi, mort aux feignants.
En 2012, l'EPAG fut officiellement reconnu incompétent en matière agricole (ah bon ! )et le principe de la préservation du couvert forestier a été reconnu en cas de besoin. Une jolie brochure a été édité sur "l'agroforesterie", espèce d'oeuf de Christophe Colomb. Bon, les images sont belles, le sujet est à la mode, le contenu voué à s'étoffer.
Mais cela n'a rien changé : l'EPAG continue à régner sur son foncier, personne ne lui reprend quoi que ce soit. C'est normal, puisque - autre nouvelle - le directeur de l'EPAG est reconnu comme étant le supérieur du Ministre de l'Agriculture, entre autres. Stéphane le Foll doit être content. Alors, un simple préfet...
De mémoire, 10 000 hectares destinés à l'agriculture lui appartiennent, à part Wayabo où il attribue toujours à sa guise, agrandissant même certains qui furent "non-méritants" l'année d'avant. Stupéfiant.
De nouveaux attributaires sont arrivés. Il y a des sympas aussi, ce n'est pas leur faute s'ils ont eu le rôle des chacals.
Le drôle c'est que ces gens se voient décerner un bail emphytéotique de 18 ans, voué à devenir propriété privé selon les conditions actuelles des baux. Comme ça, un bail, direct, sans aucune mise à l'épreuve, telle qu'elle a été opposée aux précédents, arbitrairement et ultérieurement, après cinq années de galère, sans aucune définition, dans le copinage le plus total, n'ayant pas d'autre but que de « protéger leur honneur » car comment auraient-ils pu reconnaître que leur procédure n'est qu'une idiotie ?
Mais qu'est-ce que notre EPAG est sympa de nos jours !
(Sauf avec les premiers arrivés qu'il cherche à éjecter sous prétexte d'un défaut de « mise en valeur » inconnue.)
Avec les baux, ils éviteront les vilains gueux qui protestent, car l'arbitraire sera individualisé et étalé sur des années... Ouff !
Autre avancée, c'est que ces nouveaux venus peuvent construire. L'EPAG les encourage à commencer, on le régularisera après s'il faut !
C'est très bien. Pour les attributaires d'origine, la construction était interdite. L'EPAG ne l'a jamais autorisée jusqu'à ce jour et n'autorisera jamais pour ceux qu'il cherche à éjecter, le respect de l'interdiction de construire par les gueux fut justement son arme pour les traiter de feignants : ils n'ont pas construits, ils n'ont pas travaillé. C'est clair et fin comme l'administration en générale.
Parce que Liberté, Egalité, Fraternité. Surtout Egalite. Plus la Charte Marianne, dont le papier est trop dure pour l'usage auquel elle est destinée...
Voilà donc notre illustre établissement à "caractère industriel et commercial" (sans rire) fait donc des baux emphytéotiques... Un petit désordre de plus, qu'est-ce que ça change ? Que tu verses le pot de chambre à gauche ou à droit, c'est toujours le même pâté qui en sort..
L'essentiel, c'est de ne surtout pas suivre les orientations ministérielles, n'est-ce pas ? Paris est tout aussi loin que ces gens sont loin de Paris... pour certains absolument pas par hasard.
Puis, l'EPAG a découvert le préfixe « commu- ». Ca fait "communiquer" . Qu'est-ce qu'ils commu-niquent ! C'est devenu un programme. Rencontres, portes ouvertes ...
En plus, ils répondent aux courriers. Pas nécessairement logiquement mais c'est déjà une avancée inespérée.
Autre nouvelle est que les commissions locales foncières ont été supprimées, l'un des préfets (D. Ferey) ayant découvert qu'elles étaient illégales. Il n'a pas su répondre aux courriers, mais il a découvert au moins cela. C'est vrai qu'il a été aidé...
Alors encore bravo, c'est bien, mort aux illégaux, mais quid les gens maltraités par ces pieds nickelés pendant 15 ans ? (Pardon, pour qu'ils comprennent : gens = gueux)
Quid des décisions de ces « commissions », dont la compétence en agronomie n'arrivait pas à un CAP d'arrosage, et encore ? Quel festival de débilité !
(Oui Weenana, le tout est très équilibré, en fin de compte)
Puis, quid du fait qu'elles étaient organisées par la préfecture, avec son consentement et participation ?
Alors quid la Guyane et son développement auquel ces vidangés travaillent d'arrache-pieds, arrivant à 40 000 Rmiste sur à peine 100 000 éligible par l'âge.
Zut, sans les CLF, les maires du cru doivent chercher un autre défouloir à présent. Va, ils vont le trouver.
Mais tout cela n'est que de la paille lokal, foutaise ridicule. Ce qui compte, c'est qu'il a été officiellement reconnu que l'Etat a les rotules par terre devant la question du foncier en Guyane. K. O. technique. Ca, c'est quelque chose.
Nos huiles de vidange ont fini par mettre l'ordre hors jeux et hors d'usage.
Vu les pailles précédentes, cet aveu devait bien arriver.
No passaran !
Ils ne passeront pas !
Il ne peut pas gagner. Tout le monde se plaint
et ceux qui n’osent pas, c’est parce qu’il est craint.
Durant dix années vides, emplies de bla bla bla,
nous avons pris des rides qui tirent vers le bas.
Oui, s’il est réélu, la commune est foutue.
Six ans de plus de rien et nous tombons en ruines.
Cette campagne assiégée est comme un champ de mines
où tout peut exploser au moindre tohu-bohu.
Ce qu’il dit avoir fait, ce maire incompétent,
n’est pas de son ressort. Il parle fort mais ment.
Le complexe sportif : une arnaque écroulée.
Les terrains demandés : aux amis octroyés.
Les pistes réparées : des promesses boueuses.
La station promise : une idée vaporeuse…
Et ainsi de suite, des paroles sans suite.
Oui, il faut qu’il nous quitte et ceci vite vite.
Dgé Oussour (citoyen – pourquoi non radié ? – de la commune de Regina)
En réponse au message de Carbet du 11/02/14
Bonjour jcb
Pour en rajouter une couche , pas politiquement correct .
Dans les années 70 , si d'un coté , on roulait en 4L , R5 , Deudeuche ..... de l'autre on trouvait en plus des R16 un certain nombre de Mercedes devant les " belles maisons " de la rue De Gaulle aux trottoirs défoncés mais ayant toutes l'électricité pour alimenter de belles télés couleurs , que la plupart des " envahisseurs " n'avaient pas .
On pouvait se rendre de nuit aux bars à putes du Village Saramaca sans aucun risque alors que maintenant aller au " Village Saramaca nouveau " ........
Mr le maire E. Riman se promenait SEUL en vélo dans les rues de Kourou et discutait avec les passants , vous voyez Mr le maire Antoinette le faire ??
Il est vrai qu'il a raison car il risquerai de se faire agresser .
Je lis régulièrement le mot " ghettos " dans des posts concernant Kourou .....
Amusant ! : ELDO , Simarouba , les R+1 ...... où étaient logés les techniciens venant de tous les pays européens de l'ELDO et ceux du CSG sont repassés dans le lot commun de la SIMKO avec les dégradations qui ont suivi immédiatement après . Il faut aller visiter les ex très beaux appartements d'ELDO pour se faire une idée !! ( c'est au niveau des 205 avant rénovation ) .
Salutations
Dans les années 70 et 80 c'est toute la France qui étais différente, on roulait bourrés sans ceintures dans Paris ! et en deudeuche ! on partait en vacances en stop, le vieux bourg ressemblait au village saramaca des années 90, la cité du stade était sans eau et électricité, juste en face de cité Goupil ! Libérez Gabi et Marriano ! les Antoinette font appel a Vergès !
Ensuite l'arrivé du Crack ! des jeunes de toutes catégories sociales commençait à déambuler dans Kourou, les 4L qui ne se faisait pas siffoner se faisait voler tout simplement ! Les prostitués, les dealers et autres junkies ont pris la ville, nous sommes rentrés dans les agressions à la plage, viols, passage a tabac en sortant du cinema, les grilles dans toutes les maisons, les parents qui baissaient les yeux et qui refusaient de voir le déclin ou les limites de leur éducation.
Les boulots non déclarés, les bizness de tickets restaurant, de terrains au PK, etc … a fini par nous rattraper, maintenant on a la politique qu'on mérite,
En réponse au message de Citoyen Du Monde du 08/02/14
La piscine des roches est toujours réservée à certains non ? La TV ne fonctionne pas toujours, internet et le téléphone sont coupés régulièrement, l'approvisionnement est aux mains de quelques personnes ... De quels progrès parlez vous ?
La seule population autochtone de Kourou a été déplacée et reléguée dans une réserve ... Qui produit des richesses à Kourou ? Et qui bénéficie des aides sociales ? Qui paie des impôts pour le bien de tous ? A regarder la répartition on peut s'interroger sur son usage ...
La base spatiale peut très bien se transférer off-shore . Que restera-t-il après ?
Une ville fantôme et les autochtones originels ! Vous, qui que vous soyez, serez partis ...
Bonjour
La piscine des Roches est un lieu privé réservé aux clients de l'Hôtel des Roches .
Ce qui me semble normal et non discriminatoire .
Dans les années 70 - 80 l'entrée à été libre ( en général ) si non , un " passage au restaurant " ouvrait la porte et les nageurs étaient multicolores ...... !
Maintenant il n'y a pas de problème de piscine à Kourou car il y a une piscine municipale bien plus grande , vide depuis plus d'un an , mais bien plus grande !
Un des grands problèmes de la Guyane est la maintenance , ou plutôt l'absence de maintenance ! Ce qui permet la disparition de terrains de foot ..... et de piscines !
Ne parlons pas des parcours sportifs ou touristiques aménagés à grands frais et retournés à la nature ( pillés aussi ) car jamais entretenus . Entretenu ? C'est quoi ça ???
A par pour les " demoiselles " , le mot entretenu n'ait pas utilisé en Guyane .
La TV , le téléphone et internet sont très bien entretenus par des techniciens guyanais de "grande valeur " d'où les pannes à répétitions .
Pour info : après une intervention il y a un bon mois sur un coffret " Orange " fixé à mi poteau , il est toujours grand ouvert , je suppose pour le faire sécher sous la pluie ..... ( nouvelle technique lokale ) . A une autre intervention ma ligne avait été déconnectée ......
Dans le même genre de problèmes , les nouveaux feux tricolores de Cayenne fonctionnent toujours ? Certainement pas pour longtemps !!
Ils vont s'ajouter à la liste des "nouveau feux tricolores " Cela donne une ligne en plus dans les programmes d'élections municipales : Changer les feux tricolores .
Où sont passés tous les commerçants guyanais ? Y en a plus ! Gros rire !
Toutes les grandes entreprises de Guyane sont d'importation ..... !
Pour ce qui est du " spatial " il est dépendant de l'évolution technologique et commerciale et peut se réduire à presque rien ou rien dans le futur .
Des lendemains qui déchantent quand 85 % du fonctionnement de la Guyane est couvert par des fonds venants de Métropole et de l'Europe et que l'on est incapables de garder en état ce qui a été péniblement construit ! Comme par exemple des HLM " très vieux " de vingt ans qui sont démolis !!!!! La Guyane " Personne ne vous croira " .
Salutations
En réponse au message de Mystr 973 du 07/02/14
Oui. Nous aussi nous sommes curieux de savoir ce qui a été réalisé et avons hâte de lire la reponse d'Audrey.
• Reconstruction du pont Catayée et aménagement des berges du canal Laussat
• Aires de stationnements Place du coq, Lalouette, Devèze, Lieutenant Goinet, rue Molé, Digue Ronjon
• Parking paysager du Bd Jubelin
• Avenue d'Estrée
• Rénovation hall et parvis Hôtel de Ville
• Réhabilitation terrains de sport, terrain de Faubourg l'abri, Coulée d'Or, Zéphyr, A Pou Nou, Césaire, Cresson
• travaux divers dans les écoles et cantines de Cayenne
• extensions des groupes scolaires Colibris, Jean-Marie, Mortin
• Restructuration et busage : Rte de Raban, Mango, René Jadfard, F. Eboué, C.Colomb, cité Mont-Lucas, cité Pasteur, Cité Ampigny
• Cration d'un chemin et d'un amphithéâtre pointe Buzaré
• Réseau de fibre optique pour l'interconnexion des services municpaux
• Mise en place de 21 caméras de video surveillance
• création d'un centre de supervison et visionnage en temps réel des caméras
• Augmentation des effectifs de police municipale
• Création de douches municipales pour les SDF ou personnes en situation précaire
• Accompagnement financier et logistique aux associations de la ville
• Création de l'Académie des Arts, des Sciences et des Belles lettres
• Organisation de marchés nocturnes
• Mise en valeur des maisons créoles
• Reconstruction du stade nautique et réhabilitation du stade scolaire
• Sécurisation du stade nautique
• Travaux sur le complexe sportif de Baduel
• Acquisition d'un ludobus
• Mise en place d'un conseil municipal des Séniors et un pour les jeunes
Liste non exhaustive…
évidemment on va encore dire que ce n'est pas assez, mais comparez avec Kourou…
En réponse au message de Weenana du 27/01/14
Je pense que tu te trompes. Et moi, non, si je te dis que nous sommes plusieurs à attendre tes nouvelles..... nouvelles de la Terre dite nourricière de Guyane.
Weenana et les garçons,
votre intérêt est une surprise dans le paysage aride des échanges. Agricoles. Ne vous égarez pas alors, il n'y a pas d'omerta ici.
Si j'ai proposé à Siliphium de lui écrire en privé, c'était pour ne pas encombrer Blada avec le sujet. Cette rubrique est née il y a exactement trois ans pour publier notre protestation contre l'EPAG et est restée un lieu moi-monologué ce qui m'est ennuyant. Aucune contribution intelligible n'y ait été portée par les agriculteurs ou supposés de l'être. Ce fait qualifie l'agriculture guyanaise, ses acteurs, et déshonore notre Blada. Ce milieu de bras cassés ne mérite pas que l'on en parle.
Soit, votre écoute m'honore. Cependant, vous êtes quatre, Siliphium compris...
Mais il y a autre chose.
Etaler ce sujet de manière sérieuse, c'est-à-dire documentée et argumentée, c'est du travail. Assez gros travail dont le sens n'est pas acquis d'avance car rien ne garantit que Blada le mette en ligne, encombrant ses Chroniques.
Mais l'empêchement n'est pas là.
L'irritation de nombreux "décideurs" m'importe peu, de la même manière qu'eux, d'une façon générale, ils se contrefichent ordinairement des problèmes du bas peuple. "Dé zadministréé".
Il ne s'agit pas non plus des craintes de poursuites - j'en suis au-delà. Que des incompétents relisent dix fois mes lignes pour y trouver une prise, cela m'amuse sans m'honorer. Le seul hic est que pour le faire, ils sont payés avec de l'argent public.
Quant aux menaces évoquées par Puma, celles proférées par un éleveur connu ne m'inspirent que la confirmation que les intérêts soient bien carrés par ici et que le rapport de l'AFD fut bien documenté... (Quel ingrat, dire que je l'avais défendu, lui et sa famille, devant des accusations d'accaparement de terres sur ce forum. Pas la peine de les voir.)
Pour ce qui est la peur des poursuites et la considération de "ce qui peut être dit" ou pas, façon Puma version minou apeuré, gardez à l'esprit que "Peuple pleutre n'a pas de patrie."
Version guyanaise : "... n'a ni une maison."
Ce qui me gêne le plus, voyez-vous, c'est un autre volet du fait que nous soyons en public : je risque d'apporter plus que les rapports officiels aseptisés. Rapports "basés sur des rencontres avec les "acteurs" (sic !), toujours les mêmes, depuis toujours...
(Il y a bien des raisons si les pouvoirs publics se soient à tel point empêtrés dans le foncier guyanais et qu'ils soient complètement dépassés à présent.)
Or, ce genre de choses, ça se paye.
Il s'avère que la publication d'une telle étude ne m'apporterait rien. Voulez-vous que je fasse de la formation gratuite pour des personnes grassement payées pour savoir - mais qui ne savent pas ? Comme ce chef de service de la DAAF, arrivé en Guyane sans aucune formation agricole et sans aucune expérience dans le domaine ?
(Là, il a de "l'expérience"... sur mon dos à moi.)
Voulez-vous que j'honore la langue de Molière, alors que ses descendants me refusent une misérable parcelle, une des pires de Wayabo, ayant la taille du moins de la moitié de la superficie moyenne des terrains de la zone, tandis que des analphabètes notoires, empoisonneurs avérés et escrocs primitifs y bénéficient des kilomètres carrés, sur lesquelles ils "produisent" un peu moins, en quantité comme en valeur, que ce qu'une famille normale produit sur sa parcelle de week-end de 2000 mètres carrés ? Quand ils "produisent", car la plupart des parcelles "mises en valeur" se trouvent à l'abandon complet.
Il est vrai que nous n'avons pas les mêmes références.
Tenez, juste une amuse-gueule : voici les photos de deux parcelles "mises en valeur" sur Wayabo. "Mises en valeur" reconnues et confirmées par notre Établissement Public d'Aménagement en Guyane sous forme d'attribution définitive, voire attribution supplémentaire... !
Regardez-les bien. C'est bon ou vous voulez d'autres images ?
Oui ? Alors la troisième photo est la "mise en valeur" propre à l'EPAG lui-même : voilà ses 70 parcelles de 1 ha, bornées et abandonnées depuis 2008. Il n'y a pas que les parcelles qui soient bornées, vous savez...
On dirait que les habitants de la Guyane n'ont pas besoin de terrains, n'est-ce pas ? Puma et cie apprécieront.
Voulez-vous que je forme des idiots qui ne cherchent que la médiocrité ? Des vautrés dans le copinage ? Des cayennisés qui n'attendent que le temps passe ? Ces mal-éduqués sans vergogne, se permettant de ne pas me (et nous) répondre durant cinq ans ? De tristes énergumènes prêts à tout pour empêcher l'émergence de tout développement dans cette malheureuse Guyane, non pas sciemment et réfléchissant (ils en sont incapables) mais par leur médiocrité et jalousie viscérales ?
Vous parlez parfois, sur ce forum, des immigrés et du traitement trop favorable au goût de beaucoup que la République leur réserve... Immigré que je suis, qu'est-ce que j'en rigole, si vous saviez !
En résumé, pourquoi voulez-vous que mes compétences ne servent (éventuellement) que les autres, et gratuitement de surcroît ? Alors que je sois classé depuis toujours, en fait - comme"spéculateur foncier" et "incompétent" par les médiocres les plus débiles de ces cent dernières années ?
(Avant d'oublier : si le mauvais sort vous amène à Wayabo, roulez doucement et méfiez-vous du pont sur la crique. Le panneau 3,5 t n'est que de la fiction, ce nid de fourmis peut s'écrouler n'importe quand.
Comme dit l'EPAG : "l'aménagement de Wayabo est terminé !)
Au vu de ce qui précède, vous comprenez que je n'ai aucun intérêt que les choses s'améliorent par ici. Cela m'est devenu complètement indifférent, étant étranger aussi à ces misères. La cuvette déborde, c'est trop puant. Vaut mieux s'en éloigner.
Non, cher Cush, je ne suis pas REconnu. Je suis connu, et malgré moi.
Je ne ferme pas la porte, peut-être que je m'étalerai un de ces jours car votre aimable curiosité m'est précieuse. Selon mes humeurs. Vous me comprenez.
A+
En réponse au message de Thoma97310 du 21/01/14
« Cela paraissait impossible, jusqu’à ce qu’on le fasse » - Histoire d’une mauvaise traduction
Quelle joie de recevoir ce matin, sur mon lieu de travail, une carte de vœux de notre bon Maire sortant, accompagné d’une invitation à sa « traditionnelle » cérémonie de vœux à la population prévue Jeudi 30/01 ! Sur la carte de vœux, la première chose que l’on voit après « Bonne Année 2014 », est une citation supposée de Nelson Mandela. C’est dingue le nombre de gens qui se sentent obligés de récupérer l’image de Nelson Mandela ! En premier lieu, habitant Kourou et étant légèrement intéressé par ces élections, je me dis, s'il y en a bien un qui ne fait pas du Nelson Mandela, c'est bien Antoinette ! Drôle de choix.
Bref, passons car ce n'est pas ça l'important. Je disais « citation supposée » car en effet il est écrit ceci : « Cela paraissait impossible, jusqu’à ce qu’on le fasse » NELSON MANDELA. Sous entendu « on a réussi notre Job !! alléluia mes frères et sœurs ! ».
Quoi??? la Mairie de Kourou et sa brillante équipe municipale actuelle auraient accompli leur mission ??!! Et si on applaudissait pour fêter cela ? non? personne ? Bizarre… !!
Il ne m’a pas fallu 15 ans pour retrouver la citation originale, prononcée effectivement par Nelson Mandela après être sorti des geôles de l'apartheid et avoir provoqué la chute du régime honni. Et la voici, en VO, cette phrase arrangée aujourd’hui par l’équipe municipale sortante : « It always seems impossible until it's done ». Pas besoin d’un Doctorat en Anglais pour tout de suite s’apercevoir que la phrase a été traduite façon Mairie de Kourou. Sans doute pour qu’ils puissent s’auto-satisfaire, s’auto-congratuler et tenter de duper, une fois de plus, la population kouroucienne.
« Cela semble toujours impossible, jusqu’à ce que ce soit fait ». Voilà une traduction plus juste comparée à celle de la carte de voeux. Quelques mots seulement de différence (« ON » le fasse), un changement de conjugaison (« PARAISSAIT ») et ça ne veut pas dire la même chose du tout.
Ce détournement de sens montre une fois de plus à quelle point l’équipe actuelle qui, espérons-le, a déjà commencé à faire ses cartons, se voile la face et n’a toujours pas osé enlever les œillères qui ne lui permettent plus, depuis bien longtemps, de voir la réalité en face ! mais qu’ont-ils accompli de si formidable ? qu’ont-ils réussi en 18 ans à part faire en sorte que les Kourouciens n’osent plus sortir de chez eux à la nuit tombée, n’osent plus s’absenter de leur domicile et n’osent plus laisser leur voiture sans surveillance ? Quel cadre de vie nous ont-il offert si ce n’est une ville triste, pas du tout accueillante, sale et où les quelques animations qui ont été proposées n’ont intéressé que peu de gens parce que mal conçues et mal pensées ? Où trouvent-ils subitement les fonds pour refaire la voirie ? Dans quel état la nouvelle équipe qui va se faire élire fin Mars va trouver les comptes de la commune ? Quand on sait que la Mairie aura bientôt un an de dettes chez certaines entreprises de la Ville, on a de quoi être surpris !
A propos de Voirie, je me suis laissé aller à rêver cette nuit que je réussissais à faire revenir le Maire sur la route du Degrad Saramaca et que je lui montrais les trous qui réapparaissaient à nouveau, à peine deux mois après qu’ils aient lancé à grand coup de communication des travaux de réfection. Là le Maire s’excusait, avouait qu’il avait encore une fois balancé l’argent de la collectivité par les fenêtres… Il savait même que j’avais crévé deux fois l’an passé à cause de ces trous ! Il savait aussi que je m’étais fais cambriolé trois fois en 6 mois ! Je me suis dit « Antoinette ? au courant des dossiers avec autant de précision ? lui qui passe son temps hors du département ? c’est pas possible ! »... et là je me suis réveillé ! Parce que dans la vraie vie tout cela n’arrive pas. Vous pouvez juste constater qu’une route soit disant refaite à l’aide d’un budget conséquent commence déjà à partir en vrille, deux mois seulement après sa réfection... ce qui ne peut vous laisser que des doutes sur les compétences des intervenants (Entrepreneur, Mairie…), mais à part ça, vous ne pouvez pas y faire grand chose... dans l'immédiat !
L’équipe Municipale sortante s’est beaucoup écouté parler ces derniers mois. Elle aurait mieux faire d’entendre les bruits de la rue : les vitres brisées, les carreaux cassées, les grilles descellées, les gosses dans la rue à 23h, les sonos le dimanche à 08h du matin (je ne parle pas du carnaval), les radios laissées en marche chez les habitants pour simuler une présence, les chiens de garde qui aboient, les policiers municipaux qui rigolent dans leur voiture, les tirs de pistolets d’alarmes, les pétards hors normes utilisées par des gamins, les cris des habitants agressées et enfin : les soupirs de ceux qui en ont marre !
Elle aurait mieux fait également de voir ce qu'est Kourou aujourd'hui : les herbes hautes, les trottoirs inexistants, le manque de sécurité, les pistes cyclables quasi inexistantes, les nids de poule partout, les employés municipaux démotivés, les poubelles absentes, les gosses qui traînent, les agressions, les cambriolages et enfin : les désespérés qui quittent Kourou. Penser à faire la fête c'est bien, mais bon...
Alors, j’ai bien envie d’arranger moi aussi à ma sauce la citation de Nelson Mandela : pour qu’au lendemain des élections municipales, nous puissions dire tous ensemble : «Cela paraissait impossible de changer de Maire, jusqu’à ce qu’on le fasse ! ».
RDV les 23 et 30 Mars pour qu’alors, dans les urnes, on puisse dire au Maire sortant, (ou à celui ou celle qu’il viendrait à soutenir s’il décidait de ne pas rempiler) : Kouroust, dehors !
Il est grand temps de se réapproprier Kourou tous ensemble !
Toute la politique de cette équipe se retrouve dans les délibérations du conseil municipal portant attribution des terrains. Elles sont publiques et les noms des bénéficiaires des largesses du maire sont édifiants. Il y aurait d'ailleurs un jeu très instructif qui consisterait à chercher qui sont les inconnus, non Kourouciens, de ces listes.... et comprendre ce qu'ils font la et qui ils cachent.
En réponse au message de 3wap du 04/01/14
Pas d'avis sur la qualité de cet équipement donc...Sinon, le complexe lui est plutôt situé coté porte de Charenton, juste à côté de la station du même nom...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Porte_de_Charenton
Ton épisode "allons voir ailleurs ce qui s'y passe" m'a donné l'idée, via Google Maps de faire une immersion vers le passé, pour voir si le quartier fait d'immeubles en barre rectiligne, demi lune, en parallèle ou à l'horizontale des rues, allant de 5 à 11 étages où nous avons été logés à notre arrivée en France, avait évolué et surtout comment il avait évolué. Quartier social à très social multiculturel, toutes religions croisées, ancrant ses spécificités au milieu d'immeubles "bourgeois" à 3 étages qui dataient d’après la guerre.
Et bien, toutes les aires de jeux de mon enfance y sont encore, d'autres espaces (j'ai repéré un terrains multi-sports) ont été rajoutés, une partie du quartier a visiblement été rasée pour laisser la place à des immeubles d'un standing plus élevé, et partout du vert, du vert et du vert.
Toutes les pelouses de mon enfance ont été conservées et les grands arbres aussi.
Des plus hauts étages de ces immeubles quand les parents ne pouvaient s'installer sur les bancs, pour surveiller leur progéniture, les enfants étaient sous la surveillance de tous dans ce cirque de jeux où se tissaient les liens d'immeuble à immeuble. Quand les petits font de la balançoire, du tobbogan ou du tourniquet, quelques parents veillent aux fenêtres, et bien souvent un prénom fusait tel un ordre impératif, l'enfant rentrait ventre à terre.
Les liens et les contacts entre ces aires de vie et de jeux, se consolidaient dans les écoles de quartier, mais également au centre culturel du quartier. Et les quartiers dans les CUS, c'est grand comme Kourou en entier.
Kourou c'est de l'urbanisme n'y fait, n'y a faire., elle s'est étendue comme des plaques de verrues. Et encore les verrues ont des racines qui se croisent sous la peau.
En réponse au message de Sista du 03/01/14
A propos de terrain de basket, celui de la plaine des jeux est depuis de très nombreuses années dans un état désespéré, avec des grillages qui n'en sont plus, quelquefois refaits avec du grillage à poule aussitôt percé. Pourtant, il y a eu une époque lointaine où ce terrain était éclairé, et où les paniers ressemblaient encore à quelque chose, et on voyait des jeunes jouer au basket jusque tard dans la nuit. Plus rien depuis très longtemps.
Pareil pour le Tennis Club en face de l'hotel des Roches, qui est pourtant de loin l'équipement le plus complet qu'il y ait dans le genre, sur le département (2 terrains couverts + 4 extérieurs). Je ne sais pas si il relève de la gestion communale, mais les courts extérieurs commencent à faire vraiement pitié... Mais bon, les Cayennais qui passent régulièrement devant les deux pauvres terrains de tennis à l'abandon, qui jouxtent le stade de Baduel, constatent eux-aussi le même genre de défaillance municipale.
En réponse au message de Weenana du 03/01/14
Dis donc, tu verserais pas dans le bourgeois ? Où penses-tu que les mômes s'éclatent (sans infrastructures même au minima) si ce n'est déjà au bas des immeubles ? Demande à Laurent, si tu ne parles pas aux femmes en 2014. Et quand ils en ont marre de leur barre d'immeuble comme seul horizon, ils font quoi ? Pareil demande à Laurent qui doit les retrouver perchés sur son muret... T'habite à Neuilly sur Guyane ? Et ça dérange les résidents, mais parmi les résidents y'a aussi leurs parents (ou du moins, l'adulte à qui on les a confié) ....ou pas. Déjà, une première marche vers le dialogue avec ton voisin. .
Ben justement, les terrains pourav en bas des immeubles, y'a franchement mieux pour s'extraire d'un univers n'ayant que les barres pour seul horizon... Je dis juste que si il y avait une vraie structure avec un vrai encadrement à moins d'un kilomètre...Ce serait probablement mieux. Tu vas sur Paris Métro porte de Charenton et tu verras de quoi je veux parler...Plusieurs terrains de basket, de hand, de tennis, une piste d'atlé, un terrain de foot, le tout dans un espace verdoyant, avec du personnel qui entretient...l'entrée est gratuite et le lieux n'est absolument pas réservé aux gosses des beaux quartiers. Les jeunes sortent ainsi du quartier pour s'aérer, et ça laisse les pieds d'immeubles, pour les espaces verts, les mamans et leur poussette... Pas de nuisance dans la résidence et des jeunes bénéficiant de vrais équipements... Je ne vois pas bience qu'il y a de foncièrement bourgeois dans tout cela...
En réponse au message de 3wap du 02/01/14
L'implantation au pied des immeubles est sans doute séduisante en terme de proximité, mais paradoxalemelnt c'est souvent sans compter avec l'énorme réticence des habitants eux-mêmes (nuisance sonore, lieu d'attroupement) et le coût de maintenance et d'entretien prohibitif de ce genre d'équipement à l'échelle d'une résidence ou même d'un petit quartier.
Il me semble que des squares tout public plus étoffés, avec des espaces pour les adultes (bancs, kiosque, promenade, manège, marchands,... ) et aussi donc, des aires ounterrains de jeux pour les plus jeunes et les beaucoup plus jeunes, le tout avec quatre ou cinq contrats aidés à plein temps pour une surveillance et un entretien permanents (sans quoi la préservation des dégradations me semble être une lubie).
Car à mon avis, il faut aussi se méfier d'un "pour nous" qui serait un "que pour nous"... Les jeunes ressentant peut-être aussi (plus ou moins consciemment) l'envie de ne pas être irrémédiablement "parqués" entre deux parkings, dans des espaces qui leur sont assignés.
(oups, j'espère cependant que cette conception centralisante, n'est pas qu'un énième fruit de mon jacobinisme congénital)
En général, on met les équipements pour les touts petits au plus près des logements, et on cherche à éloigner ceux pour les grands (voire les adultes - p. ex. les terrains de pétanque). Après, la question des espaces publics en général, et à Kourou tout particulièrement, c'est tout autre chose. Normalement, ça doit s'exprimer - quand même ! - dans le projet urbain de la commune.... Faudrait demander à Robert Putcha et Mireille Radjou.
En réponse au message de Chokapix du 02/01/14
"faudrait ouvrir le débat sur ce que représentent ces lieux pour ces gamins."
La même question se pose pour les équipements dégradés... Il faut en effet commencer par ouvrir ce débat, dont la réponse se situe sans doute sur le mode 'ce n'est fait ni avec nous ni pour nous"...
L'implantation au pied des immeubles est sans doute séduisante en terme de proximité, mais paradoxalemelnt c'est souvent sans compter avec l'énorme réticence des habitants eux-mêmes (nuisance sonore, lieu d'attroupement) et le coût de maintenance et d'entretien prohibitif de ce genre d'équipement à l'échelle d'une résidence ou même d'un petit quartier.
Il me semble que des squares tout public plus étoffés, avec des espaces pour les adultes (bancs, kiosque, promenade, manège, marchands,... ) et aussi donc, des aires ounterrains de jeux pour les plus jeunes et les beaucoup plus jeunes, le tout avec quatre ou cinq contrats aidés à plein temps pour une surveillance et un entretien permanents (sans quoi la préservation des dégradations me semble être une lubie).
Car à mon avis, il faut aussi se méfier d'un "pour nous" qui serait un "que pour nous"... Les jeunes ressentant peut-être aussi (plus ou moins consciemment) l'envie de ne pas être irrémédiablement "parqués" entre deux parkings, dans des espaces qui leur sont assignés.
(oups, j'espère cependant que cette conception centralisante, n'est pas qu'un énième fruit de mon jacobinisme congénital)
En réponse au message de Laurent du 02/01/14
Savane, il y avait des jeux pour enfants: cassés. Deux Lacs, Place Nobel, il y avait des jeux pour enfants: cassés. (J'avais même vu des enfants et des ados taper dessus à coups de barre de fer dessus devant les adultes du quartier) Savane, salle de quartier: dégradée. Terrain de basket face à l'école Saba: dégradé. Jeux à la plage: dégradés... Le jeu, c'est de casser. On casse les jeux, les poubelles, les panneaux... on s'entraîne pour passer aux vélos, aux voitures, peut-être.
C'est vrai qu'il en faudrait dans cette ville, mais il faudrait aussi sanctionner ceux qui cassent. Avant tout, il faudrait quelques terrains de sport, une piscine, une médiathèque (là on peut surveiller) avec des livres, des ordinateurs et une connexion internet.
Merci pour ces précisions, j'avoue je connais mal ces quartiers.Faut aussi aider les parents et.... les adultes qui regardent leurs enfants cassés sans piper mot, comme dit : il faut tout un village ..... et bien évidemment, sanctionner, tu casses tu participes à la reconstruction ou tu finances une partie de la reconstruction. Les impliquer dans cette reconstruction, quand ils en auront marre de passer leur journée, à manier le pinceau,clouer et scier du bois, gâcher du ciment, et laver des murs, vont peut être y réfléchir à deux fois avant de tout casser. Mais je dis, ça simple avis.
Le laxisme et le manque d'encadrement dans les quartiers. Renoncer à remettre en état, n'est pas la solution non plus, Et ne me parle pas de manque de financement, ça me dresse les poils sur la nuque.
En ce qui concerne les écoles, même s'ils ne visent pas les panneaux et les terrains de jeux, ils les vandalisent, là faudrait ouvrir le débat sur ce que représentent ces lieux pour ces gamins.
En réponse au message de Weenana du 01/01/14
Remarque, je veux bien te croire, pour ce qui a eu et qui n'existe plus, je serais assez intéressée si tu pouvais me localiser les infrastructures disparues ou dégradées dont tu me parles. Je ne connais pas bien, Savane au pied des barres, coté Ecole de Musique, y-a des terrains de sports et détente ? C'est une vraie question comme dis, je connais mal ce quartier. A l'Arc en Ciel, y'en un terrain de basket, qui me semble encore en état.
Par contre pour les grands ensembles immobiliers, je vais parler de ceux que je connais bien pour soit y avoir habité soit pour les relations que j'y ai nouées. Aux Eldo, à part la placette à l'arrière des barres, pas de terrain de foot, ni de panier de basket. A Europe, je connais le local associatif recustomisé aux vagues successives des mécontents, pareil, pour la détente rien que de l'occupation d'espace, balle aux pieds.
A l'Anse, les jeunes se "servent" des infrastructures du Collège, encore une fois, des immeubles sans espace de vie et détente. Pas un banc, les résidents s'asseyaient sur les murets, chose inconfortable à présent, l'espace a été clos.
A Monnerville, je vois pas où peuvent se défouler les mômes à l'arrière des bâtiments, parking et parking.
Ou alors ça tient peut être d'une vision du futur, des enfants "embrigadés" dans des activités uniquement encadrés, dans des lieux bien définis, ouvertes à certains horaires.
J'ai eu la naïveté de croire que les infrastructures même aux minimas étaient programmées d'autorité à chaque fois qu'une barre ou plus sortait du sol....
Par culture et grâce à la météo fort clémente, la vie se passe dehors. Ici, la population aime (ou aimait) à se retrouver entre chien et loup, pour discuter de tout et de rien, nous devrions trouver des espèces de "forum" ça et là au gré des passages d'un pâté de maison à l'autre, même rudimentaire, banc en béton, comme y'en a déjà dans certains quartiers.
L'autre jour, en passant avenue bellony dans les barres à étage en face du 8 & 8, dans le petit hall de l'immeuble, mon oeil s'est arrêté sur un banc de bric et broc, il attendait là, ceux qui l'avaient conçu, le siège du partage entre voisin.
Oh ! là, le plan d'urbanisme avait prévu les bancs, il les a pensé face à la route devant les maisons individuelles.
Dans la résidence à coté de la mairie, parking et parking, remarque sont pas loin de l'omnisports. Même explication sans doute pour les nouveaux immeubles avenue victor hugo. Pas vu quelque chose genre pelouse et aire de détente ? Mais là où je suis, j'ai du mal à voir.
Savane, il y avait des jeux pour enfants: cassés. Deux Lacs, Place Nobel, il y avait des jeux pour enfants: cassés. (J'avais même vu des enfants et des ados taper dessus à coups de barre de fer dessus devant les adultes du quartier) Savane, salle de quartier: dégradée. Terrain de basket face à l'école Saba: dégradé. Jeux à la plage: dégradés... Le jeu, c'est de casser. On casse les jeux, les poubelles, les panneaux... on s'entraîne pour passer aux vélos, aux voitures, peut-être.
C'est vrai qu'il en faudrait dans cette ville, mais il faudrait aussi sanctionner ceux qui cassent. Avant tout, il faudrait quelques terrains de sport, une piscine, une médiathèque (là on peut surveiller) avec des livres, des ordinateurs et une connexion internet.
En réponse au message de Laurent du 01/01/14
Weenana, si je comprends et rejoins quelque peu ton point de vue sur la commune de Kourou, je tiens quand même à te dire que des espaces pour les jeunes, il y en a eu... Ils ont tous été saccagés! Jeux en bas des immeubles cassés, salles avec matériel volés et salles dégradées, terrain de basket ravagé. Alors si on en refait, il va falloir faire du solide et surveiller et punir ceux qui dégradent. La commune de Kourou, déjà lourdement endettée, n'a pas les moyens d'offrir aux jeunes des matériels qui seront dégradés.
Remarque, je veux bien te croire, pour ce qui a eu et qui n'existe plus, je serais assez intéressée si tu pouvais me localiser les infrastructures disparues ou dégradées dont tu me parles. Je ne connais pas bien, Savane au pied des barres, coté Ecole de Musique, y-a des terrains de sports et détente ? C'est une vraie question comme dis, je connais mal ce quartier. A l'Arc en Ciel, y'en un terrain de basket, qui me semble encore en état.
Par contre pour les grands ensembles immobiliers, je vais parler de ceux que je connais bien pour soit y avoir habité soit pour les relations que j'y ai nouées. Aux Eldo, à part la placette à l'arrière des barres, pas de terrain de foot, ni de panier de basket. A Europe, je connais le local associatif recustomisé aux vagues successives des mécontents, pareil, pour la détente rien que de l'occupation d'espace, balle aux pieds.
A l'Anse, les jeunes se "servent" des infrastructures du Collège, encore une fois, des immeubles sans espace de vie et détente. Pas un banc, les résidents s'asseyaient sur les murets, chose inconfortable à présent, l'espace a été clos.
A Monnerville, je vois pas où peuvent se défouler les mômes à l'arrière des bâtiments, parking et parking.
Ou alors ça tient peut être d'une vision du futur, des enfants "embrigadés" dans des activités uniquement encadrés, dans des lieux bien définis, ouvertes à certains horaires.
J'ai eu la naïveté de croire que les infrastructures même aux minimas étaient programmées d'autorité à chaque fois qu'une barre ou plus sortait du sol....
Par culture et grâce à la météo fort clémente, la vie se passe dehors. Ici, la population aime (ou aimait) à se retrouver entre chien et loup, pour discuter de tout et de rien, nous devrions trouver des espèces de "forum" ça et là au gré des passages d'un pâté de maison à l'autre, même rudimentaire, banc en béton, comme y'en a déjà dans certains quartiers.
L'autre jour, en passant avenue bellony dans les barres à étage en face du 8 & 8, dans le petit hall de l'immeuble, mon oeil s'est arrêté sur un banc de bric et broc, il attendait là, ceux qui l'avaient conçu, le siège du partage entre voisin.
Oh ! là, le plan d'urbanisme avait prévu les bancs, il les a pensé face à la route devant les maisons individuelles.
Dans la résidence à coté de la mairie, parking et parking, remarque sont pas loin de l'omnisports. Même explication sans doute pour les nouveaux immeubles avenue victor hugo. Pas vu quelque chose genre pelouse et aire de détente ? Mais là où je suis, j'ai du mal à voir.
En réponse au message de Cush du 19/12/13
Vraiment étonnant. On s'attendait à quoi, retrouver le chinois recherché dans la voiture de Myrtho ? Tiens, On parle beaucoup de trafic d'or. Et si on parlait sérieusement de trafic de personnes, dans les Libres Services, avec le petit personnel qui change tous les six mois. Refrain :-) "C'est mon cousin, c'est ma cousine". C'est exactement comme pour les boites de nuit clandestines, tout le monde voit mais personne ne sait. La meilleure que j'ai pu lire dans le Fg: "on ne peut pas fermer une boite qui n’existe pas.". Et dire qu'ils sont payés (grassement) pour dire de telles énormités.
Super raisonnement, genre "on ne peut pas expulser quelqu'un qui n'existe pas". Mais c'est pourtant ce qui se passe tous les jours. Tiens, en hommage à Léon, On va étendre le Super Slogan, "la France, personne ne vous croira".
Pour ceux qui connaissent, Il va falloir ériger une statue à Ionesco...ou à Cyzia Zyké monté sur un âne, fumant un gros pétard.
"on ne peut pas fermer une boite qui n’existe pas." Pourtant quelqu'un sait qu'elle existe cette boite qui s'est vu délivrée une licence 3 par les mêmes qui réclament des taxes à ceux qui bâtissent des maisons sur des terrains qui ne leur appartiennent pas. Et ouais, c'est le système entier qu'il faut changer.
En réponse au message de Puma du 15/12/13
Tu le fais exprès ou ça t'amuse de mépriser les gens? les habitants de savane bordelaise ne sont pas entrés par effraction sur une parcelle privée! par conséquent ils ne sont des squatteurs! c'est tellement facile et pratique d'utiliser des termes dédaigneux pour enfoncer d'avantage les gens qui se trouvent en difficulté, surtout quand ils ne le méritent pas!
Je crois pas qu'il se moque bien au contraire...moi si j'ai répondu au message de Noel973 de cette façon c'est en voyant cette phrase qu'il a noté " installés sur les terres de l’état"...C'est quand même bizarre de savoir que l'on est installé sur des terres de l'état et de revendiquer la demande d'acheter ensuite celle ci....
C'est comme ceux qui s'installent avec l'association "droit au logement" dans des logements de l'état ou autre et qui revendiquerait le droit d'acheter.
Bien sur que c'est malheureux, perso nullement je ne me suis moqué, mais de la façon ou Noel écrit, c'est comme si, il demandait des droit sans avoir tenu compte des devoirs.
L'homme politique qui a acheté les terrains l'a fait certainement légalement, même si bien sur je n'ai pas confiance en ces gens.
En fait c'est vrai je ne connais pas cette histoire et en répondant à Noel j'attendais qu'il explique, car franchement tel qu'expliqué sur son post on ne peut que se demander pourquoi son coup de gueule, alors qu'il est (avec les autres familles) sur un terrain ne lui appartenant pas...En même temps il n'y a surement qu'en Guyane que l'on peut voir des choses comme cela.
En réponse au message de Jacqueline33 du 07/12/13
attention à ne pas confondre les gens du voyage qui sont la plupart français et depuis toujours pour la plupart, en France et les roms, habitant de Roumanie, n'ayant aucun lien avec la France et qui viennent dans notre pays depuis les accord de Shengen, pour en tirer un maximum de profit sans états d'âme, puis-je dire.....Les deux populations n'ont rien à voir.
Rassure-vous, je ne confonds pas, et si la loi que je citais concerne effectivement globalement les gens du voyage de toute nationalité, ces terrains équipés mis à disposition par les municipalités ou les départements ne sont quasiment plus occupés par les gens du voyage de nationalité française et surtout dans les grandes villes, parce que ces emplacements sont laissés en général dans un état déplorable par d'autres !
Plus de 50 000 euros de travaux de réfection à Nice pour exemple !
Bonjour, mesdames, messieurs de la CCI de Guyane,
J’ai bien reçu vos documents pour la location des terrains qui sont aux abords de l’aéroport, vous proposez des terrains de 1 000 m² en moyenne avec un loyer de location 9€ du m² annuel.
Ce qui fait une location de 9 000€ à l’année, soit 750€ par mois ; vous assurez ce tarif pendant deux ans après vous ne savez pas, mais ce sera surement plus cher.
Si j’ai bien compris, ce sont des locations de terrain avec un bail emphytéotique de maximum de 70 ans.
Les constructions qui seront bâties devront être démontables de façon à rendre le terrain à la fin du bail comme il était initialement au début de la location.
Aujourd’hui, en Guyane, l’achat des terrains industriels coutent entre 65€ et 80€ du m² tout dépend des communes, cela peut être moins et ils sont défiscalisables.
Je me demande si les personnes de la CCI de Guyane prennent les entrepreneurs pour des idiots ou sont ils eux même des personnes stupides.
En espérant que ce n’est que de la stupidité et non pas de la malhonnêteté.
Juste un petit calcul
Locataire : 9000€ X par 10 ans = 90 000€
Propriétaire : 80 000€ : 10 ans = 8 000€
Chercher l’erreur !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Si c’est tout ce que la CCI de Guyane est capable de proposer pour aider les créations d’entreprise, on comprend très vite l’utilité de cet organisme qui coûte très cher aux contribuables et aux entreprises.
Feuillié Arlette
En réponse au message de Gyz du 29/10/13
Bonjour Syliphium.
Votre curiosité fait honneur, mais je n'ai rien à ajouter à cet humble avis.
(http://blada.com/jodlas/8493-Une_Chambre_d_Agriculture_pour_quoi_faire)
Le sujet est suffisamment lamentable pour n'avoir aucun envie d'en disserter davantage, sinon de souligner encore et toujours le coût et l'inutilité patente de cette chambre d'agriculture. Si les propos d'Albert Siong ne suffisent pas, c'est qu'il s'agit de la volonté de ne pas voir.
Quant à la lettre ouverte des associations, elle rejoint opportunément la question de Philippe 2 sur le rôle du préfet et témoigne d'une certaine méconnaissance de celui-ci. Sinon, des terrains de 1 ha et poussière peuvent servir et suffire à des fins agricoles, à condition d'une forte technicité et d'organisation professionnelle. Je vous laisse juger... gagné ! Ces terrains serviront à des résidences décrites dans la lettre, à rien de plus. Peut-être que Puma et ses amis y trouveront le bonheur, eux aussi.
(La qualification "agricole" de cette zone laisse songeur. On dirait que cette dénomination répond à mes propos de l'autre jour : comme si l'on nommait cette cession "agricole" rien que pour prouver que si, si, on donne bien des terrains pour l'agriculture aussi...)
Les erreurs constantes sont celles qui font que le foncier soit un "problème" en Guyane, pesant comme chape de plomb sur le développement économique mais aussi humain. Le foncier étant l'alfa et l'oméga pour la Guyane, tout n'est que de la broutille à côté, à l'instar de l'université.
C'est peut-être pour cela que le silence règne autour.
Je suis impatient d'apprendre comment (et à qui) ces terrains "agricoles" vont être attribués ? et par quelle entreprise ils vont être déboisés ? il suffit d'aller voire les précédents terrains agricoles du dégrad saramaka et de compter le nombre d'agriculteurs. S'il suffit de planter 2 bananiers...
En réponse au message de Siliphium du 28/10/13
J'ai lu l'article consacré au Président de la chambre d'agriculture dans la SG N°1556, j'aurais aimé connaitre votre point de vue, sur la réussite de sa mission, qui me semble plus que compromise, au vu de la situation économique entre-autres.
Surtout qu'il est envisagé d'installer, quelques 300 parcelles de 1ha, tout prés de la zone de captage d'eau de Kourou (voir JODLA du 28/10/2013, Trois associations Kourouciennes alertent le préfet), encore des dossiers à traiter!!!!
Quelle sont les erreurs constantes auxquelles vous faite allusions?
Bonjour Syliphium.
Votre curiosité fait honneur, mais je n'ai rien à ajouter à cet humble avis.
(http://blada.com/jodlas/8493-Une_Chambre_d_Agriculture_pour_quoi_faire)
Le sujet est suffisamment lamentable pour n'avoir aucun envie d'en disserter davantage, sinon de souligner encore et toujours le coût et l'inutilité patente de cette chambre d'agriculture. Si les propos d'Albert Siong ne suffisent pas, c'est qu'il s'agit de la volonté de ne pas voir.
Quant à la lettre ouverte des associations, elle rejoint opportunément la question de Philippe 2 sur le rôle du préfet et témoigne d'une certaine méconnaissance de celui-ci. Sinon, des terrains de 1 ha et poussière peuvent servir et suffire à des fins agricoles, à condition d'une forte technicité et d'organisation professionnelle. Je vous laisse juger... gagné ! Ces terrains serviront à des résidences décrites dans la lettre, à rien de plus. Peut-être que Puma et ses amis y trouveront le bonheur, eux aussi.
(La qualification "agricole" de cette zone laisse songeur. On dirait que cette dénomination répond à mes propos de l'autre jour : comme si l'on nommait cette cession "agricole" rien que pour prouver que si, si, on donne bien des terrains pour l'agriculture aussi...)
Les erreurs constantes sont celles qui font que le foncier soit un "problème" en Guyane, pesant comme chape de plomb sur le développement économique mais aussi humain. Le foncier étant l'alfa et l'oméga pour la Guyane, tout n'est que de la broutille à côté, à l'instar de l'université.
C'est peut-être pour cela que le silence règne autour.
Bonjour
Je voulais savoir pourquoi , chaque années ,en face de la SPA, ceux qui s'approprient les terrains mettent le feu, et personne ne dis rien. La Z.I Pariacabo est enfumée, la route aussi .C'est hyper dangereux et chaque années, la France traque des pyromanes .Je n'ai pas le droit de faire de l'orpaillage et je n'ai pas le droit d'être pyromane ,j'ai le droit de payer ma taxe foncière passée de 1900 euros à 4800 , j'ai le droit de payer des impôts sur le revenus où le 3eme tiers et plus que l'ensemble des deux premiers , j'ai le droit de payer une taxe d'habitation passée de 450 à 1050, le droit de payer des taxes sur mes factures EDF ,SGDE de un tiers du total de mes consommations .De payer un PV parce que je suis un super hors la loi en roulant à 91Kms/Heures ,flashé de face et de nuit,merci aux valeureux gendarmes de la sécurité routière. C'est pire que des pleins phares.Bref il me semble que je suis malheureusement français et que je paye pour que l'on accueille des gens qui font ce qu'ils veulent et ne nous respectent pas. Merci blada de publier mon message je me suis appliqué à l'écrire.Bon Dimanche !
En réponse au message de Denis Burlot du 03/10/13
TAXE FONCIERE 2013 (commune de Kourou).
Nous avons pu constater une augmentation substantielle, que dis-je une augmentation ou devrais-je plutôt utiliser le terme « d’explosion » de la taxe foncière sur la commune de Kourou, due à une revalorisation de la base servant d'assiette de calcul à la valeur locative, cette augmentation pouvant aller jusqu’à 390,73%.
Je pense être, en tant que privé, un des plus gros contribuables de taxe foncière sur la commune !
J’atteins à titre personnel un montant cumulé de 46 053 euros plus 2 taxes d’un montant de plus ou moins 2500 euros oubliées ! Sur la Zone Pariacabo, mes taxes foncières représentent 35 763 euros.
Le seul bâtiment, où se situe Nautic Auto Caraïbes est imposé d’une taxe foncière de 22 074 euros, soit 22,84% du rapport locatif (ci-contre).
Tout en sachant qu’une taxe foncière correspond logiquement à 10% de la valeur locative.
J’ai toujours payé cette taxe qui cette année sur ce bâtiment a connu une augmentation de 7,82% et j’ai toujours pensé que cela était une aberration, surtout dans l’état où se trouve actuellement la Zone Industrielle de Pariacabo (voir photos et commentaires).
Cliquez sur les images pour les agrandir (pdf)
Nous savons tous que nous pouvons y trouver des épaves de voiture, des cratères de 50 centimètres de profondeur sur les chaussés, un éclairage qui ne fonctionne pas depuis de nombreux mois (3 ampoules sur 4 sont défaillantes), des fossés d’eau pluviale jamais entretenus ni curés, etc...
On constate un encouragement très fort de la part de la municipalité actuelle pour inciter à l’implantation d’activité économique sur la zone Pariacabo !!!!!!!
N’avons-nous pas assez de chômeurs à Kourou !
Peut-être que ces taxes exorbitantes servent actuellement au goudronnage de certain quartier !!!!
Et en particulier au PK.
Quid ! De la taxe foncière sur certaines habitations construites sur la zone « Carapa et Dégrad Saramaca ». Lieu où nos élus actuels possèdent pour la majorité des propriétés !
J’aimerai donc, comme notre président François Hollande le souhaite haut et fort, la transparence sur les taxes ! Peut-être, que nos élus en réponse à ce courrier pourront nous mettre en ligne leurs taxes foncières y compris celle de l’habitation située, angle rue Anne-Marie Javouhey et Edjide Duchesne à Kourou.
Je vous propose de constituer un collectif de manière à contester certaines taxes par le biais d’un avocat afin d’obtenir le temps nécessaire pour régler ce litige. Un délai de paiement est A EXIGER, car de plus nous recevons ces taxes fin septembre 2013 à payer au 15 octobre 2013 sans quoi une majoration de 10% sera appliquée.
Pour vous inscrire à ce collectif, veuillez transmettre vos réactions et éléments à l’adresse suivante:
sgdkourou@gmail.com
Denis BURLOT
Tant qu'à faire, on pourrait aussi consulter les PV des conseils municipaux et s'intéresser aux attributaires de terrains sur le PK. et aux subventions parfois étonnantes accordées à certains.
Il serait d'ailleurs intéressant de connaître les critère d'attribution des terrains, si il y en a....
En réponse au message de Weenana du 30/09/13
Et rappelons pour les néo-arrivants que ce sont les mêmes grands décideurs, qui laissent s'installer et font s'installer en périphérie des communes, les "joyeux squatteurs" de campagne qui ne demandant aucune autorisation à personne, défrichent ou plutôt font défricher des terres qui ne leur appartiennent pas et en sont rapidement à la construction sommaire...en attendant mieux. C'est l'ode à la culture sur abattis, et ça abattit pas mal.
En fait, ils sont cons les agriculteurs s'ils étaient passés en mode "squat" dés le départ, puis monter en association pour convoquer les médias, ils les auraient déjà leurs maisons.
En parlant vache, la semaine passée, j'ai vu une concentration de zébus, curieusement dans un enclos petit, qui m'a semblé bien maigre en pitance (pour le nombre de bestiaux) comme si là, l'éleveur avait la viande mais pas la terre pour les nourrir. J'y repasserai tantôt et je m'arrêterais pour peu que je croise un vacher.
L'occupation illégale des terres est un vaste sujet. On y trouve tout, la naïveté comme l'ignorance totale du fonctionnement civilisé. Le calcul froid est rare ; peu en sont capables, mais ceux-là obtiennent beaucoup, étant déjà dans les bons paniers.
Le tout est le résultat des erreurs constantes auxquelles j'ai fait allusion. Malfaçons politico-administratives, perte de tous repères, crétinisme panurgique... Un véritable roman. Un jour je l'écrirai.
La "connerie" des agriculteurs, comme vous dites ? Il y a plusieurs éléments dedans.
1. L'agriculture est une activité économique comme une autre avec l'engagement dans la durée en plus. Une entreprise agricole ne peut se réaliser sur un squat, en Guyane encore moins qu'ailleurs, vu que le travail commence par la forêt primaire... Vous pouvez squatter étant commercant ou manufacturier, mais pas en tant qu'agriculteur. Ceux qui se lancent sans titre ne sont et ne seront jamais des agriculteurs, producteurs au sens économique du terme. Jamais.
Leur "régularisation" (= récompense du vol) n'est qu'une très mauvaise blague démagogique, la reconnaissance de l'impuissance du tout puissant "état". L'achat de la "paix sociale", alors que la paix sociale ne s'achète pas. Elle n'est pas non plus un but en soi, mais demeure le résultant d'une gestion équitable de la chose publique. Voilà pourquoi la Guyane part en vrille tout en étant un petit bled d'à peine 240 000 d'habitants.
(Rassurez-vous chère Madame, là, nous sommes entre nous. Il n'y en a pas cinq qui comprennent ces lignes.)
2. Toute action collective est extrêmement efficace en Guyane, l'unique guide étant le "surtout pas de vagues". Coûte que coûte, quoi qu'il arrive (ça coûte extrêmement cher) Mais la réalité sociale constitue un frein incroyable devant les actions collectives, du coup rarissimes : le corps guyanais n'est pas une société mais juste un conglomérat d'ethnies, totalement atomisé. La pluriethnicité peut plaire mais son contrecoup est l'absence de toute conscience collective qui est pourtant un puissant régulateur de la société. C'est une force de fond.
C'est ainsi que notre ami Puma a fini par découvrir à son âge que la solidarité est un concept étranger en Guyane. Comment pourrait-il en être autrement dans un monde aussi cloisonné ? Bon, laissons la sociologie.
Et c'est encore ainsi que la "société civile" - qui n'en est pas une - se trouve démunie face aux abus, étant dépourvue de toute défense immunitaire. Et v'là une colonne de hagards perdus, toujours prêts à dénoncer et jalouser l'autre, se méfiant du ventre de leur propre mère, sans comprendre le sauce à laquelle ils sont mangés... C'est aussi le secret de l'immense succès de l'accusation "tous spéculateurs fonciers", tout comme le secret de la facilité des manipulations les plus primitives, style "l'attribution" en catastrophe de sa parcelle à la présidente d'une association en lutte contre les abus les plus infects, en février 2011...
3. Les squats ne fonctionnent qu'avec des terrains résidentiels : vous ne serez régularisé(e) que si vous squattez un terrain pour y habiter et que pour y habiter. En effet, après un quart de siècle de lutte, les "associations foncières" (= groupement de squatteurs) ont fini par obtenir la considération des administrations, qq années à cela. A présent, France Domaine parle avec elles, négocie la cession des terres occupées. Le prix de cession d'un hectare de terre squattée tourne autour de 1000 (mille) Euros. Sachez donc présenter la raison de votre squat et négociez bien.
En réalité, ces associations n'ont rien obtenu du tout, elles ont eu la chance : les "décideurs" ne les ont pas reconnues par épuisement ou d'autre gentillesse inexplicable, mais parce que la loi Droit au Logement est passée par là... Il est devenu délicat à virer des gens, vu l'obligation de relogement aux frais de la princesse.
Par contre, si par mégarde ou ignorance, vous admettez l'incongruité de cultiver la parcelle, vous n'aurez aucune mansuétude : c'est une faute impardonnable. Comme l'a étayé Puma qui n'a eu aucune réponse. Ni mairie, ni EPAG, ni préfecture ni rien. Puis, en deuxième temps, ILS viennent vous virer. C'est la procédure même si vous êtes légalement installé, alors les squatteurs...
Néanmoins, rien n'est absolu. C'est la beauté des exceptions. Le squat agricole fonctionne tres bien á l'Ouest, tout le long du Maroni... Visible sous forme concentrée sur la route d'Apatou, immédiatement colonisée dès son ouverture. Parcelles des dizaines de hectares avec constructions en dur etc. Passez-moi un coup de fil quand ils seront virés manu militari par les mêmes gendarmes qui ont bouclé Wayabo le jour où l'EPAG a procédé à ses "inspections" en novembre 2011. Ils ont même su prononcer mon nom, ce qui m'a touché.
Pour illustrer la qualité de la gestion de la chose publique en Guyane et le résultat des actions collectives, je vous raconterai une histoire récente, si vous avez encore le coeur.
(Ah oui : la" culture sur abattis" est un non-sens. Leurs significations sont totalement contradictoires.)
En réponse au message de Phil De Montjoly du 28/09/13
Au lieu de commenter les propos du ministre de l'intérieur sur les Roms, Cécile Duflot devrait d'abord s'occuper de son ministère. Il en manque plein des logements en France ... et puis devrait-elle s'occuper un peu plus de son mari Xavier Cantat, qui, en tant qu'époux de ministre, ne sert à rien, alors il fait des tweets pour qu'on le remarque ... Avec ce tweet là, il s'est fait effectivement remarquer :
http://www.midilibre.fr/le-mari-de-cecile-duflot-fier-d-avoir-laisse-vide-son-siege-au-defile
Le pauvre Xavier Cantat, il n'aime pas les bruits de bottes !. S'il parle encore français aujourd'hui en France, il devrait chaque année s'agenouiller devant le monument aux morts de son village et remercier les soldats dont les noms sont inscrits en lettres d'or. Quelle bande de cons ...!
Eh oui... Et le pauvre Xavier Cantat, personne ne fait attention à son absence au défilé ! Alors il en rajoute... Façon de dire: vous avez remarqué? J'étais invité, et je ne suis pas venu ! Évidemment, cette fois, c'est la volée de bois vert, et la pauvre Cécile est aux bord des larmes après la déclaration d'un député UMP: "Il serait donc important à l'avenir d'inviter à la tribune officielle des personnalités qui ont la décence de respecter l'engagement de nos hommes, notamment au Mali, et sur les terrains des opérations extérieures, au péril de leurs vies". Propos que Jean-Marc Ayrault qualifie de "minables et polémiques"... Il ne manque pas d'air, notre Premier Ministre! Franchement, qui a cherché la polémique dans cette affaire? M. Cantat était libre de ne pas venir au défilé, d'autant plus qu'il ne représente rien du tout... Il a voulu à tout prix en faire un scandale, il l'a obtenu, qu'il s'arrange avec sa compagne et que celle-ci ne vienne pas pleurnicher !
Effectivement, notre Cécile ferait mieux de s'occuper de son ministère du logement... Mais dans ce domaine, ce n'est pas l'augmentation de la TVA du bâtiment qui va lui faciliter les choses... Là encore, le gouvernement n'en est pas à une contradiction près: on manque de logements, il faudrait en construire beaucoup plus, il faudrait isoler les logements anciens pour faire des économies d'énergie, et... on ne trouve rien de mieux que de passer la TVA de 7 à 10% pour tout ce qui est entretien et rénovation des logements !!! Cherchez à comprendre ! C'est vrai que le gouvernement augmente les taxes, les redevances, mais il n'augmente pas les impôts !
En réponse au message de Cyril2013 du 27/08/13
Exactement! Si des gens ont choisi le nomadisme, ça les regarde! C'est un choix de vie comme chacun d'entre nous peut être amené à faire dans tous les domaines. Pourquoi dans le cas des nomades ce serait à la collectivité de payer pour le choix d'un petit nombre? Ce n'est guère démocratique! Ils n'ont pas de sous? Qu'ils changent de mode de vie, dans ce cas! Combien de gens ont dû abandonner une activité professionnelle ou même renoncer à s'établir dans une activité faute de moyens ou de rentabilité. Alors au nom de quoi le nomadisme ferait-il exception?
Extrait de Sud-Ouest, 17/12/2012 (création d'une aire pour les gens du voyage) :
"À terme, sur la parcelle communale de 8 795 m² située près de la Chapelle de l'Aviation, quatre terrains recevraient entre 20 et 25 caravanes, moyennant pour les occupants le paiement d'un loyer et l'entretien des lieux."
Extrait du site de la préfecture des Côtes d'Armor :
"Convention type de mise à disposition d’un terrain pour une durée déterminée et tarifs appliqués en Bretagne" (document à dispo des communes)
Dernière modification le : 23/11/2011 15:19
Dans quelle commune (ou quel département) c'est gratuit ?
En réponse au message de Cyril2013 du 27/08/13
Exactement! Si des gens ont choisi le nomadisme, ça les regarde! C'est un choix de vie comme chacun d'entre nous peut être amené à faire dans tous les domaines. Pourquoi dans le cas des nomades ce serait à la collectivité de payer pour le choix d'un petit nombre? Ce n'est guère démocratique! Ils n'ont pas de sous? Qu'ils changent de mode de vie, dans ce cas! Combien de gens ont dû abandonner une activité professionnelle ou même renoncer à s'établir dans une activité faute de moyens ou de rentabilité. Alors au nom de quoi le nomadisme ferait-il exception?
Il me semble que les municipalités qui ont installé des terrains spécifiques pour les nomades leur font payer une participation... Comme quand on créé un terrain de camping (aussi spécifiquement créé pour les campeurs) et qu'on fait payer une participation aux campeurs (nomades occasionnels...).
Et en plus :
"Pour inciter les communes à remplir leurs obligations, l'État subventionne les travaux nécessaires à la réalisation ou à la réhabilitation des aires d'accueil inscrites au schéma départemental. Lorsque ces travaux sont conformes aux normes techniques définies par décret et sont effectués dans les délais prévus par la loi, l'État prend en charge les investissements nécessaires à concurrence de 70 %, dans la limite d'un plafond fixé par le décret. La région, le département et les caisses d'allocations familiales peuvent accorder des subventions complémentaires." (extrait seconde loi Besson)
En réponse au message de 3wap du 24/08/13
Carresser ainsi dans le sens du poil le réflexe xénophobe en stigmatisant toute une communauté et en bidouillant qui plus est de façon grossièrement douteuse des sondages, pour sur-interpréter à bon compte un sentiment d'overdose... Disons que de la part d'un journal qui se targue de quelques valeurs, on serait sans doute en droit d'escompter un peu plus intelligence et de sens des valeurs justement, dans la façon de suciter le débat... Une solution simple et peu coûteuse consisterait déjà à mieux informer sur ces populations européennes, sur leurs conditions de vie, sur le rejet qu'elles subissent en europe, dans leur pays d'origine et dans leurs pays d'accueil...afin d'en promouvoir la compréhension, la connaissance, l'acceptation et donc l'intégration.
Mais aller racoler ainsi comme des boeufs sur les devantures des kiosques à journaux et sur les platebandes de Minute...Quelle peut être l'intérêt pour la droite, de ce genre d'exacerbation (électoraliste?) d'une certaine forme de bêtise dupont-la-joie, dont on sait bien qu'elle ne mène à rien, si ce n'est à renforcer l'extrême-droite xénophobe? Car titrer ainsi, sans aucune forme de procès ni même de débat justement, sur l'overdose et l'assistanat, n'est-ce pas déjà induire d'emblée une seule et unique forme de réponse, celle du rejet xénophobe?
Quant à la question des moyens d'accueillir "toute la misère du monde", lorsqu'en étant vraiment très large on ne parle que d'une minorité de 100 000 personnes... Pitié, si ça nous fait du bien soyons éventuellement égoïstes et mesquins lorsqu'ils s'agit de nos biens, mais évitons d'en faire une publicité assez peu flatteuse, en nous gargarisant de ce genre de comptabilité qui ne veulent pas dire grand chose. Surtout lorsque l'on parle de migrants aussi peu nombreux qui sont bel et bien là en toute légalité sur le territoire européen. Car charité bien ordonnée oblige, puisqu'il s'agit de Valeurs Actuelles et qu'on en est aux comptes d'apothicaires, l'Europe ne peut sans doute pas accueillir toute la misère du monde, mais en toute logique comptable et à défaut d'autres formes de solidarités éventuellement plus nobles, elle devrait au moins s'efforcer d'accueillir la sienne, d'où qu'elle vienne...Et à ma connaissance, la France est bien un territoire européen et les Roms sont bien des citoyens européens.
Bonjour
Je me demande une chose : Pourquoi ce peuple est il rejeté dans tous les pays où il est présent ? C'est une constante ! Y a un truc !
Nous avons un élément de réponse par le comportement souvent détestable de représentants de ce peuple chez nous ....... Malheureusement ce ne sont pas les seuls !!
Pour ce qui est de 100 000 individus c'est en effet négligeable , cela ne représente qu'une ville moyenne en France .... Cayenne ..... Par exemple ! Excusez du peu !!!
Dans ces temps de vaches maigres allant possiblement vers le très maigre où 50% de la population gagne moins de 1500 € c'est une charge non négligeable payée par NOS impôts sans compter les nuisances .
La charité chrétienne où politique est très honorable ..... Ramasse une baffe et tends l'autre joue ......
Donc que les apôtres de l'envahissement se proposent pour recevoir ces pauvres gens à leurs domiciles , dans leurs immeubles , sur leurs terrains ou seulement dans leurs quartiers , et bien sur , payent les frais de séjours et les dégradations divers occasionnés Dans ce cas je suis d'accord .
Salut et fraternité
En réponse au message de Cush du 22/08/13
On se demande vraiment pourquoi certains persistent à immigrer dans ce pays pourri ?
http://www.courrierinternational.com/article/2013/08/20/cypel-l-enfant-prodigue-devenu-depute-francais Peut-être parce que la France s'est toujours enrichie de son immigration....
donc si le pays s'enrichit de son immigration, la Guyane va pouvoir vivre au dessus de ses moyens; espérons que des millions de gens vont continuer à venir ici, pour nous enrichir, squatter des terrains, y construire une cas, voler électricité et eau puis mettre le feu pour être relogé en priorité!
En réponse au message de Puma du 09/08/13
comment ça se fait que dans l'affaire de l'expulsion de la savane bordelaise à Macouria, aucun Blada n'a eu d'opinion alors que les habitants du site crient haut et fort à l'injustice?
que vous voulez qu'on vous dise ?
1) les autorités laissent squatter des terrains illégalement.
2) lorsqu'une décision de justice est prise, le préfet la suspend; quelle bel exemple de civisme.
3) les gens expulsés seront relogés en priorité; que doivent penser les jeunes qui attendent désespérément un logement social? qu'ils se mettent à squatter eux aussi? Puma pourrait nous en dire un mot!
En réponse au message de Hurleur du 05/08/13
Oui, bon désolé, ils ont osé damé, pressé, écrasé, le sable du Novotel et alors les bébés tortues!! faute ou pas c toujours la vraie histoire!!! Peu importe, de toute façon, protection ou pas, il n'y aura plus grand chose comme biodiversité dans quelques décennies. Mais quand m^me pour l'image, faisons comme si nous étions écolos, cher Monsieur ou Madame La Girafe.
Bien cordialement
Si j'ai ironisé, bien amicalement, sur votre petite faute c'est que j'aborde régulièrement le sujet sur ce site ,( non sans colère) et qu'il est préférable d'être précis si on veut être entendu au risque de voir nos responsables locaux botter en touche sur un simple n mal placé qui leur rendrait la phrase totalement incompréhensible. Sont un peu bouchés , les pauvres, faut les aider.
La prochaine fois que vous voyez cette machine , photographiez la et mettez la en ligne, je m'engage à faire de même pour le tracto pelle qui détruit des centaines de nid de tortues chaque année sur la plage des salines parce que la municipalité a accordé des permis de construire sur des terrains inondables qu'il faut désengorger chaque fois qu'il pleut.
Faire des chiens, qu'on euthanasie à tour de bras, les principaux, voire uniques, coupables de la destruction de ces nids est une injustice particulièrement honteuse puisque les pseudocoupables ne sont même pas en mesure de se défendre. C'est un peu facile.
Qu'on commence par verbaliser les municipalités, les jeteurs de plastique, les braconniers, les hélices de chalutier et le reste deviendra plus crédible.
Au nom de quoi TDF, donc l'état, devrait revendre ses terrains à la mairie de Montsinéry, au prix d'achat d'il y a trente ans ?
En réponse au message de Kann du 23/06/13
On peut partir du principe que l'erreur est humaine.Ce n'est pas agréable, certes, mais vous avez pu vous faire rembourser ce métré j'espère?.Ce travail était nécessaire face aux fraudeurs de tous bords qui pensent que parce qu'ils sont en Guyane, tout et n'importe quoi sont permis.
il serait peut être judicieux que les services commencent par recenser les gens qui construisent sans permis, non? sur des terrains ne leur appartenant pas, ils auraient déjà beaucoup à faire!
En réponse au message de Boiskaka du 23/06/13
Demandez à tous ceux qui ont leur terrain PK....Merci qui??
Au lieu de fantasmer sur les terrains des PK, et jalouser ces "heureux propriétaires" qui sont loin de voter pour Antoinette ! Le clientellisme se trouve partout, et pas forcément où vous le croyez. Allez donc voter, ce sera un bon début.
En réponse au message de Christian du 21/06/13
Et je pense au prioritaire de la servitudes .On veut nous faire taire car il essaye de mettre en place en toute illégalité la vente d'un cinquantaine de terrain sur cette même certitudes qui désert normalement 6 lots .Merci
J'en profite pour remercier tous les blabateurs
Que lis-je ? il y aurait des magouilles sur des terrains ? ;-) Faites venir de bons journalistes, médiatisez l'affaire, ça bougera peut-être...
En réponse au message de Pam-pam du 18/06/13
C'est ton droit de préférer les Haïtiens... Ceci dit je ne vois pas le rapport...Et j'aimerais que tu dises quelles terres agricoles mes copains de Walwari et du PSG accamaraient...
Tu crois vraiment que Taubira rentre bêcher les week-end ses terrains "agricoles" de Roura ? Qu'elle y passe ses vacances à ramasser fruits et légumes ? Soyons un peu sérieux...
En réponse au message de Daaam du 17/06/13
Mais n'importe quoi... Renseignez vous un peu. Il ne suffit pas de lire 2-3 commentaires sur les forum d'ATTAC pour en faire des théories économiques.
Si il y a bien UNE période de l'histoire économique qui a été étudiée sous tous les angles par les économiste, c'est bien la révolution industrielle. Et aucune ne confirme cette théorie du pillage coloniale. La richesse de l'Angleterre, c'était avant tout une main d'oeuvre nombreuse et industrieuse, du charbon en quantité, des progrès techniques, et des Lords capables de mobiliser des capitaux importants.
Ce que vous dites sur la compagnie des Indes est un non sens ! Les terrains à Londres ont toujours appartenus à quelques familles, et aujourd'hui encore ! Jamais à des sociétés.
Quand à la supposée puissance de la compagnie des Indes britanniques, elles s'occupait... du commerce avec l'orient et n'a jamais fait de traite !!!
De plus, si vous étiez allé un peu plus loin que wikipédia, vous vous seriez aperçu que le mercantilisme prend son essor après la révolution industrielle et non avant. Par ailleurs, dire que TOUTE la richesse de l'Angleterre du 18ème siècle provenait du commerce coloniale (alors que l'Inde n'était pas encore une colonie, l'Angleterre n'y possédait que des comptoirs), alors que le chemin de fer, les manufactures et les aciéries fleurissaient dans toute la Grande Bretagne, c'est au minimum ridicule, et très certainement de la mauvaise fois la plus accomplie...
Mais on voit bien où vous voulez en venir. Votre but est de faire croire que la prospérité de l'occident s'est bâtie sur l'exploitation coloniale et l'esclavage, ce qui justifierai une "indemnisation". Mais ça, c'est de la propagande, pas de l'histoire.
Tu mélanges tout.
1 - Que la révolution industrielle ait été étudiée est sans doute vrai,mais la période de l'esclavage et de la traite est avant la révolution industrielle, laquelle ne commence pas vraiment avant 1820. A cette date, la traite était interdite et l'esclavage presque.Le charbon et les progrès techniques n'ont pas eu d'incidence importante avant la fin du 18ème siècle. La révolution industrielle est encore 40 ans devant. C'est pourquoi je t'ai branché sur Malthus. En vain.
2- Des Lords capables de mobiliser des capitaux importants? Les lords, c'est l'Angleterre rurale. La Révolution Industrielle c'est la bourgeoisie, même en Grande-Bretagne. Et d'où venait leur argent, aux Lords? Ils possédaient toute les terres riches, mais cela ne donne pas d'argent liquide! Puisque tu parles des banques, d'où venait l'argent des banques? Certainement pas (pour la plus grande partie) des Lords. Car la noblesse terrienne est la plus réactionnaire qui soit quand il s'agit d'argent. Pour que les nobles aient de l'argent à investir en très grande quantité, ils auraient du vendre leurs terres. Inconcevable!
3 - Londres a terriblement grandi au 18ème siècle. Les nouveaux terrains n'appartiennent pas aux Lords.
4 - Je n'ai jamais dit que la compagnie des Indes ait fait la traite. On parlait du commerce colonial!
5 - Le mercantilisme prend son essor après la R.I. et non avant? Sans blague? On a commencé par fabriquer des produits industriels et ensuite on a créé le mercantilisme pour s'en débarrasser? N'importe quoi!
6 - Tout le monde sait, quand même! que la première ligne de chemin de fer (Manchester-Newcastle) date de 1828. Dire que les aciéries, les chemins de fer etc... f:leurissaient au 18ème siècle, c'est très osé. La grande période de la R.I. c'est la période de Dickens et la suite. Donc 1830 et ensuite. La période de l'esclavage industriel. Et le mot d'esclavage n'est pas trop fort!
7 - Evidemment, je n'ai jamais dit que TOUTE la richesse de l'Angleterre du 18ème siècle provenait du commerce colonial! Mais la richesse immédiate, disponible, celle des banques, oui, presque.
8 - C'est (presque) vrai que jusqu'en 1760 l'Angleterre ne possédait aux Indes que des comptoirs. Mais ça suffit pour y faire du commerce, c'est même fait pour ça. Et l'expérience a montré que c'est bien plus efficace que de posséder tout le pays, ça évite les dépenses d'une armée, l'occupation militaire, et d'avoir à mater d'incessantes révoltes. Ce que l'Angleterre a dû faire pendant tout le 19ème siècle et la première moitié du 20ème. Et elle s'y est ruinée! (Comme la France d'ailleurs!)
Si tu veux d'autres infos, ne te gêne pas. Et je vais te dire: je n'uiilise ni Wikipédia ni rien qui vienne d'internet pour mes connaissances historiques: je suis une vieille bique qui ne fait confiance qu'aux livres, lesquels ont un avantage: on peut y revenir quand on veut, et surtout, quand un livre est devenu un classique, on peut au moins considérer qu'il a de la valeur. Wikipédia n'en a guère, la preuve, on est toujours en train de la corriger!
Quant à ton histoire d'indemnisation, j'ai dit à de nombreuses reprises que j'étais contre.
En réponse au message de Pam-pam du 17/06/13
Mais tout ça est bien connu des habitants de Rémire! L'ancien maire Lama était très favorable aux Haïtiens et les laissaient cultiver les montagnes en faisant semblant de ne pas les voir. Même quand ils brûlent les abattis en octobre, on ne leur dit rien! Encore une fois, tout le monde sait cela, qu'est-ce qui te choque là-dedans?
Et pendant que les Haïtiens plantaient illégalement des légumes sur des terrains ne leur appartenant pas, tes petits copains du PSG ou du Walwari s'accaparaient légalement les terres agricoles pour les transformer en terrains constructibles sans y planter le moindre légume. Réparations foncières, quand tu nous tiens...
En réponse au message de Pam-pam du 14/06/13
Faux. Et, moi,je ne récite pas Wikipédia. Les "open fields" n'ont guère dégagé de capitaux, quant au système bancaire, il était vraiment dans un état fœtal... Par contre, la richesse de la compagnie des Indes était bien réelle. Et c'est cette richesse du commerce des épices et autres sucre qui a aidé la Grande-Bretagne a faire survivre les paysans anglais qui étaient dans une misère effroyable. Voir Malthus! La compagnie des Indes avait tellement d'argent qu'elle possédait tous les quartiers neufs de Londres et les navires (les Indiamen) étaient les plus gros navires de bois jamais construits et ils ont détruit presque toutes les forêts anglaises.! Toute la richesse de la Grande-Bretagne du18ème siècle venait du commerce colonial, y compris du commerce triangulaire qui a fait la fortune de Liverpool, mais pas seulement. Sinon, d'où cette richesse serait-elle venue? Le livre de Malthus est de 1798 et le portrait qu'il fait de l'Angleterre rurale, de tous ces enfants qui meurent de faim et de tous ces adultes qui ne peuvent survivre que dans les poor houses est accablant. Le but de tous les mensonges colportés est le même que pour la traite et l'esclavage: prouver que ça ne rapportait rien, c'était presque des entreprises humanitaires! Et en plus il, s'agit de prouver que c'est le capitalisme sauvage et bancaire qui a fait la grandeur de la Grande Bretagne. Ce qui n'est certes pas faux, mais on ne dit jamais à quel prix et qui payait ce prix. Parler de l'argent des surplus paysans est de l'escroquerie intellectuelle et morale encore plus.
Mais n'importe quoi... Renseignez vous un peu. Il ne suffit pas de lire 2-3 commentaires sur les forum d'ATTAC pour en faire des théories économiques.
Si il y a bien UNE période de l'histoire économique qui a été étudiée sous tous les angles par les économiste, c'est bien la révolution industrielle. Et aucune ne confirme cette théorie du pillage coloniale. La richesse de l'Angleterre, c'était avant tout une main d'oeuvre nombreuse et industrieuse, du charbon en quantité, des progrès techniques, et des Lords capables de mobiliser des capitaux importants.
Ce que vous dites sur la compagnie des Indes est un non sens ! Les terrains à Londres ont toujours appartenus à quelques familles, et aujourd'hui encore ! Jamais à des sociétés.
Quand à la supposée puissance de la compagnie des Indes britanniques, elles s'occupait... du commerce avec l'orient et n'a jamais fait de traite !!!
De plus, si vous étiez allé un peu plus loin que wikipédia, vous vous seriez aperçu que le mercantilisme prend son essor après la révolution industrielle et non avant. Par ailleurs, dire que TOUTE la richesse de l'Angleterre du 18ème siècle provenait du commerce coloniale (alors que l'Inde n'était pas encore une colonie, l'Angleterre n'y possédait que des comptoirs), alors que le chemin de fer, les manufactures et les aciéries fleurissaient dans toute la Grande Bretagne, c'est au minimum ridicule, et très certainement de la mauvaise fois la plus accomplie...
Mais on voit bien où vous voulez en venir. Votre but est de faire croire que la prospérité de l'occident s'est bâtie sur l'exploitation coloniale et l'esclavage, ce qui justifierai une "indemnisation". Mais ça, c'est de la propagande, pas de l'histoire.
En réponse au message de Carbet du 03/06/13
Bonjour
Au cas peu probable ou vous n'auriez pas lu ces infos ..... pour mon compte je débarque !
http://fr.novopress.info/le-business-familial-de-christiane-taubira-cayenne-cest-pas-le-bagne/
Je suis tombé dessus en recherchant des infos sur la possible mise en prison de son fils ....... Le silence ici est assourdissant !
Salutations
Le silence est en permanence assourdissant pour tout ce qui touche à Taubira...
On passe son temps à reprocher aux ministres leurs accointances avec les extrêmes dans les années 1970, mais personne n'a reproché à Taubira ses accointances avec les dérapages du collectif des mille-lettres (auprès duquel le FN passe pour un ramassis de hippies gauchistes), et pourtant, ça ne date que des années 2000...
Qui se soucie de savoir comment elle a acquis ses terrains à Roura sous le règne de Polony ?
Qui ose rappeler ses propos plus que "border-line" sur le fait qu'il faut faire porter la culpabilité de l'esclavage aux blancs uniquement ?
Qui ose rappeler son délire de persécution narré à longueur de livres ? Qui parle du népotisme du Walwari ?
En réponse au message de Carbet du 03/06/13
Bonjour
Au cas peu probable ou vous n'auriez pas lu ces infos ..... pour mon compte je débarque !
http://fr.novopress.info/le-business-familial-de-christiane-taubira-cayenne-cest-pas-le-bagne/
Je suis tombé dessus en recherchant des infos sur la possible mise en prison de son fils ....... Le silence ici est assourdissant !
Salutations
C'est sponsorisé par Minute, on sait que ce journal est foncièrement Fhaine, donc qu'il n'est pas orienté politiquement = ;-))) si notre Cricri a fait la bascule sur un terrain de 250m2, j'en connais d'autres qui ont fait, font ou aimeraient faire de même sur des terrains de plusieurs hectares. La réparation, voulue par elle, le permettrait...
Morosité morosité morosité!!!! Quand tu nous tiens...... Et pourtant la Guyane est à la mode!!! Voilà que l'on nous parle maintenant d'ALERTES rouge, orange, verte... S'agissant des pluies abondantes qui balayent notre région. Des pluies qui provoquent des inondations tels des tsunamis. Et puis on meurt de la dengue et l'épidémie dure depuis 8 mois au moins... Et voilà que l'on ns envoit des médecins en renfort pour nous soigner... Mais rien de plus pour curer REGULIEREMENT les canaux naturels qui irriguent notre beau pays notamment l'île de Cayenne et qui St. Des gîtes larvaires par excellence.
Sans parler de ces maladies qui avaient été éradiquées, telle la tuberculose, et qui réapparaissent. En cause la NON MAITRISE de l'orpaillage clandestin et de l'immigration sauvage.
Enfin et c'est le pire: la folie actuelle des constructions en tout genre sur n'importe quels terrains dont tout bon guyanais riche de son savoir empirique sait qu' il n'est pas constructible!!!! Il suffit de voir le nombre de terrains en friches depuis des décennies et sur lesquels proliféraient force moucoumoucous et qui du jour au lendemain sont remblayés avec qq camions de LATERITE(!) puis des villas+piscine et immeubles surgissent comme des champignons avec moultes pancartes: à louer, À vendre en défiscalisation ....qui ne sait pas que le moucoumoucou ne pousse qu'en terrain marécageux! Donc en saison de pluies ces terrains sont les premiers à se transformer en cuvette et en réceptacles des eaux pluviales. Par consequent si on tremblait il faut d'abord repenser l'écoulement de ces eaux. Pour ce qui concerne notamment Cayenne le problème est multiple car notre ville capitale est entourée de nombreux monts d'où s'ecoules les eaux de pluies + située en bord de mer donc soumise aux fortes marées.... Donc lorsque l'on bouche tous les bassins naturels, les petites criques, que l'on n'entretient pas les canaux obstrués par force déchets et branchages..... Et qu'il y a conjonctions de plusieurs jours d'averses et de fortes marées on aboutit à ce à quoi on vient d'assister....
Pauvre Guyane!!!!! Difficile de ne pas être morose voire découragé ... Mais on lance des fusées (lol) et la météo du spatial n'est pas celle du citoyen lambda... Comprenne qui peut.........
En réponse au message de Morpho du 15/05/13
Juste une remarque mais qui prendra toute son importance dans le cas d'un vrai débat à l'assemblée:
Quelle est la définition juridique de "descendant d'esclave"?
... juste un aïeul esclave?
... ou ses grands parents maternels ET paternels?
... ou bien seulement ses parents?
et puis, les "sang mêlé" ont pour la plupart déjà leurs terres, non?
Aïe, encore une qui risque d'avoir jeté de l'huile sur un feu qu'elle ne va pas pouvoir éteindre!
non,non être descendant d'esclaves c'est juste être noir ou marron ou chocolat au lait quelque chose de ce genre exit les blancs (caucasiens) les jaunes (asiatiques) les rouges (amérindiens).
Dès que vous apercevez dans la rue un noir ou un métissé noir ou chabin et autre mélange avec du noir mettez vous à genoux et dîtes lui : "pardonnez moi pour les siècles de souffrance que vous et votre famille avez enduré" "je vois sur votre dos les marques du fouet"
Voici l'imaginaire des haineux des petites gens de ceux qui n'ont rien compris, des médiocres, qui au lieu de se battre tous les jours en allant travailler, ou créer une activité sont là à se morfondre en des gémissements puérils en attendant que les blancs ou tout autres races d'ailleurs leurs donnent quelques terrains (fonciers) dont ils ne feront rien puisque tellement habitué à la politique du bras tendu et de la bouche ouverte. le carnaval, les boîtes de nuit, les femmes, et rouler en bmw. Elle est dure mais c'est la vérité il suffit d'observer... Du foncier mais pourquoi faire?? Qui sont les agriculteurs en Guyane???
En réponse au message de Bahdidonc du 14/05/13
Le Trocadéro ou un ridicule paradoxe: on dépense sans compter de l’argent public pour protéger des fêtards qui vont encenser des millionnaires. Elle est pas belle la vie?
Ces débordements auraient-ils pu êtres évités? Cette manifestation aurait -elle dû être interdite?Les responsables ont-ils fauté?
Le préfet de Police de Paris sur la sellette
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/-le-prefet-de-police-de-paris-sur-la-sellette.
Et à voir aussi Manuel Valls prépare sa défense
http://www.lefigaro.fr/politique/-apres-l-emeute-du-trocadero-manuel-valls-organise-sa-defense
Dans le contexte épineux où on se trouve en termes d'insécurité, on peut toujours se consoler en se disant que les jeunes d'ici ne sont pas si différents ou pas forcément pires que ceux de Paris.
Mais à Paris quand il y a des problème de sécurité publique, on demande la tête du préfet de Police et du ministre de l'intérieur. Pas celle du maire. Tiens, comment se fait-il qu'à Kourou cela soit différent? :-)
Le député Vialatte a comparé les casseurs de Paris à des descendants d'esclaves. Ces propos sont inadmissibles. Ne s'agit-il pas en fait, au vu des vidéos de descendants de commerçants d'esclaves ? Taubira, toujours prompte à défendre ces "petits sauvageons" va-t-elles les envoyer en Guyane, afin de les récompenser, et leur donner des terrains, ainsi qu'à ceux de Kourou ?
En réponse au message de Pam-pam du 13/05/13
Le vrai problème, c'est que vous faites semblant (je suppose! ) de croire que c'est le gouvernement français qui fait venir tous ces miséreux qui sont prêts à mourir en mer ou ailleurs pour venir en France parce que chez eux ils meurent de faim au sens propre et qu'ils espèrent travailler assez pour survivre en France. Ce que beaucoup d'entre eux parviennent à faire, effectivement. Car je vous signale que les clandestins n'ont pas droit aux aides, ce que vous faites semblant de nier, sauf que s'ils sont malades, on ne les laissera pas mourir, on leur procurera les soins minimum, ce qui est conforme aux lois internationales aussi bien qu'à la charité, chrétienne ou autre (je ne suis pas chrétienne!) et que nous n'avons aucun moyen de les empêcher de venir, juste celui d'en renvoyer quelques-une chez eux de temps en temps à grands frais. Si on devait les renvoyer tous, on ne pourrait pas payer. Alors arrêtez de hurler qu'on les fait venir (et pourquoi, grand dieu!) et qu'on leur donne toutes les aides qu'on refuse aux Français. La seule, raison que je puis imaginer de cette attitude, c'est du racisme. Vous avez une autre raison? Et surtout ne me servez pas vos sottises habituelles, par exemple que vous connaissez une Haïtienne qui a fait venir ses 45 enfants, ses 15 maris et ses parents et ses grands parents etc.
s'il ne les fait pas venir, du moins, les gouvernements successifs les tolèrent. y a t-il une différence dans les résultats? non ! en France c'est une sorte de suicide collectif, ici en Guyane, c'est un transfert de population.
ne dites pas que les étrangers qui débarquent ne coutent rien, allez voir dans les centres de santé seulement! et expliquez moi comment des gens qui ne travaillent pas réussissent à subvenir à leurs besoins vitaux quotidiens? et en squattant des terrains, en se branchant illégalement sur l'électricité et l'eau qui sont payés par qui d'ailleurs?
En réponse au message de Pam-pam du 12/05/13
Tu peux m'expliquer pourquoi, d'après toi, les descendants d'esclaves n'auraient pas le droit de posséder de la terre? Pourquoi en Martinique et en Guadeloupe, les descendants des propriétaires d'esclaves possèdent toutes les bonnes terres ou presque?
"les descendants d'esclaves n'auraient pas le droit de posséder de la terre" Parce qu'ils n'en ont pas le DROIT !!!! T'as vu ça où ?
Comme si les descendants d'esclaves en Guyane, ne possédaient pas .... déjà......des terres,
Certaines laissées en friche (jette un coup d’œil rien qu à Cayenne des poches de terrain vague sauvagement .....végétalisées)
D'autres format grandes terres, tellement laissés à l'abandon que des personnes s'installent dessus et qu'après ces descendants d'esclaves appellent les caméras pour demander qu'on les aide à les déloger.
Y'a des descendants d'esclaves qui se montent en association, s'installent également sur des terrains tout en ignorant si ce sont des terres appartenant à l’État ou à d'autres descendants d'esclaves et en réclament la propriété une fois en force montée. Ceux-ci, sont du genre, le droit, je le prends. Et les autres, je les emm...de et même " qu'ils vont me financer le raccordement à la voirie et aux réseaux" car "voler non descendants d'esclaves, c'est pas voler"
Par contre, si tu n'es pas descendants d'esclaves (toujours de ce genre d'esclaves là pas les autres), ou descendants d'esclaves apaisés tu te renseignes sur les disponibilités de terrain à acheter, dans la file comme beaucoup d'autres, attendant sagement ton tour. Quand le moment arrive, et que tu as le bonheur d'être élu à pouvoir prétendre à un bout de terre de ce pays, tu vas chez ton banquier en lui présentant ton projet (immobilier ou agricole) tu te fais du sang d'encre, parce que tes projets d'avenir reposent sur ce que ta banque va te répondre, tu en prends pour 20 à 30 ans de remboursement, plus les 'impôts fonciers plus les taxes d'habitation et + frais divers et variés........... mais t'y va quand même.
Parce la Guyane, tu l'aimes et que tu lui démontres en t'y investissant, pas en spoliant ceux qui partagent en toute légalité et en tout respect ce territoire.
Toi, pas descendant d'esclaves ou descendants d'esclaves apaisés de cette sélection d'esclaves - pas les autres, ceux de Guyane, tu t'arraches et tu sues sang et eau pour concrétiser ton projet, tu restes pas assis sur ton c.l en attendant que les choses te tombent du ciel, ou en entendant qu'une annonce populiste ou le communautarisme te donnent l'illusion de régler tes problèmes à ta place.
Comment tu veux que la Guyane avance avec tous les boulets qui plombent le cerveau de certains.
Et compte pas trop dessus, parce que ça ne se fera pas.
1) Les amérindiens sont les seuls légitimes à revendiquer cette forme de réparations et les descendants d'esclaves se gênent pas pour ne pas défendre cette juste réparation.
2) Préambule de la Constitution "En vertu de ces principes et de celui de la libre détermination des peuples, la République offre aux territoires d’outre-mer qui manifestent la volonté d’y adhérer des institutions nouvelles fondées sur l’idéal commun de liberté, d’égalité et de fraternité et conçues en vue de leur évolution démocratique.
" Égalité", veut dire que si tu veux des terres, tu fais ce que font tous les autres : tu les achètes. Curieux, qu'un Ministre de la République, ait sauté ce chapitre.
Et le tout "sans guerre civile" quand je vous disais que certains aiment à attiser les braises et agiter la haine.
En réponse au message de Cemoi du 24/04/13
Nous sommes, à Kourou, à peut près à la même altitude les uns des autres. Les pentes des canalisations des eaux de pluie sont normalements dirigées vers la mer et donc, si elles sont obturées, c'est l'ensemble de la population qui en pâtit à travers la dégradation des installations publics et privées.
On peut aussi constater que l'ouvrage, type canal bétonné (collecteur d'eau?) parallèle à la plage manque singulièrement d'entretient, voire d'une bonne rénovation.
Aussi, ce serait vraiment constructif, que chacun d'entre nous, adressions un courrier au responsable du service concerné, voire à Monsieur le Maire, pour que l'écoulement jadis fonctionnel fonctionne à nouveau.
........et que dans l'urgence, car visiblement y'a de l'action seulement dans l'urgence. Le déblaiement de la sortie des canaux vers l'océan à provoquer le "relâché" des centaines d'ordures diverses et variées qu'à présent l'océan nous rejette sur les plages. Et au milieu d'elles, les mamans tortues pondent leurs œufs.
Pour observer la plage des roches jusqu'à la pointe charlotte et ses mouvements depuis maintenant plus de 20 ans, le bouchage des canaux va être un phénomène récurrent.
La dernière marée a à nouveau bouchée la sortie sur Boudinot.
Croisons les doigts pour que nous n'ayons pas de pluies diluviennes dans les prochains jours.
La frange littorale est plus fragile face aux mouvements "souterrains" causés par les sacs et ressacs des marées de plus en plus fortes et hautes, c'est d'ailleurs pour cela que le législateur a imposé une Loi littorale. Quid en Guyane de cette Loi ?
Promène toi dans les rues parallèles au front de mer, certains regards en fonte sont littéralement aspirés vers le bas, ou repoussés vers le haut comme d'horribles pustules, des parties de rues s'affaissent. Dans la rue du Doc Henry, une dalle sur regard est cassée depuis des années (oui, des années) les riverains l'ont bouché tant bien que mal, afin que ..........les enfants ne tombent pas dedans.
Tu me diras, la mouvance des terrains date de toujours, au temps longtemps où les marécages régnaient, sans doute aussi. Le parasite est l'urbanisme figée ou comme à Rémire celle qui est anarchique.
Certains endroits sont plus fragiles, les avenues, les rues, les jardins. Tu peux imaginer la pression exercée sur certaines fondations et je comprends pourquoi à une époque, beaucoup ont opté pour des maisons hors sol, tels que les calypsos.
Si ça datait d'aujourd'hui, je comprendrais que les autorités prennent ça au dessus de la jambe. Une quinzaine d'années passées j'ai visité une maison proposée à la vente à l'Anse où le jardin comportait un espèce de cratère, comme tu peux en voir sur les terrains dont le sous sol cache d'anciennes mines.
La sagesse voudrait que la loi littorale soit réalignée sur les paramètres environnementaux actuels et de plus pas laissée aux mains d'ingénieurs ou techniciens de passage.
"""""" Les trois vélos de Christiane Taubira » (Blog le Monde – Jodla de ce jour). C’est joli, c’est émouvant, un conte de Noël.
« Christiane Taubira, ministre de la Justice TOTAL 440.000 EUROS - BIENS IMMOBILIERS: 266.000 euros dont: Une maison individuelle achetée 31.250 euros en 1987, Une part en usufruit dans une maison acquise 229.000 euros en 1997, plusieurs terrains agricoles - PLACEMENTS, EPARGNE et COMPTES COURANTS: 150.000 euros, dont: Assurance-vie: 85.000 euros, Comptes bancaires: 10.200 euros, PEL et CEL: 55.000 euros - DIVERS: 24.000 euros, dont: Biens mobiliers: 10.000 euros, Une Hyundaï achetée en 2008 de 13.000 euros, 3 VELOS D'UN MONTANT TOTAL DE 900 EUROS. (Jacques Brinon/AP/SIPA – Challenge S – Nouvel Observateur). """"
Toutefois il est notable que cette ministre intègre a omis de déclarer sont casque en plastique, les trois pompes de ses bicyclettes, les trois nécessaires de réparation (deux démontes pneus, 3 rustines, une râpe à pneu, un tube de colle par nécessaire) et pourquoi pas puisque les ministres doivent déclarer tout leur patrimoine, le balai à chiotte.
En réponse au message de Cire El Trev du 15/04/13
Excellent le " jodla " ... J'en reste baba. Comment peut on reculer comme cela sans se faire prendre pour une brêle ... ? Qui va y croire, à part un décérébré sous l'emprise conjointe de rhum et de crack ... ? Et si Blada et Guyaweb n'avaient pas relayé brillamment cette histoire, que ce serait-il passé ?
Nous attendons donc les excuses de Ra qui s'est montré particulièrement véhément à l'encontre de Blada Comme quoi les choses peuvent bouger en Guyane si on s'en donne les moyens ! Restons vigilent car l'argent va être redistribué, pour un auter projet certainement !
Qui a vu les déclaration des ministres ? Je regarde celle de MME Taubira : http://www.declarations-patrimoine.gouvernement.fr/pdf/declaration-patrimoine-taubira.pdf
Elle aurait son compte courant en négatif soit -173 euros, quelques terrains à très bas prix et un PEL (avec tous ses logements) à 42 000 euros ..Je propose une cotisation en ligne car pour une ministre je la trouve plutôt pauvre ! Il en est de même pour Fabius and co ..C'est tout juste si j'ai plus d'argent qu'eux à la banque !
Salut à tous,
Nouveau dans le coin, je cherche à rejoindre des footeux amateurs pour taper dans le ballon. Quelqu'un peut me dire s'il y a des terrains libres et des joueurs qui se retrouvent les week-end ou le soir en semaine ? Secteur recherché : Baduel mais je peux aller plus loin s'il faut se déplacer. Merci par avance pour vos précisions. A+
En réponse au message de Weenana du 24/02/13
Faut espérer que l'économie de la France, aille de plus en plus mal et que se réduise par obligation, les perfusions constantes que sont les subventions. En Guyane, les mamelles ne sont ni le labourage, ni le pâturages, Les grosses mamelles s'appellent subventions et elles alimentent une mince quote-part de la population guyanaise. Suffit que tu mettes un troupeau de vaches sur la route, des pelleteuses sur la pelouse devant la préfecture, des machoirans devant le consulat du Brésil et la France te signe un chèque. Sans trop regarder que le troupeau de vaches est le seul qui existe et qu'il se partage toutes les prairies de la Guyane et que curieusement, il grossit pas de trop. Sans trop regarder que les pelleteuses, ne pellettent pas toujours où elles sont sensées pelleter. Sans trop regarder qui ramène le machoiran.
Rien n'oblige tous ces malins de mettre leur activité sur les rails, l'argent arrive dés qu'ils pètent en nombre sur la place des Palmistes.
Voyager en classe éco, n'a jamais tué personne.
C'est pourtant d'un simple, suffit de mettre deux agents de Bercy dans la first class d'air France, et de faire la concordance avec tous ces miséreux qui passent à la télé en trainant leur vendre parterre pour avoir des subventions d'Etat.
Vous comprenez vite, chère Weenana, mais reste encore un petit bout.
Voilà les causes des performances surprenantes :
La cowdriose est intéressante, il faudrait savoir si elle nous est arrivée directement d'Afrique où via les Antilles et quand ? Aux dernières nouvelles disponibles, elle ne devrait pas être présente en Guyane. Ou va-t-on l'accuser d'être endémique ? Ou sert-elle à couvrir les abattages illégaux ?
Si plus de 30 % des bovins portent la leptospirose, le 0,3 veau/vache /an s'explique en grande partie : cette bactérie ne rend pas malade les vaches mais provoque des problèmes de fertilité surtout si la nourriture est faible, ce qui est le cas ici. Le « entraînant des cas humains bien supérieurs à la métropole » ne doit pas provoquer de psychose malgré le flou, cette maladie se traite bien sauf quand elle est mortelle (rare). Rassurez-vous auprès de votre médecin.
« experts dont le nombre tient sur les doigts de la main... »
Heureusement qu'il y a 90 éleveurs professionnels selon la DAAF (Antiane n° 73) On n'a pas dit en quoi...
D'une manière générale, en Guyane, on « installe » les gens (les plus « chanceux ») puis l'assistance se met à pleurnicher qu'ils ne sont pas formés. La version plus élaborée est la « validation des acquis d'expérience », VAE. Sympa et ça fait croire à l'existence des compétences. (Et permet d'obtenir une certaine subvention, dans les quarante milles Euros. Les vendeurs de katkat sont ravis.)
Le tigre de Bengale sait comment tuer un buffle. Mais il doit ramer dur et y laisse sa peau parfois. La Semaine Guyanaise a relaté, anno, le cas d'un agriculteur (authentique, car originaire de Cacao) qui les élimine par lot de cinq. Sans même savoir comment... Moi non plus, vu leur phénoménal système immunitaire, mais s'il s'agit des problèmes sanitaires propres à la Guyane, il serait temps de réfléchir sérieusement. Et si c'est un problème de compétence, on continue ?
« L’accès au foncier et aux financements... réduisent les chances des jeunes diplômés de se lancer dans la vie active » : il y en a qui radote.
« … la structuration du monde agricole guyanais est présentée comme très faible et identifiée parmi les principales causes des mauvaises performances économiques. »
Intéressant, vu la foison des associations, syndicats et groupements divers qui se sont réveillés et même invalidés au moment des élections à la chambre...
Mais cela s'explique: « comportements et pratiques peu solidaires entre membres ...» C'est de la sociologie et parfois de la psychiatrie, n'y allons pas.
Quant à l'impact écologique de l'élevage en Guyane retenons le seul fait que toute surface agricole supplémentaire doit être gagnée sur la forêt primaire. Notre forêt est le biotope le plus riche de la planète, la biodiversité d'une savane pâturée est comparable à celle d'un désert.
L'élevage bovin fournit donc 358 tonnes équivalent carcasse par an (340 t à Rémire, un peu à la tuerie dérogatoire de Mana et abstraction obligatoire de l'abattage clandestin), ce qui signifie 243 t de viande commercialisable, le reste étant l'os, la graisse (bon, sauf en Guyane) et les déchets divers.
Cela fait donc entre 35 et 48,6 kg de viande commercialisable produite par an/hectare (5000 versus 6940 ha)
Le montant des seules aides spécifiques à l'élevage tournerait autour de 2,4 millions d'Euros/an (puisque 2,191 millions en 2007) signifiant qu'il y a 10 Euros de subvention spécifique derrière chaque kg de viande locale.
Puis il faut y ajouter les aides à la modernisation (matériel, équipements) non spécifiques à l'élevage, de montant inconnu mais potentiellement plus élevées, du moment qu'ils peuvent les consommer (une partie doit être autofinancée)
Ne vous énervez pas, mais il faut aussi y coller les subventions englouties par notre abattoir de Rémire (et bientôt celui de Mana?). Si le journaliste de FG a simplement inversé les chiffres, alors le déficit à combler serait 1,12 millions annuellement. Ce qui ferait 2,5 Euros par kg de viande bovine, porc et ovins déduits.
Les subventions de l'abattoir sont payées directement par nous tous, en octroi de mer et taxe sur carburant. Eh oui, la vie chère... (Eh oui, carburant partiellement détaxé pour l'agriculture...)
Nous pouvons donc tranquillement estimer que chaque kg de viande bovine produite en Guyane est chargé d'au moins 15 Euros de subventions.
Ce n'est pas du développement, c'est du suicide économique.
Pour atteindre l'autosuffisance (que certains fixent comme un but en soi), il faudrait exactement six fois plus d'espace, donc 25 000 à 34 700 ha de forêt à raser. Plus que la surface agricole prétendument utilisée à présent.
(Le rapport Lazerges-Linossier affirme que la surface réellement exploitée doit être autour de 8000 ha - ce qui veut dire que surface agricole disponible il y en a, mais serait en friche.)
Il faudrait aussi que l'Europe augmente son aide en conséquence (voir la liste des aides diverses dans le document), alors qu' « il faut se préparer » à la baisse des « dispositifs d'appui » (j'adore le style) c'est-à-dire de l'aide européenne, surtout après 2020.
Et si l'on veut atteindre le même niveau de consommation de viande bovine qu'en Métropole avec la seule viande locale (c'est encore le but pour certains forts en décibels et faibles ailleurs), il faudra multiplier tout ce qui vient d'être calculé par 3,85. Donc 110 500 à 153 374 ha à raser, soit une bande continue de 6 km de large entre Cayenne et St Laurent, etc.
(Anecdote : il y a quelque temps, un élu tendance pourtant écolo m'a demandé quelle superficie agricole supplémentaire doit être réclamée à l'Etat par nos collectivités. Ils pensent à 120 000 ha, mais faudrait-il plutôt 250 000 ha ? A raser donc pour « développer ».)
Au final et à la même performance, on aura toujours la viande 64 % plus chère que l'importée, avec ses caractéristiques en plus.
Le côté social est vite liquidé :
Qu l'on donne le chiffre exact des employés (légaux svp) des éleveurs pour l'apprécier par rapport à la surface. Une idée : après un « effondrement » (décidément!) il restait 200 salariés permanents dans toute l'agriculture guyanaise en 2010. (Agreste n° 2)
Aperçu: « … cinq à dix jeunes se présenteront sur le marché du travail dès cette année... (formés en élevage) La capacité d’absorption du marché actuel ... apparaît bien en deçà de tels effectifs mais les perspectives ...»
Cinq à dix jeunes? (Encore du simple à double) Mais l'optimisme fait vivre, c'est bien.
Que l'on songe aussi comment se fera « l'attribution » de 25 000 à 150 000 ha de forêt en plus, découpée en parcelles de centaines de ha.
L'Auteur donne les conditions qui permettraient de faire mieux, selon lui :
« Quelle que soit l’ampleur du développement du marché pour les produits animaux en Guyane, on restera sur de petits marchés qui limiteront la rentabilité de nombreuses initiatives. »
Phrase complètement déphasée vu le taux de couverture de 16,5 % de ce petit marché...
Par ailleurs, on peut être techniquement performant et même rentable sur un petit marché aussi.
Un peu d'angélisme, du vrai du vrai :
« - la rentabilité doit s’apprécier en intégrant les autres services rendus par les activités d’élevage comme l’aménagement du territoire, la création d’emplois, la production de services environnementaux, la santé du consommateur, qui sont autant d’éléments justifiant la perception d’aides »
L'aménagement du territoire, on l'a vu (coupe rase),
la création d'emplois, on l'a vue,
les services environnementaux, on les attend,
la santé du consommateur, on l'a vue (leptospires).
D'autres ?
« - aides ... conditionnée à l’atteinte de résultats mesurables et contractuels »
Ca, c'est de la révolution, suivie par
la honte, après les cinq à dix futurs chômeurs :
« - le bon développement des filières animales dépendra ...(de) l’emploi de ressortissants étrangers le cas échéant. »
Khm. C'est déjà le cas, mais ne le dites à personne.
Monsieur Steinmetz est perspicace et n'engage pas trop l'AFD :
« l’AFD peut intervenir en facilitateur de la concertation ... (conseil en) ingénierie financière »
Et laisse le risque aux autres : « - le système bancaire doit pouvoir accompagner les éleveurs guyanais » ... puisque « le volume des aides pouvant être revu à la baisse »
Allez les banquiers, à la rescousse, vous devez pouvoir !
Il vont se bousculer...
Monsieur Steinmetz m'excusera, mais le bon développement ne dépend pas « d'autres décisions politiques », mais il dépend du moins de décisions politiques possible. Mais ça, peu le comprendront, j'en conviens.
Alors, Madame Sud Américaine, voulez-vous toujours leur attribuer des terrains « à la hauteur de leurs projets » ?
Ou vous comprenez la critique très enrobée de l'Auteur, quand il parle du développement des filières animales à tout prix, datant des années '70 ?
Que ce projet volontariste ne reposait sur aucune prévision financière, sur aucune connaissance technique ?
Parce que le chemin qui passe entre le volontarisme et le dilettantisme est très étroit, savez-vous. Dans ce cas, ce chemin n'existait pas et n'existe toujours pas.
Comprenez-vous qu'il s'agit de la survivance d'une activité dont la remise en cause tarde par l'ignorance mais aussi parce qu'elle est devenue LE moyen d'obtenir de vastes parcelles, via les attributions, en faisant un moyen de capitalisation immérité ?
Et qu'il s'agit aussi d'une souffrance animalière et d'un fardeau financier pour l'Europe comme pour notre département ? Uniquement parce qu'un jour un bureaucrate déjà inconnu s'est tapé sur son ventre déclarant qu'il faut faire ceci et cela en Guyane. En regardant peut-être la carte de l'Afrique...
Repensez enfin aux propos des agronomes de la FAO: « une calamité économique, écologique et sociale ». Où sont les arguments pour les contredire ?
Nous avons donc une filière bovine
aux effectifs inconnus,
dont 5 % crèvent chaque année,
dont le taux de reproduction est la moitié de celui du maïpouri,
dont au moins un tiers porte une bactérie rendant illusoire toute amélioration notable du rendement,
sur une surface inconnue,
couverte avec des herbes de mauvaise qualité pour ces pauvres bêtes,
qui produisent entre 35 et 48,6 kg de viande nette par an/ha,
au prix d'au moins 15 Euros de subvention par kg,
qui sont abattues dans un abattoir dont on ne sait pas s'il est trop petit ou trop grand,
au prix de la coupe rase de la forêt primaire guyanaise,
alors que deux tiers de la surface « agricole » sont en friche,
occupant des surfaces toujours plus importantes alors que les « jeunes » - mais pas que les jeunes - n'ont pas d'accès au foncier agricole,
quand le président de l'EPAG se plaint dans FG qu'il n'y a pas assez de terrains (!!) non inondables pour les constructions... (plus rien ne m'étonne)
et finalement, quand ces services (DAAF, chambre d'agriculture), faisant partie de l'EPAG, notamment, se mettent à « juger » ( sélectionner) les citoyens sur des critères inconnus, pour ne pas dire indicibles.
Voilà les critères pour juger. Mais pas les simples administrés.
Respirez Cush, c'est fini. Reste l'agriculture en général, si ça vous intéresse.
En réponse au message de G.moulinard du 18/02/13
Excellente intervention, on en redemande et on se doute de bien qu'il y a du stock. Ce sujet mériterait un article dans un journal d'investigation. Mais comme tous les scandales Guyanais, celui-ci ne franchira jamais l'Atlantique, restera confiné dans la coutumière et complaisante indifférence locale, et les choses perdureront...
Comment résister à vos messages sympathiques ?
Ca va être lourd à décortiquer, mais c'est le prix à payer si Weenana veut arriver à son assiette déséquilibrée. J'ai déjà écrit que le courrier des lecteurs n'est pas vraiment l'endroit idéal pour l'exercice, je m'excuse d'avance pour la longueur aussi auprès de Blada.
Alors, pour répondre à Weenana : Si vous qui dites qu'il y avait une quarantaine, je vous crois :-) Je ne connais pas de sanctions prononcées (exclusion automatique de l'Amexa entre autres), la vague aurait certainement été trop grande, certains étant des « personnalités ». Comme s'est défendu la seule (?) personne (provisoirement) inquiétée : « on n'embêtait pas les gens pour ça... »
Mais ce n'était que de la petite filouterie tout à fait anecdotique, même si le croisement des fichiers DAAF/Amexa a été maintenu depuis et pour les seuls éleveurs... Ce qui ne veut pas dire qu'ils seraient plus filous que les autres, c'est une simple question de taille : grande parcelle = grosse tricherie potentielle. Ce genre de petit calcul doit donc appartenir au passé. Par contre, si vous voulez vous amuser, allez réclamer les déclarations dans les années indiquées...
Ce qui reste important de ce détail, c'est la piètre qualité des pâturages, subventionnés ou plus.
Concernant la remarque de Weenana sur « l'engraissement personnel », il est vrai que l'accumulation des terrains aux mains privilégiées ressemble fort à ce que nous désignons en économie sous « l'accumulation primaire des capitaux », ce qui correspond à la phase de démarrage de l'économie capitaliste et concurrentielle, ordinairement marquée par un laisser-aller certain.
Cette accumulation du capital-foncier est particulièrement remarquable dans le contexte de guyanais, caractérisé par une démographie galopante et « d'absence » prétendue de surfaces aussi bien agricoles qu'urbaines.
Néanmoins, il faut bien garder en tête l'origine de la situation avant de tirer à vue : les éleveurs, même les plus loufoques, ne font que de s'adapter à la situation qu'on leur offre. Exactement comme ceux qui font de l'argent braguette. La faute primaire ne leur appartient pas, l'homme profite et c'est normal.
Est-ce leur faute que ce prétexte soit le seul qui permette d'obtenir des parcelles de 100 ha ou plus ?
Et ce n'est pas de l'angélisme comme diraient certains.
Cela peut sembler bizarre dans la France de nos jours, mais l'appât de gain ne doit pas être combattu. L'appât de gain est la première condition de tout développement (la deuxième étant la paresse), il doit être simplement canalisé. Or, l'égout – dégoût qui le canalise tout en le souillant vers l'agriculture guyanaise a un nom. Un nom écœurant.
Pour revenir sur le rapport de l'AFD – à qui Monsieur Wap wap wap a refusé la douce discrétion - l'auteur cherche à expliquer les « performances surprenantes ». Pêle-mêle, il trouve les difficultés de la Chambre d'Agriculture (passons), des pathologies diverses, la faible technicité des éleveurs, les difficultés d'accès au foncier et aux financements, la faible structuration du monde agricole guyanais, le manque de recherche etc.
Mais avant de décortiquer tout cela, voyons l'aval, ce qui est l'abattage. :
« Les capacités de traitement sont sous-utilisées en raison du faible nombre d'animaux à abattre .. » Admettons donc que la phrase « Une nouvelle organisation pourrait sans aucun problème répondre à une augmentation de charge de travail » sonne comme un vœux pieux.
De toute façon, « ...le dispositif en place pour la réception des animaux ... inadapté en cas de forte fréquentation » Du calme, pas de risque, mais bon à savoir : si jamais on avait des bêtes à abattre, cet outil régional risquerait de ne pas pouvoir les accueillir...
Et l'essentiel pour la gestion de la chose Guyane :
« ...il est clair qu'une subvention d'équilibre annuelle sera requise, justifiée par la mission de service public rendue mais aussi limitée en recherchant la rentabilité ...grâce à...l'augmentation des effectifs traités. »
Vous avez retenu : subvention requise, service public en cours, recherche de rentabilité...
En attendant :
« Selon la directrice de l’abattoir, l’équilibre financier du poste abattage reposerait sur 3 000 tec traitées par an. »
Respirez profond : notre Région nous affirme dans un document récent, portant sur la « Délégation de service public sous forme d’affermage pour l’exploitation de l’abattoir régional de Guyane » , que « l'abattoir régional est dimensionné pour un tonnage de 850 tonnes équivalent carcasses (pouvant faire l'objet d'extensions jusqu'à 1200 tonnes) »
Ce qui veut dire que notre abattoir à nous ne peut jamais être rentable, puisqu'il faudrait pour cela la production de 3000 tonnes TEC par an... Gestion, quand tu nous tiens !
On comprend qu'ils veuillent le refourguer à quelqu'un...
Pour se dérider, voyons l'article mémorable de notre unique quotidien favori (toujours du 10 avril 2012) de la plume de T. F. Si vous le comprenez, faites-moi signe : « les recettes totales de la structure ... 2,18 millions d'Euros pour 1,06 millions de dépenses réelles (?)»
J'y vois une affaire extrêmement rentable, mais l'article dit le contraire. Au point qu'il cite Monsieur Ho-Tin-Noé : « cet abattoir est surdimensionné, il va falloir trouver une solution ! »
Tout le monde connaît Monsieur Ho-Tin-Noé, architecte très connu en Guyane (lycée Melkior-Garré), premier vice-président de notre Région et aussi président de l'EPAG. On espère qu'il ne veut pas démolir l'abattoir pour le refaire plus petit (comme il est architecte).
Mais non, Monsieur le (vice)-président Ho-Tin-Noé, ce n'est pas l'abattoir qui est trop grand, c'est les bêtes qui manquent pour mettre dedans ! Vous n'avez qu'à lire le rapport cité...
Parce que ça peut être cause => effet mais aussi effet <= cause. L'essentiel, c'est le sens de la flèche.
Par contre, que penser à la lecture de ce document de la Région que vous vice-présidez, document qui affirme tout le contraire : cet abattoir n'est pas si surdimensionné que ça, avec une production actuelle de 683 tonnes pour une capacité actuelle de 850 tonnes.
Comprenne qui pourra, n'est-ce pas ? C'est dur, la gestion !
L'intérêt de cette énumération est de bien comprendre que notre abattoir à nous est très loin du point d'équilibre financier (il faudrait multiplier son activité par 4,5 !), qu'au lieu de s'en rapprocher il s'en éloigne, mais au jour improbable où il s'en rapprochera il s'arrêtera au tiers du volume nécessaire par sa taille qui est trop grande mais pas assez et puis il y aura des problèmes de conception avant de pouvoir atteindre le tiers du volume nécessaire. Mais on cherche toujours la rentabilité.
Compris ?
Bon, pitié pour ce soir. Le côté économique de la chose bovine est presque fini.
En réponse au message de Sista du 19/02/13
Cush a raison, sur ce coup là, l'Etat a un grand nombre de complices sur place.
Ceci étant dit, on peut se poser des questions (intelligentes) sur le rôle de l'état, de ses représentants, de l'ONF...et de l’évêché représenté par monsignore Laffont (concernant la vente de terrains) après avoir écouté ce soir messieurs J L Antoine et Madère sur ATG. On n'est pas sorti de la M...e si on continue à se laisser diviser par des connards ou à se contenter de gémir.
En réponse au message de Siliphium du 14/02/13
Très bien , mais la traduction de tout cela pour l'élevage en Guyane!!!!!!
L'élevage bovin en Guyane ? Si vous insistez... Alors calez-vous bien, le dossier de votre chaise contre le mur si possible.
« il peut sembler légitime aux vues du nombre d'années … qu'ils aient les terrains à la hauteur de leur projets. » - opine Mme la Sud Américaine.
Geste sympathique. Mais ramasser un Bothrops atrox perdu sur la route est aussi un geste sympathique. Faut mesurer, dirais-je... Dites Mme Sud Américaine, serait-il déplacé d'examiner l'état et les réalisations de ce secteur fortement aidé depuis des décennies ? (Vu qu'ici, en Guyane, on aime tellement « juger » les autres...) Avant de parler d'autres projets, avant de signer d'autres chèques en blanc sous forme d'attributions d'espaces et de fonds européens à la pelle.
Voyez Siliphium, ce qui est constant en Guyane, c'est l'amour des « projets ». La réalisation semble plutôt abhorrer du monde, la recherche du résultat est carrément incorrecte. Blessante. Abjecte. En réalité, comme si l'on en avait peur...
Pour aborder l'élevage en Guyane, il nous suffit d'invoquer un rapport assez récent (juin 2011), rédigé pour un organisme national réputé. Le fait que chaque page porte la mention « confidentiel » ne fait que le pimenter davantage.
(Avez-vous remarqué, par ailleurs, que tout ce qui touche à l'agriculture guyanaise est classé « secret » ? Le dernier rapport ministériel, le fameux et souvent cité rapport Lazerges-Linossier l'est aussi : le ministère ne le communique pas, l'ex-président de la chambre non plus, ce qui est étonnant vu que le rapport lui est grandement favorable. Passons, rien à comprendre de son côté.)
Avant de continuer, je tiens à préciser que ce qui suit ne concerne pas tous les éleveurs en Guyane, ni aucun d'entre eux en particulier. Je connais moi-même trois d'entre eux qui s'adonnent à leur tâche avec volonté et compétence certaines. Il s'agira du secteur d'élevage dans son ensemble.
Après le coup de chapeau au politiquement correct, voilà l'observation de l'auteur du rapport :
« Rapportées aux aides perçues au cours des trois dernières décennies et au potentiel reconnu, les performances actuelles des élevages en Guyane apparaissent très en deçà de ce qu’on pouvait attendre conduisant à un profond décalage entre les volumes produits, leur qualité et les besoins du marché. »
Oh, qui l'aurait cru ?
Recalez votre chaise :
« Le cheptel bovin varie selon les sources entre 11 100 (chiffre DAAF) et 16 483 têtes (chiffre service de l’élevage de la Chambre d’Agriculture) ... »
Vous l'avez bien lu : La DAAF affirme 11 100 bovins, la Chambre affirme 16 483. La différence fait 48,5 % J'imagine la tête du fazendero à qui ses deux vaqueros annonceraient une telle précision sur le cheptel... Je ne parierais pas sur leur intégrité physique mais nous sommes en Guyane, civilisée et bien administrée, ici le ridicule ne tue pas au point que l'on ne le craigne nullement. On le cultive.
Pour bien apprécier cette précision, il faut garder en tête que la Chambre est chargée de l'identification des animaux (obligatoire, sévère et bien faite, n'est-ce pas?), c'est même la seule activité réelle que je connaisse à notre Chambre d'Agriculture.
A l'opposé, la DAAF est le grand maniètout en agriculture, statistiques, déclaration des surfaces, distribution des subventions, attribution des terrains, « jugement » des agriculteurs etc.
Bien sûr, vous auriez le reflex pavlovien de penser que la Chambre... Reflex peut-être justifié, mais gardez en vue les statistiques de la DAAF sur 2005 : 3 237 500 kg de tomates produites cette année en Guyane selon ses services et le doute s'installe durablement... Ne serait-ce le signe d'une difficulté aiguë avec l'ordre des grandeurs ?
Prudence donc, la vérité peut être entre les deux chiffres annoncés du cheptel. Ou en les additionnant et divisant le tout par quatre...cinq... Qui sait ?
Et le festival continue :
« ...dont respectivement 3 600 ou 5 688 reproductrices. »
Ça va, ça va, on ne s'étonne plus. Comme je l'avais déjà écrit : vache fantômes, agriculture fantomatique...
« ... Les animaux sont élevés sur 5 000 (ou 6 940) ha à pâturer. »
On s'habitue déjà aux approximations, au point que cela devient même intéressant, sachant que les pâturages ne servent pas autant pour nourrir les bêtes (voir plus bas) que pour le calcul de juteuses subventions. Oui, les pâturages sont subventionnés, la prairie artificielle plus, la prairie naturelle un peu moins.
D'où un certain penchant pour les doubles déclarations. Qu'est-ce que c'est ? Notre éleveur déclare vers la DAAF – disons – 60 ha de prairie semée, donc davantage subventionnée. Par contre, il déclare cette même surface en tant que prairie naturelle envers l'Amexa (la Sécurité Sociale), ce qui fait baisser sa cotisation sociale (la pondération des prairies naturelles est plus faible)
On peut devoir son salut d'agriculteur (pardon, son STATUT d'agriculteur) qu'à des coups de fils parisiens très opportuns... Voilà à quoi peut servir un syndicat, un national, en tout cas. N'est-ce pas ?
Bref, cette différence dans les surfaces des prairies devrait déclencher une enquête approfondie de la part des services concernés, mais gardons le sourire et évitons les vagues. Demandons plutôt avec ce même sourire les déclarations de surfaces à la DAAF et à l'Amexa portant sur 2000- 2005 par exemple. Pourquoi jusqu'à 2005? C'est par là que la DAAF et l'Amexa ont croisé pour la première fois leurs fichiers... Y a eu des surprises !
Le titre d'un autre chapitre :
« Des performances surprenantes »
Ça promet...
« Avec 1 550 bovins (340 tonnes d’équivalent carcasse (TEC) conduits à l’abattoir régional de Rémire par an, l'exploitation du cheptel à des fins commerciales resterait secondaire....»
Pardon ? Quelle est donc la principale raison d'être du cheptel bovin guyanais, si ce n'est pas l'exploitation à des fins commerciales ? De l'art pour l'art ? Ou de l'art pour des terrains?
« ...Cet effectif correspond à l'exploitation d'un cheptel avec un faible taux de fécondité (65%), une mortalité de 5% … 0,3 veau/vache/an et un cycle de production long de 30 à 36 mois, l’élevage "spécialisé" viande de Guyane n’est guère orienté vers un objectif économique.
Mais alors, il est orienté vers quoi, notre élevage bovin guyanais ? Vers le social ? Vers le spatial ? Vers la science-fiction ?
Ou vers les demandes répétées de vastes terrains ?
Alors voilà, chère Sud Américaine : un élevage avec une mortalité de 5 % (au Maghreb c'est 2 %), avec un cycle de production de trois ans (le double du souhaitable), avec 0,3 veau/vache/ans (au lieu de 1) ne correspond à aucun critère agronomique. L'élevage, c'est un ensemble de mesures pour optimiser le gain de poids et/ou le taux de reproduction des animaux. Ici, il ne s'agit pas d'élevage, mais d'une sorte de « possession d'animaux »
On a donc quitté le terrain de l'agronomie. On n'y a jamais été, probablement. Avec de tels indicateurs techniques, on est déjà sur le champ d'action de la SPA.
Ben oui, 'y a pas que les chien-chats.
Quand on descend tout au fond, on trouve la vase :
« Les carcasses bovines vendues en Guyane sont valorisées pratiquement au double du prix métropolitain (5,5€/kg contre 2 à 2,9€/kg en métropole)... »
Ce qui fait que le coût de de viande prête à la consommation s'élève à 14,08 Euros/kg, tandis que le coût de la viande importée est de 8,6 Euros/kg.
Et encore, l'auteur n'y insiste pas, mais le coût de la viande sur pieds inclue déjà l'essentiel des subventions, certainement difficiles à séparer des ressources pures.
«...conséquences immédiates :...
2- peu d’incitation au développement de la filière ; (tiens tiens !)
3- sensibilité à la concurrence des viandes importées prêtes à découper »
Sensibilité à la concurrence ? Avec un tel écart, ce n'est même plus de l'hypersensibilité, cher Auteur, c'est l'atonie devant la mort...
Malgré les qualités remarquables de l'auteur, on n'échappe pas à quelques originalités économiques :
« L’élevage bovin pratiqué aujourd’hui peut s’avérer rémunérateur... Sa viabilité économique est largement dépendante du niveau d’aides reçues, puisque sans les aides, le prix carcasse exploserait littéralement. »
C'est un point à creuser : comment diable peut-on affirmer qu'une activité puisse être rémunératrice alors que sa « viabilité économique » (=sa survie, en réalité) dépend exclusivement (et non pas « largement » !) des aides publiques ? C'est une absurdité, une vision déformée de l'économie qui accorde un rôle de ressource aux subventions publiques.
Il en découle que si cette activité procure des revenus, ces revenus ne sont que les subventions publiques qui surnagent après le maintien de l'activité ou plutôt, selon l'auteur lui-même, d'un semblant d'activité.
Et un petit coup d’œil sur l'élevage porcin :
« Le cheptel porcin est estimé à 900 truies réparties sur 91 exploitations... »
Hum. Les éleveurs m'ont affirmé en 2010, lors d'une réunion syndicale, qu'« il ne restait pas 600 truies en Guyane, malgré les chiffres officiels de 900... »
Et encore, un élevage dit illégal de plusieurs centaines de têtes (?) a été démantelé sur Matiti entre-temps (en avril 2012).
« La forte demande se traduit par une baisse continue du poids des animaux à l’abattage ...63 kg (en 2011, alors que le poids recherché est 100 kg !). Sur cette tendance, la production de porcs en Guyane aura disparu en trois ans. La spirale négative est paradoxalement "encouragée" par les aides attribuées à la tête abattue... »
Oh quand les bureaux se mêlent à l'économie ! Ca me rappelle que 1793 années à cela, Rome avait été confrontée à une pénurie de viande bovine et porcine. La plèbe a réclamé un « contrôle des prix ». Prix administrés, donc.
Mais l'empereur Alexander Severus l'a refusé. Par contre, il a interdit l'abattage des animaux femelles des deux espèces. Un an et demi plus tard, le prix de la viande fut divisé par quatre.
Voilà le chemin parcouru en Gaulle depuis.
Figurez-vous bien, Madame la Sud Américaine : l'abattage des porcs de 63 kg n'est ni élevage ni abattage : c'est un non-sens qui vire à la stupidité. Et je viens d'être très délicat. D'accord ?
Allez, il reste un an et demi avant la disparition de l'espèce en Guyane. Mais gardez l'espoir, notre Région à nous enclenchait - imparfait parfaitement volontaire - une «dynamique de travail» (c'est ce qui doit remplacer le travail dynamique) en 2012, pour « relancer » la filière « en diminution croissante » (!!) depuis 2006 (France-Guyane, 10 avril 2012) Ce qui est vrai, car un voisin de Wayabo s'est vu décerné le permis de construire pour son étable, permis réclamé depuis 2005...
Parce que dans l'agriculture guyanaise c'est la diminution qui croît.
Mais je fatigue vos yeux peut-être. On continue ? Questions ?
En réponse au message de Moucaya du 13/02/13
Ce n'est pas si simple. L'Etat est propriétaire de 99% de la forêt et de 95% de la superficie totale de la Guyane. D'ailleurs, cette revendication de propriété est actuellement remise en cause par des historiens et juristes.
Comme très peu de terres appartiennent à des privés, les prix explosent : c'est la loi de l'offre et la demande : une demande énorme pour une offre très réduite. Ceci favorise le squat ou la création d'associations foncières qui sont reconnues par l'Etat. Mais, même par cette voie ayant un caractère structuré et en concertation avec les services de l'Etat, les problèmes sont là.
Je cite en exemple le procès qui aura lieu demain jeudi à 8h00 au tribunal de Cayenne où 26 membres de l'association "La Té Pou Nou Tout" sont convoqués individuellement pour le DELIT d'avoir détruit, dégradé, brûlé, coupé l'herbe sur des terres (agricoles) appartenant à l'Etat alors que dans le cadre de cette association, ces personnes devaient mettre en valeur leur terrain (c'est à dire défricher et planter des arbres fruitiers) ce qui est une exigence de l'association avant d'obtenir le titre de propriété (achat du terrain au domaine).
Voir l'article dans France Guyane :
http://www.franceguyane.fr/regions/guyane/la-te-pou-nou-tout-retourne-au-tribunal-152298.php
Je me rappelle aussi, il y a quelques mois, la destructions de carbets (incendie même) et d'arbres fruitiers par l'ONF, sur des terrains exploités par des particuliers le long de la piste Coralie dans le cadre d'associations : terrain utilisé pour l'agriculture de subsistance et de détente pour le week-end.
En tant que guyanais, je pense que l'accès à la terre est loin d'être facile, les services de l'Etat faisant tout pour vous en empêcher. A part une action groupée en force (un peu comme font les pêcheurs en ce moment), je n'ai pas de solution, à moins que les politiques ne s'en mêlent enfin...
il sera intéressant de voir les attendus du tribunal.
ah s'il s'était agti d'étrangers, rien ne se serait passé et ils auraient pu continuer à s'approprier des terrains qu'un 3wap auraient défendu en demandant où les loger; mais là, des guyanais dans leur propre pays, quelle honte!
En réponse au message de Philippe2 du 13/02/13
comme partout, en achetant .
mais on peut aussi squatter un terrain, quelques années après vous serez régularisé ou relogé en priorité.
Ce n'est pas si simple. L'Etat est propriétaire de 99% de la forêt et de 95% de la superficie totale de la Guyane. D'ailleurs, cette revendication de propriété est actuellement remise en cause par des historiens et juristes.
Comme très peu de terres appartiennent à des privés, les prix explosent : c'est la loi de l'offre et la demande : une demande énorme pour une offre très réduite. Ceci favorise le squat ou la création d'associations foncières qui sont reconnues par l'Etat. Mais, même par cette voie ayant un caractère structuré et en concertation avec les services de l'Etat, les problèmes sont là.
Je cite en exemple le procès qui aura lieu demain jeudi à 8h00 au tribunal de Cayenne où 26 membres de l'association "La Té Pou Nou Tout" sont convoqués individuellement pour le DELIT d'avoir détruit, dégradé, brûlé, coupé l'herbe sur des terres (agricoles) appartenant à l'Etat alors que dans le cadre de cette association, ces personnes devaient mettre en valeur leur terrain (c'est à dire défricher et planter des arbres fruitiers) ce qui est une exigence de l'association avant d'obtenir le titre de propriété (achat du terrain au domaine).
Voir l'article dans France Guyane :
http://www.franceguyane.fr/regions/guyane/la-te-pou-nou-tout-retourne-au-tribunal-152298.php
Je me rappelle aussi, il y a quelques mois, la destructions de carbets (incendie même) et d'arbres fruitiers par l'ONF, sur des terrains exploités par des particuliers le long de la piste Coralie dans le cadre d'associations : terrain utilisé pour l'agriculture de subsistance et de détente pour le week-end.
En tant que guyanais, je pense que l'accès à la terre est loin d'être facile, les services de l'Etat faisant tout pour vous en empêcher. A part une action groupée en force (un peu comme font les pêcheurs en ce moment), je n'ai pas de solution, à moins que les politiques ne s'en mêlent enfin...
En réponse au message de Sud Américaine du 21/01/13
Bonjour
oulala quel bel exemple de courage que de dénoncer certains faits sous couvert d'anonymat.
Je connais un peu cette famille, et vous omettez de dire que l'ainée des enfants a elle aussi une grande ferme (pas sur le même territoire mais quand même, je ne connais pas la surface exacte car je pense être beaucoup plus loin des sources officielles que vous aux vues de la précision de vos informations)
Je ne cautionne pas l'intégralité de leurs pratiques culturales et d'élevage, mais il peut sembler légitime aux vues du nombre d'années d'implantation de cette famille dans le milieu agricole, ainsi qu'au titre du travail fournit qu'ils aient les terrains à la hauteur de leur projets.
Pour information au sujet de ces enfants majeurs, comme vous dites, la plus jeune à 35 ans !!!!
Alors avant de s'attaquer à ceux qui à mon sens apportent quelque chose à la Guyane (ben oui on mange de la viande locale grâce à eux en partie !! et aussi des yaourts !!) attaquons nous :
à tous ceux qui ont obtenu par copinage des terrains agricoles, qui y construisent tout sauf de l'agriculture durable, sur des surfaces hallucinantes 2ha, c'est bien connu que si l'on exploite deux hectares de bananes on va bien vivre à la fin du mois !!
A tout ces pluri-actifs qui déclarent trois poules deux cochons et dix ananas, ainsi exonérés d'impôts, ils peuvent à loisir tuer les cochons sous le manguier par série de 20 et revendre la viande quasi au prix fort du marché sans aucun respect des règlementations.
A tout ceux qui exploitent des abatis sur des terres de manières sauvages et illégales, et qui revendent ça au marché en toute impunité sous le nez des hmongs qui s'arrachent le c** dans leurs champs et payes leurs cotisations.
A ces silences des autorités quand à la non attribution de certaines terres fertiles et quasi prêtes au travail, je pense notamment à la counamama à trou poisson, les melons poussaient encore sauvagement il y a 6 ans alors qu'ils n'étaient plus exploités depuis des lustres.
A cet argent étatique et européen, dépensé ça et là pour l'amélioration des races de chevaux en Guyane. Au détriment du développement d'une agriculture durable, et au profits d'une poignée d'initiés fanatiques et pas toujours honnêtes ..... est ce une priorité ?
A ces multiples organisations agricoles jeunes agriculteurs, chambre, fnsea, gepog, etc etc qui sont tous en train de se tirer la bourre pour les élections ....... est ce vraiment utile ? la place est elle si bonne ou est ce uniquement une histoire d'égo ? qu'est ce que cela coute réellement aux agriculteurs donc indirectement à nous consommateurs ?
Que dire du pôle agronomique de Kourou : par nécessité j'y suis allée. Oh il n'y avait rien de vital mais par accident mes semis de tomates ont un jour fonctionné : le saint graal dans mon jardin !! Je me suis donc rendue au pole agro en me disant qu'ils avaient surement de la doc à ce sujet genre semis repiquage récolte, parasites, traitements etc et bien non il n'y a rien aucune doc sur le maraichage, la réponse de la gentille dame pour cela il faut aller voir les hmongs !!! ah oui donc un agriculteur lambda qui veut s'installer n'aura aucune données ???? j'espère vraiment qu'il trouve son bonheur auprès de la chambre ou autre car sinon c'est très grave !!!
Quand à la déforestation liée à l'agriculture je dirai, primo on s'attaque d'abord à l'orpaillage clandestin et après quand tout sera propre on pourra s'adresser aux agriculteurs. Secundo limiter la déforestation dans le cadre du développement agricole du territoire n'est certainement pas très judicieux car si l'on doit importer de France la nourriture que l'on pourrai cultiver ici le bilan carbone serait certainement très très négatif .......
A bon entendeur
Bonjour et suite.
Il vous « semble légitime aux vues du nombre d'années d'implantation de cette famille dans le milieu agricole, ainsi qu'au titre du travail fournit qu'ils aient les terrains à la hauteur de leur projets »
Je vous remercierais d'indiquer quel est le nombre nécessaire d'années de présence pour mériter un terrain en Guyane. Cinq ans (condition pour les concessions gratuites), huit ans ou trois siècles plus quarante-sept années? Par exemple. Du travail fourni, on en reparlera.
Mais avant d'aborder l'élevage bovin, qui, en effet, nous apporte de la viande locale et même des yaourts, vous proposez de s'attaquer aux pluri-actifs, à ceux qui obtiennent des terres par copinage, aux abatticulteurs qui font concurrence (?) à « nos » Hmongs, au délaissement des bonnes terres, au mauvais usage de l'argent public.
Là, vous venez d'énumérer une petit bout des griefs légitimes. Tout est juste, sauf vos cibles : vous proposez de « s'attaquer » aux symptômes au lieu des agents infectieux...
Parce que ce ne sont que les symptômes, Madame, au même titre que le prix des légumes, leur teneur en pesticides, le bazar de ces élections, le Plan Vert, l'inaccessibilité des prêts bancaires, les scandales répétés autour du foncier agricole, la sous-utilisation honteuse des terres à vocation agricole etc etc.
Votre invitation à s'attaquer aux gens de la sorte me gêne : êtes-vous certaine que ces gens soient si mauvais, tous trafiquants, escrocs et tricheurs patentés ? Êtes-vous certaine que ce sont eux les responsables de la situation ?
Votre idée sur la priorité de la lutte contre l'orpaillage clandestin par rapport à la déforestation « dans le cadre du développement agricole » me fait penser à un médecin qui refuserait de soigner l'abcès du pied gauche, prétextant l'abcès du pied droit...
Pour reprendre votre phrase, j'ai la triste obligation de vous signaler que la Guyane importe déjà la très grande majorité des aliments (même des bananes et agrumes...), dont une bonne partie pourrait être produite ici. C'est déjà le cas sans aucun conditionnel et avec un bilan carbone très négatif... Sans qu'il y ait la moindre limite à la déforestation, bien au contraire.
Mais ce n'est qu'un symptôme de plus.
Quant à votre visite au pôle agronomique de Kourou, il est vrai que nous y avons la seule unité de l'INRA qui ne traite pas du tout de l'agriculture mais exclusivement de la botanique forestière.
Vous avez révélé un autre symptôme (sans fin !) : ici, on « s'installe » d'abord, en se nommant « agriculteur », et on se forme après... Ou pas.
Enfin, qu'est-ce que vous voulez savoir sur le miracle de votre jardin ?
En réponse au message de Sud Américaine du 21/01/13
Bonjour
oulala quel bel exemple de courage que de dénoncer certains faits sous couvert d'anonymat.
Je connais un peu cette famille, et vous omettez de dire que l'ainée des enfants a elle aussi une grande ferme (pas sur le même territoire mais quand même, je ne connais pas la surface exacte car je pense être beaucoup plus loin des sources officielles que vous aux vues de la précision de vos informations)
Je ne cautionne pas l'intégralité de leurs pratiques culturales et d'élevage, mais il peut sembler légitime aux vues du nombre d'années d'implantation de cette famille dans le milieu agricole, ainsi qu'au titre du travail fournit qu'ils aient les terrains à la hauteur de leur projets.
Pour information au sujet de ces enfants majeurs, comme vous dites, la plus jeune à 35 ans !!!!
Alors avant de s'attaquer à ceux qui à mon sens apportent quelque chose à la Guyane (ben oui on mange de la viande locale grâce à eux en partie !! et aussi des yaourts !!) attaquons nous :
à tous ceux qui ont obtenu par copinage des terrains agricoles, qui y construisent tout sauf de l'agriculture durable, sur des surfaces hallucinantes 2ha, c'est bien connu que si l'on exploite deux hectares de bananes on va bien vivre à la fin du mois !!
A tout ces pluri-actifs qui déclarent trois poules deux cochons et dix ananas, ainsi exonérés d'impôts, ils peuvent à loisir tuer les cochons sous le manguier par série de 20 et revendre la viande quasi au prix fort du marché sans aucun respect des règlementations.
A tout ceux qui exploitent des abatis sur des terres de manières sauvages et illégales, et qui revendent ça au marché en toute impunité sous le nez des hmongs qui s'arrachent le c** dans leurs champs et payes leurs cotisations.
A ces silences des autorités quand à la non attribution de certaines terres fertiles et quasi prêtes au travail, je pense notamment à la counamama à trou poisson, les melons poussaient encore sauvagement il y a 6 ans alors qu'ils n'étaient plus exploités depuis des lustres.
A cet argent étatique et européen, dépensé ça et là pour l'amélioration des races de chevaux en Guyane. Au détriment du développement d'une agriculture durable, et au profits d'une poignée d'initiés fanatiques et pas toujours honnêtes ..... est ce une priorité ?
A ces multiples organisations agricoles jeunes agriculteurs, chambre, fnsea, gepog, etc etc qui sont tous en train de se tirer la bourre pour les élections ....... est ce vraiment utile ? la place est elle si bonne ou est ce uniquement une histoire d'égo ? qu'est ce que cela coute réellement aux agriculteurs donc indirectement à nous consommateurs ?
Que dire du pôle agronomique de Kourou : par nécessité j'y suis allée. Oh il n'y avait rien de vital mais par accident mes semis de tomates ont un jour fonctionné : le saint graal dans mon jardin !! Je me suis donc rendue au pole agro en me disant qu'ils avaient surement de la doc à ce sujet genre semis repiquage récolte, parasites, traitements etc et bien non il n'y a rien aucune doc sur le maraichage, la réponse de la gentille dame pour cela il faut aller voir les hmongs !!! ah oui donc un agriculteur lambda qui veut s'installer n'aura aucune données ???? j'espère vraiment qu'il trouve son bonheur auprès de la chambre ou autre car sinon c'est très grave !!!
Quand à la déforestation liée à l'agriculture je dirai, primo on s'attaque d'abord à l'orpaillage clandestin et après quand tout sera propre on pourra s'adresser aux agriculteurs. Secundo limiter la déforestation dans le cadre du développement agricole du territoire n'est certainement pas très judicieux car si l'on doit importer de France la nourriture que l'on pourrai cultiver ici le bilan carbone serait certainement très très négatif .......
A bon entendeur
Bonjour Madame,
l'usage de mes initiales répond à d'autre but que la recherche de l'anonymat. Vous pouvez me reconnaître, revisitant nos échanges d'il y a quelques mois.
Premièrement, je ne me suis pas « attaqué » à cette famille, j'ai simplement donné un contenu au message inachevé de Siliphium. J'ai pris soin de souligner que l'âge des descendants permet de considérer qu'il s'agit de plusieurs familles, malgré leur parenté très proche.
Je ne pense pas que votre insistance sur leur âge soit appropriée, pas plus que de me reprocher de ne pas avoir listé tous leurs terrains.
Par contre, c'est bien les propos d'un membre de « ces » familles, propos reportés dans FG qui avaient dû interpeller Siliphium et qui m'interpellent aussi : ces affirmations erronées, répondant à des questions étonnamment ciblées, cherchant de tout évidence à présenter cet aménagement sous des meilleurs aspects que le possible...
De tels propos publics risquent d'entraîner des réactions publiques, ainsi va la vie. Ceci n'est pas une « attaque », mais juste une mise au point. Que vous connaissiez cette famille ou pas.
Vous comprendrez que de telles complaisances irritent, sachant notamment que la convention précaire n'a pas été conçue pour « éviter la spéculation » mais à défaut d'aménagement, que la convention n'avait pas une durée de 20 ans, que l'EPAG a tenté de revenir sur le principe même de la vente et que les contrats de vente n'ont été accordés qu'après « l'intransigeance »... des autres.
En outre, personne, à ce jour ne sait sur quels critères les attributaires avaient été « jugés », et ce seul fait aurait dû imposer à cette dame "élue" une retenue prudente au lieu d’acquiescer à cet exercice douteux.
Question de noblesse et de colonne vertébrale.
Indépendamment de ce qui précède, il est aussi vrai que les 245 hectares représentent une belle superficie pour la Guyane. Mais ce n'est pas la surface en soi qui m'interpelle (encore que ce ne serait pas interdit), mais l'usage que l'on en fait : d'où ma remarque acerbe sur l'élevage bovin et je vous prie de comprendre que je ne parle pas de cette famille ni d'une autre, mais de l'élevage bovin.
On y reviendra, si vous le voulez.
Vous évoquez, pleine de bonne volonté, quelques symptômes de la grande malade qu'est l'agriculture guyanaise. Vous proposez à s'attaquer à beaucoup de choses, ce qui témoigne d'une certaine réflexion. Je me permets donc de vous répondre.
Pour commencer, je vous remercie d'avoir attiré l'attention sur le triste spectacle que nous offre cette élection à la Chambre d'Agriculture. Je me sens moins seul.
(Attention tout de même, le Gepog (Groupement d'étude et protection des oiseaux de la Guyane) n'a rien à voir avec !)
Spectacle lamentable mais très utile : en effet, chacun peut voir de qui (quels meneurs !) et de quelles organisations se compose l'agriculture locale. Ouvrez les yeux et regardez bien ce qui se déroule devant vous, le moment est unique : les masques tombent devant la charogne, ils s'accusent mutuellement comme des pseudo-agriculteurs, regroupés en pseudo-syndicats et d'autres structures fantômes, au point de se faire invalider par le tribunal... (qui n'a que ça à faire...)
Le plus hallucinant, c'est qu'ils ne se rendent même pas compte de leur nullité. Une connaissance les a comparés à des pians dans un poulailler.
Voyez, chère Madame, c'est ça, la contre-productivité, pas ma mise au point au sujet des responsabilités de l'EPAG dans l'aménagement évoqué.
Quant à la place, oui, elle est bonne, leur acharnement le prouve: le salaire du président doit tourner autour de 3 000 Euros (?) pour un travail pas trop épuisant, mais ce n'est pas le principal attrait du poste. Ni même l'honneur de fréquenter du beau linge.
C'est la présidence de diverses commissions, notamment au sujet du foncier mais aussi des subventions, où il règne et impose sa voix. Tenez, il est aussi membre du conseil d'administration de l'EPAG.
En fait, la présidence de la Chambre offre une possibilité de nuisance hors pair et aussi un outil pour faire valoir son intérêt personnel, ce qui est à peu près la même chose...
Ego ? Vu certains, il n'y en a même plus.
L'utilité de la chambre ? Pour servir ceux et ce qui précèdent. J'ai proposé sa fermeture pour au moins cinq ans... (vous entrez au club ?) d'autant plus qu'aucun candidat, aucune liste ne semble pas avoir la moindre idée, ni le moindre programme. Attendons néanmoins le débat télévisé prévu, vous y verrez peut-être leur programme, sous forme de projets de dépenses sur la Lune...
« Qu'est ce que cela coûte réellement aux agriculteurs » demandez-vous ? A eux ? Rien, à part la taxe additionnelle sur le foncier non bâti, payée seulement par les rares propriétaires fonciers comme ce voisin de Wayabo qui a failli en avoir une crise cardiaque... Par contre, le fonctionnement de cette chambre va coûter entre 180 à 300 000 Euros par mois aux contribuables, guyanais et autres (sans parler de la dette à payer) En tout cas, la tête de liste de « l'Union » avait déjà suivi mon conseil en s'adressant à l’État et aux collectivité locales pour le futur financement. (Tiens tiens...)
Vous aurez au moins une explication de la prochaine augmentation du prix du carburant, comme celle du chômage...
Réfléchissez donc bien avant de voter à quiconque d'autre que Monsieur Epailly.
Mais je prends votre temps, je fais donc une pause ici.
Gy. Zoltan
En réponse au message de Gyz du 19/01/13
Voilà :
http://www.franceguyane.fr/kourou-des-agriculteurs-de-wayabo-deviennent-proprietaires-
Siliphium doit faire allusion à ces 245 ha, plus 485 ha (beau-père) plus 95 ha (belle-soeur)
Ca fait un peu plus de 800 ha. Mais les enfants étant majeurs, on peut aussi considérer qu'il s'agit de familles différentes..
Les projets d'élevage bovin ont toujours été des prétextes d'accaparement de terres. C'est surtout l'évaluation de cette activité qui manque, au vu de ses piètres résultats et le manque d'espace pour d'autres demandeurs.
Il y a aussi le parallèle gênant entre ces surfaces sous-exploitées et la volonté d'éjection d'une dame de ses quatre (!) hectares.
Mais comme vous pouvez lire dans cet article, il y en qui ne demandent même pas les terres, on les leur propose...
Le "tout bénef" est certain... La durée initialement de 20 ans pour son contrat précaire est fausse, ma foi, il fallait bien remercier ce "tout bénef".
La question entre dans la remarque judicieuse de Daam, attribuant à l'agriculture un rôle majeur dans la déforestation.
Bonjour
oulala quel bel exemple de courage que de dénoncer certains faits sous couvert d'anonymat.
Je connais un peu cette famille, et vous omettez de dire que l'ainée des enfants a elle aussi une grande ferme (pas sur le même territoire mais quand même, je ne connais pas la surface exacte car je pense être beaucoup plus loin des sources officielles que vous aux vues de la précision de vos informations)
Je ne cautionne pas l'intégralité de leurs pratiques culturales et d'élevage, mais il peut sembler légitime aux vues du nombre d'années d'implantation de cette famille dans le milieu agricole, ainsi qu'au titre du travail fournit qu'ils aient les terrains à la hauteur de leur projets.
Pour information au sujet de ces enfants majeurs, comme vous dites, la plus jeune à 35 ans !!!!
Alors avant de s'attaquer à ceux qui à mon sens apportent quelque chose à la Guyane (ben oui on mange de la viande locale grâce à eux en partie !! et aussi des yaourts !!) attaquons nous :
à tous ceux qui ont obtenu par copinage des terrains agricoles, qui y construisent tout sauf de l'agriculture durable, sur des surfaces hallucinantes 2ha, c'est bien connu que si l'on exploite deux hectares de bananes on va bien vivre à la fin du mois !!
A tout ces pluri-actifs qui déclarent trois poules deux cochons et dix ananas, ainsi exonérés d'impôts, ils peuvent à loisir tuer les cochons sous le manguier par série de 20 et revendre la viande quasi au prix fort du marché sans aucun respect des règlementations.
A tout ceux qui exploitent des abatis sur des terres de manières sauvages et illégales, et qui revendent ça au marché en toute impunité sous le nez des hmongs qui s'arrachent le c** dans leurs champs et payes leurs cotisations.
A ces silences des autorités quand à la non attribution de certaines terres fertiles et quasi prêtes au travail, je pense notamment à la counamama à trou poisson, les melons poussaient encore sauvagement il y a 6 ans alors qu'ils n'étaient plus exploités depuis des lustres.
A cet argent étatique et européen, dépensé ça et là pour l'amélioration des races de chevaux en Guyane. Au détriment du développement d'une agriculture durable, et au profits d'une poignée d'initiés fanatiques et pas toujours honnêtes ..... est ce une priorité ?
A ces multiples organisations agricoles jeunes agriculteurs, chambre, fnsea, gepog, etc etc qui sont tous en train de se tirer la bourre pour les élections ....... est ce vraiment utile ? la place est elle si bonne ou est ce uniquement une histoire d'égo ? qu'est ce que cela coute réellement aux agriculteurs donc indirectement à nous consommateurs ?
Que dire du pôle agronomique de Kourou : par nécessité j'y suis allée. Oh il n'y avait rien de vital mais par accident mes semis de tomates ont un jour fonctionné : le saint graal dans mon jardin !! Je me suis donc rendue au pole agro en me disant qu'ils avaient surement de la doc à ce sujet genre semis repiquage récolte, parasites, traitements etc et bien non il n'y a rien aucune doc sur le maraichage, la réponse de la gentille dame pour cela il faut aller voir les hmongs !!! ah oui donc un agriculteur lambda qui veut s'installer n'aura aucune données ???? j'espère vraiment qu'il trouve son bonheur auprès de la chambre ou autre car sinon c'est très grave !!!
Quand à la déforestation liée à l'agriculture je dirai, primo on s'attaque d'abord à l'orpaillage clandestin et après quand tout sera propre on pourra s'adresser aux agriculteurs. Secundo limiter la déforestation dans le cadre du développement agricole du territoire n'est certainement pas très judicieux car si l'on doit importer de France la nourriture que l'on pourrai cultiver ici le bilan carbone serait certainement très très négatif .......
A bon entendeur
En réponse au message de Kolibri du 18/01/13
Le problème semble être là... Malgré les risques, visibles ou au moins prévisibles (à moins d'être aveugle, avide ou couillon, voire les trois), des constructions ont été permises. Jusqu'à quel point les pressions, parlementaires, municipales, les appuis politiques ou simplement partisans, ont-ils présidé aux attributions ? Jusqu'à quel point les propriétaires ont-ils insisté et manœuvré pour avoir ces terres a priori charmantes les pieds dans l'eau ? Jusqu'où les propriétaires de ces terres ont-ils fermé les yeux en les faisant passer pour sûres ?
Quand on passe outre le bon sens, il faut bien s'attendre à ce que les éléments, qui eux ne possèdent pas de raisonnement humain, n'en fassent qu'à leur tête...
A ta première question, et pour être honnête, je ne crois pas à un complot mais à du bidouillage occasionnel. Sur le plan de la stratégie il suffisait de déclarer ces zones hors PPR pour que les permis de construire soient réglos et à mon avis, c'est plutôt de ce coté là qu'il faut regarder..
Quant aux proprios , il faut faire la distinction entre ceux qui ont eu la bénédiction des techniciens et de la mairie et qui ont construit il y a 20 ans ou plus quand la plage était une mangrove et que le cycle plage/mangrove était encore d'actualité , avant les conséquences du draguage du chenal et le prélèvement éhonté de sable, et les proprios qui ont construit depuis , disons 10 ans, est qui probablement étaient dans le déni et la confiance car leur intérêt n'était pas d'investir à perte. On doit aussi fortement les distinguer des promoteurs immobiliers qui envahissent tous les terrains casse gueule, ceux du littoral ,
comme ceux au pied des collines rognées au bull dozer et également ceux qui ont construit au terme d'accords occultes sur des terrains inconstructibles. Ils existent mais heureusement ils sont un très petit nombre .
En réponse au message de Canari Zozo du 16/01/13
Pour votre compréhension, seule une maison a été détruite, seule maison n'ayant pas d'enrochement L'alerte rouge a été donnée à 18h00, heure à laquelle les vagues étaient déja dans plusieurs salons, cuisines ou bureaux et ce malgré les enrochements
Certaines de ces maisons existent depuis minimum 50 ans, voir plus.donc pas de permis ni PPR
A méditer avant de médire dans l'ignorance, à moins que vous ayez une solution
Il y a bien un conservatoire du littoral, je vous propose de vous en rapprocher
calmez vous avant de monter sur vos grands chevaux. D'abord je n'ai rien contre l'enrochement, au contraire, mais j'ai tout contre les conflits d'intérêt. Lorsqu'un homme d'affaire vient apporter des solutions à un problème, qui vont lui rapporter des millions d'euros, je dis qu'il est très mal placé pour être crédible et c'est dommage même si il est dans le vrai. . Ceci étant étayé de surcroit par un manque d'intérêt de la personne sur tous les autres aspects du problème et sur le silence qui a suivi et la gêne qui s'est installée chez lui après un argument massue.
Je connais assez bien le problème puisque je suis moi même concernée et que je suis penchée sur le problème depuis 1998. J'ai déploré comme vous l'incompétence de ceux qui auraient pu prévenir, la houle arrivant de Terre Neuve qui comme on le sait est la porte à côté ! La météo affirme avoir envoyé un message à la mairie, oui...mais...les bureaux étaient fermés ! de toutes les façons c'est la preuve qu'il était déjà trop tard, mais avis aux prochains coups de tabac, svp, n'intervenez qu'aux heures d'ouverture des bureaux.
Je constate comme vous que l'enrochement parait efficace, et je pense qu'il faut un peu plus de recul pour évaluer l'efficacité du stabiplage installé devant l'hotel des Roches. Je suis aussi intéressée par un enrochement au large si le parti est pris de favoriser le port et les habitations.
Quand on regarde vers le passé où un certain équilibre sembait s'être installé on constate ceci :
- alternance de crabiers et de pêcheurs donc de mangrove et de plage
- mangrove basée sur la vase qui n'était pas diluée par le draguage du chenal de Degrad des Cannes
- ponte des tortues sur Mana
- pas de prélèvement industriel de sable sur une surface dont le capital sable n'augmente pas (source IRD)
Ce doit être une base de réflexion qui poussent plutôt en tout premier lieu à l'arrêt de délivrance des permis de construire.
on est face à une alternative, mon cher canari zozo,
1- ou ces raz de marée sont une catastrophe naturelle imprévisible et les assurances indemnisent
2- ou c'était prévisible et c'est la mairie qui doit indemniser ses administrés
il est probable que la mairie commencera à se réveiller le jour où elle se retrouvera avec un collectif de propriétaires prêts à entamer une procédure
Je sais que certaines maisons sont anciennes et ne sont pas concernées par mon reproche, ma maison a 25 ans et à l'époque il y avait de la mangrove devant chez moi, le permis de construire a été délivré sans problème , mais déjà à l'époque , j'avais une petite appréhension et m'était renseignée auprès de professionnels qui m'avaient tous rassurée.
Les temps ont bien changé, la vase ne s'installe plus, la faute à qui ? c'est un autre sujet......qui touche encore en partie et probablement le milieu du BTP..
Sur les permis de construire, je parle des plus récents, ceux donnés depuis les raz de marée qui sévissent depuis 2000 et ont emporté plusieurs maisons entières ou à moitié, et fragilisé plusieurs autres. c'est un scandale, rien d'autre.
Le PPR sur les termes même de Mr Lucenay n'est pas satisfaisant..sous entendu, certains terrains constructibles ne devraient pas l'être, mais ce pauvre Mr Lucenay craint qu'on ne lui fasse procès si il refuse un permis de construire sur un terrain hors PPR..(là , je ris) mieux vaut en rire qu'en pleurer.
Peut être devrait il commencer une 50ème étude pour y remédier qui lui prendra une bonne dizaine d'années et des étages de paperasse pendant que les étages des immeubles lucratifs continueront à se construire comme aujourd'hui sur des terrains exposés en continuant de cacher des conclusions d'études de l'IRD et du BRGM qui sont dérangeantes. respirez.
Je pense que vous voyez de quoi je parle. La mairie doit arrêter de prendre ses administrés pour des imbéciles.
et pour la petite histoire, lorsque j'ai construit, on m'a signifié que le pripri devant chez moi appartenait au Domaine ( à l'époque) et qu'il n'y avait aucune chance qu'y soit construit un batiment. Quelle n'a pas été ma surprise de constater 1 an après l'arrivée de camions pour remblayer et l'émergence d'une maison dont le maitre d'ouvrage n'était autre qu'un homme du métier du bâtiment...étrange , vous avez dit étrange ?
Aujourd'hui cette maison a été déclarée à moitié en zone PPR...
En réponse au message de A. du 15/12/12
comment gagner 128 000 € en investissant le prix du journal de ce jour.
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oui vous avez bien lu!!!!!
et sur le journal
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l agence se prend 128000€ de com ,
Déjà pour mémoire tous les terrains au bord se la conté sont propriétés de l'état.
Tous les terrains au bord de la Conté sont propriétés de l'état, sauf ceux qui ne le sont pas !
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En réponse au message de Daniel Bourgeois du 27/11/12
Pour répondre à votre question, ici, à Aracaju au "mercado central", le kilo de tomates se négocie entre 2 et 2,5 réals soit au cours du jour (2,69) entre 0,74 et 0,92 centimes d'euro, vente aux particuliers, je vous laisse deviner en cas de vente en gros....
Aïe, ça c'est une info qui fait mal aux yeux. Ici, vaut mieux (dans la mesure de ses possibilités) les faire pousser soit même. Pour toi qui est loin et ceux qui ne l'ont toujours pas remarqué les terrains à visée agricole, font pousser des résidences secondaires ou principales au lieu et place de serres à tomates.
Je me demande ce qu'on fera à 13.... parce que : à 10,11,12 certains bons penseurs veulent faire une réunion sur l'insécurité.
N'oubliez pas messieurs qu'une réunion ne suffit pas et que nous attendons des actes supplémentaires et nécessaires autre que de contrôler les voitures et le papiers des honnêtes gens (comme hier soir à coté de la mairie)....
Nous attendons toujours une réaction de votre part pour contrôler les scooters sans casques, les mineurs dans les rues la nuit, les personnes qui roulent avec 2 vélos, les incivilités (bruits, injures aux gendarmes, etc...), les voitures avec les basses à fond, les gens qui agressent dans la rue, les braqueurs, les voleurs, les terrains de foot illégaux, les boites de nuits qui s'improvisent dans certains quartiers, les casseurs de vitres et pare-brises des voitures, les taggeurs, et surtout les parents qui laissent leurs rejetons sans éducation civique.
C'est ce discours que nous attendons à votre réunion, et la confirmation que ces solutions seront mises en place pour arrêter ces incivilités.
Le reste, maison de quartiers, aides spéciales, logements sociaux, on a déjà donné ( nous, on paye nos impôts) et cela n'a rien apporté. On appelle ça la fraternité.
Les personnes qui en ont bien profité et qui ne nous respectent pas doivent être mises à l'amende, et non remises en liberté. C'est ce discours que nous attendons pour que l'ordre civique reviennent.
L'égalité pour tous dans le paiement des impôts, l'égalité pour tous dans le calme et la tranquillité, l'égalité pour tous devant la justice.
La liberté pour tous, c'est à dire se promener sans peur, la liberté d'aller où l'on veut sans risques de se faire agresser, la liberté de ne pas avoir des barreaux à nos fenêtres, etc, etc...
Je pense que vous avez reconnu les 3 Valeurs de notre république....
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